Chapitre 72 : Psychologie Dévastatrice
Suite à leur comportement respectif, Lily et James firent la tête jusqu'au lendemain. Mais les autres tachèrent de ne pas trop y prêter attention. Au petit déjeuner, Alice annonça enfin une bonne nouvelle : elle organisait une fête pendant le week-end ! Ils iraient tous chez elle pour se changer un peu les idées ! (Oui dans mon Poudlard à moi, on est autorisé à rentrer le Week-end ! C'est une école ! Pas le bagne ^^ ). Cette idée mit tout le monde de bonne humeur ! Une occasion en or de réconcilier tout le monde...et de reformer les couples à reformer !
James du quitter la table assez rapidement car ce matin, c'est lui qui avait rendez-vous avec le professeur McGonagall. Il se rendit donc au deuxième étage. Il trouva un mot sur la porte de la salle de classe :
A l'attention de Mr Potter. Veuillez entrer et patienter dans mon bureau dès que vous arriverez.Le professeur McGonagall.
Le jeune homme obéît et entra dans la salle de classe déserte. Un peu gêné il marcha jusqu'au bureau du professeur. Il frappa mais personne ne répondit. Le mot lui disant de patienter dans le bureau et craignant d'irriter le professeur s'il elle ne l'y trouvait pas à son arrivée, il décida d'entrer et de patienter à l'intérieur avec un milliard de précautions : il ne tenait pas à tomber sur le professeur en petite tenue ! Il aurai eu trop peur pour sa vie !
Passant d'abord la tête - les yeux fermés – il appela le professeur. Toujours pas de réponse. Il scruta alors le bureau : vide. Il se retourna pour fermer la porte et lorsqu'il fit de nouveau face au bureau il cru mourir d'une attaque en voyant le professeur assit à son bureau, arrangeant ses lunettes sur le bout de son nez, une pluie de ce qui semblait être des poils de chat autour d'elle. Cette situation sembla beaucoup l'amuser :
- Monsieur Potter vous avez les nerfs sensibles ?
- En temps normal, non !
- Je vous en prie asseyez-vous.
James s'exécuta ; à présent soulagé. D'un coup de baguette le professeur fit apparaître plusieurs parchemins qu'elle observa quelques instants avant de lancer :
- Bien ! Vous êtes toujours désireux de mener une carrière d'auror ?
- Toujours oui.
- Comme votre père.
- Il paraît !
- Vos résultats me paraissent tout à fait satisfaisant pour ce genre d'ambition...Mais votre comportement Monsieur Potter ! – Il grimaça- Il est grand temps de mûrir, vous et votre ami Black ! Choisir vos matières est idiot, le professeur Binns s'est plein de vos ronflements la dernière fois !
Pour toute réponse, il sourit, elle grimaça avant de se retourner vers ses notes :
- Il est inutile de revenir sur vos performances sportives ! Je suis plus que satisfaite ! Je n'espérais pas tant que la Coupe des Écoles ! Dit elle une pointe de fierté dans la voie. Vos résultats en tant que capitaine sont excellents ! Je pense donc que vous poursuivrez à ce titre l'année prochaine à moins que vous ne craigniez pour vos ASPIC ? Elle l'interrogea d'un air peu convaincu et ne fut pas déçue par la réponse :
- Bien sûr que je continue ! L'équipe est géniale !
- Bien ! Passons à des points moins administratifs. Souhaitez-vous aborder un sujet en particulier aussi bien scolaire que personnel ?
- Ben heu...non ça va !
- Parfait si vous n'avez rien à me demander...
- Ah si ! J'ai une question !
D'un regard elle l'incita à poser sa question:
- Will est la seule à avoir un tatouage ou c'est une coutume chez vous !?
L'expression du professeur se métamorphosa : elle passa de son air sévère habituelle à l'étonnement puis à la consternation:
- Vous...vous avez vu...Comment...espèce de petit... La consternation la faisait bégueter.
- Ah désolé j'ai promis que ça resterait entre elle et moi !
Le professeur était outrée elle se leva de sa chaise:
- Petit dépravé ! Disparaissez avant que je ne vous change en larve ! Jeune coq ! Fripon de bas étages ! Babouin Braillard ! Filez ! Filez !
James se dépêcha d'obéir, plié en deux. Il franchit la porte en sachant très bien que le professeur ne lui en voulait pas vraiment, elle n'en attendait pas moins de lui, mais il se hâta quand même, cela ne lui disait rien de devenir une larve !
Plus tard dans la journée, c'est Remus qui franchit la porte du bureau de sa directrice de maison. Il s'installa poliment et attendit qu'elle prenne la parole:
- Monsieur Lupin, vous êtes un élève remarquable...
- Ah ça je sais...y'en a pas beaucoup des comme moi !
Comprenant tout de suite à quoi il faisait allusion, elle retira ses lunettes et le regarda d'un air de reproche:
- Monsieur Lupin je ne parle pas de ça ! Certes vous avez cette petite...particularité mais tâchez aussi de vous rappeler que vous êtes intelligent, un excellent élève, très agréable à vivre et très apprécié de vos camarades et de vos professeurs qui sont tous, très élogieux !
- Ah oui ?!
- Oui !
Remus rendit son sourire au professeur. Puis elle poursuivit:
- J'ai cependant un problème avec vous jeune homme !
Il l'interrogea du regard.
