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Chapitre 39 - Faux et usage de faux

Il a perdu Harry de vue. Ça doit bien faire quinze minutes, maintenant, et même son talent naturel pour l'occlumencie ne lui est d'aucune aide pour entrer en contact avec lui. Il faudrait qu'il puisse voir ses yeux pour cela, ou qu'il se trouve dans son environnement immédiat. Or, s'il était en mesure de les voir, ses foutus yeux verts, il saurait où se trouve le jeune homme, dans quel état il est et n'aurait donc pas besoin de ça.

Assommant un ersatz d'un informulé qui l'envoie valser suffisamment loin pour disparaître dans les volutes de plus en plus oppressantes, Severus se fraie un chemin à travers une marée de corps étendus au sol.

Combien de combattants reste-t-il ? Combien de gentils ? Combien de méchants ? Se battre avec une visibilité aussi nulle est absurde et il est persuadé qu'une partie des combats engagés le sont entre membres d'un même camp.

Et Harry qui n'apparaît toujours nulle-part.

Pourquoi cet abruti ne l'a-t-il pas suivi comme c'était prévu ? Il s'attendait à perdre rapidement une partie de son groupe. Weasley peut-être, les deux autres sorciers, sans l'ombre d'un doute, mais Harry, par toutes les erreurs de jeunesse de Merlin, non. Ils étaient censés rester ensemble.

Du brouillard, apparaît soudain une silhouette trop familière, et Severus crispe sa main sur sa baguette.

Non.

C'est... impossible. Il le sait. Il l'a dit plus tôt, alors qu'il était encore au lit avec Harry. C'est impossible. Juste impossible. Trop de gens l'ont vu mourir pour que ce ne soit pas arrivé, pas encore une fois.

Mais déjà, le visage glabre et sans nez se tourne dans sa direction. Le rictus qu'il lui offre lui fait froid dans le dos. Cette chose qui n'est même plus humaine n'est pas devant lui, n'est pas devant lui, N'EST PAS DEVANT LUI, MERDE !

Et alors qu'il lève sa baguette vers le faux Voldemort qui lui fait face, Severus se rend compte que c'est vrai. Qu'il a raison. Qu'il ne s'agit que d'un ersatz de plus.

Parce que le Lord Noir ne semble même pas un tant soit peu surpris de le trouver là. Oh, bien sûr, il pourrait avoir entendu parler de sa survie, il a suffisamment fait la une des journaux au moment de son procès pour ça. Il pourrait même imputer sa défaite à cela, mais il aurait au moins l'air dégoûté ou trahi en posant ses yeux rouges sur lui. Seulement, là, il se contente de ricaner.

La ressemblance de cette créature avec le Seigneur des Ténèbres serait suffisante pour pétrifier n'importe qui d'autres. Cet air suffisant, instable, cette façon de bouger, ondoyante à la manière du reptile qu'il semble vouloir devenir, et puis ce regard où ne brille une lueur amusée qu'à l'instant où il se prépare à faire souffrir. Mais Severus, de par son passif, n'a plus aucun doute quant à l'illégitimité de ce faussaire et il pointe sa baguette dans sa direction. Pas sans crainte, car il n'est pas non plus devenu inconscient, mais avec la certitude qu'il a une chance de l'emporter, que son adversaire a probablement un niveau similaire au sien, et ce, dans le pire des cas.

— Sectum Sempra !

— Avada Kedavra !

Leurs sorts, lancés au même instant, se percutent et les deux hommes entrent alors dans un combat singulier qui pourrait être remis en question par n'importe quel autre combattant s'il venait à attaquer l'un d'eux. Si quelqu'un pouvait lui envoyer ne serait-ce qu'un expeliarmus dans le cul, à ce connard, ça serait suffisant pour que l'ersatz rompe le contact et que son Sectum Sempra l'atteigne.

Où est Harry quand on a besoin de lui, par Merlin ?!

Severus ne faiblit pas, mais a la désagréable surprise de découvrir que Fauldemort non plus. Et depuis plusieurs minutes, maintenant, plus aucun combattant, quel que soit son camp, ne s'est approché d'eux. L'énorme arc de magie qui les relie doit pourtant être visible, ne serait-ce qu'un peu, et même à travers la purée de pois qui les entoure. Alors pourquoi personne ne s'approche-t-il ?

Severus, blessé en divers endroits, mais pas encore épuisé au point d'abandonner, commence à s'inquiéter. Est-il possible qu'il ne reste qu'eux deux à être debout ? Est-ce que de l'issue de ce duel dépendra la victoire finale ?

