chapitre 18
Marie Jeanne:
Aujourd'hui je me suis levée de très bonne heure et en même temps très angoissé. En effet hier soir le détective m'a appelé pour me dire qu'il avait des infos sur ma famille et j'avoue que cela m'effraie un peu.
Le fait de les revoir j'en ai tellemnt rêvé mais m'accepterons t-ils? Peut être qu'il ne voudrons rien avoir à faire avec moi où pire...
Je secoue légèrement ma tête pour chasser ces idées de ma tête. C'est vrai aussi qu'ils ne me connaissent pas donc ce sera pas évident pour eux et pour moi non plus d'ailleurs mais peu importe au moins je les connaîtrait et c'est toujours mieux que de rester là sans savoir vraiment qui je suis ni quelles sont mes origines.
Un bruit sec me tira de mes réflexions et j'arrête la voiture en même temps j'ouvre la portière et contourne la voiture mais grande fut ma surprise quand je vis une jeune femme étalée au sol. Ce n'est qu'en cet instant que je me rendis compte que je roulais à grande vitesse.
Oh mon Dieu !
J'étais vraiment effrayé je..je ne l'ai pas fais exprès oh mon Dieu j'étais tellement absorbé par mes pensées que je n'ai pas fait attention à la route.
Le sang provenant de son corps s'est matérialisée en une marre de sang.
Avec maladresse je pris mon téléphone pour appeler les secours qui ne devraient pas tarder.
La foule de curieux s'était rassemblés autour d'elle de sorte a former un cercle.
Les uns constataient l'ampleur des dégâts tandis que les autres cherchaient de quoi raconter et filmer.
Enfin l'ambulance est arrivée et ils ont pris la jeune femme quant à moi je suis monté dans ma voiture et je les ai suivi.
Une fois à l'hôpital elle a vite été prise en charge, je voyais les médecins entrer et sortir, j'étais assise à la salle d'attente observant leur défilé interminable.
J'avais le regard dans le vide quand le médecin vint vers moi.
- alors docteur comment elle vas?
- calmez vous on a pu lui faire une intervention à temps heureusement mais elle a perdu trop de sang cela a été plus accentué à cause d'une plaie non guérit qui s'est réouverte elle a besoin d'une transfusion sanguine dans les heures qui suivent...
Je ne savais plus où me mettre mais qu'est ce que j'ai fait je vais probablement ôter la vie à une innocente.
Où est ce qu'on va lui trouver un donneur.
Le médecin m'a dit qu'ils avaient épuisés leur stock de sang.
Vraiment je ne comprends pas comment un hôpital peut faire preuve d'autant de négligence.
Je ne me suis pas reposé pour autant j'ai parcouru tous les hopitaux en vin on aurait dit que le sort s'acharne sur moi.
Épuisé je retourne à l'hôpital avec la mine triste il n'y avait donc plus d'espoir pour cette fille.
Alors que tout semblait perdu une idée me traversa l'esprit et je partit immédiatement dans le bureau du docteur pour lui en fait part.
- docteur je peux lui donner mon sang.
- quoi? Mais êtes vous compatibles?
- ça ne coûte rien d'essayer docteur.
- très bien.
Je ne sais pas si c'était de la chance où un miracle mais on était du même groupe sanguin je pouvais enfin souffler je m'en serais voulu à vie s'il lui était arrivé quelque chose.
Narrateur externe :
Après deux jours fatima s'était enfin réveillée. Inconsciemment elle s'était mise à rire quand elle s'est aperçu qu'elle était à nouveau dans un hôpital.
Marie Jeanne lui avait raconté ce qui s'était passé mais comme toujours la jeune fille restait sur la défensive.
Seul ceux qui connaissent son histoire pourront comprendre sa réaction qui était pour le moins exagéré. Mais Marie Jeanne n'en tenait pas rigueur elle venait souvent la voir et rester "discuter" même si il n'y avait qu'elle qui parlait avec elle jusqu'à très tard avant de rentrer.
Fatima avait pris goût a la compagnie de Jeanne et s'était finalement attaché à elle.
Malgré tout une partie d'elle ne lui faisait toujours pas totalement confiance ce qu'on peu comprendre mais ça ira avec le temps se disait elle.
Elle était beaucoup plus réceptive à Jeanne.
Leur conversation était très animé elles étaient devenus très proches sans savoir pourquoi.
Pourtant ce ne sont que des inconnus après tout?
Cela leur importait bien peu en tout cas ils ne pouvaient plus se passer l'une de l'autre .
Une amitié naissante me diriez vous? Le temps nous le dira.