- Vous ne savez toujours pas quelle carrière vous voulez entreprendre !
- Et bien je...
- Vous aviez parlé de vous tourner vers l'enseignement à un moment !
- Oui c'est vrai, enseigner les Défenses Contre les Forces du Mal...
- Vous avez les notes qu'il faut !
- Mais avec ma petite particularité je...
-Ne vous cachez pas sans cesse derrière cette excuse ! Les grands sorciers comme le directeur qui dirige notre école peuvent tout à fait vous donner votre chance !
- Eux oui ! Mais le ministère...
- Croyez-vous que le ministère est une quelconque influence sur Albus Dumbledore !
- Heu...Je crains juste d'être...Il ne finit pas sa phrase et le professeur ne l'incita pas à en dire d'avantage ! Elle regrettait souvent qu'un si gentils garçon est eut droit à un si lourd fardeau !
- Je comprends Mr Lupin et Dumbledore aussi ! C'est pourquoi je vous conjure d'essayer ! La vie ne sera pas douce avec vous ! Jamais ! Mais regardez des gens comme Mr Black, Mr Potter, ou même Miss Duck seront toujours là, suffisamment intelligents pour vous accepter comme vous êtes ! Ils seront une minorité, mais ils seront là !
Il y eut quelques instants de silence puis elle reprit :
- Je note donc que vous souhaitez enseigner ! Maintenant que ce point est réglé, de votre côté, avez-vous des questions à me poser ?
- Non.
- Alors c'est parfait ! Je vous souhaite une bonne journée et continuez de travailler avec sérieux !
- Bonne journée professeur.
Ce soir Will se coucha comme tous les soirs, en repensant avec plaisir aux évènements de la journée, aux rires, aux chamailleries avec Sirius et à James ! Pourtant, le temps passait, et au fond de son lit, les yeux de Will restaient désespérément ouverts. Elle se retourna plusieurs fois dans ses draps, changea de position, impossible de dormir.
- Will qu'est-ce que tu fabriques ? Avait demandé Baguera agacé de rebondir sur le matelas.
- Rien, excuse-moi !
De plus en plus agacée par son insomnie, elle décida de se lever. Elle se rendit dans les salles de bain. En repassant dans le couloir pour regagner sa chambre elle se demanda à quoi pouvait bien ressembler la salle commune une fois plongée dans la nuit et le silence : Etait-elle toujours aussi chaleureuse ?
Elle descendit les escaliers le plus silencieusement possible mais les vieilles planches usées l'accompagnèrent jusqu'en bas par un concerto de grincements. Elle frissonna lorsque ses pieds touchèrent la pierre froide et polie du sol. Elle se dépêcha de rejoindre les tapis plus sale mais plus chaud marchant comme un félin jusqu'aux canapés que les Maraudeurs et elle, à présent, occupaient si souvent. Ce ,'est qu'une fois installée qu'elle constata à quel point tout était calme. Elle songea quelques instants à la vie qu'avait dû mener son ancêtre ici...
- Will, je suis content qu'on se retrouvent seuls !
Elle avait sursauté mais reconnut la voix de stentor d'Erebos immédiatement et elle ne ressenti ni peur, ni angoisse, seulement de l'excitation. Assis les jambes croisées sur le fauteuil, elle regarda le lion qui venait de s'allonger de toute sa longueur sur un des tapis. Il éclairait la pièce d'une étrange lumière bleutée.
- Tu sembles bien heureuse de me revoir. Déclara t-il.
Si il savait ! Will avait beaucoup réfléchit: son ancêtre l'avait choisi. C'était un grand sorcier, courageux et puissant. Il ne l'avait donc pas choisit par hasard ! Cela voulait dire qu'elle était capable d'exécuter la mission qu'il lui demandait ! De plus l'idée d'être enfin reconnue par un de ses parents, même mort, lui procurait une sensation de joie, de gratitude et de fierté. Elle avait donc prit sa décision elle accomplirait sa destinée ! Elle aiderait son ancêtre !
- Et pourquoi non ? Lui répondit-elle. Erebos, j'ai bien réfléchi ! Je veux aider mon ancêtre ! Qu'importe l'ampleur de la mission !
- C'est bien que tu parles ainsi. Mais d'abord, laisse moi te dire plusieurs choses.
- Je t'écoute.
- Mon maître t'as choisis pour ta grande puissance magique mais aussi pour ton coeur pur et désintéressé car nombreux sont ceux qui convoitent l'objet de ta quête !
Cette phrase seulement éveilla des centaines de questions chez la jeune fille, pourtant, elle ne souhaitait pas l'interrompre.
- Méfie-toi de ta famille petite, et de certains élèves qui t'entourent mais ne juge pas mal le sorcier qui dirige cette école...son coeur n'est pas corrompu.
Se méfier de sa famille, Will le savait depuis qu'elle avait comprit qu'ils l'avaient envoyés ici avec des idées derrières la tête. Mais serait-elle capable de faire confiance à Dumbledore, ça, elle n'en était pas certaine !
- Je resterai à tes côté pendant ta quête et te protègerais jusqu'à que tu ai réussit, ainsi est ma malédiction.
- Je ne comprends pas ! Tu disparaîtras après !? Comment peux-tu être maudit !?
- J'ai été maudit par un sorcier très puissant...L'héritier de Salazard Serpentard, Tom Elvis Jedusor. Il m'a fait prisonnier des murs. Gardé par son serpent aux yeux de la mort.
