chapitre 23
Cheikh Kébé
Je ne sais plus où donner de la tête. Comme on dit un malheur ne vient jamais seul.
Alors que nous étions préoccupé par le cas de Adja Astou nous n'avons pas vu Fatima qui était à terre c'était allé si vite que je n'ai rien vu venir.
Elles ont toutes les deux été conduites en urgence.
Hafiz ne tenait plus sur place il était là à cogiter moi je ne pouvais plus réfléchir correctement mon cerveau était tout mélangé et mes membres refusaient de m'obéir.
Le docteur était sortis et venait en notre direction.
- tout d'abord calmez vous, nous avons fait de notre mieux pour sauver la jeune dame mais il lui faut une opération au plus vite.
- faites tout ce qu'il faut monsieur sauvez la je vous en supplis.
- vous devez d'abord payez le coût à l'accueil sinon nous ne pourrons l'operer.
Mais c'est quoi ces charabias encore ma femme se trouve entre la vie et la mort et tout ce qui les intéresse c'est l'argent je suis outré.
Je vais à l'accueil pour payer leur maudite somme.
Je sors ma carte bancaire et la lui tend.
Elle plonge dans son ordinateur quelques instants avant de me répondre.
- votre carte ne fonctionne pas monsieur elle a du être bloqué.
- quoi? Non c'est impossible reverifiez.
- je l'ai déjà fait monsieur il n'y a aucune erreur.
Mais comment est ce possible. Je sors mon téléphone et appelle mon trésorier.
- allô Niang j'ai un problème avec ma carte bancaire.
- comment ça mais c'est normal après ce que tu as fais je voulais même t'appeler pour t'en parler je ne comprend toujours pas ta décision.
- quoi? Mais enfin de quoi tu parles.
- mais des papiers que tu as signé en leguant la totalité de tes biens à un certains Mr. Driss.
- mais je n'ai jamais fait telle chose ce n'est pas possible et c'est qui ce Driss.
- en tout cas moi même je n'y croyais pas mais c'était belle et bien ta signature il n'y a pas de doute désolé mais tout à été transféré en son nom.
Je ne comprenais rien de tout ce qu'il me disait.
Je cherchais mais je ne me souvenais puis comme un tilt l'image de cette secrétaire m'est venue à l'esprit.
Mais attendez une petite seconde cette fille je me disais bien qu'elle avait quelque chose de louche. Et si les papiers qu'elle m'avait donné était ceux dont parlais Niang.
Mais je me souviens avoir bien lu ces papiers d'ailleurs je lis toujours un document avant de le signer. Mais.... j'étais sortis pour lui montrer les classeurs et elle était restée dans le bureau donc elle aurait très bien pu echanger les documents sans que je ne m'en rende compte.
Putain j'ai vraiment été con sur ce coup là je me suis fait avoir tel un débutant.
Et ce Driss dont il m'a parlé son nom me dit vaguement quelque chose ou plutôt quelqu'un mais je préfère ne pas trop m'avancer mais si mes doutes s'avèrent être fondé cela veut dire qu'il est revenu et que c'est lui que Adja Astou avait vu . Cela expliquerai tout mais non je préfère ne pas penser à cette hypothèse.
- qu'est ces je vous faites encore là.
C'était Hafiz et honnêtement je ne savais pas du tout quoi lui répondre.
Voyant ma gêne il ne dit rien et demanda à la secrétaire si j'avais payé. Quand elle lui répond par la négative il paye tout simplement et on retourne à la salle d'attente.
Je le remerciais intérieurement pour ce geste et pour son silence.
- Docteur comment va Fatima .
- c'est très délicat .
- dites nous tout docteur lui dis-je.
- elle a été victime d'une injection létale qui est une piqûre mortelle et se fait généralement en trois étapes la première, un barbiturique, du thiopental sodique ou du pentobarbital, est destinée à anesthésier le condamné. Il provoque l'inconscience en trente à quarante-cinq secondes à dose normale et en dix à forte dose ;
la seconde, un curare, du bromure de pancuronium, est destinée à paralyser les muscles, ce produit n'est pas nécessaire pour que l'exécution soit effective, il sert juste à rendre la mort plus digne pour le condamné et les témoins en évitant qu'il ne bouge dans son inconscience ;
la troisième, du chlorure de potassium , qui provoque un arrêt cardiaque.
