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Chapitre 24 : Au paroxysme

Cette soirée avait été longue, très longue. L'alcool n'avait pas arrangé mon inquiétude, au contraire. J'avais beaucoup trop bu et j'avais pu me perdre quelques instants. Néanmoins, jamais je n'avais osé jeter le moindre coup d'œil vers mon portable. J'avais déjà le moral au plus bas et vérifier ce qu'on avait dit sur moi serait inutile.

Au cours de la soirée, Stan avait pu remarquer quelques-unes de mes angoisses. Parfois, il me demandait si ça allait, et à chaque fois, je mentais. Je lui répondais toujours avec le sourire, comme si de rien n'était, et plus le temps passait, plus j'avais l'impression qu'il apercevait toutes les failles de mon mensonge. Bien évidemment, je pouvais mettre ça sur le compte de l'alcool, je n'avais que ça sur le coude après tout.

Après quelques verres, il me conduisit sur la piste de danse et nos corps se collèrent, suivant sensuellement le rythme de la musique. Mes lèvres effleurèrent le long de son cou pour y déposer un léger baiser. Celles-ci restèrent posées sur sa peau de longues secondes, caressant délicatement la zone. Pendant ce temps, ses mains se frayaient un chemin dans les courbures de mon dos, descendant jusqu'au haut de mes fesses. La musique berçait nos mouvements, les accompagnait et les exacerbait tandis que nos regards ne cessaient de se chercher dans l'espoir de provoquer l'autre. Alors que nous étions de plus en plus intimes, nous oublions que nous étions au cœur de la foule, nous oublions tout et c'était exactement ce que je voulais. Quelques baisers et quelques rires échangés étaient suffisants pour me rendre insouciante.

Ses lèvres se rapprochèrent doucement de mon oreille tout en me serrant contre lui.

— Je t'aime, me murmura-t-il.

— Moi aussi, rétorquai-je dans un souffle presque instantanément.

Bien que ses sentiments étaient perceptibles, son entrejambe contre moi l'était tout autant et ne me laissait pas de marbre. J'avais envie de lui tout autant que lui de moi et je n'avais aucune envie d'attendre. Malheureusement, nous n'étions pas dans l'endroit adapté pour ce genre de choses. Personne n'avait envie d'être considéré comme un pervers, alors j'osai lui demander à l'oreille de fuir cet endroit pour rejoindre un endroit bien plus intime. Il accepta et sûrement devait-il penser que je détestais cet endroit ou qu'il me mettait mal à l'aise. En tout cas, quelque chose dans son regard se voulait rassurant.

Il caressa amoureusement ma joue et me conduisit à l'extérieur de ce lieu, me guidant ensuite jusqu'à la voiture qui nous avait précédemment conduits jusqu'ici. Durant le trajet, je pris sa main tout en lui lançant de nombreux regards provocateurs. Je ne cherchais même pas à dissimuler mes envies, au contraire ; surtout parce que j'avais l'impression que c'était la dernière fois. J'avais cet étrange sentiment qui me disait que la fin était proche et celui-ci me serrait le cœur en même temps de m'inquiéter.

Rapidement, nous arrivâmes dans notre chambre et je n'attendis pas plus longtemps pour l'embrasser à pleine bouche et pousser ma langue à la rencontre de la sienne. Entre temps, nos mains se glissèrent sur le corps de l'autre, à la recherche de vêtements à enlever. En quelques mouvements, il descendit la fermeture de ma robe tandis que j'avais entièrement déboutonné sa chemise. Il jeta sa chemise par terre et me prit contre lui, m'embrassant de plus belle tout en me guidant jusqu'à la chambre de notre suite. Je me débarrassai lentement de ma robe, jouant d'un air charmeur avec le tissu qui glissait le long des courbures de mon corps. Aussitôt, il me jeta sur le lit et je ne pus m'empêcher d'en rire. Il m'adressa alors un tendre sourire et se mit à enlever son pantalon tandis que je le dévorais du regard, mordant ma lèvre inférieure. De nombreuses idées commencèrent à me traverser l'esprit, bien évidemment, toutes n'étaient pas très catholiques.

