Chapitre 35 : Que veux-tu à la fin ?!
Pourquoi James ne s'était-il pas assis à côté de lui comme à son habitude ? En plus, il était parti aux dernières places, celles tout au fond et dont le professeur de métamorphose leur avait formellement interdites.
En plus de cela, il avait l'air pensif. James Potter pensif était en réalité quelque chose de très rare, connaissant sa nature spontanée.
Puis il l'aperçu. Son coeur loupa un battement, voir même plusieurs. Il ne l'avait pas revu depuis le retour du mariage, où elle avait disparue mystérieusement. Bien qu'elle lui avait dit qu'elle ne l'abandonnait plus, c'était de cette façon que Sirius avait encore vécu ce départ précipité de la lionne aux cheveux d'ébène. Cependant, elle ne lui adressa pas un sourire, pas même un regard. Elle revenait de l'endroit dont elle n'avait parlé à personne et elle était passée devant lui comme s'il n'existait pas. Lui qui s'était inquiété pour elle.
Désormais, il était clair pour le jeune Black que l'héritière des rouge et or n'éprouvait envers lui qu'une simple forme de sympathie. Il avait encore été le bon toutou à lui lécher les bottes pour le mariage tant attendu par la famille Gryffondor.
Son coeur se serra d'avantage quand il vit vers qui la jeune fille alla se mettre à côté.
-Nan mais il est pas sérieux là ?!
Sirius avait parlé tout haut sans le vouloir, et se maudit d'avance, sachant qu'il allait être gratifié de plusieurs heures à nettoyer des trophées.
-Mr Black aurait-il l'obligeance de nous raconter ce qui le tourmente ? fit le professeur en arrivant face à son bureau.
'La liste sera un peu longue' pouffa-t-il intérieurement 'De un : James est pas à côté de moi; de deux : Will m'a snobé avec la puissance d'un troll des montagnes; de trois : je regrette déjà ce que j'ai dis tout haut; de quatre : je déteste Rusard et sa chatte; de cin...' en réalité, nous pourrions continuer cela pendant des heures, Sirius devait porter l'un des plus lourds passé de Poudlard, si l'on ne comptait pas les professeurs.
-Hum, je...c'est que...en faite c'est ma faute, mais c'était pas vraiment moi.
-Ce n'était pas vous ?
-Exactement ! Enfin c'est moi qui ai parlé tout fort mais en faite c'était pas moi, se défendit-il tant bien que mal.
-Donc vous êtes en train d'essayer, et je dis bien essayer car cela ne marche absolument pas, de me faire croire qu'il y a quelqu'un d'autre qui commande votre corps.
-Professeur, je ne l'aurai pas mieux expliqué moi-même ! Peut être que la situation allait se retourner à son avantage, on ne sait jamais ce que le destin peut nous offrir.
-Mr Black, soyez sans craintes, vous avez atteins un niveau d'insolence que personne ne pourra désormais surpasser, lui répondit le professeur McGonagall sur un ton de défi. 'Et toc, se fit le jeune Black, je suis passé devant James !'.
Cependant, une drôle sensation le traversa, comme s'il avait trahi son meilleur ami. Le seul « concours » qu'ils s'amusaient à faire était pour les heures de colles, et voilà que désormais il pensait à se mettre en totale compétition avec son meilleur ami.
'Pauvre chien que je suis, il n'est pas du tout en train de draguer Will et en plus il a Lily. Alors c'est vraiment ça être jaloux ? Parce que j'ai aimé Cassidy et je n'ai jamais été jaloux comme ça, du moins pas de cette manière...Alors serais-ce ça le vrai amour ? Mais qu'ai-je donc ressentit pour Cass alors ?'
Sirius était en train de faire face à une lutte contre lui-même, tentant de comprendre ce qu'il se passait dans sa tête. Ce trop plein de pensées commençait à lui donner une migraine atroce. D'habitude il lui suffisait d'en parler avec Remus et il arrivait à trouver une issue. Or Remus était quelque peu mal en point en ce moment.
En parler à James ? Il était occupé. A Lily ? Encore à l'infirmerie. A Peter ? Non il l'enfoncerai plus qu'autre chose. En parler à Will elle-même ? Il faudrait qu'il soit sous Veritaserum pour qu'il lui avoue tout.
-Fait chier putain ! Sirius se leva d'un bon et se dirigea vers la sortie se situant au fond de la salle de classe.
Mais avant de passer le seuil de la porte, il s'arrêta, se retourna et fit face à l'héritière.