- Tom Jedusor ? Je ne connais pas du tout ce nom.
- Il est ton pire rivale dans cette quête. Il recherche l'épée de ton ancêtre depuis longtemps pour en faire un objet terrible, perverti par la magie noire, un objet dangereux !
- Attends ! Tu veux dire que c'est l'épée de Gryffondor que je dois retrouver !?
- C'est exact !
- Tout ça pour une épée !
- Ne te laisse pas aveugler par la futilité de l'objet petite d'homme, c'est un objet banal en apparence mais qui renferme plus de magie que certaines baguettes !
- Bon...Et l'héritier de Serpentard, il est toujours à l'école ?
- Le directeur veille à ce qu'il n'y pénètre pas. Mais ce sorcier à de nombreux alliés qui n'ont certes pas sa puissance, ni la tienne, mais qui sont fourbes et pervertis par la magie noire et la gloire.
- Ma puissance tu parles !
- Méfies toi petite, il fallait une puissance magique hors du commun pour me libérer ! Ne sous estime ni ta force, ni celle de ton adversaire !
- Comment trouverais-je l'épée !?
-Une seule personne sait où elle est...C'est pourquoi tu dois trouver sa chambre...
- Qui ? Demanda Will en pensant qu'il s'agissait de quelqu'un de l'école, de quelqu'un de vivant...
- Godric Gryffondor.
- Tu...Tu veux dire que...Seul mon ancêtre décédé sait où est l'épée ! Cria t-elle consternée.
- Tu es une Gryffondor de maison et de sang ! C'est pourquoi trouver la chambre de Godric et saisir l'épée ne te causeras aucune difficulté ! La protéger des esprits convoiteurs sera en revanche plus dur...
- Je ferais de mon mieux je te le promets...
- Je n'en doute pas.
- Je suis heureuse que tu restes auprès de moi Erebos.
- Et moi honoré petite.
Comme les autres fois, Erebos inclina la tête et Will comprit que l'entretien était finit pour ce soir. Mais pour une fois elle avait les idées claires et aucune question sans réponse. Elle s'inclina à son tour. Il se leva marcha vers un mur et disparut. Will ne retourna pas se coucher tout de suite. Elle préféra réfléchir quelques instants, rassembler tous les éléments qu'elle avait en main. Elle devait retrouver l'épée de Gryffondor. Pour cela elle devrait trouver la chambre secrète de son ancêtre. Elle ne savait rien de cette épée, comme le diadème de Rowena Serdaigle il faisait parti du patrimoine de Poudlard ; introuvable et pourtant convoité et recherché depuis des siècles par des générations de sorciers. A la différence près que le diadème était perdu et l'épée cachée. En revanche elle n'avait jamais entendu personne parlé de la chambre de Gryffondor se pouvait-il que les autres fondateurs en ait une également ? Comment allait-elle la trouver !? Elle avait également un autre problème, Tom Jedusor. Qui était ce jeune homme ?! Et jusqu'ou était-il prêt à aller pour récupérer l'épée. Elle pourrait demander à sa tante peut-être l'avait-elle eut comme élève. D'après Erebos il était l'héritier de Serpentard, qu'est-ce que cela signifiait d'être l'héritier d'un fondateur de l'école ? Elle pensait demander à sa tante mais elle avait l'intime conviction qu'elle ne saurait pas lui répondre. Au fond d'elle, même si elle ne voulait pas le reconnaître, elle savait que la seule personne qui pourrait répondre à cette question c'était Dumbledore...Et elle voulait le tenir hors de tout ça !
Pendant le cours de sortilège Remus reçu un petit avion en papier volant. Ce qui se remarqua pas à peine car aujourd'hui les élèves devaient faire voler les plumes à l'aide du sortilège Windgardium Leviosa comme ils l'avaient cinq ans auparavant, mais sans prononcer la formule. Il regarda qui était l'expéditeur. Alice et Cassidy se firent connaître à l'aide de clin d'œil et de sourire. Elles lui indiquèrent également que le message étaient pour les quatre Maraudeurs. Il appela donc ses trois camarades et ils lurent par dessus son épaule. Le message leur indiquait que vendredi ils partiraient tous ensemble chez Alice par le Poudlard express de 19h et qu'ils se retrouveraient devant le portail de l'école pour partir ensemble à la gare. Il fallait qu'ils prennent de quoi passer la nuit chez elle. Ils lui indiquèrent à leur tour que le message était reçu.
- A vous messieurs ! Demanda le professeur minuscule de sa voix fluette aux Maraudeurs qui ne s'étaient pas exercés une seule fois.
C'est ainsi qu'à la fin du cours Peter sorti gratifié d'un devoir supplémentaire à rendre car il s'était avéré incapable de faire décoller sa plume et qu'il avait nié avoir souffler dessus pour qu'il en soit autrement, James responsable de la perte de 5 points pour l'avoir à peine fait décoller, Sirius de 10 points pour avoir essayer de planter la sienne dans les fesses d'Estelle car il avait jugé qu'elle les montrait trop à certain.
Sirius sorti en râlant :
- Moi je t'aurais plutôt décerné une médaille ! Déclara Will. Tu as bien exécuté ton sort et cette fille est vraiment vulgaire !
En effet Will avait apprécié l'initiative de Sirius car si Estelle essayait de mettre la main sur James, elle était loin de se douter que sa démarche nuptiale faisait bouillonner de jalousie deux Gryffondor et non pas une seule.
