Je suis née dans une famille de riche paysans de l'ouest, la premiere enfant d'une fraterie qui en contait pres de douze. Mon pere, homme cultivé et intergre, nous avait offert a tous la meilleur des enfances qui soit. Nous vivions sur les rives de l'Anduin, dans un petit hameau concié entre les champs de blés, non loin de la grande cité d'Osgiliat. La reconstruction qui suivait la grande guerre de la fin du 3eme age, avait permit a de nombreuses familles de s'enrichir. Mes parents etaient de cela. Mon pere heritier d'une pauvre ferme godorienne avait epousé la fille d'un riche marchand venue de Rohan.

Mes parents s'etaient rencontrés de maniere, disons, peu commune. Ma mere en route pour Osgiliat, avait du abandonner son dessetrier, en proie a une crise de folie, lorsqu'elle avait traversé les champs du Pelenore encore gorgé du sang poisseux des orcs. Elle etait messagere pour le roi Theoden, et portait la missive de la victoire des siens, au nord des terres sauvages, sur les orcs et les peuplades de l'est. Elle se dirrigeait vers Minas Tirith lorsqu'elle croisat mon pere en arme, chevochant a vive allure. Il l'a renseignat sur la mort de Theoden et lui indicat que son neveu, Eomer, marchait au coté d'Elessar 1er vers la bataille final. Mon pere se rendait lui meme a la porte noire souhaitant venger la mort de ces 3 freres, tuer durant la grande bataille des champs du pelenor. Mon pere avait avec lui 2 chevaux dont le cheval de son cadet, c'etait un pursang du sud, d'un noir de jais. Voyant la detresse de ma mere, mon pere lui fit don de ce cheval qui aujourd'hui vit toujours a la ferme et y coule une retraite heureuse et merité.
Ils chevocherent ainsi jusqu'aux campements des rois, se relatants des histoires des combats dantesques qui avaient eu lui peu de temps au paravant. Une fois arrivé, ils se separerent et pour ne se revoir qu'apres la bataille de la porte Noir. Ils se marierent et ils murent comme enfants ainsi que mes freres et soeurs.