Un véritable amour ? #1
Les derniers noms de sont fait entendre. Les derniers noms était le mien et celui de mon binôme pour un travaille en groupe. Le problème, c'est que mon binôme c'est un peu l'opposé de moi. Déjà, c'est un garçon, et deux ce gars-là ne travaille pas. Je suppose qu'il sera déçu de son binôme, autant que moi, je suppose.
Donc, le nom de ce garçon c'est...
-Laisse moi deviner, Mélissa Clider.
-Exact, Alex Bride.
-Bon, bah moi je propose que tu viennes chez moi tout de suite pour qu'on bosse. Il propose.
-Je rêve où pour une fois tu souhaite bosser? Et en plus chez toi?
-Ouais, en sachant que si on va chez toi, ta mère voudra savoir, que si on va chez moi, ce sera plus simple. Et que j'ai intégré d'avoir une bonne note pour prouver à mes parents que je suis pas si nul que ça. Donc c'est partie, la petite.
-Qui dit que j'ai envie te suivre?
Oh, crois moi tu as envie. Toi, tout ce qui t'intéresse c'est d'avoir une bonne note. Alors voilà. On y va.
Il me prend par le bras, et m'entraîne rapidement dans les couloirs du lycée. Tout les élèves nous regardait filer, c'était les vacances ce soir, mais étonnamment il préférait nous regarder filer plutôt que de eux aussi partir.
Il m'amène devant une voiture noir, elle est belle.
-Bah alors, tu rentres?
Je fais ce qu'il me dit, et lui demande :
-Tu comptes m'embarquer pour combien de temps.
-Je sais pas trop. Il faut d'abord qu'on trouve un thème. Puis après on voit.
On ne le croirait pas comme ça, il s'attache, je m'attache et nous démarrons.
-Alors, miss, quel thème veux-tu?
-Ce n'est pas à moi de choisir. Mais à nous deux. Je propose.. En fait je ne sais pas. Le temps que passé les jeunes?
-Nan, c'est nul. Tout le monde sait de quoi on va parlé, c'est pas intéressant. Par contre je connais quelque chose qui pourrait être intéressant.
-Je t'écoute.
-L'amitié fille-garçon. Il sourit fière de son idée.
Je souris à mon tour. Et hôche la tête, il m'étonne. Je ne pensais pas qu'il pourrait être travailleur comme ça, où même être un peu sympa. Je ne le connais que au lycée, et là-bas c'est un vrai con , si on peut le dire de cette façon, par contre là, maintenant je pourrais presque dire qu'il n'est pas si bête qu'il y paraît.
Sa voiture s'arrête, mais je ne vois aucun immeuble.
-Ne me dis pas que t'habites dans la rue quand même.
-Non, rassure toi, j'habite pas dans la rue. Mais si je t'ai dis que tu viendrais chez moi c'était uniquement pour que tu le suives. Sinon, jamais tu m'aurais suivis jusqu'ici. J'ai pas raison?
-Si, tu as certainement raison.
Il va s'asseoir près d'un arbre, en face d'un autre arbre. En fait,on a presque l'impression d'être sur une falaise, sauf qu'il a deux arbres pour comtenpler le paysage qui s'offre sous nos yeux. Je m'assois, replis mes jambes sur moi, puis observé le paysage.
-Pour commencer sur de bonne base, comme on s'connaît pas vraiment, je propose qu'on se présente, comme ça on se connaîtra mieux. Tu en penses quoi? Il demande.
-Ce n'est pas une mauvaise idée. Tu commences?
-Pourquoi pas..Alors, bah, tu connais mon prénom et mon nom, Alex Bride. Ensuite, tu sais qu'on a dans la même tranche d'âge, 17 ans. Tu sais que je suis également le gars le plus sociable du lycée, que si je le voudrais je pourrais avoir toute les copines que je voudrais. Parce qu'elles sont toutes à mes pieds, je fais semblant de tousser, il continue.