A ces mots Sirius s'arrêta net :
- Quoi ! J'ai mal entendu ! Tu...tu as approuvé ce que j'ai fais !? Il leva les mains au ciel comme s'il s'agissait d'un miracle.
- Oh ça va je ne te contredis pas tout le temps !
- Juste un peu !
- N'importe quoi !
- Ça sent la dispute ! Murmura Remus à Cassidy et Lily qui acquiescèrent en souriant.
- Et là qu'est-ce que tu viens de faire ? Reprit Sirius.
- Mais rien !
- Si tu as dis que tu ne me contredisais jamais quand j'ai dis que tu me contredisais tout le temps ! Donc tu m'as contredis !
- Je n'ai pas dis que je ne te contredisais jamais, j'ai dis seulement de temps en temps !
- AH ! Cria t-il le doigt pointé vers elle. Tu me contredis encore !
- Tu m'énerves !
- Mais toi aussi tu m'énerves !
- Même quand je te donne raison tu fais des histoires ! Tu es vraiment pénible !
- Et toi tu es chiante !
Cette dispute distrait le reste du groupe jusqu'à leur arrivée à la salle de défense contre les forces du mal. Tout de suite une pluie de filles, qui de toutes évidence attendaient depuis un moment, s'abattit sur les quatre Maraudeurs :
- JAMES ! James !
- C'est vrai que tu sors avec Estelle ?
- On t'a vu hier !
- Sors avec moi !
- Je t'aime !
- Je suis mieux qu'elle !
- Je t'en supplie !
- Et toi Sirius !?
- OH oui Sirius et toi ? Et Remus !?
Les trois amis regardaient la horde d'hystériques, l'un choqué, l'autre exaspéré et le troisième apparemment ravi l'air faussement surprit. Les filles, littéralement expulsées sur le côté, elles aussi observaient la scène. Alice mi amusée mi impressionnée par la hargne de ses filles. Cassidy irritée parce qu'elle entendait. Will effrayée et Lily...avec des envies de meurtres. Elle leva les yeux en direction de son ex petit ami qui de toute évidence adorait cette situation. Il arborait un sourire qu'elle jugea idiot et faux qui amplifia ses envies de meurtres. Puis elle balaya la foule de prétendantes : Certaines étaient beaucoup trop jeunes pour pouvoir prétendre au titre de nouvelle petite amie de James, songea t-elle avec soulagement. D'autre n'étaient pas assez jolies, cela elle y songea avec satisfaction. D'autre étaient trop vulgaires ! Trop faciles ! Si jamais il venait à leur prêter attention cela ne durerait que quelques jours, maximum ! Cela elle y pensa avec mépris. Et enfin ses yeux se posèrent sur ces filles, belles, minces, et grandes adoraient de tous, dans le genre de Cassidy. Ces filles qui faisaient l'unanimité chez tous les sorciers de cette école. Elle regarda alternativement Phoebe Trucks, en cinquième année à Poufsouffle, qui était déjà sorti avec Sirius. Puis Elisabeth Nox, une Serpentard blonde splendide que tous regretteraient l'an prochain quand elle aurait finit ses études. Elles étaient plusieurs comme ça...plusieurs à vouloir et à pouvoir le lui prendre ! Tout ça elle y songea avec jalousie ! Elle l'aimait ! Elle ne voulait pas qu'on le lui prenne ! James était son petit ami à elle ! pas à Estelle ! Pas à Elisabeth, Phoebe ou toutes ces gamines stupides ! La jalousie la parcourrait de la tête aux pieds ! Jamais elle n'avait ressenti ça ! Elle les détestait toutes ! C'était à cause d'elles qu'ils n'étaient plus ensemble ! A cause de leurs rumeurs ! De leurs commérages ! De leurs réflexions !
Elle fendit la foule, écartant violemment et une par une toutes celles qui se trouvait sur son passage. Lorsqu'elle se trouva enfin en face de James, elle l'attrapa par le col le forçant à se baisser de plusieurs centimètre et elle l'embrassa avec force. Les groupies poussèrent d'abord un cri horrifiées pensant toutes : « Mais pourquoi c'est pas moi qui ai fais ça ! ». Puis en regardant de plus près les nez se froncèrent, les langues claquèrent, elles reconnaissaient toutes la chevelure flamboyante et la petite taille de Lily Evans. C'est non sans jalousie et désespoir qu'elles se dispersèrent :
- Je croyais qu'ils étaient plus ensemble !
- Ben apparemment si !
Lorsqu'il ne resta plus autour d'eux plus que leurs amis aux yeux écarquillés et à la bouche grande ouverte, Lily lâcha enfin James, qui de toute manière n'aurait pas bougé d'un poil même pour tous les gallions du monde!
