La tête enfouie
dans ses bras,
Rose ne sait plus
quoi faire, et ses

l
a
r
m
e
s

continuent de
tomber, tomber
en même temps
que ses lames.

Entre
âmes,
lames,
armes et
larmes,
elle perd pied mais
le liquide

encore et encore,
sans arrêt.

C'est simple, elle ne peut pas
s'en empêcher, peu importe
ce que ça peut lui coûter.
Elle sait bien, maintenant,
ce qu'il se passerait si elle
touchait au

t
r
o
n
c

de son arbre ;
derrière la fenêtre,
elle a vu les chênes
et les pommiers

un par un,
en perte d'oxygène.

Mais le désastre dehors
la pousse encore plus à
continuer, à tracer
à l'encre de ses

p
l
e
u
r
s,

la même silhouette
qui hante ses nuits noires,
ses nuits seule où ce sont ses cauchemars qui trouvent
le moyen de se réveiller tout en gardant Rose éveillée, la
douleur lancinant son cœur.

Rose, j'aimerais tellement
que l'eau puisse te faire

r
e
v
i
v
r
e,

au lieu de te noyer
peu à peu dans l'océan
de tes peines.