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Média : Pour vous donner une idée d'une garden party en mode mondain !
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Hello mes chocovores !
Comme promis la suite aujourd'hui !
Un énorme merci pour commencer parce que vous me remontez le moral dans cette période maudite de révisions de partiels ! :p Mais promis je vais continuer à publier, pas comme la dernière fois :D
La raison de mes remerciements ce sont tous les gens qui m'aident pour que ma recherche de dessinateur/rice aboutisse ! - Vous vous reconnaîtrez !- Merci beaucoup ! Ca me fait vraiment chaud au cœur de savoir que les gens gentils ça existe encore ! XD Je vous jure que parfois je désespère quand je rencontre des gens, alala. Breeef, Merci à ceux aussi qui votent, commentent, viennent me parler en PV. ( Ma Chouquinette, tu es la n°1 !!)
Je sais que je vous le dis à chaque fois, mais je trouve que c'est essentiel, et je le pense sincérement ! Vous me faites rêver avec votre motivation, vos commentaires qui me font rire comme une folle, votre humour de dégénérés, vos votes, etc. ! Bref JE VOUS AIME !
Sur ce je rends l'antenne à Alix Benson !
- Apolite
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Leslie se cramponna au bras de Frank avec une telle précipitation que ça en attira l'attention d'Alix. Cette dernière se rendit compte qu'il n'y avait rien d'affectueux dans ce geste. Leslie voulait juste signifier à toutes les femmes plus jeunes, plus belles et mieux habillées qu'elle que la chasse était gardée.
Leslie avait raison de s'inquiéter vu le nombre de femmes pour celui des hommes.
Les femmes guettaient chaque nouveau arrivant du coin de l'œil, un verre de champagne à la main. Alix se rendit soudain compte que les regards flamboyants n'étaient pas destinés à Frank mais à Hans.Elle se figea comme frappée par une révélation. Elle se retourna à moitié vers lui. Il se recoiffait de façon innocente en accordant un simple coup d'œil à une bande de femmes qui lui souriait légèrement et aux autres qui le dévoraient des yeux. Le regard insignifiant de Hans semblait les exciter davantage puisque certaines se mirent à pouffer et à le regarder avec plus de provocation.
Alix s'aperçut que Hans était dans toute sa splendeur. Ses cheveux blonds étaient ramenés en arrière, il avait son petit sourire paisible qui illuminait son visage d'un halo de beauté. Et le plus attirant étaient ses épaules larges et son torse à se damner. Il portait un costume bleu nuit avec une chemise blanche. Il avait eu l'élégance de mettre un mouchoir en soie dans la poche extérieur de son costume. Il avait toujours ces chaussures italiennes qui lui faisait un pied plus grand que nécessaire.
Il y a des instants où l'on trouve un être plus beau que d'autres jours, parfois même on se demande si on l'avait bien regardé avant.C'est ce qui arrivait à Alix pour Hans. Elle n'avait jamais remarqué que sa mâchoire était aussi bien dessinée, ses pommettes aussi hautes et son regard aussi vif. Sa beauté était hypnotisante.
Alix fut extirpée de son admiration par une sensation de vide. Constance lui avait lâché la main pour aller rejoindre une de ses amies avec qui elle commença à rire immédiatement. Même France avait retrouvé une bande de filles qui ressemblaient à s'y méprendre aux deux pimbêches qu'elle avait pour amies à New York.
Alix se sentit alors emplie d'une crainte incontrôlable : celle d'être seule et épiée par tous. Elle fit un tour sur elle-même,cherchant Nina, et ne la trouva pas. Elle devait certainement s'être jetée sur le buffet cette morfale ! En attendant elle était seule face à cette foule mondaine.
Le malaise...
Il était encore temps de courir !
— Alix, j'espère que vous ne nous referez pas le coup de partir cette fois-ci !
C'était peut-être mieux quand la Moody ne connaissait pas son prénom....
Leslie lui envoya un regard menaçant qui ne s'accordait pas du tout avec son sourire courtois. Elle devait commencer à se mettre à sourire automatiquement pour les invités qui venaient déjà lui serrer la main, la félicitant elle et son mari pour les avancées de la société.