En effet, lorsqu'il s'était sentit tiré en avant par une des filles, il n'avait pas vraiment apprécié, il trouvait qu'elles allaient un peu loin. Mais, très vite il avait reconnu le parfum sucré et doux qu'il avait prit l'habitude de sentir flottait autour de lui depuis qu'il sortait avec Lily. Ce parfum toujours imprégné sur son uniforme après que Lily est passé du temps dans ses bras, imprégné sur sa main quand il la lui avait passé dans la nuque ou les cheveux quelques minutes plus tôt, imprégné sur son oreiller lorsqu'elle avait passé la nuit avec lui. C'est parfum là qui lui avait fait baisser sa garde et qui l'avait incité à ce laisser aller... Les baisers de Lily lui avaient tellement manqué, tout comme sa petite taille de guêpe qu'il aimait tant encercler avec ses bras. Lorsqu'elle avait cessé de l'embrasser il avait senti une infini déception mêlée à un sentiment d'allégresse. Il la regarda quelques instants en clignant des yeux. Il reprenait ses esprits peu à peu. Elle le fixait les sourcils froncés, un air de défi et en même temps une petite flamme inquiète au fond des yeux. Puis il détourna son regard, se tournant d'abord vers ses amis puis scrutant les alentours comme s'il cherchait quelque chose. Ses groupies s'étaient toutes volatilisées, sans exception.
Lily le regardait fixement. Elle regrettait d'avoir mit fin à ce baiser. Elle réalisa à quel point elle était triste sans lui et heureuse lorsqu'il l'embrassait comme il venait de le faire : ses bras lui serrant la taille comme s'il avait peur qu'elle s'échappe, ses mains dans son dos qui la protégeait et sa façon de la serrer contre lui...Ce baiser lui avait donné le vertige. A présent c'était finit et pourtant elle ne souhaitait qu'une chose, que ça recommence encore et encore. Elle attendait guettant la moindre de ses réactions. Une attente qui lui parut une éternité quand enfin, il sembla émerger et elle sentit ses joues s'enflammer. Il la regarda de nouveau et brisa enfin le silence :
- Mais pourquoi t'as fais ça !?
- Qu...quoi... ?! Bégaya t-elle complètement désarmée.
- Pourquoi t'as fais ça ?! Répéta t-il plus fort. Je ne suis plus ton p'tit ami ! T'as fais fuir toutes mes conquêtes !
Malgré un effort surhumain pour ne pas que ça arrive, les yeux de Lily se remplir de larmes. Mais James poursuivit cruellement :
- Non mais c'est pas vrai ! Y'en avait des dizaines et toi tu...
- Bon ça va James ! Intervint Remus en colère.
- Quoi !? Dit-il sur le ton de quelqu'un qui vit une véritable injustice.
- Tu la ferme maintenant !
Remus lui jeta un regard mauvais avant de se tourner vers son amie la tête baissée les genoux tremblants :
- Viens Lily, lui dit-il en l'enlaçant affectueusement. Il l'éloigna de son ami rustre, stupide et grossier.
Sirius attendit que Lily et Remus aient disparus pour le fusiller du regard :
- Quoi !? Répéta t-il sur le même ton.
- T'es nul ! Franchement je ne te comprends pas ! Ne compte plus sur moi pour t'écouter pleurnicher quand elle t'auras filé entre les doigts !
Sur ce, il passa son chemin pour rejoindre Cass et le reste des filles qui le regardaient indignées, le nez crispées les sourcils froncés.
Dans un couloir un peu plus loin, Remus consolait Lily qui n'avait pas put retenir ses larmes une fois de plus.
- Ça va aller Lily...Dit-il doucement.
- Non...non, pleura t-elle, c'est finit...Ça ne sert à rien de se mentir...Tu sais je croyais...je croyais que...qu'après avoir fait ça...on...on...enfin les choses allaient...s'arranger...sa voix se brisa. Remus la regardait en lui caressant les cheveux avec affection:
- C'est un idiot !
- Je croyais que...qu'il m'aimait...encore...un peu !
- Je ne sais pas ce qui lui a prit ! Je ne comprends pas...
De là où ils étaient, ils entendirent la voix dynamique du professeur Samson faire entrer les autres en cours. Lily essuya ses larmes précipitamment.
- Il faut aller en cours. Dit-elle paniquée.
Remus lui attrapa le visage avec douceur et la regarda dans les yeux:
- Hey, murmura t-il, Lily ça ira tu vas voir...
Pour toute réponse elle renifla et se blottit contre lui. Ils retournèrent en cours bras dessus bras dessous.
Alice, Cassidy et Will avaient deux heures devant elles pour remonter le moral à leur amie. Quant aux Maraudeurs, ils avaient deux heures à écouler durant lesquels ils s'uniraient pour essayer de comprendre pourquoi James était si con !
- Aller ma Lily laisse tomber, c'est un idiot ! Lui dit Cassidy.
- Si après votre baiser il ne trouve rien de mieux à faire que de t'envoyer chier c'est que c'est un gros naze ! Répliqua Alice mécontente. Les deux autres acquiescèrent vigoureusement.
Lily les yeux rougis et encore pleins de larmes renifla avant de dire un peu amusée par leurs efforts:
- Ne dites pas n'importe quoi, je sais très bien que vous l'adorez !
- Oui mais on t'aime encore plus ma belle !
- Tu sais ce que tu devrais faire !? S'exclama Cassidy.
- Non, quoi ?!
- Tu devrais sortir avec John !
- John ?!
- Oui ! Cassidy a raison ! S'emballa Alice. Il est sympa !
- Et plutôt mignon !
- Et bien foutu !
- Et à fond sur toi !
- Mais je ne l'aime pas !
- Raaah on n'a pas besoin d'être amoureux pour sortir avec quelqu'un ! L'important c'est que tu te changes les idées ! Qu'il prenne soin de toi ! Si tu veux je l'invite à ma fête ! Proposa Alice.
