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Chapitre 11 - Retard et parfum

L'homme se retourne et se trouve nez à nez avec la nouvelle professeure de défense contre les forces du mal, sa baguette en main.

— Orlanda ?

— Je pensais que vous aviez terminé votre ronde, s'exclame-t-elle en se rapprochant.

Harry, collé au mur sous sa cape, est désormais plus réveillé que jamais. Il sait la nouvelle prof efficace et impulsive. Si elle a ne serait-ce qu'un soupçon quant à une présence là où il se trouve, elle n'hésitera pas à lui lancer un maléfice. Et elle lui retirera un nombre de points conséquent en découvrant qui se cache ainsi dans les couloirs.

Américaine, Orlanda Pikines, a la petite trentaine, des cheveux bruns coupés courts, presque aussi indisciplinés que ceux d'Harry, et sept ans d'expérience outre Atlantique dans une organisation sorcière gouvernementale qu'on associerait en Grande-Bretagne à la brigade des Aurors. Les raisons de sa présence en Europe sont floues, mais il se raconte qu'elle aurait transformé son supérieur en cafard et aurait tenté de l'écraser après que celui-ci lui ait fait des remontrances quant à sa façon de gérer ses enquêtes.

Le concept même des maisons de Poudlard semble lui passer très loin au-dessus, mais Harry est persuadé que si elle concédait à la cérémonie du choipeau, elle serait envoyée à Serpentard.

Pas qu'elle soit maléfique, après tout, même Rogue ne lui semble plus l'être tant que ça, mais, bien que son cours soit passionnant, un simple regard de sa part sur votre petite personne, vous pétrifie au moins pour la journée.

Malgré ça, Rogue ne semble nullement impressionné, et encore moins pétrifié, par sa collègue sauvageonne. Faisant un pas destiné à se mettre entre elle et Harry, il fait briller sa baguette un peu plus fort. Peut-être pour mieux la voir, ou tenter de l'éblouir.

— Je la terminais, justement, et m'en retournais à mes appartements.

— Bien approuve-t-elle en hochant vigoureusement la tête de bas en haut. Je n'imaginais pas qu'un homme tel que vous puisse être en retard. Bonne nuit, Severus.

— Je ne suis pas en retard, s'offusque le Maître des Potions en la dévisageant.

— Vraiment ? semble-t-elle s'étonner, un sourire en coin sur les lèvres. J'aurais pourtant juré que ma ronde commençait quinze minutes après que la vôtre se soit terminée.

Mais laissez-la partir, supplie silencieusement Harry dans le dos de son professeur, en voyant que celui-ci se prépare à rajouter quelque chose.

— Mais... l'interrompt Pikines avant qu'il n'ait pu tenter de la moucher. Vous sentez cette odeur ?

Retenant un juron, Rogue s'avance d'un pas supplémentaire vers elle dans un déploiement inutile de capes, en profitant pour faire signe à Harry de décamper d'un mouvement de main discret dans le dos.

— Ça doit-être mon... parfum, parvient-il à sortir au prix d'un effort par trop visible.

— Vous mettez du parfum ? s'étonne, sincèrement cette fois, le professeur Pikines. Mais non, c'est autre chose, ajoute-t-elle en reniflant plutôt bruyamment. On a fait de la magie ici, il y a peu.

Comment fait-elle ça ? s'extasie Harry en glissant au ralenti en direction des cachots. Il n'a jamais entendu parler d'un sorcier ou d'une sorcière capable de sentir la magie. De la sentir avec son nez !

— Nous sommes dans une école de magie, se moque Rogue en levant les yeux au ciel. Elle est pratiquée du matin au soir dans la plupart des pièces de ce château.

— Vous avez compris ce que j'ai dit, Severus, s'agace la sorcière. De la magie a été pratiquée ici, dans ce couloir, il y a très peu de temps.

Agitant sa baguette sous son nez, Rogue, attire son attention sur le bout lumineux qui leur permet de se voir si bien.

— Nous sommes en train d'en faire, Orlanda. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser.

Et il se retourne, s'engouffrant dans le couloir qui l'emmène jusqu'aux cachots. Devinant qu'Harry est, au mieux, quelques pas devant lui, au pire, quelques-uns derrière, et que Pikines n'a pas été le moins du monde impressionnée par sa conclusion.


Au bout de deux minutes, il entend un chuchotement dans son dos et, quelques secondes plus tard, la tête d'Harry apparaît à ses côtés, flottant dans le vide.

