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Chapitre 31 - Caresses et cachots

Harry a l'impression d'avoir attendu ce moment une éternité durant.

Les doigts de sa main gauche enfoncés dans la chevelure de Rogue - non, de Severus, il a le droit de l'appeler Severus, maintenant – ceux de sa main droite agrippés à ses épaules, comme si l'homme risquait de partir en courant à tout instant – ce qu'il a déjà fait à deux reprises, dans un sens – il se love contre lui, sans cesser un seul instant de l'embrasser.

Dans son dos, les mains de l'homme ont repoussé son t-shirt et parcourent les rares espaces de peau non-bandée. Et quand il rompt leur baiser, c'est pour s'attaquer à sa gorge et la couvrir de marques d'affection empressées alors qu'il répète son prénom comme une litanie.

Hélas, les minutes passent bien trop vite et le train ne l'attendra pas. Ils le savent tous les deux, mais en cet instant, Harry s'en préoccupe autant que de la valeur du PIB de la Bosnie-Herzégovine. Tout ce qu'il veut, c'est sentir la langue de l'homme dans sa bouche, ses mains sur sa peau, son excitation dans sa respiration hachée.

Quand Severus libère son cou et se redresse, Harry le pousse jusqu'au bureau le plus proche de la porte, l'incitant à s'y appuyer. L'homme se laisse faire alors qu'Harry entreprend de déboutonner sa chemise, accompagnant la libération de chaque bouton de sa boutonnière d'un baiser sur le torse du professeur. Il est presque arrivé à son nombril quand Rogue pose ses mains de chaque côté de son visage pour lui faire relever la tête.

— Harry... halète-t-il en l'incitant à se redresser. Harry, avant d'aller plus loin, on doit parler.

— On aura tout le temps de parler plus tard, juge-t-il en se laissant attirer vers le visage du professeur avant de se coller à lui pour l'embrasser à nouveau.

Severus le laisse faire, une fois encore, s'abandonne à la fougue du jeune homme jusqu'à sentir à nouveau ses mains se poser sur son torse à demi dévêtu. Le frisson qui se propage dans tout son corps lui bloque la respiration un instant et il rompt leur baiser pour se pencher vers Harry. La tête dans le creux de sa nuque, il commence par goûter sa peau du bout des lèvres et de la langue alors que tout son corps réagit à ses caresses.

— Harry, implore-t-il, en glissant une main entre eux, comme pour le maintenir à distance. Vraiment, il y a un certain nombre de choses que tu dois savoir. Et le train va bientôt partir, tu devras être dedans à ce moment-là.

— Quelle importance que le train ? Je veux rester ici avec vous.

— Harry....

Détournant le regard, Harry le laisse le repousser, mais uniquement parce qu'il vient de prendre conscience d'une chose et qu'il veut en tester une autre.
Relevant la tête vers Severus, il se mord la lèvre avant de s'autoriser à parler.

— Avec... toi.

L'effet sur son ex-professeur est immédiat et il le voit se liquéfier sous ses yeux. Profitant de son trouble, il revient à la charge, désireux de mélanger avec lui autant de choses que possible. Salive et sueur, espoir et désir, foutre et gémissements.

— Harry, je suis sérieux, le coupe pourtant Severus en le repoussant avec délicatesse une nouvelle fois. Je ne reste pas à Poudlard, et tu dois prendre ce train.

— Je peux venir avec toi, réfute le garçon avec une moue qui ne tardera pas à devenir boudeuse, Severus le sait.

Avec douceur, il se penche vers lui et dépose un baiser supplémentaire sur ses lèvres, espérant ainsi atténuer ses prochaines paroles.

— C'est impossible. Et même si tu venais, nous n'aurions pas le temps d'être ensemble.

— Tu vas encore me repousser, réalise-t-il avec une grimace, s'en voulant d'avoir été une nouvelle fois si naïf. Tu t'enfuis encore.

Évidemment, que pourrait-il penser d'autre après leurs précédentes mésaventures, se maudit Rogue. Alors il se rapproche de lui et le prend dans ses bras avant d'avoir de nouvelles larmes à se reprocher.

— Non, lui assure-t-il. Je ne te repousse pas, je ne te repousserai plus jamais. C'est aussi de ça que l'on doit parler, je veux que tu saches pourquoi j'ai fait ce que j'ai fait, alors que je n'en avais aucune envie.

Fronçant les sourcils, Harry se décale un peu sur le côté. Faisant mine de se détacher lui-même de l'homme alors qu'il n'en est rien.

— Pourquoi ? demande-t-il dans un reniflement qu'il tente de faire passer pour un raclement de gorge.

— Parce que tu étais mon élève, Harry, répond l'homme en lui embrassant la tempe alors que sa main se perd à nouveau dans ses cheveux, plus ébouriffés que jamais. J'avais une forme d'autorité sur toi en tant que professeur, nous n'étions pas sur un pied d'égalité. Ça n'aurait pas été correct, ni sain.

— C'est juste ça ? grimace le jeune homme.

Rogue hoche la tête avant d'ajouter, plus bas :

— Peut-être aussi, que je n'étais pas totalement prêt à accepter ses... sentiments que je ressentais. Mais, enfin, la seconde fois, dans le couloir, je crois que j'aurais pu les accepter si tu... n'avais pas été un élève. Ou si... je... n'avais pas... vingt ans de plus que toi.