Il ne garda que son boxer et me chevaucha pour sucer sensuellement le bout de mon téton droit. Le désir ne se fit pas attendre et une vive chaleur envahit ma poitrine ainsi que mon entrejambe. J'étais tellement bouillante que j'étais prête à sauter les préliminaires. Je n'en pouvais plus d'attendre, j'avais comme l'impression que ça faisait bien trop longtemps. Je le voulais ici et maintenant. Sans plus attendre, nous nous débarrassâmes des derniers tissus qui nous restaient pour dévoiler nos tenues d'Adam et Ève. Chacun pouvait alors sentir les désirs ardents de l'autre. La suite s'enchaîna rapidement, il enfila un préservatif et entra en moi assez facilement, trop facilement même. Mon état en venait même à me surprendre. Visiblement, j'étais vraiment en manque.

Lorsque ses va-et-vient s'intensifièrent, mon dos se courba et mon torse se plaqua au sien, écrasant légèrement mes seins au passage, tandis que mes mains s'emparèrent de ses omoplates d'une main ferme. Son souffle chaud était tout aussi saccadé que le mien et caressait ma nuque tandis que le mien était entrecoupé de quelques bisous déposés dans le creux de son cou. Chacune de nos réactions résonnait chez l'autre, comme un écho ou plutôt une mélodie qui se jouait à deux.

Quelques tremblements commencèrent à traverser le long de mes jambes, me déstabilisant quelque peu. Le plaisir était à son paroxysme pour chacun d'entre nous et il ne nous restait plus que quelques minutes avant d'exploser.

Ma respiration devenait de plus en plus incontrôlable et je tentais tant bien que mal de la stabiliser, mais impossible. Nous venions d'attendre les limites du plaisir et nous devions nous en arrêter là, à contrecœur.

Si seulement je pouvais prévoir quand serait la prochaine fois...

*

Aux alentours de trois heures du matin, un violent tonnerre interrompit mon sommeil tout autant que mes pensées. Jetant un coup d'œil par-dessus mon épaule, je pus apercevoir Stan encore profondément plongé dans son sommeil. Puis mon regard se dirigea vers la baie vitrée qui donnait une impressionnante vue de New York. Le ciel était gris, presque noir, surplombé par de trop nombreux nuages nauséabonds. Et c'était sans compter le tonnerre qui, à chaque fois, martelait les alentours d'un bruit assourdissant.

Je pensais vraiment que le calme serait de retour après avoir dormi quelques heures, mais ça avait été stupide de ma part d'y croire. Je ne pouvais pas oublier, j'en étais incapable. Déjà que je n'arrivais pas à passer outre des évènements ayant eu lieu quelques années auparavant. Je ne faisais pas partie de ces personnes pouvant tourner la page facilement et je ne le serais sûrement jamais.

Alors guidée encore une fois par ma curiosité malsaine, j'entrepris de regarder encore l'enfer qu'étaient devenus mes réseaux sociaux. Je quittai silencieusement le lit et enfilai une robe de chambre, probablement en soie. Mon portable fut facile à trouver, il était encore intact dans mon sac. Je le pris et me dirigeai dans la salle. Aussitôt je le mis en charge. Comme toujours ces derniers temps, sa batterie avait été vidée en quelques minutes. Dès que mon portable démarra, je me jetai sur Instagram. Toujours la même chose. Tout comme sur Twitter. Mes notifications étaient bondées par de nombreuses insultes. Si seulement ça ne se limitait qu'à des insultes, j'en serais presque soulagée, mais ces personnes n'avaient aucune limite. Elles étaient prêtes à lancer des rumeurs diffamantes à mon sujet, des personnes que je ne connaissais même pas.

Que pouvais-je bien faire ?

Jamais je ne m'étais sentie aussi démunie et jamais je ne m'étais retrouvée dans une telle situation. Devais-je leur répondre ? Devais-je leur prouver qu'ils ont tort ? Devais-je les ignorer quand bien même ils me pourrissaient socialement ?

Aucune solution ne me paraissait être la bonne. J'étais dans une impasse, un labyrinthe sans issues. Je ne savais plus quoi faire. J'étais juste figée face à mon écran, incapable de bouger. Et c'était sans compter ma transpiration qui s'accélérait.

Paniquée, je posai mon téléphone et me dirigeai rapidement vers la salle de bain. Immédiatement, je rinçai mon visage à l'eau froide. Mon estomac était en train de se retourner et des haut-le-cœur me prirent brutalement. Mes nerfs étaient en train de lâcher, je n'en pouvais plus et je n'allais pas pouvoir supporter cette situation bien longtemps. Même pas un mois et j'étais prête à rendre les armes, mais après tout, qui pourrait combattre autant de monde sans savoir de qui il s'agit réellement ? Ce pouvait être n'importe qui, un inconnu comme un ami, ou encore tout le monde à la fois.

