Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

29

Bonne lecture mes chocovores  ! On se retrouve plus bas !

- Apolite

*

Constance promit à Alix de faire de son mieux pour consoler France. La jeune femme se précipita dans sa chambre pour se laisser tomber sur son lit. C'était une soirée improbable.

Elle repensait à son rendez-vous avec Hans. Tout ça lui paraissait bien loin, alors que c'était il y a deux heures encore. Elle ruminait quand elle entendit un petit gémissement. Elle reconnut la voix de Nina. Alix se mordit la lèvre en se disant qu'elle l'avait oubliée alors qu'à la base elle voulait gifler la petite garce pour la venger.

Elle contourna le lit de Nina pour trouver une petit boule de femme, assise par terre. Elle avait les genoux collés à son tours. C'était presque irréel devoir Nina dans cette posture, elle qui ne laissait jamais transparaître une marque de faiblesse. Alix aurait préféré la retrouver en colère, mijotant un plan, préparant un coup bas,écumant sa rage. Mais non.

Elle s'assit à côté d'elle, n'osant songer qu'elle manquait de salir sa robe. Elle se pencha vers son amie pour la réconforter et pousser un bon coup de gueule avec elle mais tout ce qu'elle récolta fut un «Fous-moi la paix ! ».

La pièce fut soudainement plongée dans un silence gênant. Alix n'avait jamais connu de silence gênant avec Nina. Décidément, c'était une première pour tout ce soir ! Une vraie situation pourrie !

Au bout d'un moment Nina hoqueta, se passa les mains sur le visage. Et comme pour faire oublier sa posture dont elle avait maintenant honte,elle marmonna :

— C'était donc France pour la drogue...

— Pour un mec de son collège apparemment, répondit rapidement Alix, trop heureuse que son amie en décroche une.

— Les gosses d'aujourd'hui touchent à ces conneries de plus en plus tôt.

Elle laissa passer un ange avant de dire très vite :

— T'étais censée être accusée, pas moi.

Nina avait dit ça sur un ton sec et douloureux comme si elle avait voulu le dire depuis dix minutes. Alix ne trouva quoi répondre.

— J'ai entendu Anne et Leslie en discuter. Elles étaient convaincues que c'était toi. Leslie était prête à te faire porter le chapeau à la place de sa gosse. Elle avait prévu de te passer un savon monumental et de te renvoyer. C'était presque si elle n'avait pas envie de te lyncher. Ce qu'on est pas prêts à faire pour garder la face. Monde pourri... C'est frapper ou se faire frapper. Même dans ton milieu mondain que tu aimes tant, les coups sont bien bas.

Alix encaissa la nouvelle en silence. Ce comportement de la part de Leslie, c'était décevant. Elle qui s'était évertue à inculquer des valeurs mondaines ci et là à Alix : l'importance de savoir ce qu'on veut, la confiance en soit, les apparences... Elle commençait à l'apprécier cette bonne femme, et dieu que c'était dur ! Mais là, elle redevenait la Moody. Elle n'était plus Leslie à ses yeux.

— Qu'est-ce qui ne va pas Nina ? finit par lâcher Alix après avoir longuement songé.

— Pourquoi quelque chose n'irait pas ?

— Pas à moi quand même. Tu parles beaucoup trop. Quand tu parles aussi longtemps et aussi lentement c'est que tu essaies de chasser une image de tes pensées. Je te connais.

— Hum...C'est fou cette accusation...Et Frank s'est mêlé à tout ça,dit-elle, repartant sur son sujet précédent.

Alix la fusilla du regard.

— T'as pas trouvé ça bizarre qu'il m'accuse comme ça ?

— Bah si, je comprends toujours pas. Il t'a jamais parlé. Il s'est passé un truc avec lui ?

Nina tressaillit. Elle eut un regard de chien battu qu'Alix ne lui connaissait pas. Alix la regardait, interdite. Elle se plaqua une main sur la bouche.

— Il ...m'a touchée, murmura-t-elle dans un souffle faible.

— Nina...