-Tu compliques vraiment tout ! lui lâcha-t-il en quittant pour de bon le cours de métamorphose.
La concernée se leva d'un bon et sorti tout aussi précipitamment, sous les yeux stupéfaits de ses camarade et de sa professeure.
-Mon cours n'est pas un moulin ! Les prochains qui sortent ne rentreront plus jamais dans cette classe et vous vous débrouillerez pour vos ASPICS.
Remus se retourna vers James et le questionna du regard, mais n'eu pour réponse qu'un simple haussement d'épaules.
Pendant ce temps dans le couloir menant au Grand Escalier
-Sirius attends moi ! Sirius, s'il te plait !
Will s'était précipitée aux talons du jeune Black dès qu'elle l'avait vu partir en trombe. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait eu la désagréable impression que c'était de sa faute que le maraudeur était parti en ayant l'air aussi furieux.
-SIRIUS JE TE DEMANDE DE T'ARRÊTER ! IL FAUT QU'ON PARLE ! Will hurlait désormais dans le grand escalier de marbre et les quelques élèves présents interrompirent leurs discutions afin d'écouter la leur.
L'animagus se stoppa net et fit volte-face et tomba nez à nez avec la Gryffondor. Si cette dernière fut surprise de cet élan de spontanéité, le garçon n'en laissa pas paraitre une miette.
-Mais bien sûr que je vais m'arrêter, c'est une évidence ! Les désirs de l'héritière du célèbre Godric Gryffondor sont désormais des ordres ! Ajouta-t-il en faisant une courbette digne de la haute société.
-Mais qu'est ce qu'il te prends à la fin ! Fit-elle complètement perdue.
-Ce qui me prends ?! T'es vraiment sérieuse quand tu me dis ça, ou c'est une tentative d'humour ?
-Je suis tout ce qu'il y a de plus sérieux. Ta colère digne d'un enfant de cinq ans n'a, en aucun cas, lieu d'être ! Je t'ai laissé un mot, pour ne pas que tu t'inquiètes et que tu me refasse un caca nerveux, mais visiblement je me suis encore trompée à ton sujet. Tu ne l'a même pas montré à nos amis ! Je devais partir, c'était essentiel ! Mais je ne pouvait pas te dire où. Alors je te le répète : qu'est-ce qu'il te prends ?
Les deux Gryffondor commençaient à se donner en spectacle, rassemblant de nombreuses personnes avides de potins.
Voyant que Sirius était face à une réflexion intense, Will brisa le silence qui s'était installé.
-T'es un Gryffondor oui ou merde ? S'exclama-t-elle d'une voix sèche. T'es pas le seul qui se sente seul et délaissé. A devoir assumer les regards que tout le monde te lance de travers. T'es loin d'être le seul à faire des putains d'erreurs, à flipper jour et nuit et bien d'autres. T'ES PAS LE SEUL TU ENTENDS ?!
-Oh mais c'est tellement facile de parler pour toi, tu ne sais rien Will. Tu ne sais rien de ce qui se passe dans ma vie, tu fuis à la première occasion.
-Je sais plus que quiconque ce que tu viens, grogna Will.
-Ah oui vraiment ?! Parce que t'es dans ma tête maintenant ? Aboya-t-il, car à ma connaissance, c'était loin d'être le cas !
Sirius devenait mauvais, ridicule, cruel et immature. Mais il s'en moquait. Il voulait juste ne plus penser à elle, retrouver sa pleine liberté. Mais une autre petite voix lui criait le contraire. Il souhaitait plus que tout que la jeune lionne l'aime autant que lui, il voulait la serrer dans ses bras, la faire valser, danser jusqu'à en avoir mal aux pieds. Il savait qu'il y avait une alchimie particulière entre eux, une connexion que Sirius n'avait jamais connu avec aucune de ses conquêtes, même avec Cassidy. Malgré le fait qu'il soit à l'opposé l'un de l'autre, lui le chien et elle le félin, lui le rebelle et elle l'enfant sage, le garçon trouvait qu'il y avait quelque chose de familier chez elle, et cela le rassurait.
-Je sais exactement pourquoi tu es comme ça.
Elle avait appuyé sur chacun des mots et il sentit ses joues rosir. Lui ?! Le pompeux et fier Sirius Black était en train de rougir ? Le monde était à l'envers et il fallait qu'il le remette à l'endroit. Mais, se pouvait-il que Will soit au courant ? Sirius jette un coup d'oeil autour de lui et remarqua que les spectateurs c'étaient fait bien plus nombreux et que même ses meilleurs amis étaient présent à les regarder ébahis. Est-ce que ces mêmes meilleurs amis aurait pu le trahir et révéler les sentiments qu'il épousait à Will elle-même ? Avaient-ils pu faire cela ?