Traîner avec les filles Moody toute la soirée... La déprime ! C'était rassurant d'un côté de rester avec des gens qu'on connaissait même si ces personnes avaient quatorze et dix ans. Mais en même temps ça craignait pas mal ! Elle avait vingt-cinq ans et impossible que les gens pensent que c'étaient ses enfants, elle était trop jeune pour ça. Elle ne pouvait être que nounou, une nounou avec des chaussures à sept cents euros aux pieds : l'imposture !
D'un autre côté lorsqu'elle jetait un coup d'œil aux femmes couvertes de rivières de diamants et gracieuses dans leur robes de haute couture, ça intimidait.
Les Louboutin seraient son arme face à autant de fausses blondes et de chirurgie esthétique, sérieux ?
Leslie avait dit à Constance que les événements étaient une occasion pour réaliser des rencontres. En plus c'était un événement mondain, raison de plus pour être sociable.
Cette timidité...
Alix eut soudain envie de rebrousser chemin en détaillant les femmes et les hommes de cette soirée. Ce n'était pas son univers, et ce n'était pas une paire de chaussures qui allait y changer quelque chose.
Elle s'examina. Elle avait rassemblé ses cheveux châtains en un chignon tressé. Elle portait une robe rouge qu'elle avait acheté à Zara pour une somme modique. Fort heureusement, elle était assez simple mais elle mettait en avant ses formes. Ses jambes fuselées étaient au maximum de leur potentiel sur ses échasses à la semelle rouge,ce qui la rassura un peu.
Alix sentit le regard de la Moody sur elle. Elle s'approcha donc d'un pas encore mal assuré vers la clique de France.
Elle avait l'impression que tous les yeux étaient posés sur elle. Elle se sentait jugée. Elle vécut les dix pas qu'elle avait à faire jusque France comme une traversée du désert, une marche de la honte.
L'accueil ne fut pas plus agréable que le parcourt. France qui faisait rire ses amies à chaque réplique accueillit Alix avec un sourire mauvais. Elle s'excusa auprès de ses deux amies et se planta devant Alix en écarquillant les yeux comme si Alix eût été une enfant qui avait fait une grosse bêtise.
— J'ai pas besoin d'être chaperonnée la fausse nounou ! Va donc embêter Constance si ça te chante mais aujourd'hui tu n'es personne pour moi ! On ne se connaît pas. J'ai pas besoin que tu me fasses honte de New York à Paris. J'ai une réputation à tenir, moi ! Tu sauras ce que c'est le jour où tu auras une société à gérer ! Oh, j'oubliais, ça ne risque pas d'arriver ! Tu dois encore te faire payer tes chaussures par Hans !
— Je ne nie pas.
La passivité d'Alix déboussola France. Elle voulut rétorquer mais au lieu de ça elle bafouilla pendant un instant.
—France, j'ai pas besoin d'entendre vos histoires inventées que vous puisez dans vos séries, ta clique et toi, asséna Alix. J'ai déjà vu tous es épisodes de Gossip Girls, pas besoin d'avoir la version France Moody and Co. sous les yeux. Et merci pour ta jalousie, c'est une véritable force pour moi !
Son air faussement touché agaça France qui serrait les poings à s'en enfoncer les ongles dans la peau.
— Tu seras virée avant la fin du séjour, ne t'en fais même pas !
France tourna les talons en fulminant. Elle regarda ses ballerines Yves Saint Laurent avec dégoût puis se retourna sur Alix qui s'apprêtait à partir. Elle ne put s'empêcher de regarder les Louboutin d'Alix avec envie.
— Et ... arrête de te prendre pour ma mère avec tes phrases philosophiques !
France qui la jalousait. Elle avançait plus qu'elle ne le pensait !Hier encore elle la haïssait... Bon ça c'était toujours le cas,mais le progrès était là.
Alix chercha Constance du regard. Elle était aux anges avec son amie.Alix n'avait aucune raison de venir les interrompre.
Elle se dirigea donc vers le petit buffet, espérant y croiser Nina. Mais elle ne la vit pas. Elle prit une coupe de champagne sur un plateau que des hommes en costumes de barman tendait à tous les invités.