— Il... Je...Victor lui a dit ce qu'il s'était passé au mariage apparemment. Il devait encore m'en vouloir pour balancer ça à Frank.

Elle eût un rire nerveux qui glaça Alix.

— Et là... Frank est arrivé en me disant que j'étais une fille facile donc ça ne me gênerait pas qu'il... se serve. Je me suis sentie tellement sale ! couina-t-elle dans une voix étouffée. Il s'est agrippé à moi par derrière et il m'a tripotée... Alix... Si j'avais pas fait du karaté...

Chaque parole lui devenait de plus en plus pénible. Elle avait des larmes qui perlaient aux coins des yeux, mais elle luttait pour ne pas les faire couler.

Alix respecta chacun de ses silences, la main toujours plaquée sur la bouche, les larmes aux yeux elle aussi, mais de rage.

— Je me suis dégagée avec une prise de karaté. Je crois que je lui ai foulé le poignet.

Nina leva les yeux au ciel dans cet ultime tentative pour ravaler ses larmes. Elle ramena davantage ses jambes contre sa poitrine, comme pour former une muraille autour d'elle.

Alix essayait de rester lucide pour ne pas tout péter. Tous ses sens étaient émoustillés. Elle sentit soudain sa main lui picoter. Elle se rendit compte qu'elle s'était fait un hématome à force de se mordre la main de stress.

Cette impuissance soudaine, c'était affreux. Son regard était tellement gênant. Elle ne pouvait s'empêcher d'éprouver de la pitié. Elle savait pourtant que Nina avait horreur de ça.

Cette envie de la réconforter en la prenant dans ses bras... Le fait de savoir que Nina avait envie de tout sauf qu'on la touche. Cette impuissance...

— C'est arrivé quand ? se risqua Alix.

Nina esquiva son regard.

— Ce soir... pendant que tout le monde était en train de discuter de ton cas il s'est... jeté sur moi dans le hall d'entrée. Il n'avait pas peur de se faire prendre. Dans le hall d'entrée...Alix... Je me sens tellement salie...

Elle allait tout péter cette fois-ci c'était certain ! Refaire le portrait de ce connard au cuter ! Acheter un sabre et le hacher avec.

Elle laissa échapper un soupir rauque qui semblait pouvoir exprimer tout ce qu'elle n'arrivait à dire.

A quoi ça servirait ?

Se calmer.

Si elle avait été présente au lieu de jouer les jolies cœurs avec Hans....

Nan...Ne pas se sentir coupable.

Nina je t'avais promis de te venger à l'aéroport déjà. Je t'avais promis quand ils t'ont insultée à l'aéroport... Et ça maintenant... Je sais pas ce que je vais faire, mais Frank va s'en souvenir.

Une boule se forma dans sa gorge, l'empêchant de continuer de parler.La tristesse qui se mêlait au choc de l'annonce. Elle aurait tellement souhaité que ce soit un mauvais rêve, mais elle s'était suffisamment mordue pour savoir que c'était bien réel. Sale et réel.

Savoir contrôler ses motions comme elle l'avait appris au karaté, comme elle l'avait fait ce soir avec le voleur à l'arrachée.

Merde !

Quand elle y repensait il devait y avoir un esprit malfaiteur derrière toute cette machinerie pour qu'Alix voit France et Nina pleurer le même soir et que Nina et elle aient à se battre toutes les deux.

Elle revit son oncle Reed lui dire « Un malheur ne vient jamais seul ». C'était une discussion qu'ils avaient eu un jour. La chose sonnait un peu trop vraie ce soir. Il fallait pourtant qu'elle trouve une solution, maintenant, cette nuit. Car demain Nina partirait. Et Alix s'était résolu à partir avec elle. Nina n'avait pas pensé à lui poser la question. Tant mieux. Sa décision était prise cependant. Elle l'avait pensé à l'instant où le verdict avait été prononcé par Frank.

Elle avait pensé partir calmement, en cassant évidement quelques assiettes et la gueule de France, mais pas plus. A présent, en entendant cette histoire sordide elle était persuadée qu'elle ferait un carnage, un joli carnage signé Alix Benson.