-Personne ne m'a rien dit Sirius, je l'ai compris seule ! C'est comme ça que l'on ma éduqué : me débrouiller toujours toute seule pour comprendre chaque chose qu'il m'arrive. Pour tout ! Je dois me démerder ! Jamais un coup de pouce, un conseil, un aide de tout horizon. Et surtout toi !
Will pointa son doigt à quelques centimètres du nez du jeune homme, qui fut surprit par se retournement de situation. Ces quelques secondes de surprise furent suffisantes pour la jolie brune, qui entra dans une colère rouge sang.
-Oui toi Sirius Black, tu es le pire d'entre tous, tu es celui qui m'en a le plus fait baver, qui me faisait chier quand bon te semblait, qui m'a fait souffrir. Et tu sais pourquoi tu es le pire ? Parce que tu sais pertinemment ce que c'est de se faire lyncher par ceux que tu aimes ! Depuis le début tu sais ce que je peux traverser, et depuis le début je suis ton bouc-émissaire. Dès que je fais quelque chose, tu critiques. Dès que je dis quelque chose, tu critiques. Quoi que je fasse tu me critiques ! Tu me rabaisse continuellement ! A croire que lorsque je ne suis pas dans les parages, tu es malheureux de ne pas pouvoir me descendre !
Sirius déglutit avec difficulté, c'était maintenant ou jamais qu'il pouvait se sauver.
-Will...Si tu me rends malheureux, ce n'est parce que je ne peux pas te « descendre » comme tu dis....
-Alors c'est pour quoi ? cria-t-elle d'une voix cassante, dis tout de suite que je mens !
-Sur ce coup, oui tu mens !
Elle lui hurla si fort un juron que la voix de la jeune fille résonna contre les murs gigantesques alors que des filles de Serdaigle se mettaient à commenter ses moindres faits et gestes.
-Je sais que je te plais et que tes sentiments sont arrivés...pas au bon moment, dit Sirius le plus calmement possible en essayant de ne pas la faire partir au quart de tour.
Voilà. Il n'utilisait ni la douceur et encore moins l'humour. Il utilisait la sincérité, sa franchise et sa loyauté, sa voix un peu trop rauque, ce qu'il aurait dut faire depuis des semaines à bien y réfléchir. Il avait perdu tellement de temps à jouer et se morfondre sur lui, en rejetant la faute sur les autres au lieu d'être un adulte...mais c'était sa personnalité, ce qu'il était au plus profond de lui-même qu'il devait utiliser dans une telle situation.
Ce n'était pas le Sirius Black hautain, sarcastique et je-m'en-foutiste, qui faisait tomber toutes les filles de Poudlard sous son charme, qui réussissait à aider Will...
-Et alors, qu'est-ce que ça peut bien te faire ? Questionna la brune d'un air désinvolte. Vraiment, ça ne te regarde absolument pas !
-Tu plaisantes ? Tu es vraiment incroyable dans ton genre ! riposta Sirius. Je suis celui qui te plait et cela n'a rien à voir avec moi ?
-Tout à fait, affirma la jeune fille qui commençait à réaliser que sa réponse tombait désormais à plat. T'es là, à faire le gentil mec "Oh ma pauvre Will, ta vie est si difficile, mais la mienne est tout aussi dure, je te comprends, ..." et tu retourne ta veste dans la foulée, tu...
-T'es de mauvaise foi, Will...fulmina le garçon. Je pourrais t'enfoncer dans ta merde, c'est vrai. Mais non, je ne suis pas comme ça, pas aussi méchant que tu aimes le penser quand cela t'arranges.
Il n'avait jamais paru aussi énervé contre elle et par précaution, elle fit un pas en arrière.
-Seulement voilà, tu ne vivras JAMAIS ce que j'ai vécu MOI, Will. Pendant des années j'ai été rejeté par ma propre famille, je me suis fermé pour ne jamais adhérer à leur idéaux de tarés. J'ai tout cloisonné autour de moi pour ne jamais être dépendant de quoi ou qui que ce soit ! Mais toi tu arrives comme une fleur et en un claquement de doigts tu fais tout tomber, toutes les barrières ! Alors j'ai fait des efforts, j'ai changé, j'ai réfléchi à mes actes, j'ai demandé des excuses, j'ai AGIS pour te plaire, pour que tu comprennes que j'en valais la peine. J'AI FAIT TOUT ÇA POUR TOI WILL. Et toi, hein ?