J'ai une mère absente, elle est infermière, donc elle n'est pas souvent là, et mon père ne pense qu'à son boulot. Donc je suis presque seul, et c'est pour cette raison que mes parents s'en foutent de ma tête, enfin, surtout qu'ils n'ont pas le temps je dirais. Mais je m'en sors. Autre chose, quand je me sens seul, j'aime bien venir ici. C'est mon endroit préféré. Je sais pas trop quoi dire, en fait..
Il se gratte la nuque, gêné.
-C'est déjà bien, je le rassure. Bon, bah, à moi. Tu connais aussi qui je suis, Mélissa Clider, petite lycéenne de 17 ans, dans la même classe que toi. Moi mes parents sont présent, peut-être même un peu trop. Ma belle-mère est psychologue et mon père agent de police, alors oui, ils ont des horaires compliqués mais ils empiète beaucoup sur ma vie. Et pour cette raison, jamais je ne les ais déçus, jamais je n'ai touché à l'alcool, la cigarette et tout le tralala. Je suis l'exemple de la petite fille parfaite, avec les meilleurs notes possibles, qui surpassent tout le temps ses limites. Le truc c'est que je suis pas parfaite, j'ai moi aussi mes blessures et je suis pas toujours au top, mais ça, ils ne le voient pas. Personne ne peut le voir. Sinon, j'aime bien me promener un peu seul, quand j'ai des moments de faiblesses un peu comme toi, mais pas vraiment. Voilà voilà.
-Oh..Et ta mère..Je veux dire, ta vrai mère, où est-elle?
-Justement..C'est ça le coup de faiblesse. Elle est morte quand j'étais au collège, c'est un moment qui m'a marqué.
-Je comprends. Pas parce que je l'ai vécu, mais je comprends. C'est dure, de se sentir seul, sans vraiment de pilier pour remonter à la surface.
Je hôche simplement la tête.
-Maintenant que les présentations sont faites, qu'est ce qu'on fait? Je questionne, curieuse.
-Je suis doué en dessin, et je vais te dessiner.
-Pourquoi?
-Parce que c'est amusant, et comme ça je connaîtrais tout tes trais, et j'afficherai ton portrait dans ma chambre.
-Tu ne vas pas faire ça?!
-Peut-être que oui, peut-être que non. Toi pendant ce temps, tu es douée, même très douée en chant, donc tu vas me chanter des chansons, c'est amusant, et tu ne t'ennuyeras pas. Qu'en dis-tu ?!
-Ouais, pourquoi pas. Ton principe d'apprendre à se connaître mieux est original, mais bizarre quand même.
-J'adore l'originalité, et pour notre thème, crois moi il y en aura.
Il sourit, et je lui souris en retour.
Cet exposé ne sera pas si terrible que ça, finalement?
La première chanson qui me vient en tête est «Pretend it's okay» de Little Mix. Ensuite, j'enchaîne sur «Change your life» des Little Mix aussi. N'oubliant pas «Castle on the hill» d'Ed Sheeran. Pendant que je chantais, il a finit par arrêter de dessiner, et il me regarde maintenant de ses yeux noir, se plongeant littéralement dans mes actes et les paroles. Pour la dernière chanson, je chantais «Stand by you», de Marlissa.
À la fin de la chanson, je replongeais mon regard dans le sien. Il rompt le silence en me demandant :
-Tu ne chantes plus?
-Non, j'ai fais le tour des chansons que j'aimais bien. Tu as finis ton dessin?
Il hôche la tête pour toute réponse et me montre son dessin. J'ouvre de grand yeux, pas qu'il ne me plaît pas, au contraire! Alex a des talents d'artistes, le portrait me rends presque belles! Je veux dire, que je suis vraiment original, et que le portrait est magnifique. Il me représente, assise devant l'arbre, les jambes repliées sur moi-même, regardant dans le vague. C'est vraiment magnifique, et tellement bien dessiné.
-Tu n'aimes pas? S'enquit-il?
-Non, ce n'est pas ça..C'est juste magnifique. Tu as de vrais talents d'artistes!