Il fallait qu'elle soit au moins un peu bourrée pour supporter cette sensation désagréable d'intrusion.
— Je savais qu'on aurait au moins l'occasion de se parler ici.
Ce souffle qui lui chatouillait l'échine, cette voix, Hans... Elle n'osa que se retourner à moitié,prenant un amuse-bouche.
— On m'a personnellement appris que tourner le dos à son interlocuteur était malpoli.
Elle se retourna avec hésitation, en souriant à moitié.
— Vos jambes sont mises en valeur. Je suis content que vous ayez accepté ce modeste cadeau.
—On n'a pas la même définition de la modestie Monsieur Hohenmann.
Il rit de sa voix rauque. Dans un geste plein de grâce il baissa les yeux l'espace d'un instant, cachant son visage de la vue d'Alix.Cette dernière vit une opportunité de l'examiner.
Il sentait tellement bon... Enivrant... Ce n'était pas un parfum bon marché, de toute évidence. Alix examina même ses mains : pas d'alliance, sait-on jamais. Il avait les mains un peu grosses mais elles semblaient incroyablement douces. Elle remarqua qu'il n'avait pas négligé de mettre ses boutons de manchettes qu'il continuait à triturer du bout de l'ongle.
— Je t'en prie, Hans.
Hans fit alors quelque chose de troublant. Il plongea ses yeux bleus dans ceux d'Alix. Elle se sentit mal à l'aise. Elle aurait voulu lui dire qu'on ne devait pas regarder les gens de la sorte. Ça aurait été une bonne répartie à la remarque de Hans. Mais au lieu de ça elle se sentit pâlir et rougir à la fois. Elle voyait le visage de Hans se rapprocher du sien mais elle ne fit rien pour le retenir.
Hypnotisée,voilà comment elle était. Il était beau. Dieu, qu'il était beau !
Qu'est-ce qu'il lui trouvait à la fin ? Elle n'était personne. Il le savait. Elle avait une « caisse à savon en guise de voiture »,alors qu'est-ce qu'il lui voulait ?
Le grand blond se ressaisit soudain. Dans un mouvement précipité il ramena sa tête en arrière tandis qu'Alix se surprit à continuer à avancer vers lui.
Hans avait réagi à l'appel de son prénom.
Une femme à la peau noire arriva d'un pas léger, un verre à la main.Elle sourit, faisant apparaître une dent en argent sur la rangée supérieure. Elle avait un visage particulier qui hypnotisait. On aurait dit que son visage était une véritable énigme. On n'aurait su dire si elle était belle. Elle avait un nez très épaté, des yeux très grands qui étaient la source de cette particularité. A moins que ce ne fut la grande balafre qu'elle avait tenté de maquiller. La cicatrice s'étendait du dessous de son nez à son oreille droite. Les coups de vent la découvraient en envoyant virevolter ses cheveux en arrière. Elle avait lissé ses cheveux qui devaient être très courts au naturel car il lui arrivaient à peine à l'épaule. Elle avait des joues très rondes et bien remplies qui se dessinèrent davantage lorsqu'elle sourit à Hans en lui tendant une main qu'il saisit pour y porter un baiser sans toucher de ses lèvres la main de la femme.
— Hans ! Ça fait un bail.
Sa voix était d'une douceur maternelle. Elle plissa les yeux en souriant, dévoilant un visage transformé, plus doux et agréable à regarder. On en oubliait la balafre effroyable pour se focaliser sur ses grands yeux.
— Thalia... Comment vas-tu ? Toujours enfermée dans ton bureau ?
Il avait dit ça en français. C'était la première fois qu'Alix l'entendait parler ainsi. C'était séduisant.
— Depuis quand ne s'est-on pas vus ? demanda-t-elle en caressant le costume de Hans et par l'occasion en effleurant son pectoral. Depuis la fois où tu me dois ce que tu sais, certainement.
— Je te rembourse dès que Frank me paie.
— Bien ! sourit-elle faussement.
— Bien...