Cette différence d'âge, Harry n'y a presque jamais porté attention. Le fait d'éprouver autre chose que de la haine envers Rogue lui ayant toujours semblé bien plus perturbant que les quelques années qui les séparent.

— C'était compliqué, Harry, tu mérites tellement mieux que moi, qu'un ancien mangemort en âge d'être ton père et que tu as détesté pendant sept ans. J'ai pu énumérer des centaines de raisons de m'éloigner de toi, mais une seule de ne rien en faire.

— Quelle est-elle ? demande Harry en retenant son souffle.

Avec un sourire triste, Rogue lui caresse la joue, toujours en proie à des sentiments contradictoires.

— L'envie d'être près de toi. Je suis un égoïste.

Relâchant enfin l'air contenu depuis trop longtemps dans ses poumons, Harry se détend alors qu'un rire bref lui échappe et qu'il passe ses bras dans le cou de Severus.

— Tu es un idiot, surtout, s'amuse-t-il. Nous sommes des sorciers, et si l'on en croit la longévité de certains, dont un que l'on a bien connu, on peut vivre aisément plus de 150 ans. Cette différence d'âge ne se verra plus au bout de quelques années. Et si tu te lasses de moi avant, ça n'aura au final eu aucune importance.

Posant son front contre celui de l'homme, il ferme les yeux et vient taquiner son nez du sien.

— De plus, ajoute-t-il avec un sourire en coin avant de se reculer pour le regarder bien en face. Je tiens à ce que les choses soient claires entre nous, je n'ai jamais reconnu ton autorité.

— Petit arrogant, marmonne Rogue avant de l'attraper par le cou d'une main pour lui frotter la tête de l'autre.


— Je dois vraiment quitter l'école aujourd'hui, lui rappelle Rogue quelques instants plus tard, et je veux que tu prennes le train avec Weasley et Granger.

— Tu n'es pas encore en train de fuir, n'est-ce pas ? l'interroge Harry en balançant ses jambes dans le vide alors qu'il s'est assis sur l'un des pupitres du fond de la classe.

— Non, pas cette fois. J'aimerais t'expliquer, mais nous avons déjà trop tardé, le train part dans moins de dix minutes. Je serai de retour dans une semaine, ou peut-être deux, mais pas d'avantage.

— Ou nous retrouverons nous ? s'inquiète Harry en sautant de sa table.

— Je sais où tu habites, tu as oublié ?

— Alors, je t'attendrai, souffle-t-il en baissant le regard, déçu de ce nouveau délai qui lui est imposé.

— Non, lui ordonne Severus en posant ses grandes mains de chaque côté de son visage. Profite de ce temps pour t'amuser avec Granger, Weasley et les autres. Ce sont tes dernières vacances en tant qu'étudiant, ne reste pas à m'attendre en te morfondant. Je saurai te trouver.

Et sans attendre de réponses, il l'embrasse.


— Dépêchons, le presse-t-il quelques secondes plus tard en allongeant le pas dans le couloir qui les mène à la grande cours. Je crois que tu vas devoir courir pour l'attraper. J'espère qu'il te reste un peu de la condition physique que le quidditch t'imposait.

Au même moment, une loutre argentée déboule entre eux, semblant nager dans l'air agréable de ce début d'après-midi, et se met à parler avec la voix d'Hermione à l'instant où ses yeux, perles grises pulsant d'une douce lueur chaude, se posent dans ceux du sorcier.

— Harry, j'ai envoyé ton balai sur le toit de la galerie, près de la grande porte. Tu risques d'en avoir besoin vu qu'on ne t'a toujours pas vu rentrer dans le train.

— Tu as de la chance d'avoir au moins une amie qui sait se servir de sa tête, ironise Rogue alors que l'animal vaporeux se dissout dans l'air après un dernier bond.


Les adieux sont brefs, le train devant partir dans moins de quatre minutes, et bien vite, trop vite, Harry se retrouve à voler en direction de la gare de Préaulard, aussi rapide sur son éclair de feu que s'il pourchassait un vif d'or. Est-ce que tout ça vient réellement d'avoir lieu ? Ce n'est pas loin de n'avoir aucun sens, et pourtant, il se sent plus léger et heureux qu'il ne l'a jamais été.

Certes, il se retrouve à nouveau séparé de Rogue – de Severus, il faut qu'il s'habitue à penser à lui en l'appelant par son prénom – pendant un temps indéterminé – quinze jours maximum, a-t-il promis -, mais après ce qui vient de se passer dans les cachots, il ne peut plus douter ni de ses sentiments, ni de l'attirance que l'homme a pour lui.

Il aimerait penser qu'il s'agit de plus qu'une attirance, mais préfère pour l'instant se contenter de ça, juste par précaution, son cœur a déjà bien trop trinqué dans cette histoire.

Quand il arrive sur le quai, le sorcier chargé de la fermeture des portes est sur le point de monter dans le train, son sifflet déjà à la bouche.

— Attendez-moi ! crie Harry en sautant à terre et en courant jusqu'à la dernière porte encore ouverte pour s'y faufiler au côté de l'homme qui siffle le départ à la seconde même où il pose le pied dans le wagon.

— T'as eu de la chance, mon gars. Un peu plus et tu restais là jusqu'à la rentrée, rigole-t-il avant de s'éloigner en direction de la locomotive.

— Ça ne m'aurait pas forcément déplu, marmonne Harry en se détournant de lui, prêt à partir à la recherche de Ron et Hermione.

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