— C'est bon, elle ne nous suit pas. Elle est dans les couloirs du deuxième étage. Elle a des balais à la place des pieds, cette femme, c'est pas possible de se déplacer aussi vite.

— Alors vous devriez en profiter pour retourner dans votre dortoir, répond-il d'un ton sec.

— Vous plaisantez ? s'inquiète Harry. Je suis plus réveillé que je ne l'ai jamais été et... Oh non ! Je me suis trompé. Elle approche d'ici !

Recouvrant sa tête pour que Rogue ne puisse pas voir dans ses yeux son mensonge, il le pousse à accélérer, pressé de pouvoir se mettre à l'abri dans ses appartements.


— Harry, vous ne pouvez pas rester ici pour la nuit !

— Juste cinq minutes, quémande le jeune homme en s'affalant dans le canapé faisant face à la cheminée et à la gigantesque bibliothèque du professeur. Je risque de tomber sur Pikines si je pars maintenant. Je ne sais pas comment elle a fait pour deviner que vous aviez fait de la magie dans le couloir. Elle a un sixième sens, c'est pas possible autrement. Et elle me trouvera forcément si je m'en vais maintenant. D'ailleurs, se souvient-il, je ne sais toujours pas non plus comment vous faites pour savoir que je me trouve sous ma cape. Personne ne parvient jamais à deviner ma présence.

Rogue soupire en se tournant vers ce qui fut, un jour, une petite cuisine personnelle, mais qui ressemble davantage, aujourd'hui, à une annexe de son atelier.

— Le professeur Pikines, Harry, et je vous ai donné la réponse, pourtant.

— Quoi ? Mais pas du tout ! Quand ça ?

— Dans le couloir.

Harry le regarde, incrédule, persuadé que c'est tout à fait impossible. Il s'en serait rendu compte, quand même.

— Je vous laisse cinq minutes pour trouver un chemin qui vous maintiendra loin du professeur Pikines, ajoute Rogue. Le temps de vous dégoter une potion de sommeil plus puissante.

Bougonnant dans son coin, Harry sort la carte et s'installe plus confortablement pour étudier les déplacements du professeur de défense. Un bien-être immédiat l'enveloppe tout à coup. Qu'est-ce qu'il est bien dans ce canapé, avec la chaleur du feu le caressant de ses chaudes vagues ondoyantes. Si bien, qu'il a l'impression qu'il pourrait s'endormir sans le moindre effort.

Quand Severus revient de son atelier, une fiole au liquide rouge vif dans la main, il manque de la faire tomber en découvrant son élève, stupide petit Gryffondor, endormi comme un bienheureux sur son canapé. Il a même l'indécence de sourire, le petit imbécile.

Il pourrait le réveiller et le renvoyer fissa dans son dortoir, mais il a bien remarqué les cernes violacés qui ornent ses yeux depuis des mois. Il sait qu'Harry ne fait pas semblant quand il prétend ne pas parvenir à dormir sereinement et, au fond, il le prend en pitié.

Faisant venir un plaid vert et noir depuis la chambre, il en recouvre le jeune homme avant de lui retirer la carte des mains et de la poser sur la table basse.

Avant de rejoindre son propre lit, il tapote le vieux morceau de parchemin du bout de sa baguette, l'esprit ailleurs.

— Méfait accompli.


Quand Harry émerge de son profond sommeil, il est d'abord pris de panique. Il n'est pas dans son lit et ne reconnaît rien autour de lui. En plus, tout est flou !

Tâtonnant à la recherche de ses lunettes, il les trouve en quelques secondes dans son cou, où elles ont glissé. Il n'avait pas prévu de s'endormir ici et ne les a pas enlevées en s'allongeant, il s'en souvient, maintenant. Et ce simple souvenir, lui permet de se rappeler à la fois où il est et pourquoi il s'y trouve.

Chez Rogue. Et alors que celui-ci ne s'y trouve de toute évidence pas.

Qu'est-ce qui lui a pris, hier soir, de l'accompagner jusque dans ses appartements ?
Bon, il a lui-même hébergé le professeur sur son canapé en premier, mais de là à le forcer à lui rendre la pareille, il y a un monde.

Le jeune homme frissonne en imaginant quelle sera la réaction de Rogue en le trouvant là et décide de s'éclipser avant de découvrir à quel point sa vision peut être proche de la réalité.

Il n'a fait que deux pas en direction de la porte quand, dans son dos, un grincement retentit, aussitôt suivit d'une odeur de savon qui a tôt fait de se répandre dans la petite pièce surchargée de livres et d'étagères remplies de flacons aux coloris divers.

