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XIV.

Axel.

Il faisait nuit, et le ciel était sombre. Il était fatigué, parce que la journée avait été longue et éprouvante. Un pas après l'autre, lentement, il rentra chez lui. Et un nuage dévoila un croissant de lune qui brillait sur la chaussée.

Quand il arriva dans la grande maison, tous étaient couchés. Il monta silencieusement dans sa chambre, se déshabilla, attrapa son téléphone dans sa main et s'allongea dans les draps avec une gratitude infinie. Alors enfin, la tête enfouie dans l'oreiller, les yeux presque clos, la respiration basse, il s'autorisa à regarder son téléphone. Il ne pouvait pas l'avoir avec lui pendant ses heures de travail, et durant la pause, il n'avait pas voulu le regarder.

L'idée que son espoir n'ait pas été comblé lui avait paru suffisante pour gâcher sa journée, alors il l'avait fuie. Mais désormais, seul dans le silence, il n'avait plus d'excuse.

Il n'avait rien reçu. Et malgré lui, au fond, sous sa peau, ses muscles et ses tendons, son cœur se serra. La déception venait après l'espoir, et jamais il ne s'y habituerait. Il reposa son téléphone loin de lui, loin de ses yeux, loin de son coeur, si seulement il pouvait être aussi loin de ses espérances, et appuya ses paumes contre ses paupières. Il vit des tâches contre ses yeux, les rouvrit, fixa la nuit, défia l'obscurité, il la haïssait presque de le laisser sans nouvelle, sans réponse, sans rien, juste lui avec lui-même, seul dans le noir.

Et alors qu'une seule larme perla au creux de son œil, les ténèbres furent transpercées par un éclair. Et soudain, comme un rayon, il dirigea vers son visage l'écran de son téléphone et vit, la vue floue à cause de la lumière trop vive, qu'il avait répondu. Alors son cœur, fourbe traître, s'emballa.

« C'est une réplique si triste pour toi. Tu paraissais heureux la dernière fois, au restaurant. Ne l'es-tu pas ? Au fond, tu as le droit de ne pas l'être. Peut-être que nous voyons le bonheur justement parce que nous ne sommes pas heureux souvent. »

Alors il sourit, parce que c'était fou. Et il pensa que le destin et le hasard étaient des choses formidables. Soudain, il eut envie de parler, de lui parler à lui, parce qu'il l'avait compris à cet instant, que c'était agréable, et il écrivit sans cesser de sourire :

« Parfois je suis heureux. La vie devient belle. Les gens sont beaux. Chaque instant brille comme une lanterne dans les ténèbres. Et parfois tout devient si sombre que j'en viens à détester l'humanité. Mais comme il y a plus de moment où la vie devient belle, je pense qu'on peut dire que je suis heureux. Je pense que c'est ça, le bonheur. Accepter que parfois il fait nuit, parfois pendant des mois ou des années, mais que le soleil revient toujours. »

Il inspira. Son message était parti. Comme ça lui semblait étrange de discuter avec un inconnu de ces choses si profondes sur la vie. Puis, il réalisa avec contentement qu'il aimait ça, et que poser des mots sur ses courtes réflexions pendant la journée lui plaisait. Il avait le sentiment que quoi qu'il dise, il n'y aurait pas de mauvaise réponse.
Et qu'au fond, chacun a sa vérité.
Et Jean semblait respecter cela.

Il y eut un dernier éclair, et le noir revint.

« Tu es une belle personne. »

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