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Chapitre 26 - Double-jeu et examens

Les jours suivants, Rogue sort à peine de son laboratoire, mais Harry n'a pas l'occasion de le remarquer, trop accaparé qu'il est par ses examens. Plusieurs sorciers et sorcières du Ministère se sont installés à Poudlard pour assister aux épreuves des ASPIC et les crises de nerfs et de larmes dans les couloirs sont devenues monnaies courantes, tant les élèves de septième année sont stressés par les épreuves se déroulant dans la grande salle.

— Plus que trois, souffle Ron, un soir, affalé sur le canapé de la salle commune des Gryffondors.

— C'est pas trop tôt. J'en peux plus, répond Harry en baillant.

Hermione n'ajoute rien, mais au regard qu'elle lui lance, il devine qu'elle n'en pense pas moins. Elle a forcément remarqué les nombreux coups d'œil qu'il lance en direction de la table des professeurs à chaque repas, ainsi que son désarroi depuis que Rogue lui a annoncé qu'il devrait continuer les soins avec Madame Pomfresh, car il serait lui-même trop occupé pour s'en charger. Heureusement, son amie a la décence de se taire, ne rajoutant ainsi pas une couche supplémentaire de malaise à son malheur.

Le matin ayant suivi son retour, quand Harry s'était réveillé sur le canapé, lové dans la couverture du professeur, Rogue s'était montré bien moins chaleureux avec lui, recommençant même à le vouvoyer. D'un ton détaché, il lui avait annoncé être sur une piste intéressante concernant un traitement contre les effets du sort qu'il a reçu. En revanche, ce travail nécessitant la plus grande concentration, il ne souhaitait plus que le garçon vienne lui rendre visite sans y avoir été convié et lui demandait de faire désormais changer son bandage par Madame Pomfresh.

La mort dans l'âme, Harry avait accepté, essentiellement parce que le professeur s'était adouci en le lui demandant et qu'il l'avait encouragé pour la journée qui s'annonçait.

Le jeune homme était sorti des appartements avec la potion de sommeil qui n'empêchait pas les rêves et n'était, depuis, plus retourné dans les cachots. Ce qui le minait, bien qu'il reconnaisse n'avoir, de toute façon, pas eu le temps pour ça depuis le coup d'envoi des examens.

Cette fois, pourtant, il ne reste plus que deux jours à tenir. Histoire de la magie et défense contre les forces du mal demain, avec la terrifiante Mme Pikines, qui leur a promis d'y assister, et potions après-demain.

— Tu as prévu un cours particulier avec Rogue avant l'examen de potions, Harry ? s'amuse Dean en s'installant avec eux autour de la cheminée éteinte.

La pique sort Harry de ses rêveries.

— Quoi ? Mais... non ! Pourquoi je ferais ça ? fait-il mine de s'offusquer alors que la remarque le blesse plus que ce que son camarade ne l'imagine. Non pas parce qu'il sous-entend qu'il en aurait besoin, mais bien parce que, même s'il l'avait souhaité, Rogue aurait refusé.

— Bah, je sais pas, vous aviez l'air de vous êtes rapprochés. Vous êtes devenus amis, non ? Tu l'appelles même dans tes rêves, parfois.

— QUOI ?

— Comme ça a pas l'air d'être des cauchemars, je te réveille pas, mais franchement, mec, c'est courant ces derniers temps.

Abasourdi, Harry se retourne vers Ron. Est-ce qu'il l'a entendu, lui aussi ? Sans le lui dire ? Le rouquin détourne les yeux, dans un aveu muet, et Harry se sent trahi. Qu'a-t-il bien pu faire ou dire d'autres dans son sommeil ?

Car, oui, les rêves au sujet de Rogue ont repris de plus belle depuis qu'il dort à nouveau dans son dortoir. À tel point qu'il s'est demandé si le professeur n'aurait pas un peu trafiqué sa potion d'endormissement. Au fil des jours, les songes sont devenus de plus en plus osés et puissants, le laissant souvent pantelant au réveil. Ce qui est clairement un problème quand on partage sa chambre avec cinq autres personnes.

— Je m'en rappelle pas, grogne Harry pour toute réponse.

Et peu de temps après, Hermione conseille à tout le monde d'aller se coucher pour être en forme le lendemain.

Sans surprise, l'examen de défense se déroule sans accroc. Les juges sont épatés par les sorts que connaît Harry et le gardent plus longtemps que nécessaire, mais sans mauvaise intention. Eux aussi, après tout, sont impressionnés de se trouver face à Celui qui a Vaincu et veulent juste en profiter autant que possible.