Il me sourit, gêné.
-Je dois dire que je dessine mieux quand j'ai de la musique, c'est aussi pour cette raison que c'est bien représenté.
Il m'offre un clin d'œil. Puis je rigole.
-Arrête tes bêtises, un peu. Sinon, il est vraiment magnifique.
-Merci, et je ne raconte pas des bêtises.
Je le regarde, haussant les sourcils. Pour signifier «vraiment?»
-Bon, okay, j'en dis souvent mais là on est pas en cours!
-C'est pas totalement faux.
Nous rigolons un peu, puis mon portable se mets à vibrer. Affichant un appelle de ma mère. Ouh là, ça sent très mauvais pour moi.
Je regarde vite Alex, ne sachant pas si je dois vraiment répondre, je suis paniquée!
-Réponds, sinon tu passeras un mauvais quart d'heures.
Je hôche la tête, mais mon téléphone à mon oreille et...
-Allô maman..
-Mélissa Katherina Clider!!!
-Oui je sais ma..
-Pas de mais possible! Je me suis inquiétée ! Tu reviens ici, et tout de suite. Sinon ton père...
-Oui, je rentre. À tout de suite.
-Oui, on parlera de ça avec ton père. Dit-elle d'un ton sec.
Elle me raccroche au nez. C'est ça mon problème : elle ne me pas me voir, moi non plus, mais en plus mon pété n'a dieux que pour ses deux enfants et est constamment d'accord avec ce qu'elle fait ou dit.
-Tu veux bien me ramener?
Il hôche la tête, non sans soupirer, ni grogner, ni même me poser de question gênante.
Je lui donne mon adresse, et soupire. Que vont-ils encore me dire?
Si seulement ils me fichaient un peu la paix. C'est vrai quoi, ce n'est pas comme si je leur en faisait voir milles et une couleurs! Je fais tout comme ils veulent! Ce n'est pas parce que j'ai pris deux heures alors que j'aurais dû rentrer que je vais mourir?!
Il est 17 heures, et nous sommes sur la route, écoutant une musique, Alex me jetait des petits regards de temps en temps, il avait mis «Happy», la chanson qui donne la pêche, et il chantait du grave, au aigu, tout en faisant de temps en temps des grimaces.
Il finit par arriver à son objectif ; me faire rire.
Une fois calmée, je lui dit :
-Tu sais, au lycée on te croirait pas du tout comme ça, curieux et tout ce qu'il en reste.
-Au lycée j'ai une réputation, je suis le gars populaire, que tout le monde prend comme modèle. Alors je tiens le rôle, mais je préfère être au "naturel". On se sent mieux quand on a pas de rôle à jouer. Au faite, demain c'est à toi de l'emmener dans un endroit que tu aimes!
-Je ne sais pas si j'aurais je droit de sortir...Je fais une moue triste.
-T'inquiète, je trouverais un moyen de te voir. Il m'offre un sourire et un clin d'œil.
Nous avons finit pas arriver devant le domaine de mes parents, enfin de mon père et sa femme.
-Merci de m'avoir ramener! À bientôt.
-Plus tôt que tu ne le crois, à plus la petite.
Je rigole puis sort de la voiture, récupérant mon sac et le dessin.
-Je croyais que tu voulais l'accrocher?
-T'inquiète, j'en ferai un copier collé.
Je souris en levant les yeux au ciel, puis je rentre chez moi, m'éloignant de lui. J'insiste un grand coup, et ouvre la porte.
Ma très chère belle mère arrive devant moi, le regard dure et les bras croisés sur sa poitrine.
-Tu te rends compte de ce que tu as fait?! Me crie t-elle dessus.
-C'est rien! Il n'allait rien m'arriver!! Je lui hurle sur le même ton.
-Tu ne me parles pas sur ce ton, et tu vas m'écouter ! Tu es privés de sortir pendant deux mois, de plus les vacances tu vas bosser ma cocotte.
