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Chapitre 10 : Nouveau lancer

Une dernière fois avant de partir, je m'observai dans le miroir, vérifiant si ma tenue n'avait pas le moindre défaut. Il était vraiment difficile de faire plus tendu que je ne l'étais en ce moment. J'avais essayé tellement de tenues que j'avais fini par ne plus savoir quoi mettre. Au final, j'avais opté pour une robe blanche assez moulante avec une ceinture à la taille pour accentuer les courbes de mon corps. Puis j'avais attaché mes cheveux, ne sachant qu'en faire. En fait, je ne voulais pas en faire trop. Pourtant, mes petites bottines au talon carré me disaient clairement le contraire.

J'inspirai une dernière fois à la vue de mon reflet. J'étais persuadée que quelque chose n'était pas en place, mais incapable de mettre le doigt dessus. Finalement, j'abandonnai de chercher ce qui n'allait pas et m'emparai de mon sac pour sortir de chez moi. Aussitôt, j'appelai un taxi et donnai au conducteur l'adresse que m'avait envoyée Stan par SMS. Je n'avais pas eu l'envie de chercher des informations sur ce mystérieux lieu, je verrais bien en m'y rendant...

Ayant une bonne dizaine de minutes de trajet, je mis mes écouteurs pour passer le temps et me laissai bercer par les musiques aléatoires de la radio. La plupart s'enchaînaient sans que je puisse les reconnaître jusqu'à ce que j'entende Don't Fear The Reaper de Blue Öyster Cult. Soudainement, je me rappelai à quel point j'avais pu écouter cette musique au lycée et j'étais encore étonnée de connaître les paroles que je ne pouvais m'empêcher de chanter.

« All our times have come

Here, but now they're gone

Seasons don't fear the reaper

Nor do the wind, the sun, or the rain »

Et sans même m'en rendre, le conducteur m'informa que j'étais arrivée, encore prise par les dernières notes de la musique. J'enlevai alors mes écouteurs et réglai rapidement la note.

À vue d'œil, ce n'était qu'un modeste bâtiment sans le moindre artifice. A priori, rien qui ne pourrait attirer l'attention. Néanmoins, je descendis de la voiture avec quelques appréhensions. Je regardais les alentours comme pour m'assurer qu'il n'y avait personne.

Hésitante, j'entrai dans l'immeuble et me dirigeai vers l'accueil. La secrétaire me regardait à peine jusqu'à ce que je détourne son attention vers moi par un bref toussotement.

— Bonjour, je suis Alice Monaci. J'ai un rendez-vous professionnel pour un shooting.

— Bien sûr, on m'avait prévenu de votre arrivée, lança-t-elle d'un air morose.

Elle me tendit un pass et m'indiqua le chemin, insistant sur le fait que je doive prendre l'ascenseur jusqu'au quinzième. En même temps, qui aurait envie de monter autant d'étages ?

Je la remerciai malgré sa nonchalance et me dirigeai vers l'ascenseur. Tous les regards se braquèrent vers moi comme si j'étais un paria. Il était évident que tout le monde savait que je n'étais pas d'ici. Et leur obsession visuelle à mon égard se poursuivit jusque dans l'ascenseur. Je les ignorai bien rapidement en sortant mon portable et je m'aperçus que je venais de recevoir un message de Moly me demandant où j'étais et si j'étais libre pour une sortie ce soir. Ma réponse – aussi stupide fût-elle – me vint totalement naturellement.

« Désolée. Je ne peux pas. Je baise ce soir. »

En envoyant le message, je ne pus m'empêcher d'en sourire mais me retins quand même de m'esclaffer à côté de personnes aussi coincées du cul. Après tout, ce message était complètement con et je ne prévoyais même pas la moindre coucherie, je n'avais juste pas envie de sortir. Sans compter que j'ignorais à quelle heure je serais disponible.

Arrivée à l'étage, je marchai dans le couloir en direction de la pièce qu'il m'avait indiquée. Je m'approchai de la porte quand je le vis sortir par celle-ci pour m'accueillir.

— Bonjour Alice. Ça va mieux depuis hier ?

Il me lança un sourire adorable et je sentais que ça allait être compliqué pour lui résister. Le contact de ses lèvres était encore bien trop présent dans mon esprit. Mes souvenirs étaient intacts alors même que j'étais très ivre.

— On peut dire ça comme ça, répliquai-je simplement.

J'aurais pu continuer de le repousser et me montrer désagréable, mais ce fut vraiment plus fort que moi et un petit sourire se dessina sur mon visage.

— Tu es prête ? s'enquit-il d'une douce voix.

— Totalement, je n'ai pas ramené tout mon matériel pour rien.

Il rit légèrement, c'était bon signe. Malgré tout, il ne m'en voulait pas et semblait quand même apprécier ma présence. Il me fit alors entrer dans cette immense salle où Trey et Cam s'approchèrent immédiatement de moi.

— Tiens, revoilà la petite photographe ! s'exclama Trey tout sourire en me voyant.

Tous deux irradiaient de joie et je pressentais déjà que j'allais me plaire le temps d'une après-midi. Rapidement, ils me conduisirent jusqu'au centre la pièce, là où se trouvait le matériel nécessaire.

Ils me prévinrent qu'ils allaient enfiler leur tenue, me laissant seule quelques instants. J'eus juste le temps de voir le message de Moly.

« Je ne sais pas qui est ce mec mais il faut absolument que je le voie. Je sais que t'as des goûts de merde. »

Elle me charriait uniquement pour que je cède, mais actuellement, il ne passait rien avec Stan, ni avec quiconque. De toute manière, c'était habituel entre nous et que je couche avec des hommes sans m'attacher à eux n'était pas une nouveauté pour elle. Elle était juste un peu comme tout le monde, espérant que j'aie enfin une relation stable.

« Raison de plus pour ne te présenter personne. »

Dès que je finis d'écrire mon message, les garçons revinrent avec leur tenue. Simple et sobre. Tous portaient un long manteau noir, une chemise et un pantalon de la même couleur. Pendant un instant, je m'arrêtai sur Stan. Il était le seul à avoir les cheveux longs dans la bande et ceux-ci s'arrêtaient tout juste au niveau de ses épaules. Rock, classe et glamour, le trio parfait pour que je sois à la limite de céder à ses avances.

— On y va ? demanda Stan, ce qui me fit quitter le fil de mes pensées.

Rapidement, ils se mirent en place tandis que je sortis le matériel nécessaire, en particulier mon précieux appareil photo. Dès que j'avais eu assez d'argent pour m'en acheter un convenable, je ne l'avais plus lâché, tellement que la première semaine j'avais photographié tout et n'importe quoi, aussi stupide fût-il.

Puis vint alors le temps des photos. Je mitraillai, ne cessant d'en prendre alors qu'eux se lançaient quelques blagues de temps en temps. Entre quelques clichés sérieux, j'avais le droit à quelques fous rires. Ces photos étaient clairement ratées pour ce qu'ils voulaient faire, mais dans le fond, je les aimais bien. Simples et naturelles. Parfois, il en fallait peu.

Je ne comptais même pas le temps que ça m'avait pris, celui-ci avait défilé sans que je m'en rende compte. Je leur montrai un bref aperçu sur leur ordinateur, ils semblaient assez satisfaits de ce premier jet bien que ces photos aient besoin de quelques retouches.

Tray et Cam s'éloignèrent aussitôt tandis que Stan me proposa de le suivre. Je fus aux premiers abords déstabilisée mais acceptai quand même de le suivre jusqu'à une petite pièce privée où étaient entreposées quelques-unes de ses affaires. Je regardais d'un œil attentif le moindre de ses gestes, posée confortablement contre le mur.

— Je te rappellerai quand j'aurai fini les dernières retouches, annonçai-je pour briser ce silence assez gênant.

— Très bien.

Je fus assez étonnée qu'il ne dise rien de plus, mais ce ne fut que de courte durée, évidemment. Je m'attendais à ce qu'il ajoute quelque chose, acharné comme il était, et d'un certain côté, je l'attendais moi aussi, peu importe ce qu'il allait me proposer.

— On pourrait prendre un verre chez moi pour fêter ça.

— Tu essaies encore à ce que je vois, lui fis-je remarquer d'un ton joueur.

— Toujours. Je n'ai certainement pas envie d'abandonner.

Il s'approcha de moi et posa délicatement sa main sur ma joue, la caressant du bout de son pouce. Je ne bougeai pas bien que ce geste sensuel me faisait frémir de l'intérieur.

Voulant un peu m'amuser, je m'emparai de son chapeau pour le mettre sur ma tête. Je le toisai d'un air fier tandis qu'il afficha un sourire en coin, assez amusé.

— Dis donc, tu es très mignonne comme ça mademoiselle, constata-t-il.

— Ne t'y habitue pas, ça ne va surtout pas durer...

Je posai mes mains sur ses épaules et mes lèvres sur les siennes, langoureusement. Il prolongea mon étreinte, me serrant par la taille et le chapeau que je lui avais subtilisé venait de tomber. Ses mains se baladèrent sur mes hanches, descendant dangereusement vers mon intimité.

Alors que nous étions en plein moment fusionnel, nous fûmes interrompus par l'arrivée de Tray. Je détournai aussitôt ma tête, comme si ça me gênait. Pourtant, je m'en fichais d'habitude. Tray laissa échapper un petit rire. J'étais persuadée qu'il ferait des conclusions bien trop hâtives ou n'hésiterait pas à me traiter de groupie de passage.

— Je crois que je repasserai plus tard, lança-t-il, amusé. Mais juste avant, on fait quoi ?

— Toi tu dégages et moi je m'occupe de mes oignons, ok ? rétorqua Stan pour plaisanter.

Je posai ma main sur ma bouche pour m'empêcher de rire. Cet échange était vraiment hilarant et en les voyant, je n'aurais jamais pensé que leur complicité était bel et bien vraie.

— Ok, ok, pas la peine de s'énerver ! s'exclama Tray, toujours aussi farceur.

Il se décida enfin à partir et mon regard croisa immédiatement celui de Stan, nous étions tous deux très amusés par la situation, bien qu'assez cocasse dans le genre.

— Alors, tu me suis cette fois-ci ? demanda-t-il.

— Et si je refuse, qu'est-ce que tu ferais ? le provoquai-je, souriante.

— Quelles sont tes fleurs préférées ? s'enquit-il presque innocemment alors qu'il savait déjà la réponse.

— À la limite, je te suis et on verra après, lâchai-je inconsciemment.

Il me tendit sa main que j'empoignai pour le suivre. Encore une fois, je n'avais vraiment aucune idée de ce que j'étais en train de faire, sauf que cette fois-ci, je me disais plus que jamais "peu importe"...

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