- Chais pas....
- Bon alors tu m'expliques ! Exigea Remus impatient et agacé , les bras croisés sur la poitrine comme à chaque fois qu'il désapprouvait quelque chose.
- Expliquer quoi ?! Demanda James vexé en jouant avec une plume.
- Pourquoi tu joues comme ça avec les sentiments de cette pauvre Lily ! Remus arracha la plume de ses mains et la posa hors de portée.
- Hey ! S'exclama James indigné. Mais très vite il comprit que ses amis n'étaient pas d'humeur à la plaisanterie : ils attendaient tous les trois de vraies explications.
- Ben quoi !? Elle m'a embrassée de force ! C'est pas ma faute si elle arrive pas à m'oublier !
- Lily t'a embrassée de force !
- Oui ! elle ma tirée violemment je te signale !
- Oh oui c'est vrai autant pour moi ! Répliqua Remus l'air très impressionné. Et toi qui mesure 20 cm de plus qu'elle et qui fait deux fois son poids tu n'as rien pus faire !
Sirius et Peter ne purent réprimer des rires. Remus avait un certain talent pour ironiser les situations grotesques.
- Ben oui ! Je ne voulais pas lui mettre un vent devant tout le monde !
- Quel gentleman ! Plaisanta Peter.
- Oui ! Poursuivit Remus. Et c'est aussi par galanterie que tu as passé tes mains autour de sa taille et que tu l'as serrée dans tes bras comme si c'était la dernière chose que tu ferais sur terre !?
- Ouais !
- Bon ! Est-ce que maintenant tu vas te décider à nous dire pourquoi au lieu de te répandre en excuse pour la prendre dans tes bras pour qu'enfin les choses s'arrangent, tu l'as littéralement humiliée !? Demanda Remus légèrement irrité et agacé par le culot de James.
- Des excuses ! Quelles excuses !? C'est elle qui m'a accusée sans preuve ! Se défendit-il.
- Et toi tu l'as giflée, je pense que vous êtes largement quittes maintenant !
- Ouais ben si elle m'aime vraiment c'est pas le petit incident de tout à l'heure qui va la décourager !
- Aaaaaaaah nous y voilà ! S'exclama Remus avec une drôle d'expression démente. Ce que tu es vile James Potter !
- Grave ! (Sirius)
- Et puérile ! (Peter)
- Et stupide ! (Sirius)
- Et...
- Bon ça va !
- En fait tu adores qu'elle te cours après, poursuivit Remus, un doigt accusateur dirigé vers James, ses yeux suspicieux mi-clos.
- N'importe quoi !
- Si ! Tu as besoin de flatter ton enoooooooooooorme égo blessé !
- Pas du tout !
- J'ai bien peur que Lunny et sa psychologie dévastatrice est une fois de plus entièrement raison ! Lança Sirius en se balançant sur sa chaise.
- Psychologie ?! Dévastatrice ?! Mais qu'est-ce que tu racontes ?
- Ne changes pas de sujet James ! S'exclama le doigt tendu dans les airs toujours aussi menaçant.
- Même si c'était vrai, supposa James, je lui ai couru après pendant des années ! Elle peut bien faire un effort, non ?!
- Aaaah c'est pas vrai ! Pouffa Sirius tendit que Peter secouait la tête en guise de désapprobation.
- Quoi ?!
- T'es con !
- Pourquoi ?! S'énerva James.
- Je vais t'expliquer pourquoi, embraya à son tour Sirius. Je ne suis pas aussi psychologue que Remus mais j'ai quand même saisit 2, 3 trucs ! Un, toi tu as harcelé Lily pendant des années parce que ton égo dépasse largement le voie lactée ! Donc ça ne pose aucun problème de revenir 1 million de fois à la charge ! Deux, lorsqu'elle te rejetais, elle ne t'aimais pas ! Elle ne faisait pas ça pour jouer avec tes sentiments ! Trois, elle a essayé de te récupérer et à chaque fois qu'elle a fait un pas en avant, tu as joué les mijorés ! Au risque de la décourager de manière définitive et éventuellement de lui briser le coeur ! Et enfin, ces trois points nous amènent au dernier point, essentiel c'est-à-dire, le point numéro quatre ! En plus d'être fière comme un pou, il s'avère, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, que Lily Evans est canon, et que depuis que tu l'as quittée il y a toute une bande de rapaces qui lui tourne autour ! Donc si tu continues à jouer au con comme ça, Sirius mima des petites jambes avec ses doigts, elle va se tirer avec un mec plus malin ! J'ai bien résumé Remus ?
Il se tourna vers le jeune homme qui n'avait pas perdu une goutte du cheminement étonnement correct de son ami d'ordinaire si rustre ! Il avait fait preuve d'une impressionnante lucidité ! Les yeux dans le vide, toujours un peu surprit Remus approuva d'un signe de tête.
- Pfff ! N'importe quoi !
James passa le reste du cours à bouder et le reste des Maraudeurs ne déployèrent pas beaucoup d'effort pour qu'il en soit autrement. Pour se venger, il fit exprès de les ralentir à la sortie des cours sachant pertinemment que les affamés seraient agacés ! D'un pas lent et impérial faisant comme s'il ne remarquait pas la mine contrariée de Sirius, il regardait partout autour de lui sauf en direction de ses amis...Seulement ses yeux se posèrent sur quelque chose qui ne lui plut pas du tout : John et ses camarades attendaient devant la salle de cours ! Piqué au vif, James ralenti encore plus l'allure. Mais malgré tous ses efforts la distance qui le séparait des Maraudeurs n'était pas suffisante pour qu'il puisse observer la scène davantage sans que cela se remarque. Sans compter que les estomacs s'impatientaient.