Comment n'avait-elle pas réalisé le danger d'avoir Frank dans les alentours ? Et si elle l'avait dit à Nina peut-être qu'elle aurait été plus sur ses gardes ?

Culpabilité de merde.

Elle n'y voyait plus clair. Nina non plus.

Elles restèrent toutes deux assises sur le sol, réfléchissant.

Alix ne pouvait s'empêcher de visualiser la scène horrible que Nina avait subi. Il était ce Frank pour essayer de disposer du corps des autres à sa guise ? Si seulement elle pouvait l'émasculer,là, maintenant, elle le ferait sans hésitation !

La fureur voulait s'emparer à nouveau d'elle. Nina la regardait d'un œil louche. Une force en elle lui ordonnait de descendre se jeter sur Frank et lui exploser sa petite tête de mari parfait en apparence, mais sa raison en voulait autrement.

Des images se bousculaient dans sa tête. Et s'il avait réussi à parvenir à ses fins ?

Un poids vint se poser sur le cœur d'Alix. Nina devait certainement penser la même chose au vue de ce regard sombre. C'était étrange de voir les yeux de Nina, et d'autant plus avec cette lueur morose.

Alix tenta de changer de sujet, mais elle savait que c'était peine perdue. Nina faisait quand même mine de l'écouter, mais on en revenait toujours à cette rage contre Frank...

*

Elles avaient passé la soirée à discuter d'une éventuelle façon de piéger Frank. Nina ne semblait pas intéressée. Mais Alix avait relevé un détail dans les dires de Nina qui pouvait tout changer.

Alix n'avait presque pas dormi de la nuit. Nina non plus, ça se voyait, même si elle démentait. Elle s'était résignée à faire sa valise dès l'aube avec une lenteur ahurissante. Alix, elle, était à l'affût dans les escaliers, guettant quelque chose.

Au bout d'une demi-heure la porte d'entrée émit un cliquetis.Quelqu'un l'avait ouverte. Il était huit heures et demi. Tout le monde dormait sauf la personne qui ouvrait la porte à une heure si matinale.

Alix dévala les escaliers en tongs pour se planter à quelques mètres d'un homme transpirant, traînant des sacs de courses imposants.

— Vous vouliez que je les surprenne, n'est-ce pas ?

Le triple menton du majordome se retourna sur Alix avec des yeux écarquillés. Il tamponna la sueur qui formait des rivières coulantes sur son visage avec un mouchoir.

— De quoi parlez-vous ?

— D'Anne et Frank en train de forniquer comme des lapins dans la chambre que vous m'aviez gentiment indiquée avec précision.

L'évocation de l'acte sexuelle mit mal à l'aise l'homme. Mais la seconde d'après un sourire satisfait égaya son visage habituellement triste.

Il fit un signe de tête à Alix, l'incitant à la suivre tandis qu'il soulevait à grande peine les sacs de courses.

— Vous auriez au moins pu me prévenir qu'ils étaient trois, ironisa Alix.

— Pourquoi, vous vouliez prendre place à la fête ?

Alix ricana, gênée. Elle pensa à Nina. Le sourire disparut instantanément.

— La richesse rend fou, c'est moi qui vous le dit, murmura le majordome en rangeant des œufs dans le frigo. Je vous parle pas de la petite richesse, mais du fric à fusion. Ce que vous avez vu ce jour là c'est une pratique qui se répand dans certains milieux mondains. Les maris qui paient un homme basané et vigoureux pour regarder leur femme ou leur maîtresse se faire... Je ne vous fais pas un dessin, vous avez vu !

Alix haussa les sourcils, avec dégoût.

— Pourquoi vous vouliez que je sois au courant ?

— Vous avez une grande gueule. Je ne sais pas si l'on vous le dit souvent, mais vous n'en manquez pas une pour dire ce que vous pensez. Je me suis dit que vous pouviez mettre de l'animation et faire stopper cette monstruosité. Et si vous pensez qu'ils ne l'ont fait qu'une fois depuis que vous êtes là... J'en peux plus.

— Vous attendiez que je balance tout ? s'étonna Alix.