Après de rudes et interminables négociations fatima avait finalement accepté de vivre avec Marie Jeanne après sa sortie. Cette dernière avait loué un appartement près de l'entreprise dans lequel elle faisait un stage piur faciliter ses déplacements.
C'est aujourd'hui que fatima devait sortir de l'hôpital et elle en était plus que ravie même si on s'occupait bien d'elle l'air pur et la chaleur du soleil lui manquait.
- wa Jeanne fo dieum ( où vas tu Jeanne )
- ndeyssane tu ne peux plus te passer de moi c'est normal nak tout le monde m'aime .
- mo arrête ton cirque et dis moi où tu vas.
- je vais à la pharmacie acheter les médicaments que le docteur t'a prescrite.
- ah
- et en profiter pour demander un remède contre la stupidité.
- mais ça se soigne pas la stupidité.
Elle n'en pouvait plus d'elle, fatima avait mis du temps à comprendre et Jeanne en a profité pour s'enfuir.
Cela fait maintenant un mois que fatima vit chez Jeanne elle ne fait rien de ses journées a part le ménage. Jeanne lui donnait des cours le soir après sa descente jugeant qu'on est au 21e siècle et qu'une jeune fille se doit d'être instruite.
Fatima adorait ces cours et elle savait maintenant lire et écrire à son plus grand bonheur.
Elle lui amener souvent des livres qu'elle devorait en une journée tellement elle adorait.
Après quelques moments d'hésitation fatima avait finalement raconté son histoire à son amie. Cela n'a pas du tout été facile malgré les sanglots qui perturbait son récit elle a quand même tenu à se confesser pour se sentir plus libre.
Cette nuit là elles avaient pleuré de chaudes larmes. Jeanne lui avait donné des conseils comme la grande soeur qu'elle était pour elle, on aurait dit qu'elles se connaissaient depuis des lustres.
Leur relation s'était plus fortifiée après cet épisode.
Un mois que abdul fatha cherchait fatima désespérément. Depuis qu'il a appris la fuite fe fatima il l'a cherché en vin sans aucune trace on aurait dit qu'elle avait disparue de la surface de la terre. Il a déversé sa colère sur tout le personnel de l'hôpital heureusement que Idrissa avait su le calmer ce jour là....
Après des recherches sans résultats il s'était finalement décidé d'arrêter.
Il était méconnaissable et la présence de khadija qui n'arrêtait de lui bourrer le crâne n'avait en rien arrangé les choses.
Il était finalement retourné à ses vieilles habitudes et sautait sur tout ce qui bouge.
Hafiz quant à lui n'avait cessé de penser à fatima ce qui l'étonnait.
Comment pouvait -il penser à une fille qu'elle venait tout juste de rencontrer ?
(...)
Aujourd'hui jeanne avait plus de travail que d'habitude. Il se faisait déjà tard lorsqu'elle finit.
Elle était devant l'entreprise en train d'attendre un taxi vu que sa voiture était chez le réparateur mais on dirait qu'ils étaient en grève.
Une voiture se gars devant elle.
La vitre se baisse et laisse apparaître le visage de son patron.
- vous allez quelque part mademoiselle?
- non damay gnibi rek ( non je rentre seulement )
- Mdr il se fait tard et vous n'aurez pas de taxi à cette heure venait je vous dépose.
- ce n'est pas grave je vais me débrouiller.
- ce n'est pas sûr pour vous il y a des agresseurs et....
Étant de nature peureuse elle ne le laissa pas terminer et entre côté passager.
Le trajet se faisait dans un silence de cathédrale.
Étant donné que sa maison était pas si éloigné le trajet était court.
- c'est chez vous?
- oui venez je vous invite à dîner mon amie cuisine très bien.
- c'est demandé si gentiment comment puis je refuser ?
Ils entrèrent et le jeune homme se posa au salon tandis que Jeanne se dirigea vers la cuisine sachant que fatima y était.
- hum ça sent bon.
- daguay lathié ( tu demandes )
- Yaw legui fréquenté ngama dh ( ces temps ci tu me fréquentes hein)
- mo vas la bas tu es accompagné khana?
- oui c'est mon patron.
- hum ton patron dit elle malicieusement.
Elle savait très bien ce qu'elle sous entendait mais n'en fit pas cas.
- wa viens je te le présente.
- attend que je finisse.
- viens rek yaw.
Elle la traîne jusqu'à salon sans lui laisser le temps d'en placer une.
Une fois que le regard de fatima croisa celui du jeune homme on aurait dit que le temps s'était figé. Ils se regardaient comme s'ils s'étaient vus pour la première fois.
Jeanne n'y comprenant rien les regardait a tour de rôle.
- toi? Disent ils en coeur
- vous vous connaissez ?
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