— Je ne suis pas une bête de foire, se plaint-il auprès d'Hermione une fois que celle-ci quitte la grande salle à son tour. On dirait qu'ils n'ont jamais vu personne lancer un ridiculus.

Son amie hausse les épaules. À elle aussi, il lui a été demandé plus qu'aux autres. Après tout, elle a participé à la chasse aux horcruxes avec Harry, elle a aidé à les détruire. Elle est aussi devenue une héroïne.

— Tu sais comment ils sont, dédramatise-t-elle. Et avec ça, tu devrais obtenir un optimal, c'est génial.

— C'est cher payé, quand même...

Au regard qu'Harry lui lance, elle comprend qu'il ne parle pas des examinateurs, des quinze minutes supplémentaires qu'à duré son examen ou des sorts qu'ils lui ont demandé d'exécuter.

— Je croyais que tu allais mieux, murmure-t-elle, et il soupire pour toute réponse, détournant les yeux. Tu devrais réessayer de lui parler. Pas aujourd'hui, mais demain, après l'épreuve de potions. Peut-être même qu'il y assistera.

— Tu rêves. Il ne s'intéresse plus à moi.

Excédée, elle le dévisage et hausse un peu la voix.

— Non, bien sûr, il ne s'intéresse plus à toi. C'est pour ça qu'il travaille jour et nuit sur une potion pour te soigner et qu'il tourne autour de la grande-salle dès que tu y es enfermé.

— Quoi ? Mais... non, tu te trompes... Comment... Il fait vraiment ça ? demande-t-il, intéressé, tout à coup. Comment tu le sais ?

— Parce que j'ai toujours fini avant toi, triple buse ! Et que je l'y vois.

Harry la surprend en lui sautant presque dessus. Les mains agrippées à ses épaules, il hurle, surexcité.

— Il t'a parlé ?

Ses yeux se sont mis à briller quand il l'a entendue confirmer son histoire et elle se rend compte qu'il est encore bien plus accro qu'elle ne l'avait supposé. Pourvu qu'il en aille de même pour Rogue, où son ami sombrera vraiment, cette fois. Et elle n'est pas sûre que ni elle, ni Ron, ni personne, ne sera en état de le ramener à la surface.

— Non jamais, répond-elle pourtant, d'un ton affecté. Il passe à côté de moi et détourne la tête, comme si je n'existais pas ou que je sentais vraiment trop mauvais.

Harry a arrêté de respirer et la regarde, les yeux écarquillés, la mâchoire pendante. C'en est presque drôle.

— Évidemment qu'il m'a parlé, Harry, tu le crois si malpoli ? Il a toujours répondu à mes salutations.

Refermant la bouche, Harry semble perplexe, puis, soudain, il explose.

— Mais enfin, Hermione ! Je ne te parle pas d'un bonjour, je te parle de vrais mots.

— Parce que bonjour n'est pas un vrai mot, selon toi ?

— Mais Hermioooone !

À ce moment, un claquement retenti dans le couloir et les deux amis se retournent dans un sursaut pour se retrouver nez-à-nez avec Madame Pikines, la prof de défense, visiblement de très mauvaise humeur.

— On ne crie pas dans les couloirs, s'énerve-t-elle. Et surtout pas devant la grande-salle. Vous n'avez donc aucun respect pour vos camarades qui passent leur examen en ce moment même ? Fichez-moi le camp. Dehors ! Tout de suite !


En descendant le chemin menant à la cabane d'Hagrid, que tous deux ont décidé d'aller voir en attendant que Ron, passant parmi les derniers à cause du tirage au sort ayant décidé de l'ordre de passage, ait terminé, Harry frissonne.

— Elle est terrifiante, je sais pas pourquoi vous l'adorez, tous.

La remarque fait pouffer Hermione, mais elle ne répond qu'après que le jeune homme n'ait insisté longuement pour savoir ce qui l'amuse de la sorte.

— Elle est super, Harry. Très douée, intelligente, et même drôle en cours. Oh, elle est sévère, c'est vrai, mais je ne l'ai jamais vue être méchante. Après, c'est vrai qu'elle impressionne beaucoup les première année, mais je te croyais un peu plus solide qu'eux.

— Te moque pas, geint-il. Elle est capable de sentir quand de la magie a été faite quelque part.

— On sait tous plus ou moins le faire, rétorque-t-elle en haussant les épaules.

— Avec son nez, Hermione ! La magie a une odeur, pour toi ? Parce que pour moi, non, absolument aucune.