- Bon tu te magnes Cornedrue ?! Cria Sirius trop préoccupé par son ventre pour comprendre ce qu'il se passait.
- Oui aller grouille-toi ! Répliqua Peter.
Ne sachant plus quoi inventer pour les retarder davantage, James fit semblant de re lacer sa chaussure. Mais Sirius en avait assez ! Il sortit sa baguette et les lacets de James lui échappèrent et se renouèrent d'eux même en un temps record.
- On peut y aller !?
- Heu...Il faut que je demande un truc à...
- A ???
- A...Franck !
Ses amis grimacèrent : que pouvait-il avoir à demander à Franck, qu'il ne pouvait pas leur demander à eux ?
- Oui ! Heu...C'est heu...à propos de Shanghaï ! Partez devant j'vous retrouve dans la Grande Salle !
La proposition fit mouche. Les Maraudeurs avaient faim ! Ils laissèrent donc James en arrière pour se rendre dans la grande salle. Soulagé, James s'adossa à la rambarde pour observer John avec attention, l'œil noir ! Il serra un peu plus fort la rampe lorsqu'il le vit foncer sur Lily à peine fut-elle sortit de la salle de cours. La jeune fille sembla d'abord surprise, ce qui réjouit un peu notre espion. Mais très vite cette légère sensation de satisfaction s'envola en fumée : John attrapait la main de Lily. Et pire que tout elle se laissa faire et même, l'entraîna à l'écart ! James tendit le cou, ils s'échangeaient quelques mots qu'il essaya de déchiffrer, en vain ! Il fut profondément contrarié de voir Lily sourire aux propos de John qui lui tenait toujours la main.
Quelques instants plus tard, seulement, Lily partit rejoindre ses amies qui patientaient un peu plus loin et, à la grande satisfaction de James, John partit dans la direction opposée. Soulagé et ne pouvant se faire attendre plus longtemps, James se dirigea à son tour vers la Grande Salle, le pas léger. Il s'installa à côté de Peter et de Franck avec le même sourire satisfait qu'il avait affichait tout le trajet.
- Il paraît que tu voulais me parler ? Demanda Franck.
- Hein ?! AH ! Heu non, rien ! Répondit-il l'air distrait en se servant une copieuse part de tourte à la viande.
- Ah voilà les filles ! S'enthousiasma Sirius. Il leur fit de grands signes pour qu'elles les rejoignent. Ah ! Tiens Lily et Will ne mangent pas avec nous ! S'étonna t-il en voyant le quatuor se cliver. On dirait qu'elles vont chez les Serdaigle !
En face James s'étouffa violemment avec sa tarte. Peter se mit à lui taper dans le dos avec frénésie. Les larmes lui étaient montées aux yeux et il avait le souffle court quand il se dressa de toute sa hauteur sur son petit tabouret pour suivre sa belle rousse du regard. Sirius avait vu juste, elle marchait tout droit à la table des Serdaigle. Et lorsque John lui fit signe et qu'elle prit place à côté de lui, la fourchette de James se retrouva pliée en deux. Mais peu importait car, l'appétit coupé, il ne mangea plus rien du repas.
Lily et Will gravissaient les dernières marches qui les séparaient de la salle de métamorphose. Elles avaient tardé à quitter la grande salle et elle furent contentes de voir que le professeur n'était toujours pas là. Elles rejoignirent leurs deux amies qui se décollèrent immédiatement de leurs petit-ami respectif, avides de savoir :
- Hey ! Râla Sirius. Mais Cassidy n'y prêta pas attention.
- Aaaah ces filles ! Laisse tomber Sirius ! Conseilla Franck tout aussi délaissé en l'entraînant vers les autres Maraudeurs.
- Alors comment c'était !? Demanda Cass excitée comme une puce.
Plus loin, les Maraudeurs pouvaient entendre la conversation, il suffisait de tendre un peu l'oreille. Et James tendit largement la sienne:
- C'était super ! Dit Lily, ignorant qu'elle était écoutée. John est adorable et ses copains sont très sympas !
- Oui, ils sont très drôles ! Confirma Will.
- A propos Will, merci, merci, merci de m'avoir accompagnée ! Vraiment !
- Avec plaisir !
- Bon et alors tu crois que tu vas sortir avec lui ?! Demanda Alice.
James crut qu'il allait tomber à la renverse. La prédiction de Sirius pouvait-elle vraiment se produire ? Lily le remplacerait-il si facilement à cause de ses caprices !?
A son grand damne, il ne put entendre la réponse, pourtant crucial, car le professeur choisi ce moment précis pour arriver.
Pour ne rien arranger à son humeur, il observa sa peti...son ex petite amie, à présent souriante, discuter avec animation, durant tout le cours, de, il en était sûre, son repas avec John.
A la fin de son cours, le professeur McGonagall retint sa nièce :
- Will, je voudrais te parler un instant.
Se doutant du sujet de la conversation, Will s'exécuta gentiment mais inquiète. Elle regarda sa tante réfléchir à ce qu'elle allait dire et retenir sa respiration avant de commencer:
- Bon j'ai parlé avec ton père pendant un moment l'autre jour...