Ça ne se peut. Il refuse que ça puisse être le cas. Parce que ça voudrait dire que, dans le meilleur des cas, Harry se trouve en ce moment même inconscient quelque part dans ce foutu Atrium. Et ça, c'est hors de question.

Alors que sa rage lui permet de gagner quelques centimètres sur son adversaire, Severus avise du coin de l'œil une porte s'ouvrir sur sa gauche. Les ascenseurs. Il ne savait pas qu'il s'en était à nouveau approché. Il faut dire qu'il est impossible de se repérer dans ce brouillard et que le sort de silence le maintient toujours hors des bruits de la bataille, même si les œufs ont du suffisamment perdre de leur puissance depuis le temps et qu'il aurait été judicieux de l'annuler il y a plusieurs minutes de cela.

Mais cette porte qui vient de s'ouvrir, amène forcément du renfort, non ? Des employés du Ministère restés jusqu'à présent cachés dans les étages non touchés.

Il s'attend tellement à voir débarquer plusieurs silhouettes amies, qu'il manque de rompre le lien entre lui et Fauldemort en découvrant à ses côtés une ombre haute de plus de deux mètres cinquante et large comme un mini-van.

Jetant un œil au dos de la bête, parce qu'il s'agit d'une bête, ses poils bruns vibrants à moins d'un mètre de lui, le lui assurent, il a juste le temps d'entrapercevoir une jambe humaine et des cornes de cervidés aussi épaisses que des troncs de bouleaux.

Il pense avoir reconnu la créature, mais ne peut sérieusement imaginer que quiconque, mangemort ou Ministère, n'ait pu se croire assez fort pour pouvoir la maîtriser et la faire participer à ce combat.

Il ignore encore comment réagir, quand la tête de la créature lui apparaît. Ses yeux immenses et noirs, son absurde museau rose et ses canines démesurées, bien visible parce qu'elle a ouvert la bouche.

Oh, Merlin. C'est la fin.

Dans un mouvement qui tient plus de l'instinct que de la réflexion, Rogue pointe subitement sa baguette vers le plafond, entraînant ainsi celle de son adversaire. L'arc les reliant vient y rebondir, arrachant quelques grosses pierres à l'endroit de l'impact. Ces dernières se dirigeant tout droit vers l'assaillant sans nez, celui-ci rompt le lien, permettant à Severus d'en faire de même.

S'il avait pensé à ça plus tôt, il en aurait profité pour l'achever alors que le faux Seigneur des Ténèbres se serait écarté des morceaux de roche lui tombant dessus, mais la menace imminente en provenance de son flanc gauche lui parait sur le coup bien plus terrifiante encore que d'avoir à faire face à nouveau à ce faux particulièrement bien foutu.

Alors que, nullement arrêté par le sort simpliste de silence, sort de la gorge de la créature gigantesque, un son d'outre-tombe, sorte de mix des voix de toutes les âmes damnées un jour envoyées en enfer, et ce depuis les débuts de l'humanité, et que de ses cornes épaisses s'extrait une lumière blanche à l'aspect poisseux, Severus bondit dans la cabine vide de l'ascenseur. De sa main gauche, il frappe le bouton susceptible de l'envoyer le plus loin possible de l'Atrium, et de la droite, il invoque le plus puissant protego qu'il n'ait jamais eu à produire.

La magie de la créature grignote déjà son sort de protection et l'homme entraperçoit le cornac improvisé s'évanouir dans la fourrure brune de l'animal et glisser au ralenti de son dos bombé jusqu'au sol.

Alors qu'il commence lui-même à se sentir mal, la porte se referme et Rogue est envoyé dans les profondeurs du Ministère.

À mesure que les étages défilent, il sent qu'il retrouve des couleurs et peut ainsi intensifier son sort de protection. Parce que, non, les murs ne sont pas suffisants pour stopper la magie d'un lepustinger.

Qu'elle idée d'amener cette chose. Bon, au moins, il est certain qu'il ne reste plus un seul combattant debout, mais il va falloir qu'il remonte, lui, maintenant. Or, si la créature se sent menacée par sa présence, et ce sera forcément le cas, puisqu'il va se mettre à courir dans tous les sens pour ligoter les faux mangemorts, elle va se remettre à chanter. Et alors, il s'évanouira à son tour.