Le silence qui s'ensuivit fut d'une gêne incroyable, même pour Alix qui était en marge de la discussion. Seule Thalia continuait à sourire aimablement. Hans s'excusa soudain, prétextant de ne pas avoir salué les futurs mariés et il partit.
La dénommée Thalia et Alix regardèrent Hans partir d'un pas précipité. La petite femme noire se tourna vers Alix contre toute attente :
—Thalia, enchantée !
Elle tendit une main chaleureuse avec un air faussement solennel.
— Alix.
— J'ai vu que vous alliez l'air embêtée par ce Monsieur.
— Hans ?
— Vous le connaissez ?
— On peut dire ça, sourit-elle timidement.
Elle détailla Alix pour la première fois. Son regard était intimidant.On aurait cru qu'elle avait des scanners à la place des yeux.C'était certainement la balafre qui lui donnait cet air de Terminator.
— Moi qui pensais vous sauver en lui rappelant qu'il me devait de l'argent ! Vous aviez l'air en détresse ma chérie !
Pourquoi elle l'appelait « ma chérie » ? Elles se connaissaient ? Cette fausse familiarité typiquement hypocrite et mondaine.
— Ma cicatrice vous intrigue tant que ça ? Je vous vois la regarder depuis un moment.
— Non, je...
Alix pensait l'avoir regardée avec discrétion. Nier était inutile.Encore un moment gênant. Elle aimait les multiplier la Thalia !
— Il y a des blessures que les hommes n'aiment pas. C'est comme si on avait signé mon célibat en me faisant cette cicatrice immonde. Tout le maquillage du monde ne peut le couvrir. Les hommes se cantonnent trop au physique. Regardez autour de vous ces femmes qui se refont les seins pour faire du E. Bizarrement elles oublient toujours de se faire refaire les fesses !
Thalia eut un petit rire franc.
Alix balaya la foule du regard. L'argent débordait. L'argent converti en vêtements, accessoires, chirurgie pour certaines, bijoux pour d'autres. Comment ne pas se sentir exclue de ce monde ?
— Vous voyez les dames là-bas : Madame Alfisten et son amie à côté, dit-elle en désignant deux femmes amoureuses de la chirurgie. Elles préfèrent se faire des bouches pulpeuses de noires alors qu'elles sont racistes. Me regarde pas comme ça ma chérie, je t'assure que c'est vrai. L'argent rend parfois con et fou.
— Vous me dites ça comme si vous n'étiez pas riche vous-même.
Thalia eut un rire retenu. Elle sembla intriguée plus que jamais. Elle posa une main sur l'épaule nue d'Alix d'une façon un peu trop familière à son goût. Les français...
— Vous êtes une drôle vous. Vous répondez comme si vous étiez pauvre ! Vous maîtrisez le français comme une native. Ne me dites pas que vous n'êtes pas dans les affaires, ce serait un gâchis.
— Mon déguisement est réussi.
Thalia hocha la tête, faisant apparaître un côté plus dur.
— Pourquoi me l'avouer ? Jouez à la femme riche. Tout le monde se donne plus d'importance que ce qu'il n'a ici. Eh oui je suis riche, continua-t-elle. J'ai une maison à Saint-Tropez et bien d'autres maisons secondaires. J'étais à moitié folle comme ces connasses. Ah oui, ne leur parlez que si vous avez envie d'assassiner quelqu'un... Ces connes sont finies à la pisse !
La vision de Thalia était amusante. Son expression quand elle parlait surtout. Elle avait le regard dur. Alix pensa qu'elle avait dû être bourreau dans une vie antérieure. Les séquelles devaient être restées.
Elle était de toute évidence une de ces femmes riches qui oublient qu'elles le sont. Une de ces riches qui se comportent comme une pauvre, qui critique le système mondain alors qu'elles en font totalement partie. Il n'y avait qu'à regarder ses escarpins, son pantalon droit noir qui montait au-dessus du nombril et son T-shirt blanc court qui laissait une parcelle de son ventre visible. La qualité de ses habits ne mentaient pas, son teint frais non plus.Elle devait avoir vu plus de dermatologues qu'Alix n'en verrait jamais pour avoir cette peau lisse et parfaite. Il y avait juste cette balafre qui semblait avoir été faite il n'y avait pas longtemps.
