Une tasse de café, un rayon de soleil

Tu te rends compte que ce monde n'est pas fait pour toi

Ou que tu n'es pas fait pour ce monde ?

Tu ne rentres pas dans les cases, en fait tu reste coincé dans la porte d'entrée...

On te fait voir un psychologue, parce que tu arrive pas à t'adapter

T'arrives pas à t'y faire, on te traite de peturbé, et puis...

T'es réduit à des notes, des examens...

Pourtant l'intelligence est si vaste, est-ce qu'elle se réduit à savoir calculer ?

Pourquoi l'humain as-t'il tant de tort cette question...

Les gens voient ta colère mais ne la comprennent pas

Ils te le disent 'tu es en colère'

Mais tu ne sais la définir dans la langue française

Alors tu met ton masque, tu tente de fuir, fuir tout

Mais aucun échappatoir... alors tu verses des larmes;

Et ça recommence...

Les gens cherchent à te comprendre, ou pas ?

Tu vois d'autres gens dans le même cas, peut-être se posent t'ils les mêmes questions ?

Mais la communication est coupée...

Par une société enragée ah.

Emprisonniés dans vos têtes vous êtes

Proches mais loin...

Puis certains partent aux mondes des poussières, alors on les pleures, on les plaint

Mais au fond qui a su les comprendre ?

Même toi tu n'as pas su, parce que toi même tu ne sais pas te comprendre

Ouais

Ta vie n'est pas malheureuse, mais au fond tu sens que ça cloche, ça s'emboite pas

La vie te bouffe, fade...

Pourtant t'es là et t'as pas l'choix

Alors tu vis et tu tente de te trouver une petite place

T'as tes rêves

Tes idéaux

?

Ouais, nan...

Puis tu les vois, ces cons mais dis toi...

Peut-être eux aussi étaient t'ils comme toi, et que la folie du monde les a enlevés.

Le problème c'est toi ou la société ?

La société ou toi ? T'en sais rien, puis...

Au final pourquoi l'humain ? Pourquoi la planète terre ? Pourquoi l'univers ?

Qui ?

Dieux ou non ? Nature ?

Et tout ces humains qui croyent aveuglement (ou pas ?) en des êtres supérieurs...

On tente de te convertir mais t'arrives pas...

Des fois tu regrettes d'être né, pourquoi vivre et dans quel but.

Alors tu vis...