Il y a un moyen de la faire taire, bien sûr, il se souvient de l'avoir lu il y a des années, alors qu'il était encore étudiant, mais quel est-il ?
On ne rencontre quasiment plus de lepustinger, aujourd'hui, que ce soit au Royaume-Uni ou n'importe où dans le monde. En fait, si on lui avait posé la question il n'y a pas dix minutes, il aurait affirmé qu'elles avaient plus que probablement toutes disparu depuis un siècle ou deux. Où ces dégénérés du Ministère on-t-ils dégotté cette horreur ?

Se rendant compte qu'il est incapable de se souvenir, Severus jure en suspendant son protego. Il est de toute façon probable que la créature ne chante plus, désormais, tous les bruits ayant dû s'arrêter au moment où elle a assommé toute vie dans le grand hall.

Mais de combien de temps dispose-t-il ? Ça non plus, il ne parvient pas à s'en souvenir.

Agacé, il fait un moulinet avec sa baguette, et fait apparaître sa douce biche argentée.

— Hagrid, articule-t-il avec une pointe de rage. J'ai besoin de savoir comment on empêche un lepustinger de chanter. C'est urgent. La vie d'Harry est en jeu, ne traînez pas. Envoyez-moi un elfe si personne ne peut produire de patronus autour de vous. Je serai dans l'ascenseur numéro 3 du Ministère, ou dans l'Atrium. Dépêchez-vous, je vous en supplie.

Un mouvement de plus et la biche a disparu.

Pourvu que ce gros balourd amoureux des créatures dangereuses et inutiles sache comment faire, s'inquiète-t-il en appuyant sur le bouton devant le ramener dans l'Atrium.

Bien sûr, le mieux serait qu'il puisse entraver les ersatz avant leur réveil, mais ce qu'il doit faire avant tout, c'est retrouver Harry et le mettre en sûreté.

Alors qu'il regarde l'aiguille passer de chiffre en chiffre, l'homme laisse échapper un soupir. Il a mal à peu près partout et sent le sang s'écouler d'au moins deux blessures sur sa jambe droite et une sur son bras gauche, mais il n'a pas le temps de penser à ça. Il doit retrouver Harry. Si jamais il lui est arrivé quelque chose...
Mais non, enfin. C'est le survivant, l'insolent petit Gryffondor qui trouve toujours un moyen pour s'en sortir, même face à Voldemort. Il va bien. Il va forcément bien.

Dans un tintement caractéristique, la cabine s'arrête et la porte s'ouvre sur une zone de combat figée. La fumée a commencé à retomber, mais reste très présente et Severus ne découvre l'étendue des dégâts qu'après l'avoir faite disparaître d'un sort.

Partout où porte son regard, il y a des corps, au mieux endormis, dans trop de cas pour toujours. Des blessures s'ouvrent sur presque chacun d'entre-eux et le sol est recouvert d'un liquide rouge poisseux, mélange odieux du sang de tous ces sorciers et toutes ces sorcières tombés pour une cause dont, aujourd'hui encore, aucun d'eux ne sait rien, les revendications des ersatz n'étant toujours pas claires.

S'éloignant de la zone des ascenseurs, Severus découvre la silhouette massive du lepustinger qui s'abreuve dans la fontaine à moitié détruite une fois encore.

Cet animal absurde, capable d'assommer ses ennemis par son simple chant, et de faire durer cet état jusqu'à plusieurs jours chez les moldus et les sorciers les moins puissants, grâce à l'aura blanche projetée depuis ses cornes démesurées, ne paye pourtant pas de mine. Sa fourrure brune, ses grands yeux noirs, son énorme nez rose qui remue en permanence, ses grosses pattes puissantes lui permettant de bondir loin et vite en cas de besoin. S'il n'y avait cette ramure de cerf sur son front bombé, on aurait aisément pu le prendre pour un gros, gros gros, GROS lapin.

Si même parmi les moldus il n'est pas difficile de trouver quelqu'un connaissant le jackalope, il est en revanche beaucoup plus rare de croiser une personne, même chez les sorciers, ayant déjà entendu parler du lepustinger. Pourtant, concrètement, il s'agit du même animal. À l'exception, notable, on en conviendra, que ce dernier est doté d'une grande capacité magique rendant impossible une quelconque protection face à son chant sorti tout droit des enfers. Et, mais il s'agit vraiment d'un détail pour le coup, qu'il fait entre deux et trois mètres de haut.

Alors qu'il s'approche du monstre aux grandes oreilles toutes douces, Rogue remarque une tignasse brune et bouclée qu'il ne connaît que trop bien dépassant de derrière la fontaine.