— C'est bizarre... consent la jeune femme.

— Ah, tu vois ! Elle a failli me repérer, une nuit, alors que j'étais sous ma cape. Et elle s'est moquée de Rogue.

Hermione secoue la tête, un fin sourire dessiné sur les lèvres.

— Non, c'est pas ça. Ce que je voulais dire, c'est que c'est bizarre, on dirait que tu es jaloux.

— Jaloux ? Moi ? Alors là, pas du tout ! Et puis de quoi je serais jaloux ?

— Oh, je sais pas, minaude Hermione, qui sourit de plus belle. Tu es sûr qu'elle s'est moquée de Rogue ? Ou elle le taquinait ? Ils ont l'air de bien s'entendre d'après ce que j'ai vu.

S'arrêtant au milieu du chemin, Harry la dévisage. Soudain, il ne se sent plus très bien. Quand elle les a mis à la porte, elle revenait des cachots, non ?

— Comment ça, bien s'entendre ? Tu crois que...

Désespérant, se dit Hermione en soupirant.

— Bien sûr que non, Harry ! Tu imagines Rogue jouer double-jeu ?

— Justement, oui ! s'écrie-t-il. Il était espion, tu te souviens ?

— Mais ça n'a rien à voir, enfin, Harry...

Elle se rapproche de lui et lui prend les mains pour le rassurer. Il a l'air si triste, soudainement, qu'elle s'en veut d'avoir dit ça pour le taquiner.

— Il n'y a rien entre eux, Harry. Pikines est une rigolote, elle s'amuse avec tous les professeurs, même avec McGonagall. Je suis sûre qu'elle s'intéresse aussi peu à Rogue qu'à Flitwick. Et quand bien même ce serait le cas, ajoute-t-elle en voyant que ça ne semble pas l'apaiser, lui, n'est pas intéressé. Il a changé depuis que vous vous êtes rapprochés. Il est plus... bon, je sais pas si gentil est vraiment le terme qui convient, mais il est moins méchant, en tout cas. Et il y a la façon dont il te regarde, même s'il ne s'agit que de coups d'œil discrets pour que personne ne remarque rien. Tu dois lui parler, Harry, vous avez beaucoup de choses à vous dire.

— J'espère que tu as raison, Hermione.

Tous deux se sourient et se remettent en marche d'un pas énergique. Il leur semble que ça fait des semaines qu'ils n'ont plus vu Hagrid. Ce qui est tout à fait possible au vu du peu de temps libre dont ils ont bénéficié ces derniers mois.

Arrivés devant la porte de la cabane du garde-chasse, ils n'ont pas le temps de frapper que celle-ci s'ouvre à la volée et que le professeur de potions en sort. Aussi surpris qu'eux, il esquisse un pas de côté pour les laisser entrer avant de descendre les quelques marches en pierres.

L'occasion est trop belle et Harry referme la porte dans le dos d'Hermione avant de sauter bas des escaliers.

— Professeur ! le hèle-t-il en courant derrière lui. Professeur, s'il vous plaît.

Rogue se retourne, raide et distant, comme à son habitude. Il tient une boite en bois dans les mains et l'éloigne de lui quand Harry se rapproche.

— Harry. C'est bientôt la fin de vos examens.

— Oui, demain, mais...

— Il ne vous reste que potions, c'est bien ça ?

— C'est ça, mais...

— Vous avez fait de gros progrès cette année, je suis sûr que vous allez briller. Peut-être pas autant qu'en défense contre les forces du mal, mais vous en savez assez, désormais, pour épater tous ces vieux croulants du Ministère. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai beaucoup à faire.

Passant une main dans les cheveux du garçon, Rogue les ébouriffe, et si Hagrid n'avait pas rouvert la porte à ce moment-là pour l'appeler, Harry est persuadé qu'il lui aurait sauté dessus pour l'embrasser après avoir jeté la petite boite qu'il tient si précautionneusement au diable.

Il l'a encouragé, il l'a appelé Harry hors de ses appartements ou de la maison au bord du loch. Il lui a caressé la tête et a même esquissé un sourire.

— Professeur, le retient-il encore, j'obtiendrai un optimal en potions. J'espère que vous avez préparé une récompense pour me féliciter.

Sur les lèvres de l'homme, un sourire sarcastique se dessine. Le gamin ne manque décidément pas de culot.

— Vous êtes bien présomptueux, Harry. Mais soit, en cas d'optimal, je m'engage à vous récompenser comme il se doit.

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