- Et ?
- Après une lutte acharnée...Il a finalement accepté la présence de ton cavalier à ce bal...
Will soupira de soulagement. S'il avait refusé, elle aurait perdu la partie définitivement !
- Mais à condition que tu n'en parles pas à ta mère ! Reprit sa tante.
Will fronça d'abord les sourcils étonnée, qu'espérait son père en cachant cela à sa mère !? Mais de toute façon elle n'avait pas l'intention d'entrer en contact avec elle avant le bal !
- Oh...oui ! Bien sûre ! dit-elle en souriant tant elle était soulagée.
- Bien ! Maintenant je voudrais savoir, ou penses-tu que tout ces mensonges vont te mener ? Parce que, à moins que je me trompe, Mr Black est officiellement avec Miss Edson, non ?
La question du professeur n'était pas agressive mais terriblement réaliste. Will rougit instantanément et se laissa tomber sur une chaise
- Je ne sais pas ! J'espère que ça les fera renoncer à me marier...au moins provisoirement ! Si je présente mon petit ami à toute la société, maman n'osera jamais me fiancer à un autre 24 heures plus tard.
- Hmm...,Ce ne sera que temporaire comme tu l'as dis et ma chère belle soeur ne lâchera pas le morceau si facilement !
- Oui, mais je n'ai pas eut de meilleurs idée ! Tu crois que tu aurais mieux fais !? Demanda t-elle entre le rire et le désespoir. Toi au moins, on a jamais chercher à te marier de force !
Sa tante lui jeta un regard qui en disait long :
- Si !? S'écria Will abasourdie.
- C'est le lot de chacune lorsqu'on porte le nom de Godric Gryffondor.
- Je le crois pas ! C'était qui !? Oncle Magnus ?! Mais vous vous aimez non ?!
- Calme-toi enfin ! Non ce n'était pas Magnus...Il s'appelait Dumbalde si tu veux tout savoir ! Dumbalde Gibons.
- Dumbalde Gibons !?
- Oui.
- Et alors qu'est-ce qui s'est passé !?
- Comment ça qu'est-ce qui s'est passé !?
- Ben tu es mariée à Magnus et pas à Dumbalde au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué ! Donc il s'est forcément passé quelque chose !
Le professeur avait rougit. A présent elle fixait sa baguette entre ses mains. Elle aurait préféré éviter le sujet, mais sa nièce était excité comme une puce. Elle finit par jeter un regard dans sa direction, elle était pendue à ses lèvres. Minerva finit donc par se racler la gorge mal à l'aise:
- Eh bien...Hum...Ton oncle Magnus et moi...nous...nous étions amoureux...Alors quand on m'a présenté ce Gibons...
- Et bien ?!
- Magnus est venu me chercher !
Bien qu'elle l'aurait souhaité, cette explication fut loin de suffir à Will:
- Et ???
Minerva s'agitait mal à l'aise:
- ET alors quoi ? Bon sang ! Nous avons fait une fugue en amoureux ! Lorsque nous sommes revenus nous étions mariés et fières de l'être !
Will avait des étoiles au fond des yeux, lâché comme ça, l'histoire n'avait ni l'air romantique ni extraordinaire, pourtant Elone réalisait à quel point ça l'était ! Une véritable fugue en amoureux !!!
- Grand père et grand mère devaient être fou de rage !
- Ta grand mère oui ! Mais je l'étais encore plus ! Qui étaient-ils pour décider de l'homme qui devait passer la vie à mes côtés !? On ressentait encore dans sa voix, des traces de colère et de rancune ! Ton grand-père, lui, il était plutôt soulagé, je crois, même s'il ne me l'a jamais dit !
- Soulagé !?
- Oui, d'abord parce qu'il n'aimait pas l'idée de contrôler nos vies, à Hector et moi, ensuite parce qu'il affectionnait beaucoup Magnus, qui sans être noble, était un grand sorcier ! Très courageux...un vrai Gryffondor...
Will regarda sa tante se laisser envahir par les souvenirs...Comme elle l'admirait ! Comme elle aurait aimé être comme elle ! Courageuse ! Déterminée ! Forte !
- Comment vais-je faire, moi, Minerva ? Personne ne m'attends en bas de ma chambre pour m'épouser !
- Ne laisse personne décider à ta place Will ! Ton nom ne t'oblige à rien ! Tu m'entends ?!
- Oui...Mais je n'ai pas ta personnalité...
- Il faut que tu es plus confiance en toi ! Je serais moi aussi au bal, et je pense que tu peux compter sur tes quatre soeurs pour te donner un coup de main !
- Je crois aussi...Mais je crois aussi que ma mère ne se laissera pas impressionner par le débarquement de Sirius au manoir...
- Je le crois aussi...Prends surtout garde à ce que d'ici le bal, elle ne trouve pas un moyen de le réexpédier à Poudlard !
- Oui...
A ces mots, Will quitta la salle pour se rendre à son prochain cours.
- Orbis ! Regarde qui est là ? Murmura un Serpentard en septième année qui attendait devant la porte.
Will se retourna, elle croisa le regard du jeune homme de la dernière fois, qui s'était retourné pour la voir. Ses yeux verts pâles, la firent rougir, elle détourna rapidement la tête pour passer son chemin comme si de rien n'était ! Pourtant elle avait chaud !
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