-Je sais très bien tout ça, murmura la Gryffondor en sentant son coeur se serrer et peu amène à devoir se prendre toutes ces vérités en pleine figure. Inutile de me le rappeler.
-ALORS ARRÊTE DE M'INSULTER POUR DES CHOSES QUI SONT TA FAUTE. Je ne peux rien pour toi, tu ne peux pas m'en vouloir d'avoir cherché à te plaire et que cela ait réussi ! ET T'AS PAS LE DROIT DE PENSER QUE MA SITUATION EST MOINS PIRE QUE LA TIENNE, QUE TU ES LA VICTIME DE L'HISTOIRE, T'ENTENDS ? PARCE QUE MOI, TOUT CE QUE J'AI ENDURÉ TOUTES CES ANNÉES, TOUTES CES INJUSTICES, TU N'EN CONNAIS PAS LE DIXIÈME. C'EST RIEN T'ENTENDS, CE QUE TU VIS ACTUELLEMENT C'EST RIDICULE PAR RAPPORT A CE QUE MOI TU AS PU ME FAIRE ENDURER. TU AS PASSÉ TON TEMPS À ME CRITIQUER, À ME REMETTRE À MA PLACE, À REMETTRE EN CAUSE MES FAITS ET GESTES ET POURTANT TOI TU ES TOUT SAUF PARFAITE. TOI AUSSI TU AS MERDÉ.
-Je...
-J'AI TELLEMENT ESSAYÉ DE T'OUBLIER PUTAIN, hurla Sirius comme un dément et ignorant les exclamations choquées des élèves présents. J'AI FAIT DES PIEDS ET DES MAINS POUR TE CONSIDÉRER COMME UNE AMIE, POUR T'IGNORER, POUR PRENDRE SUR MOI. JE SUIS SORTIE AVEC QUE DES NANAS BRUNES AUX YEUX BLEUS, DONT CERTAINES ÉTAIENT PARFAITES, QUI ME DÉSIRAIENT ET ME CONSIDÉRAIENT COMME UN DIEU ! MAIS ÇA N'A JAMAIS MARCHÉ. ET TU SAID POURQUOI ?
-Non... dit Will d'une petite voix tremblante.
-PARCE QUE T'ES PARTOUT, TOUT LE TEMPS, ET A CHAQUE FOIS QUE JE ME DIS "ALLEZ LAISSE-LA, ELLE EST MIEUX SANS TA COMPAGNIE, WILL N'A PAS BESOIN DE TOI" Y'A TOUT CHEZ TOI QUI ME HURLE QUE JE DOIS RESTER, ÊTRE PRÉSENT, QUE JE NE PEUX PAS M'EN ALLER, QUE JE NE PEUX PAS TE TOURNER LE DOS PARCE QUE PUTAIN, C'EST TOI, T'ES WILLIAM-ELONE GRYFFONDOR ET SIRIUS ORION BLACK NE PEUT PAS ABANDONNER WILLIAM-ELONE GRYFFONDOR MÊME SI TU ÉCRIT UN ROMAN DE 200 PAGES PROUVANT QU'IL DOIT QUE FOUTRE LA PAIX.
Il s'arrêta dans sa tirade qui lui avait quasiment cassé la voix et le souffle court, il la regarda droit dans les yeux alors qu'elle semblait réprimer un sanglot.
-Alors, s'il te plaît Will, ne viens pas me dire que je suis un sale type horrible et cruel et que toi, tu te retrouves dans cette situation par ma faute. Parce que je ne l'ai jamais voulu, tu en as ma parole. Et...Ah nan, ne te mets pas à pleurer ! s'écria-t-il en voyant que ses yeux bleus océan commençaient à devenir étrangement brillants.
-Et bah tu sais quoi ! fit Will en l'ignorant et en laissant les larmes couler. Je m'excuse, je m'excuse d'avoir été horrible, d'avoir été aussi égoïste et aussi méchante, okey ? Je sais que c'est trop tard er que tu te moques totalement de moi, que tu me détestes, que t'es bien loin de tout ça désormais mais voilà, c'est dit ! Je suis désolée Sirius, tu comprends ? J'ai jamais compris que tu me voulais du bien. J'arrive trop tard, mais tant pis. Au moins tu le sauras !
-Si t'arrivais trop tard, murmura doucement le jeune homme, je ne serai pas encore là à essayer de te raisonner et te rassurer pour la énième fois.