— Enfin levé ! fait la voix du professeur, et Harry se raidit.

Au moins, il n'a pas l'air furieux, s'étonne-t-il. Juste... normal. Mais normal chez quelqu'un d'ordinaire, ça correspond à une humeur ultra joyeuse chez Rogue. En tout cas, c'est ce qu'il en a déduit au cours des dernières années, et là, ça ne colle pas. Pourquoi Rogue serait-il heureux de le trouver chez lui ?

— Je... je suis désolé, professeur, bégaie Harry en se retournant. Je me suis senti si bien devant le feu, cette nuit, que j'ai dû m'y endormir.

Rogue hausse un sourcil alors que d'épaisses volutes de condensations odorantes s'échappent de la salle de bain derrière lui et s'entortillent entre ses jambes et ses bras, remontant jusqu'à ses cheveux qui ondulent à peine malgré la douche.

Fort heureusement, il est habillé. S'il était sorti de là avec juste une serviette enroulée autour des hanches, Harry n'aurait jamais plus pu le regarder en face sans que cette image ne se superpose à celle de l'homme aux capes noires.

— J'avais cru comprendre, oui. Maintenant, si vous voulez bien filer, j'ai à faire. Et tâchez de ne pas vous faire repérer dans les cachots. Le petit-déjeuner sera servi dans quelques minutes, le couloir doit être plein d'élèves, mieux vaut que vous revêtiez votre cape.

Ne se le faisant pas dire deux fois, Harry empoche la carte des maraudeurs restée sur la table basse et se drape du tissu irisé dans lequel il disparaît bientôt tout entier.

La porte des appartements du directeur de Serpentard s'ouvre et se referme aussitôt sous les yeux perplexes d'une élève de sa maison, persuadée désormais que son professeur la déteste, puisqu'en l'apercevant, il a préféré attendre un peu avant de sortir à son tour.


A-t-il eu tort de laisser Potter dormir sur son canapé ? se demande le professeur en se rendant à son premier cours de la journée.
Bien sûr. La scène étrange de ce matin en est une des nombreuses preuves.

Et pourquoi n'a-t-il pas été capable de réveiller l'impertinent pour le renvoyer dans ses quartiers ? Il ne peut quand même pas s'être à ce point attaché à lui. Sa simple vue suffisait à lui déclencher de l'urticaire il y a peine un an. Ou deux. Ou peut-être trois, mais là n'est pas la question.

L'avoir laissé faire une fois, c'est avoir pris le risque de le voir revenir chez lui à la première insomnie. Et il n'a même pas eu le temps de lui donner la nouvelle potion.


— Professeur... répète pour la troisième fois et d'une voix de plus en plus faible, une Poufsouffle de quatrième année en levant la main.

— Weston, souffle Rogue en jetant un bref coup d'œil au contenu de son chaudron. Vous avez oublié de couper vos poils de boursouf en deux dans le sens de la longueur avant de les ajouter à votre décoction. Ce qui explique la couleur verte de votre potion au lieu du rose vers lequel elle aurait dû tendre. Moins 5 points pour Poufsoufle.

Virant à l'écarlate, la jeune fille se tourne vers son amie, en panique, alors que celle-ci se contente de lui répondre par un haussement d'épaules et une grimace désolée.

Rogue va reprendre un élève en train de touiller sa potion dans le sens des aiguilles d'une montre alors qu'il est censé faire l'inverse, quand la porte de la classe s'ouvre à la volée.

La lumière de la torche fixée sur le mur derrière lui empêche les élèves et le professeur de voir les traits du visage de l'impoli qui entre ainsi sans y avoir été invité, mais Severus ne met qu'une seconde à reconnaître la silhouette aux cheveux en bataille se découpant dans la lueur du feu ondoyant.

— Potter ? Mais qu'est-ce qui vous...

Avant qu'il n'ait pu poser sa question, Harry fait un pas dans la pièce et s'effondre comme un tas de chiffons entre deux rangées de bancs, provocant moult cris chez les quatrième année.

**

Hey les gens !

C'est cruel de finir sur un tel cliffhanger, non ? Heureusement, vous n'aurez pas à attendre trop longtemps pour connaître la raison de cette entrée fracassante ^^

Mais dites-moi, votre réveillon s'est bien passé ?
Chez moi, ça a été. Je l'ai passé avec ma famille, dont mes nombreuxses neveux et nièces, que je n'avais pas revu depuis des plombes pour une partie d'entre eux. Et on a passé des heures à jouer à des jeux de sociétés.
J'espère qu'on n'a pas toustes le covid, maintenant... xD

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