-Quoi?! C'est une blague? Je travaille pas assez?! J'ai 18, 37 de moyenne et c'est pas assez?! Mais c'est une grosse blague?!
-Non, maintenant montes dans ta chambre, et ne redescend que pour le repas.
-T'es même pas ma mère! Pourquoi vous me faites ça!! J'ai jamais rien demander!!!
Je hurle, puis d'un grand coup, je me prend une claque monumental. Ma belle mère m'a levé la main dessus. Ah non, ce n'est pas elle, c'est pire, c'est mon père.
Je le regarde avec les larmes aux yeux, comment a t-il pu lever la main sur moi? Je prends mes affaires et monte à toute vitesse m'enfermer dans ma chambre.
Je me touche la joue, elle est brulante. Je n'arrive toujours pas à croire ce qu'il vient de se passer. Je ne mangerai même pas, je ne sortirai que si l'envie me vient. Mais pour le moment, je reste enfermée. Il n'y a qu'ici que je serai tranquille.
Je vais sur le balcon que j'ai la chance d'avoir, m'assieds sur le rebord, et sors de la poche une papier. Je le déplis et sourit. C'est le dessin de moi qu'Alex à fait.
Je le serre contre moi.
-Merci, merci mille fois.
Je regarde l'horizon, le papier crayonné toujours serré contre ma poitrine, un petit sourire dessiné sur mes lèvres, j'aimais regardé l'horizon. C'est ce qu'il y a de plus beau, c'est ce qui reste permanent, pas comme nous. Nous, on change.
Ma porte s'ouvre, dévoilant les enfants de l'épouse de mon père.
Ben qui a l'âge de 16 ans, et Carla âgée de 14 ans.
-Tu sais, faut pas lui en vouloir. Disent-ils en me retrouvant sur le balcon.
-J'ai pas besoin que vous me dites si je dois lui en vouloir ou non, de plus ce n'est pas vos affaires. Dis-je sèchement.
-Pas la peine de nous parler comme des chiens, nous on a rien fait. C'est toi qu'est sortie sans les prévenir.
Je rigole.
-Parce que tu crois vraiment qu'il m'aurais laissé sortir deux heures avec un garçon toi?! Non, alors chut. Puis ce n'est pas eux heures qui les as tués. Ils vous ont vous, jt'e signale.
-Tu sais, certe, ils t'en demande peut-être un peu trop, et tu es celle qui se rapproche le mieux de la perfection, mais ça n'empêche que notre maman est sympa, elle essaye d'avoir tu lien avec toi, mais tu t'en fiches.
-Elle a pris une place qui n'était pas à prendre. C'est pas votre faute, mais pour moi ça reste comme ça.
Les deux adolescents finissent par me laisser seule, et moi je reste assise, devant l'horizon.
Puis je pense soudainement à mes devoirs. Je retourne dans ma chambre, m'assieds sur le lit et commence mes devoirs avec de la musique.
Soudain la musique se coupe, pour me laisser entendre que j'ai un message, je stop mes devoirs et regarde le message
«Re petite! Juste pour te dire que l'aprèm à été cool. Et au faite, tu es privée de sortie? 😞»
«Re Alex, oui l'aprèm à été vraiment bien, je regrette de ne plus y être ! Oui, et je vais devoir bosser..Je suis désolée qu'on ne puisse pas se voir pour l'exposer, et pour se connaître comme tu voulais..»
«Merde..Bon, on trouvera un moyen, t'inquiète! Et maintenant, qu'est ce que tu fais?!»
«Euh..Mes devoirs..Et toi?»
«Rien, enfin si j'écoute de la musique, et je vais certainement dessiner, parce que je m'ennuie. »
«Si tu t'ennuies, fais tes devoirs, pour une fois. 😉»
«Non, les devoirs c'est pas fait pour moi.»
«Si, c'est juste que tu refuses de les faites. La preuve en est, tu préfères dessiner.»
«C'est bien le dessin, madame. La preuve, je te rappelle que ça a été une des étapes pour qu'on se connaisse mieux.»
