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Dernière lignes

Rien n'avait été source de facilités jusqu'à présent, et pourtant ma sœur avait raison : tout s'arrangea doucement.

Six jours après que Romain, Fantine et moi ayons retrouvés Jeanne, les allemands capitulèrent définitivement. Les combats cessèrent ainsi que les pluies de bombes et la persécution contre les juifs.

Le soulagement était immense en France : les hommes revinrent du front, fiers d'avoir pu défendre leur patrie jusqu'au bout tout en honorant leurs frères d'armes qui bien que preux dans leur devoir,ont quitté ce monde. Un monde que personne ne pensait pouvoir reconstruire et guérir de la terreur semée par ces six années de haine, mais qui renaissait un peu plus chaque jour sous les rires des enfants, la liberté gravés dans le papier par les poètes et par l'existence qui n'avait jamais été aussi précieuse.

Dans ce renouveau, mes cadets, Jeanne et moi aurions pu repartir vers Paris, mais nous nous étions trop attachés à Michelle et Éponine pour partir ou même promettre de se revoir seulement une fois par an. Leur auberge était assez grande pour nous loger tous dans la même habitation et surtout assez prospère pour permettre à chacun de faire de son talent un avenir.

En effet, Romain se découvrit une passion pour la cuisine, les fourneaux étant pour lui ce qu'était ma plume et le papier pour moi. Alors Mimi n'eut plus à se charger de la restauration, mon frère apprenant sous ses conseils à préparer sa propre carte pour donner à l'auberge Chez Mimi, une image nouvelle.

Quant à ma sœur, je m'inquiétais pour elle au départ. Malgré son assurance elle restait très nostalgique, n'arrivant pas à se détacher de ses mauvais souvenirs à la ferme et au camp, fait que je pouvais et ne pouvais comprendre à la fois. Nous avions beau avoir vécu les mêmes malheurs, nous n'avions pas le même âge et je ne pouvais contester qu'au sien, forger son futur n'était pas sans peines.

Mais un soir au restaurant, alors qu'elle avait exceptionnellement accepté de chanter pour les huit ans d'Éponine, un professeur de chant réputé l'avait repérée et lui avait proposé des cours particuliers pour qu'elle puisse travailler son « talent inné », comme il le disait encore aujourd'hui.

J'étais heureux que mon frère et ma sœur aient trouvés un accès à leurs rêves jusque là enfouis, ils avaient assez attendu pour le mériter.

Pour Jeanne et moi, cela avait été un peu plus compliqué. Vivre à Bordeaux engendrait quelque inconvénients, surtout pour Jeanne qui ne pouvait plus voir son frère et sa mère aussi souvent qu'elle le voulait. Mais à chaque fois que nous nous rendions à Paris pour leur rendre visite, c'était un moment familial magique. Les Lavalière étaient enfin soudés comme ils souhaitaient l'être, sans que Richard ne vienne imposer sa loi, lui désormais parti en Allemagne après qu'Adélaïde ait demandé le divorce peu après mai.

Elle l'avait quitté en donnant de nombreux arguments, ne demandant pas à récupérer des meubles ou même une pension alimentaire. Elle avait eu un seul voeu : le remboursement de la dote autrefois donnée à Viktor pour pouvoir payer les études de médecine tant escomptées de Jeanne. Sous la pression de son ex-femme et de son avocat, M Lavalière ne put que céder et ma compagne put enfin déposer un dossier d'inscription pour l'année prochaine à la faculté de médecine de Bordeaux.

En ce qui me concernait, je revenais régulièrement à Paris pour rencontrer le libraire qui croyait ne plus jamais me voir après mon arrestation. Nous avons longuement discuté, décidant de la date de publication de mon ouvrage qui serait le 20 avril prochain, un an après ma libération du camp de concentration.

Presque un an déjà... J'avais du mal à croire qu'un tel rêve éveillé était possible pour nous, après toutes les péripéties affrontées durant ses longues années où nous n'étions que l'ombre de nous même.

Ces vingt années passées dans la misère, je ne m'efforçais pas de les oublier, car en écrivant je compris que dans le passé obscure, on pouvait retrouver une lueur qui parfois s'éloignait, mais qui avait toujours été là. Elle brillait de mille feux quand je découvrais l'écriture, elle m'aveuglait quand Jeanne venait vers moi, elle me guidait quand j'étais dans le noir et l'horreur...

Cette lumière, elle s'appelait Vie, mot que je ne cesserais jamais d'écrire tant qu'il sera là pour me faire garder espoir. »

Dernières lignes du roman Les mots d'Édouard, écrites par l'écrivain Édouard Leroy.

***

Mes chers lecteurs,

J'espère que ce chapitre quelque peu différent des autres vous aura plu et que vous en aurez bien profité. Car oui, vous le savez : ce chapitre est le dernier de cette fiction...

Une fiction qui j'espère vous laissera de bons souvenirs de lecture et de commentaires partagés, se sera le cas pour moi à coup sûr ! Sans vos encouragements tout le long du roman, j'ignore si j'aurais continué cette histoire dont je ne me pensais pas capable d'écrire une suite et une fin. Une fin qui d'ailleurs n'aurait pas été comme cela sans votre aide ! Si vous ne m'aviez pas dit que vous voudriez revoir la petite fille aux nattes blondes dans de nombreux messages, je pense que j'aurais été bloquée et donc incapable de finir en beauté mon histoire. Déjà pour cela, je vous remercie du fond du coeur !

Aussi, je suis heureuse d'avoir terminé Les mots d'Édouard , mais cela me rend triste également, car en publiant les chapitres j'attendais toujours vos précieux commentaires avec joie et humour, et là c'est déjà fini !

Je ne veux pas perdre cette complicité chers lecteurs, je veux la garder encore très longtemps avec vous, et je suis sûre qu'on aura l'occasion de discuter sur d'autres histoires que vous et moi écrirons !

Il arrivera certainement des moments où vous verrez des mises à jour sur cette histoire. Je vous le dis à l'avance, ce ne seront pas de nouveaux chapitres mais une correction d'orthographe (je demanderais peut-être à un professeur de français) et de faits historiques sur lesquels je me suis trompée. Rien de bien méchant, juste certaines erreurs de vocabulaire et de ville dans laquelle se trouve le camp de concentration.

Vous ne serez pas obligé de lire ces modifications, en revanche si elles sont importantes je vous le ferez savoir via mon RB ou par message privé.

Et pour finir, la vidéo en haut de la partie est une musique qui m'a beaucoup inspirée, un morceau de Ludovico Einaudi que vous pouvez aussi retrouver dans la Playlist de cette histoire que je vais finir de mettre à jour dans peu de temps. Je l'ai choisi comme bande-son pour clôturer Les mots d'Édouard.

Encore une fois, merci chers lecteurs, pour tout.

Avec mon amitié sincère,

Philippine.

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