Granger. Assommée, bien sûr, mais avec un peu de chance, Harry se trouve à ses côtés.

Approchant avec une exagération de mouvements lents et calculés, Severus contourne le lapin géant et se retrouve enfin de l'autre côté de la fontaine alors que l'animal ne lui a lancé qu'un regard blasé avant de s'éloigner en sautillant paresseusement, piétinant allégrement les corps des sorciers sur son passage.

En arrivant aux côtés de la jeune sorcière, Rogue se félicite. Il ne s'est pas trompé, c'est bien Granger, et à ses côtés, cet empoté de Weasley. Un rapide regard lui assure qu'ils respirent toujours tous deux et, enfin, ses yeux se posent sur le troisième larron, le sien cette fois, et qui ne se tient, effectivement, pas très loin d'eux.

— Harry... murmure-t-il en s'agenouillant auprès de lui et en prenant son pouls.

Il respire. Merci Merlin ! Il respire et il ne semble pas souffrir de trop de blessures. Caressant la joue de son jeune amant, il vient déposer un baiser sur son front. C'est comme si un menhir venait de lui être retiré des épaules. Il s'est senti si lâche en l'abandonnant à l'arrivée du lepustinger. Mais il ne voyait pas comment éviter de subir le même sort que tous ces malheureux autrement.

Il va se redresser quand un CRAC bruyant vient perturber le calme du grand hall.

— Monsieur ? miaule une petite voix timide, alors que plus loin, le lepustinger recommence à s'agiter.

Au milieu de l'Atrium, se tient une petite silhouette voûtée et habillée d'une vieille taie d'oreiller d'une douteuse couleur crème.

— Kiwhi ? demande Severus, qui a reconnu l'un des elfes de Poudlard. Viens jusqu'ici dans le plus grand des calmes. Il ne faut pas inquiéter le lepustinger.

— Le lepustinger ? interroge Kiwhi en clignant plusieurs fois de ses gros yeux globuleux.

Quittant l'elfe des yeux pour les poser sur la créature qui désormais les regarde avec une lueur de défi dans le regard, Rogue la désigne d'un mouvement du menton.

Kiwhi renifle de dédain en découvrant le gros lapin et s'empresse de trottiner jusqu'à Rogue qui grommelle en voyant que l'elfe se fiche bien de ses recommandations.

— Comment le maîtrise-t-on ? s'enquiert-il quand l'elfe arrive à ses côtés. Hagrid te l'a expliqué ?

— Oui, monsieur, répond l'elfe est levant sa grosse tête difforme vers lui.

— Eh bien parle, alors, s'agace l'homme en voyant qu'il n'a toujours pas ouvert la bouche pour lui apprendre quelque chose d'intéressant.

— D'après monsieur Hagrid, monsieur, commence la petite créature, c'est assez compliqué. Il faut que vous vous approchiez du lepustinger et que vous grimpiez sur son dos. Une fois en place, vous devrez lui caresser l'espace entre les cornes en faisant des cercles rapides dans le sens des aiguilles d'une montre pendant une minute entière avant d'en faire de même dans l'autre sens. Répétez l'opération trois fois et il se calmera. Après six fois, il commencera à s'endormir, et une fois qu'il aura fermé les yeux, vous n'aurez plus qu'à l'enfermer dans une bulle de silence pour vous assurer qu'il ne se réveille pas si vous venez à faire du bruit, monsieur.

— Ça ne me semble pas si compliqué, grogne Rogue, persuadé de n'avoir jamais entendu parler de cette technique.

— Oh ! réalise l'elfe en se couvrant la bouche de ses grandes mains squelettiques. J'ai oublié de vous dire, monsieur, qu'il allait se débattre et probablement commencer à chanter avant que vous n'ayez terminé vos deux premiers tours. Les lepustingers aiment qu'on les caresse entre les bois, monsieur, mais uniquement quand c'est fait par une personne qu'ils connaissent. Si ça vient d'un étranger, ils réagissent souvent très mal.

— Tu ne pouvais pas commencer par ça, évidemment, souffle Rogue en lançant un coup d'œil au lepustinger qui a recommencé à les ignorer.

Le petit elfe suit son regard et semble seulement découvrir le charnier qu'est devenu l'Atrium. Il hoquette de surprise et se retourne affolé vers le professeur.