Il fallait que je mette fin à tout ça. D'un pas déterminé, je retournai dans la salle et m'emparai fermement de mon portable. Une seule solution s'était imposée à moi assez soudainement, une solution drastique, mais il le fallait bien.

Je ne cherchai pas à savoir si mon choix était raisonné ou non et en quelques mouvements, je supprimai un à un tous mes comptes sur les réseaux sociaux. Je n'allais plus exister aux yeux de ces personnes, du moins, virtuellement. Plus personne ne pourrait tourmenter mon quotidien et je pourrais enfin utiliser mon portable sans qu'il soit inondé de notifications.

Une fois que ce fut fait, je ne pus m'empêcher de soupirer de soulagement et m'allongeai sur le premier canapé qui vint à moi. Un poids s'était envolé, pourtant, un léger arrière-goût amer était encore présent. Quelque chose me dérangeait encore même si j'étais incapable d'en déceler la cause. Cependant, ce ne fut pas suffisant pour m'empêcher de dormir...

*

Pendant un bref instant, je crus que le tonnerre m'avait encore une fois réveillé, en réalité, ce n'était que les premiers rayons du jour qui brûlaient mes yeux. J'avais probablement dû un peu trop abuser sur l'alcool la veille, chose que j'évitais toujours consciencieusement.

Je repris lentement mes esprits et quittai lentement le canapé dans lequel je m'étais installée. Soudainement, toute la soirée me revint à l'esprit. Je voyais Stan, son sourire et ses paroles bienveillantes, ainsi que le désir que nous avions partagé durant de longues heures. Mais quelques pensées vinrent obscurcir ce doux paysage. J'avais quitté tout réseau social sur un coup de tête. Même si je savais que je n'avais pas d'autres choix, je le regrettais un peu quand même. En me connectant avec le monde, j'avais pu partager ma passion avec ma photographie et même échanger avec quelques passionnés comme moi.

Je soupirai brièvement et tentai de me rassurer en me disant que je n'avais pas effacé mon site internet. Cependant, celui-ci n'était pas aussi visité que mon Twitter ou mon Instagram. J'avais l'impression d'être un oiseau auquel on aurait coupé les ailes avant même de lui avoir appris à voler.

Je m'emparai de mon portable et ce n'eut que pour unique effet de remuer le couteau dans la plaie.

— Est-ce que ça va ?

Levant ma tête, j'aperçus Stan, un sourire aux lèvres et une tasse à chaque main.

— Oui, tout va bien, prétendis-je.

Il me tendit une tasse que je pris aussitôt. Les parois de celle-ci étaient brûlantes et je compris que j'allais devoir patienter avant de pouvoir y prendre la moindre gorgée sans brûler toute ma gorge.

— Juste un peu fatiguée par la soirée d'hier, poursuivis-je.

Ceci me donna l'impression d'atténuer mon mensonge, après tout, il y avait bel et bien une forme de vérité. Tout ça m'avait bien crevée, autant les hauts que les bas.

— On ne va pas tarder à partir, tu as encore un peu de temps pour préparer tes affaires, annonça-t-il calmement.

Il approcha délicatement son visage du mien, posa une main sur ma mâchoire tandis que nos lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'une de l'autre et suffisamment proche pour que nos souffles se mêlent. Naïvement, mes yeux se fermèrent et j'attendais impatiemment qu'il m'embrasse. Je me sentais aussi embarrassée et excitée qu'une adolescente lors de son premier baiser, ou du moins, comme elle l'imaginerait. Maintenant, ce fut au cœur de s'en emballer, comme si mes hormones n'avaient pas déjà assez abusé. Puis ses lèvres se collèrent enfin aux miennes et je le rejoignis dans son étreinte. Ce baiser d'apparence si simple me rappelait notre escapade de la veille et à quel point j'étais bien à ses côtés. Nous échangions bien plus que des désirs et envies mutuels, il y avait cette sensation dont j'étais encore incapable de la définir entièrement. Un brin d'amour et une pincée de je ne sais quoi...

J'aurais tellement voulu que ce soit suffisant...

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