Mais le coupable à sauter les deux premières étapes pour lui injecter directement la troisième qui a provoqué un arrêt cardiaque.
- et alors va t-elle s'en sortir.
- pour le moment nous ne pouvons nous prononcer mais les chances pour qu'elle survive sont quasiment inexistant.
Quand il a dis ça Marie Jeanne c'est levé et est sortis en larme. Hafiz quant à lui s'est assis au sol les mains autour du visage.
Je ne sais pas si c'est le sort qui s'acharne où si j'ai commis une erreur et que Dieu me le fait payer de cette manière.
Je pense à ce que m'avait dit Tamsir. Mon père aurait donc échangé ma vrai fille contre Khadija juste pour obtenir l'argent et la gloire donc tout cet argent qu'il m'a légué à sa mort et dont je me vantait était donc illicite.
Ma fille a donc passé toute sa vie à souffrir à la place d'une autre alors que nous ses vrais parents étions en vie élevant en vin une fille qu'on croyait être la notre non je ne peux y croire ce n'est pas possible je dois sûrement faire un rêve non plutôt un cauchemar.
Je ne pouvais plus rester plus longtemps dans cet hôpital il fallait que je sorte un peu pour m'aérer l'esprit et ne plus penser à tout ce qui se passe autour de moi.
Je monte dans ma voiture et commence à rouler vers je ne sais où tout ce que je savais c'est qu'il fallait que je m'éloigne un peu de tout ceci.
Ma vie ressemble plus à une série de télévision qu'à autre chose. Est ce qu'il m'est arrivé de faire quelque chose de bien dans ma triste vie non je ne m'en souviens pas la seule chose qui apportait un tant sois peu de gaieté dans ma vie était ma femme et je suis sur le point de la perdre.
Quand je pense que je croyais l'avoir reconquis ce jour où je suis allé la voir chez elle je m'étais carrément trompé elle m'a remballé comme une vielle chaussette.
Je conduisais toujours quand je sentais quelque chose au niveau de mon nez il ne m'a pas fallu longtemps pour tomber dans les pommes.
Marie Jeanne
Aujourd'hui plus que jamais je me sens seule. J'ai pensé retrouver ma famille mais le destin s'amuse avec moi et veux me l'arracher une seconde fois sans que je ne puisse m'y opposer.
Quand je pense aux révélations de Tamsir tout ca me paraît si fou en fait. La famille dont il me parlais tout le temps n'était autre que la mienne. La fille dont il me narrer la vie et ses regrets n'était autre que ma soeur.
Ma soeur ce terme semble si lointain dans ma tête que son utilisation me fait bizarre.
Déjà que j'avais peu d'espoir quant au fait de retrouver ma famille alors de là à me dire que j'ai une soeur.
Je comprend mieux maintennat notre intimité et le fait qu'on était si proche. Comme on dit le sang ne ment pas et aujourd'hui j'en ai eu la confirmation.
Je regarde Hafiz qui a la tête complètement ailleurs. Il ne parlait pas et je respectais son silence. J'imagine que cela ne doit pas être facile pour lui en même temps cela ne l'es pour personne.
Je voyais le docteur venir à nous à pas lent . Rien qu'à sa tête je me préparais déjà pour une mauvaise nouvelle .
- je suis désolé mais on a rien pu faire.
Moi je ne voyais déjà plus quand il a dis cela.
- pardon je ne comprend.
- elles ont toutes les deux rendues l'âme nous n'avons rien pu faire toute mes condoléances elles étaient dans un état critique.
Je n'entendais plus rien. Sa phrase me revenait en boucle dans la tête il dois sûrement se tromper non ce n'est pas possible.
- Hafiz : docteur je veux la voir je veux voir ma Fatima docteur laissez moi la voir.