Elle resta silencieuse, ne sachant quoi répondre, et sécha ses larmes avec la manche de son pull.
-J'ai fait une erreur de jugement mais je l'ai compris depuis, d'accord ? questionna Will. Je suis restée aveuglée par tout. J'étais bien trop triste et tourmentée pour me sentir prête à laisser le bonheur passer le seuil de ma porte...c'est tout, ce n'était pas le moment alors...j'ai préféré tout rejeter.
-C'est bien que tu le comprennes, en tout cas...murmura le maraudeur.
-Et tu sais c'est quoi le pire ? demanda-t-elle à mi-voix. C'est que j'ai tout gâché entre nous. On ne peut même pas être amis après tout ça et...j'aurais tellement aimé, Sirius, tellement.
Il sentit son coeur se serrer. Lui, il ne l'avait presque jamais souhaité, et il ne le souhaiterait plus jamais.
-Parce que que je ne sais même pas comment je vais faire sans toi, s'exclama l'héritière des rouge et or qui s'était remise à pleurer de plus belle. T'as peut-être compris que tu me faisais de l'effet, que tu m'attirais mais t'as jamais pu réaliser à quel point tétais important dans ma vie désormais.
-Dis pas ça Will, fit Sirius qui sentait une boule très étrange et désagréable serrer sa gorge.
-J'AVAIS DÉCIDÉ DE PLUS LAISSER RENTRER PERSONNE DANS MA VIE, DE NE PLUS AVOIR UN SEUL AMI ET TOI, T'ES DEVENU VITAL, T'AS ÉTÉ PLUS QUE ÇA, C'ÉTAIT INQUALIFIABLE CE TU ÉTAIS DEVENU. JE VOULAIS PLUS UN SEUL AMI ET TOI, TU M'AS FAIT T'AIMER ET...
-HEIN ? coupa Sirius en secouant la tête.
-QUOI ?! demanda Will en entendant tous les gens qui les écoutaient sans perdre une miette se mettre à remuer et à parler dans un brouhaha assourdissant. Mais quoi à la fin ? répéta-t-elle en tournant la tête vers les autres élèves voyant qu'Alice s'écriait d'un "Oh mon dieu !".
-Répète ce que tu viens de dire ! s'exclama Sirius. Répète-le ! fit-il comme un fou.
-Mais qu'est ce que j'ai dit...commença la Gryffondor.
Sirius se jeta sur elle et posa ses mains contre ses joues pour entourer son visage. Il avait un regard décidé et sûr de lui qui intimida Will mais elle se décida à le soutenir.
-Je t'en supplie Will, arrête de faire comme si ce que tu venais de dire était dérisoire, fous ta fierté de Gryffondor de côté au moins deux secondes...
Il y eut un petit sourire en coin à peine percevable..
-...et répète-le, lâcha-t-il dans un souffle.
Elle sembla hésiter et son coeur se mit à cogner contre sa poitrine alors qu'elle fixait Sirius qui ne cillait même pas. C'était comme si les gens autour d'eux avaient disparus, comme si le décor était devenu flou et que ses oreilles bourdonnaient. Qu'il n'y avait qu'eux et personne d'autres. Mais que surtout, il n'y avait que lui.
Parce que c'était lui qui faisait tourner son monde. Lui et lui seul.
-Tu m'as fait t'aimer Sirius, répéta-t-elle lentement et distinctement en prenant sa voix la plus audible possible.
Elle n'eut même pas le temps de reprendre sa respiration que déjà Sirius Black venait de plaquer ses lèvres sur les siennes pour l'embrasser avec fougue, l'élevant presque dans les airs tant il la serrait contre lui. Elle lâcha les cours qu'elle tenait dans ses mains et posa ses bras autour de son cou, mordant une de ses lèvres avant de le laisser à nouveau entremêler sa langue à la sienne alors qu'il ne semblait faire qu'un tant ils étaient si étroitement enlacés.
Et les Gryffondor présents se mirent à siffler tous en choeur alors que James et Remus hurlaient de joie en compagnie de Nick-Quasi-Sans-Tête qui était arrivé en plein milieu de leur désormais ancienne dispute. Les Serdaigle et les Poufsouffle lancèrent eux aussi des cris de joie et des applaudissements à tout rompre en compagnie des centaines d'élèves curieux qui avaient afflué.
Tout le monde semblait heureux, même les quelques Serpentard présents, car enfin il y avait un peu de bonheur dans cette sombre période, et que le bonheur des uns réchauffait le coeur des autres.
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