— Monsieur... bafouille-t-il. Vous ne devriez pas d'abord vous occuper de tous ces sorciers blessés ? Ça me semble plus important que de faire ami-ami avec un lepustinger. Sauf votre respect, monsieur.

Le regard glacial que lui lance Rogue le fait trembler et il se courbe devant lui, la tête basse, conscient d'avoir outrepassé son rôle.

— Tu ne crois pas que je préférerais m'occuper de ça plutôt que de ce pompon cornu ridicule ? Mais j'ai besoin de m'en débarrasser avant de pouvoir le faire, elfe idiot.

— Vous voulez vous en débarrasser ? s'étonne Kiwhi, sans relever l'insulte.

Severus grimace. Fallait-il vraiment que parmi la centaine d'elfes travaillant à Poudlard, Hagrid lui envoie le plus stupide de tous ? Oui, évidemment, c'est toujours comme ça que ça se passe.

— Que croyais-tu que je voulais en faire, grince-t-il en se retournant, s'assurant qu'Harry n'est toujours pas en train de se réveiller. Un gigot ?

— Un gigot ? s'offusque la petite créature. Mais les lepustingers sont protégés, monsieur !

Rogue soupire bruyamment. Au moins, il est prévenu, il ne faut jamais demander de l'aide à Hagrid, même quand le problème concerne, à priori, son domaine d'expertise.

— Ce que je veux dire, monsieur, bafouille Kiwhi en sautillant d'un pied sur l'autre. C'est que si vous voulez juste qu'il quitte le hall du Ministère, il n'y a rien de plus simple.

Haussant un sourcil, Rogue le dévisage avec un air dubitatif.

— Je peux l'emmener, explique l'elfe. Je transplane jusqu'à lui, puis à nouveau, avec lui cette fois, jusqu'à un endroit où personne ne viendra le déranger, et je serai de retour à Poudlard avant qu'il ne se soit mis à chanter.

Pourquoi ne pense-t-il jamais aux dons surprenants des elfes ? Peut-être parce qu'il n'a jamais pris le temps de s'intéresser à eux, réalise-t-il. Mais quand même, comment des créatures aux pouvoirs si puissants peuvent-elles vivre en esclavage depuis si longtemps ? C'est absurde. Jamais il ne l'accepterait, lui, s'il en était un.

— Que fais-tu encore ici ? crache-t-il, agacé par le manque de prises d'initiatives de Kiwhi et par ses dernières pensées. Faisons ça, c'est probablement la meilleure idée que tu n'aies jamais eue.

Il a bien sûr entendu parler de la S.A.L.E. pendant qu'Hermione menait son combat perdu d'avance entre les murs de l'école, mais il n'aurait jamais pensé adhérer un jour à ses idées.

Un nouveau CRAC retentit dans l'Atrium, suivi presque aussitôt par un second, et le lepustinger disparaît sous ses yeux, escorté par Kiwhi.

Tout aurait pu se passer de façon si différente si cette chose avait été libérée plus tôt et que Kiwhi était arrivé juste après. Soupirant, Severus sort sa baguette et se met à faire léviter les corps éparpillés autour de lui.

Sur la gauche, il dispose plus ou moins avec douceur les employés du Ministère et les membres de l'Ordre. Sur la droite, il aligne les ersatz après les avoir solidement ligotés à l'aide de liens magiques.

Tout irait nettement plus vite si certains de ses collaborateurs pouvaient se réveiller, mais aucun contre sort ne permet de désévanouir une personne qui a été assommée par un lepustinger. La seule chose à faire est d'attendre que les effets passent. Normalement, plus le sorcier est puissant et plus ça va vite, mais il reste quand même très rare que le petit somme s'estompe en moins d'une heure.

**

Hey les gens !

Je pense que vous le savez déjà, mais le Jackalope est un animal imaginaire issu du folklore américain qui a la forme d'un lièvre avec des bois d'antilope sur la tête.

Le Lepustinger, en revanche, a été créé pour cette fic ^^
Son nom vient de Lepus antilocapra, qui est le nom scientifique du Jackalope, et du Wolpertinger qui est, en gros, son homologue allemand (même si, en fonction des régions, celui-ci peut aussi avoir des ailes, une crête de coq ou des crocs).

Profitez bien de votre weekend et n'oubliez pas que demain et après-demain ce sera les 48 h de la BD, l'occasion de remplir sa PAL avec de chouettes bd à petits prix ^^ (il y a le tome 1 de Bloody Harry dans la sélection de cette année, c'est pour ça que j'en parle xD)

Des bisous

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