— Au mieux oui. Au pire que vous partagiez mon secret. Mais comme vous n'êtes pas revenue m'en parler, je pensais que vous n'aviez pas eu la curiosité de vous aventurer là-haut. Hier, je pensais que tout le monde était réuni pour que ce secret éclate au grand jour. Mais on m'a fait rester pour une débilité. De la beuh, je vous jure ! Si vous saviez le nombre de bédos que je dois enfiler pour supporter ma grognasse de patronne...

Alix regardait le majordome transpirer à chaque effort. Lui ne la regardait pas. Cette discussion ne l'intéressait pas tant que ça.Il fallait capter son attention.

— Je vous fais don du sachet qu'ils m'ont mis dans les mains hier contre un petit tuyau.

Il s'arrêta, se redressant difficilement sur ses genoux et dévoila ses dents un peu abîmées.

— Je ferai tout pour un joint mais il faut quand même que vous explicitiez ce que vous attendez de moi jeune fille.


— Venger mon amie Nina. Frank... l'a touchée.

Le majordome se stoppa soudainement, mais il continua aussitôt à remettre des légumes dans son frigo comme si on venait de lui annoncer un fait divers.

— Des attouchements seulement ? voulut-il savoir.

— Comment ça, seulement ?!

Le majordome lui fit signe de baisser d'un ton avant qu'il lui balance un sac de poivron à la figure.

— C'est malheureusement des histoires courantes... Navrée pour votre amie. Mais je ne pense pas qu'il y ait quelque chose que l'on puisse faire. Si vous dites ça à n'importe qui ils penseront que votre amie veut se venger grossièrement de son accusation en racontant une histoire sordide sur Frank.

Il gémit et essuya à nouveau son front trempé.

— C 'était pas elle pour le sachet de beuh, n'est-ce pas ?

— Non, c'était la gosse.

— La blonde geignarde ?

— Oui.

Le majordome laissa échapper un long soupir. Une expression de défaite se mêlait à celle de l'effort du rangement de légumes.

— Frank est un génie du mal, grommela-t-il.

— Vous savez j' ai pensé à tout ce que vous avez dit, justement. On ne peut évidemment dire ça à personne !

— C'est sûr que si vous pensiez l'envoyer en prison, oubliez. Et si j'ai bien appris une chose c'est que les riches gagnent toujours. La justice pour les pauvres n'est jamais la même que pour les riches, dit-il en haussant les épaules. Je ne peux pas vous aider.

— Je ne compte le dire à personne mais faire justice par moi même ! rugit Alix en frappant son poing dans sa main.

Son assurance fit ricaner l'employé de maison.

— Vous pouvez m'aider, assura Alix en s'accroupissant à son niveau. J'ai juste besoin d'une information et de votre connaissance des lieux.

Le majordome soutint le regard d'Alix. Elle ne sut ce qu'il y vit de si distrayant, mais il sourit, pressentant que la chose ne pouvait que bien tourner pour lui. Il lui fit un clin d'œil maladroit pour lui signifier qu'il allait l'aider.


*

Helloooo !

Oui je sais je joue avec vos sentiments ! Et c'est pas prêt de finir !! Mouhahaha ! Vous pensiez que l'histoire de la drogue était déjà compliquée au chapitre précédent ? Eh bah vous réalisez que ça l'est encore plus ici ! Si vous aviez deviné ça, je vous tire mon chapeau !!!!!!

Je sais qu'il se fait tard mais je voulais quand même poster. Je poste aussi tard c'est à cause de GOT ! Ils vont avoir raison de moi avec leur scénario de malade !

En tout cas, j'espère que vous avez aimé ! Je vous donne RDV Dimanche ( à plus ou moins 24 h comme vous l'avez compris ! ^^)

Merci à ceux qui votent et commentent, c'est touchant et ça me donne le courage de continuer et d'être régulière dans mes publications  !

Le prochain chapitre sera plus long, promis ! ;) Il me tarde de vous le poster!

Des bisous aux 3 chocolats !

- Apolite, fan inconditionnelle de chocolat




Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro