C'est dans une chambre glaciale le tout peint en blanc, une fraîcheur qui émanait de la fenêtre ouverte sur la mer que fatima s'est réveillée. Elle se sentait un peu lourde et avait une petite migraine. En se rappelant de ce qui s'était passé la veille ses larmes commencèrent à couler.
Elle pensait à son mariage, en était ce un puisqu'elle y était obligée .
Un mauvais mariage est peut être la plus grande des fautes et la plus terrible des afflictions.
Le bon mariage c'est l'amitié tendre, l'affection religieuse et fidèle, le secours mutuel dans toutes les épreuves de la vie, mais il doit se garder des intempérances redoutables de la passion. Il faut demander peu pour n'être pas déçu. Les félicités sont toujours brèves.

Le mariage supprime quand on le prend sérieusement, la possibilité des désirs nouveaux, toutes les tendresses, la fantaisie du lendemain et tout le charme des rencontres. Il a en outre l'inconvénient odieux de condamner les époux à un déplorable ordinaire.

Comment elle pouvait faire le voeux d'aimer et de chérir quelqu'un qu'elle ne connaissait pas?
Le soutenir quoi qu'il arrive?
Dans la pauvreté comme dans la misère?
Fatima se posait toute sorte de question, c'est le médecin qui l'a sortit de ses réflexions.

- mademoiselle comment vous sentez vous?

-je vais bien docteur

- vous devriez faire plus attention à vous, votre corps est fatigué vous avez besoin de repos, je vous prescrit des médicaments il vous faut un repos total.

-très bien!

Après avoir signé les paperasses elle sortit de l'hôpital.
Ca ne l'etonnait pas plus que ca de ne voir personne de toute façon elle n'avait pas de famille et personne ne tient à elle se disait elle.
Elle entreprit de marcher sachant que la maison est très loin de l'endroit ou elle se trouvait.

C'est avec une douleur aux pieds qu'elle franchie le seuil de la maison.
Elle partit dans la chambre de nabou pour lui informer de sa venue.

- bonjour madame.

- tu t'es bien prélasser j'espère espèce de paresseuse. Tu as un mariage dans une semaine et vas faire tes corvées.

Elle lui tendit l'ordonnance ou était inscrit les médicaments qu'elle devait acheter.

Nabou prit la feuille, la lis avant de la déchirer en petit morceaux éparpillés sur le sol.

- connasse tu veux que je te donne des repos( rire) je ne serais pas étonné que tu es acheté le médecin avec du sexe.

Ces paroles l'atteignait au plus profond d'elle, c'est dur de se faire insulter mais encore plus par la personne qu'on considère comme sa mère, oui malgré tout fatima l'a considérait comme tel puisque c'est la seule femme qu'elle connaît.
Une insulte impunie est mère de beaucoup d'autres.
Les insultes sont toujours les raisons de ceux qui ont tort.
Les brutes prennent pour insultes, des manières ou des défauts d'attention, dont les vrais honnêtes gens ne s'aperçoivent pas, ou qu'ils méprisent. Ils se trouvent blessés d'un mot, d'un geste, d'un silence, dont ils imaginent être l'objet, quoique le plus souvent on n'ait point pensé à eux.

Fatima quitta la pièce en ayant le cœur meurtri, son honneur réduite en miette et sa dignité bafouée.

Ce n'est que vers 2h du matin qu'elle finit enfin. Elle était très fiévreuse et son corps lui faisait atrocement mal mais elle souffrait en silence sachant que personne ne pourra l'aider.

Le lendemain tout comme les jours qui ont suivit nabou préparait le mariage avec un enthousiasme que nul ne pourrait comprendre, elle était si excité qu'elle a avancé la date du mariage qui est prévu demain.

Fatima quant à elle traînait toujours sa douleur. Elle redoutait son mariage qui était inévitable.

Avec le temps, le déni, la colère et le marchandage se transformeront en dépression. Dans cette période, le sentiment d'abandon est amplifié et peut sembler insoutenable. Dans cette période, il n'est pas rare que les sujets perdent leur confiance et leur espoir. Mais ce mal-être fini par aboutir, avec le temps, à la phase finale de l'acceptation. Le sujet accepte que ce qu'il a perdu ne pourra lui revenir, mais que sa vie continue malgré tout quand bien même elle sera très différente.
Malgré la douleur une personne est capable de sourire pour cacher tout soupçon de mal être c'était le cas de fatima.
(....)

Aujourd'hui c'est son mariage. Chaque jeune fille rêve de ce moment et l'attend avec impatience, le jour de son mariage on devrait être stressé en même temps heureux et excité à la fois mais tel n'était pas le cas de fatima elle était neutre. La vie lui a fait tant de surprise et tant de souffrance que maintenant elle n'attend plus rien de personne, elle n'a plus goût à la vie.
On dit que l'espoir fait vivre faudrait il d'abord qu'elle est cette espoir pour espérer vivre.

Sans espoir trop ambitieux, tâchez d'augmenter sans cesse vos forces physiques, morales, et même celles d'opinion, car c'est le seul moyen de les conserver. Faites-en toujours le meilleur usage possible, et pour vous, et pour les autres, car c'est le moyen le plus naturel de les accroître.
Dans les naufragés du coeur, comme dans les naufrages de l'océan , le moindre mot d'espoir devient une planche de salut à laquelle on cherche à se cramponer.
Une vie sans désirs manquant de but et d'espoir n'est que langueur et tristesse.

Quoi quil arrive continuez de vous battre pour ce que vous croyez , même si c'est parfois très difficile. Dites-vous que certaines batailles sont plus longues à gagner que d'autres, et ne perdez jamais espoir.

Ils n'ont fait qu'un mariage religieux venant de nabou c'était très surprenant elle qui aime les festivités. Fatima devait rejoindre le domicile conjugale le soir même.

Elle était assise sur le lit attendant son mari et méditant sur sa vie par la même occasion.
De la méditation, naît la sagesse.
La méditation permet la conscience de l'inconscient. La réflexion permet la conscience du conscient.
Plus nous sentons le besoin d'agir, plus nous devons nous efforcer à la réflexion.
Plus nous sommes tentés par le comfort de la méditation plus nous devons nous lancer dans l'action.
Jusqu'à tard dans la nuit aucune trace de son mari ni de sa famille dans cette grande maison qui était maintenant la tienne.
Elle commençait à se poser des questions. Ils auraient du être là il y a 2h.
Elle était là à cogiter quand nabou entra dans la chambre.

- descend tu dors dans la cave.

- mais où est...

Elle ne lui laissa pas en placer une et la giffla.

- que ce soit la dernière fois que tu ouvres ta salle bouche compris.

Honteuse et les yeux embués de larmes elle s'en alla dans la cave poussiéreuse. Il n'y avait rien qui pouvait lui servir de lit elle se coucha donc sur le sol avec la tête rempli de question sans réponse.

Ou est son mari?

Et sa famille?

Que s'est il passé?

Trop de questions.

Nabou:

Décidemment je suis trop rusé j'ai fait d'une pierre deux coup(rire) il ne me reste plus qu'à faire signer ses papiers à cette idiote chose facile. Ah amir que dieu t'accueille dans son paradis, toi et ta famille haha.

Flash back :

Ce petit con est là en train de se saouler pour mon plus grand bonheur. Je l'avais juste invité à prendre un verre pour le droguer et le voilà qui me facilite la tâche.
C'est le moment je sors les papiers et les mets sur la table du barman.

-allez signe ca maintenant .

- quoi hahaha pourquoi je devrais signer ça je signe et signe encore hum je ne fais que signer et où es ma glace maman.

L'ivresse nous fait dire des mots qu'on n'aurait pas dit en état sobre.

L'alcool a été faite pour supporter le vide de l'univers, le balancement des planètes leur rotation,leur silencieuse indifférence à l'endroit de votre douleur. L'alcool ne console en rien , il ne se meuble pas les espaces psychologiques de l'individu , il ne console pas l'homme. C'est le contraire l'alcool conforte l'homme dans sa folie il le transporte dans les régions souveraines où il est maître de sa destinée.

Il est carrément en train de délirer ça se voit qu'il n'est pas habitué mais autant en profiter.

- signe ça d'abord après t'aura ta glace.

Enfin il a signé les papiers qui font de sa femme c'est à dire fatima, cette pimbeche l'héritière légitime de toute leur fortune. J'aurais pu les transférer directement à mon nom mais le processus était trop lent et je n'avais pas beaucoup de temps.
Après cela j'ai profité d'une bonne nuit en sa compagnie je dois avouer qu'il baise plutôt bien hum.
(...)

Une fois fatima partit il ne restait que deux voitures l'une pour sa belle famille et l'autre pour Amir mais ce con a préféré partir avec celle de ses parents dont j'avais saboté les freins. Décidément la chance me souris.
Ils sont mort sur le coup étant donné qu'ils roulaient a une vitesse au dessus de la normale.

Fin du flash back

Je me réveille tout sourire en me dirigeant vers la cave avec les papiers.

Je ne la retrouve pas là bas cette conne dois sûrement le faire exprès si je la trouve elle vas passer un salle quart d'heure. Je la retrouve en train de faire le ménage avec sa tête de sorcière la qui fait fuir tchiip.

- hey signe moi ça imbécile.

Elle me regarda d'abord surprise puis pris le stylo et entreprit de signer quand tout à coup elle s'arrêta net dans son geste.

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- pardon reverifiez il doit certainement s'agir d'une erreur c'est tout bonnement impossible.

- khadija calmez vous pour la énième fois non il ne s'agit pas d'une erreur j'ai vérifié moi même vous êtes belle et bien enceinte de triplés. .......