Elle avait un charisme cette femme. Alix enviait un peu son teint plein d'assurance. Se sentir à l'aise, tellement à l'aise qu'on se permet de critiquer les autres invités avec une inconnue.
Elle, Alix Benson, elle était juste pétrifiée, perdue entre deux buffets et une table pour enfants.
— Et qu'est-ce qui vous a fait garder les pieds sur terre ? voulut savoir Alix.
Une ombre passa sur le visage de Thalia. Son assurance se dissipa. Elle caressa sa cicatrice du bout de ses longs ongles vernis.
— Une histoire...
Elle eut un sourire gêné.
— Vous avez salué les mariés ? dit-elle avec précipitation comme pour effacer le sujet précédent.
— Non. La nounou ne salue les mariés qu'en dernière, non ?
— Nounou, la blague ! Une nounou avec des Louboutin ! Vous les avez volé ?
Thalia observa un silence comme si cette conjecture ait pu être une réalité.
— Vous êtes ma collègue ce soir. Vous connaissez le journal Paris Match ?
— Non.
— Google it ! dit-elle avec un accent américain parfait. Je suis journaliste photographe là-bas. Les gens riches adorent et détestent les journalistes.
— Les toilettes ?
— Je vous demande pardon ?
— Où sont ... ?
— Le rez-de-chaussée de la maison est ouvert pour les invités, dit Thalia en lui lâchant l'épaule.
Elle remercia Thalia avant de disparaître et de lui promettre de revenir dans un instant.
Où était Nina ? Elle attrapa son portable dans sa pochette rouge bon marché et téléphona deux fois en se dirigeant vers la maison imposante.
Nina ne répondait pas. Elle aussi elle devait être quelque part,pétrifiée...
— Vous êtes ?
Un homme grand et fin avec des lunettes se trouvait à l'entrée de la maison.
— Alix Benson. Invitée avec Leslie Moody.
— Ah oui, je vous ai vu arriver tout à l'heure. Toilettes au fond à droite.
Elle suivit les indications.
Elle entra dans les toilettes qui étaient un véritable dortoir où plusieurs cabinets avec portes s'y trouvaient. On aurait dit des toilettes de lycée, en plus classe bien sûr. Les lavabos étaient bordés de marbre et il y avait une moquette pourpre par terre.
Un homme sortit soudain d'un cabinet dans un bruit fracassant. Alix se planqua dans un coin, près du sèche cheveux.
L'homme tituba. Il était en costume et semblait pâle.
— Vous allez bien ?
Il avait brandi des petits sachets avec des mouvements peu naturels. On aurait dit un pantin désarticulé. Son regard était vitreux et son teint cadavérique. Il ricanait un peu en secouant ses petits sachets.
Alix fronça les sourcils en voyant qu'il s'agissait de drogue.
— Coc', herbe. Tu sembles avoir les moyens de te le permettre. Y'a de l'héro dans le coffre de la...
Il n'eût pas le temps de terminer sa phrase. Il se cala dans un coin de la salle. Il glissa soudainement le long du mur.
— Qu'est-ce qu'il a ? demanda une voix derrière elle.
C'était France. Elle avait les yeux rougis. Elle avait pleuré, c'était certain. Alix allait l'interroger quand France contre-attaqua :
— On a tous une petite vessie dans la famille. Il a quoi l'autre ?
— Va chercher de l'aide s'il te plait. Le mec à l'entrée, n'importe qui...
France commença à marcher vers la sortie quand elle cogna dans un bout de plastique.
Un petit sachet d'herbe avait glissé sur le sol. Il était certainement tombé de la poche du type ou avait roulé jusqu'ici. France regarda Alix en train d'essayer de ranimer l'homme avec un mouchoir imbibé d'eau.
France hésita.
Et après tout, ça ferait plaisir à Slade. C'était une des choses qu'il voulait pour venir à la soirée.
Elle s'empara du cannabis, le mit dans sa pochette argentée avant de sortir.
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Modifié le 28/04
Prochaine publication : vendredi 06/05( because partiels )
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A très bientôt !
ET...
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- Votre fana du chocolat, Apolite
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