«Ce n'est pas faux. Bon, je te laisse je dois finir mes devoirs.»
«Bye, petite, à bientôt.»
Nathalie, ma belle mère entre dans ma chambre.
-Qu'est ce que tu fais ici?
-Je fais ce que je veux. Dans une heure nous mangeons.
-D'accord, maintenant tu veux bien partir, histoire que je termine mes devoirs.
Et aussi pour qu'elle me fiche la paix.
-Très bien. Je vérifierai.
Je hausse les épaules, puis elle part. Moi je continue désespérément mes devoirs.
Ayant finis mes devoirs, je suis allée m'excuser au près des enfants de Nathalie, c'est vrai ce n'est pas de leur faute si ils ont une mère aussi horrible.
-Salut, je voulais m'excuser, j'étais énervée et je vous ai mal parlé.
Carla vient me faire un câlin, puis elle dit.
-Moi j'accepte tes excuses.
Son frère se joint à elle tout en me dévisageant.
-Ouais, moi aussi. Dit-il rapidement.
Et après nous sommes tous descendus pour manger.
L'ambiance à table était glaciale, je restais silencieuse à toute question qui m'était posée de Nathalie ou mon père. Ben et Carla me lance de petit regard, peut-être pour l'inciter à rendre les choses moins compliquées, mais non, ce n'est pas moi qui ait levé la main sur ma fille, ce n'est pas moi qui le croit tout permis. Donc ce n'est pas moi qui rends tout ça compliqué.
-Tu vas nous répondre oui?! S'énerve mon père en tapant sur la table avec son point.
Il essaie de m'intimider. Je lève les yeux vers lui, étant calme et le foudroyant du regard. Il ose me parler comme ça après l'acte qu'il a eu? Alors je réponds, d'une voix froide, et sans aucune émotion :
-Que devrais-je répondre à un père qui lève la main sur sa fille?
Avec ça, je me suis levé, je me suis excusée, puis je suis montée m'enfermer dans ma chambre. Une fois dans ma chambre, je me suis assise, je n'ai pensé à rien, et je n'ai pas pleuré. Non, je n'ai rien fait, je me suis juste assise.
***
Le lendemain, je me retrouvais habillée, sur la couette.
-Raah...J'aurai dû me mettre en pyjama. Je grogne avec une voix rauque.
Je me lève, de mon lit, mais finalement, je décide de rester dans ma chambre. Je ne sortirai pas. Vu ce qu'il s'est passé hier, il ne vaut mieux pas.
Je suppose que je n'ai pas réagi comme il fallait, que j'ai manqué de respect à mon père, mais et lui? En m'infligeant une nouvelle famille? Une belle mère qui se permet tout? Et lui qui lève la main sur moi? Il a terriblement changé, depuis qu'elle n'est plus là. En temps que père, jamais il ne m'aurais fais une chose pareil.
Je prends le dessin que j'avais posé sur ma table de chevet, j'attrape dans une petite boîte fleurie deux attaches. (je me rappelle plus du tout du nom! J'ai un gros trou!!) Puis j'accroche le dessin juste au dessus de mon bureau.
Je m'éloigne un peu, tout sourire, prend un photo et l'envoie à Alex.
Avec la photo j'écris :
«C'est jolie comme ça, non?»
«Bonjour, ça va et toi, belle journée ce samedi matin, tu ne trouves pas?»
En lisant son message, je lève les yeux au ciel, puis j'écris rapidement :
«Salut ça va? Il fait beau aujourd'hui tu trouves pas? Alors c'est jolie comme ça?»
«MDR, ça va et toi ma petite? En effet, le temps est pas mal! Oui, c'est magnifique! J'adore, celui qu'il l'a fait à du talent.»
«Eh oh! Ça va les chevilles? Oui ça va, tu fais quoi toi?»
«Oui, elles vont merveilleusement bien, je te remercie. Moi je me promène, vu que j'ai rien à faire. Et toi?»
