Chapitre 6 : Le départ
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Alan était sorti avec 2 sacs bien remplis, prêt à partir. Heureusement pour eux la rue semblait vide pour l'instant, ce qui était étrange... Où étaient les morts ? Ils n'avaient pas tous été en périphérie puisque le groupe d'Enrick en avait rencontré tout à l'heure. Mais le professeur avait toute sont attention sur Alan qui tenait un fusil dans ses mains. Il regarda Mathieu qui était devant lui et lui fit signe de rester collé au groupe et de vérifier les arrières. Il traversa rapidement la rue et accosta Alan :
- Comment saviez-vous ?
- J'observe, c'est tout. Vous allez au camp vous aussi ? Si vous voulez je peux prendre des gens avec moi, j'ai de la place à l'arrière.
- Je, oui, nous y allons... Merci Alan. Vous nous suivrez, Mathieu va prendre le volant. Les morts sont...
- Je sais. Jai été sur le toit.
Enrick retourna vers son groupe et fit signe à Mathieu de prendre le volant. S'en suivit de Michael, Arnolphe et Maria. Au moins un fusil par voiture, deux personnes suffisamment solides pour protéger les autres. Tout le monde déposa les sacs dans les coffres et grimpa dans les véhicules, Enrick et Nicole, eux, allèrent rejoindre Alan dans sa petite citadine. Mathieu parti devant et le groupe sorti de la ruelle suivit d'Alan.
Les deux véhicules traversèrent une partie de la ville paisiblement en prenant soin de prendre les petits chemins, quitte à mettre plus de temps. Dans la voiture d'Alan personne ne parlais, personne. Alan semblait être calme, Enrick et Nicole pétrifié de peur. Dans l'autre voiture c'était Mathieu qui paniquait et qui agaçait Michael, arme en mains. Nicole regardais par la vitre les rares monstre qui se baladait dans les rues mais elle détournait rapidement le regard et se mettait à pleurer, malgré son âge, elle redevenait une enfant apeurée. Enrick qui était assis devant avec son voisin regardais également l'extérieur d'un air anéanti.
- On aura surement des réponses au camp...surement...
Répétait le professeur. Pendant ce moment hors du temps, il se rappelait la discussion qu'il avait entretenue avec son collègue la veille. « Ce n'est pas chez nous de toute façon ».
Peu à peu, les bâtiments, les maisons disparaissaient pour laisser place aux grandes routes et aux champs. Dans le rétro on pouvait voir la fumée des incendies dans le ciel. Le ciel était gris. L'air froid. L'hiver. Tout était triste, la nature, les gens, tout. Le décor respirait la mort. En une nuit tout avait été détruit, anéanti. Et dire que la France était l'un des dernier pays à être tombés. C'était surement le tour des Etats-Unis maintenant... Tout avait été très vite. Et c'est dans ce moment de grand calme ou l'on entendait uniquement le bruit du moteur et des pneus sur la route graveleuse que la tension se relâchait. Le pire moment. Celui où tout les sentiments étouffés pendant la fuite lâchait un par un. Celui ou tout le monde pleurait et pensait.
Nicole pensait à sa sœur devenue un monstre. Mathieu à sa vie foutue et à la fin de vie désastreuse de ses grands parents. Enrick à sa triste vie qu'il n'aurait pas la chance d'améliorer. Arnolphe et Maria au bon vieux temps. Michael à la mort de Luc...Seul Alan n'avait aucune expression. Aucun pleur. Il pensait juste au café qu'il ne boira plus le matin. Faible pensées. En effet, Alan n'avait plus de famille. Du chagrin en moins comparer aux autres.
Les deux voitures quittaient progressivement la ville. Le camp n'était pas si loin que ça, à 10 kilomètre de là, et jusqu'à maintenant le groupe avait eu de la chance, mais plus pour longtemps. En effet, les deux véhicules arrivèrent rapidement sur une route embouteillée. Des voitures dans tout les sens, l'une sur l'autres ou bien encastrées. Certaines étaient même retournées. Et l'on en voyait à perte de vue. Les deux véhicules étaient bloqués. Les barrières de sécurités bloquaient le côté de la route, impossible de passer par les champs. Enrick fit signe à tout le monde de descendre.
Le groupe se rejoignit devant les deux automobiles pour constater l'ampleur du problème. En effet, la route était impraticable et il fallait couper à travers champs pour que le groupe continu son chemin.
- On va passer, dit Enrick.
- On peut pas passer, répondit Michael.
- Ah oui ? Et pourquoi ?
- Ah moins que tu sois aveugle mon con, la route et bloquée.
- On va passer à travers champs.
- Et si les véhicules restent bloqués ?
- Ecoute Michael, dit Enrick d'un ton agacé en croisant ses bras, on ne peut ni traverser la route ni rebrousser chemin, c'est le seul moyen si tu veux que l'on soit rapidement au camp militaire. Et il est hors de question de partir à pied avec ces saloperies.
- Je ne vois pas de quel droit tu t'autorise à choisir pour nous. S'auto proclamer chef, je n'appelle pas ça de la démocratie.
Puis il se retourna vers les autres survivants, en attente d'un avis. Tout le monde baissa les yeux, sauf Alan. Le jeune homme s'approcha de celui-ci avec un air mauvais, la démarche assurée. Alan le fixa droit dans les yeux et attendit qu'il se retourne pour parler.
- Je ne te connais pas mais tu m'as l'air bien con pour chercher la bagarre dans des temps pareils. Si tu n'accepte pas l'autorité d'Enrick casse toi. Sinon, remonte dans ta caisse et ferme ta gueule.
Michael cracha au sol et reparti dans la voiture, toujours le fusil en main. Alan arriva prêt d'Enrick.
- On devrait fouiller quelques voitures avant de partir.
- Mauvaise idée, dit Alan, tout ça c'est passé il y à quelques heures, il y à peut-être des morts dans ce foutoir...
Un mort surgit d'entre deux voitures.
- Tu vois.
Finalement, je n'ai jamais terminé cette histoire de zombies malgré les chapitres prévus (18 chapitres au total). J'avais écrit ce récit sur le principe du jeu de rôle, pour me forcer à varier les situations et ce qui arrivait aux personnages. C'est à dire que chaque personnage avait une fiche de point (agilité, capacité de tir, intelligence, etc.) et que son action résultait du nombre de points indiqués grâce à un lancé de dés virtuels. Par exemple, pour Enrick : il avait 75pts en intelligence. Si il obtenait 25pts au lancé de dés, il réussissait son action. Si le résultat dépassait 75pts, par exemple 80pts, il était en échec. Mais si il était à 90pts ou plus, c'était un échec critique et la vie du personnage était mise en jeu. De la même manière, 10pts et moins signifiait une réussite critique et Enrick pouvait alors réussir son action et avoir un avantage.
Cette histoire touche donc à sa fin, et je n'ai rien à rajouter de plus sur elle. Je ne sais pas encore si elle sera réécrite et continuée un jour, on verra bien ! Sur ce, à bientôt !
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