- elle n'est plus de ce monde monsieur calmez vous.
- elle est dans quel monde alors dites le moi pour que j'aille la retrouver dites lui de revenir je ne peux pas vivre sans elle.
- Hafiz calme toi.
Je lui disais de se calmer mais moi même je voyais flou .
- Fatima n'est pas morte non vous mentez je vais aller la chercher vous verrez.
Il criait à tue tête en sortant de l'hôpital je me sentais trop faible pour le suivre et je me suis assis pour reprendre mes esprits sinon j'allais finir pa m'evanouir.
Quel malheur nous était encore tombé dessus.
Idrissa
Je suis plus que satisfait de mon travail un coup de maître voilà ce que j'ai réussi.
J'ai tout d'abord payé la secrétaire de Cheikh pour qu'elle ne vienne pas durant une journée et pour son silence avant de la remplacer par une de mes espionnes. Et elle a merveilleusement bien accompli son travail en me rapportant la signature sur les documents faisant de moi l'unique propriétaire de tous ses biens . Pour Khadija je l'avais contraint à divulguer ses ébats pour mettre a bas la réputation et l'image de Cheikh , je voulais aussi qu'elle me ramène ce Amadou mais cette pimbêche m'a bien eu
Quand j'ai menacé Nabou et Fatha ils ne se sont pas fait priés et se sont mis à mes ordres. Ainsi mon plan allait être exécuté.
Je savais que Tamsir n'allais pas tenir sa langue bien longtemps et justement cela faisait partie de mon plan.
J'avais engagé un espion qui notais ses moindres faits et gestes et me faisait un rapport complet.
Nous étions tous prêt quand il s'est rendu chez Cheikh pour lui avouer la vérité.
Je m'étais mis au rez de chaussé, de manière à être en face de Adja Astou quand elle m'a vu elle a tout de suite couru vers moi.
Et c'est là que Nabou et Fatha entre en jeu ils étaient les conducteurs du camion et passaient en même temps que cette folle . Heureusement pour eux ils ne l'ont pas raté.
Quand ils sont passés avec le camion je m'étais déjà éclipsé pour ne pas me faire voir.
Tout le monde avait accouru vers Adja Astou et la voie était libre pour moi. Je me suis avancé vers Fatima et je lui ai fait cette injection qui d'ailleurs m'a coûté une fortune.
Enfin je m'étais vengé mais ce n'étais toujours pas suffisant pour moi.
J'ai fait payé à Adja Astou et sa fille Fatima il restait donc Cheikh.
Je suis donc allé à l'hôpital et me suis rendu dans le parking je reconnaissait bien sa voiture.
Je m'y suis engouffré vu que j'avais les doubles des clés. Eh oui je ne laisse rien au hasard.
Je me suis mis à l'arrière dans l'attente qu'il vienne. Et cela n'a pas tardé.
Quand il est monté je l'ai laissé conduire jusqu'à ce qu'on arrive dans un endroit quasi désert et c'est là que j'ai agis en lui mettant le mouchoir que j'avais préparé au niveau du nez.
Je suis vraiment diabolique.
A l'heure qu'il est Adja Astou et sa fille doivent déjà brûler dans les feux de l'enfer et tant mieux.
Il ne reste que cheikh et croyez moi lui il va souffrir avant que je ne le tue après tout il est à l'origine de tout mes malheurs.
Son père ou plutôt notre père Ibra l'a préféré à moi alors que j'étais mille fois mieux que lui en tout point. Je me suis toujours demandé ce qu'il avait de plus que moi et je n'ai malheureusement jamais trouvé réponse à cette question.
Je me suis toujours efforcé d'être un bon fils pour lui j'ai tout supporté tout enduré mais mes efforts n'ont point payé .
Cheikh m'a tout volé mon père, ma femme, ma famille, ma vie toute entière.
Il ne m'a pas épargné alors je ne vois pas pourquoi je l'epargnerais.
La vérité est toujours dure à entendre certe mais cela vaut mieux qu'un mensonge.
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