«Rah, la chance, moi je suis coincée dans ma chambre. La soirée d'hier à été mouvementée.»
«Ah mince...»
Et après, le reste de l'armée midi, nous ne nous sommes pas parlé, et moi j'ai regardé un film : «Me before you» qui est tirée d'un livre.
À la fin du film, alors que j'étais en larme, dans mon lit avec plein de mouchoir autour de moi, j'entends quelqu'un toquer à la porte-fenêtre qui mène à mon balcon.
Je vais ouvrir, ne me préoccupant pas de ma tête. J'ouvre grand les yeux et découvrant Alex, deva r moi, tout sourire avec un film, et des bonbons. Je lui souris, le fait entrer puis il demande :
-Pourquoi pleures-tu ma petite?
Je prends un mouchoir, m'assieds à côté de lui. Et lui dit :
-J'ai regardé un film triste, et voilà ce que ça donne.
Il rigole, puis réponds en ouvrant grand les bras :
-Viens voir tonton Alex.
Il me fait un câlin alors que je rigole.
-Bon, moi j'ai pensé que ce serait bien de regarder un film avec toi. Dooonc, on va regarder....«Volt.»
-Vraiment? Je rigole.
-Bah oui, «Volt» c'est the film!
Il met le film, se mets au font de mon lit, je me calle à côté de lui, il ouvre le paquet de bonbons, et moi je garde les mouchoirs près de moi. Heureusement qu'il n'y a que Ben à la maison, et qu'il porte un casque, donc il n'entend rien.
On en arrive à la chanson culte. Et voilà ce que ça donne :
-Un chat un chien et un rongeur...
-C'est la recette du bonheur!!
Et à la fin de la chanson, nous avons rigolé.
*
La scène culte, celle où on pleure, en fait, est arrivée. Moi je suis en larme, littéralement, et Alex me frotte le bras avec sa main, histoire de me réconforter. Je n'aime pas cette scène, parce qu'elle me fend le cœur. Pauvre Volt!!
***
Alex à finis par partir un peu après que le film se soit terminé, on a quand même parlé et c'était cool de regarder un film avec lui.
«Merci d'être passé. C'était cool. »
«Ouais, Volt marche toujours.»
«C'est the film, comme tu dit.»
«Exact 😂»
Deux jours sont passés, j'avais finis mes devoirs depuis hier, et aujourd'hui j'ai décidé de sortir.
Je suis habillée, et Alex à prévenu de venir me chercher. Je suis toujours dans ma chambre, je vérifie une dernière fois ma tenue avant de passer par la balcon pour sortir. Un jean noir, de petites tennis blanches, un chemise à carreaux noirs et blancs par dessus un débardeur. Et un hot-band dans les cheveux.
Il n'y a que Ben et Carla qui sont au courant que je sorte. Et j'ai laissé un mot sur mon lit si ils me cherche.
J'en filé une veste noir, passe par mon balcon en le refermant au max, puis je descend du mieux que je peux avec Alex qui me rattrape.
-Merci.
-De rien, bon on y va parce que sinon on pourra pas y aller.
Je hôche la tête puis on cour jusqu'à sa voiture, ou on rentre rapidement et Alex démarre vite avant que mon père ou Nathalie se rendent compte que c'est moi, qui est partie.
Alex et moi nous éloignons de plus en plus de la maison, et je me calme un peu.
-Merci d'être venu, j'en peux plus d'eux..
-C'est normal, bon ou est-ce qu'on va maintenant?
Il m'a ignoré, complètement, la route s'est fait en silence, enfin si on ne compte pas la musique de la radio qu'on fredonnait tous les deux, mais ça ce n'est qu'un détail.
La voiture s'arrête devant un espace vert, avec plein de jeunes assis dans l'herbe, que ce soient des groupes d'amis ou de jeunes couples. Et devant il y a de l'eau, c'est trop beau.
On décide de s'asseoir pas loin de l'eau, au milieu de tout les jeunes, je m'assieds et lui il s'allonge sur mes genoux.
-Alors qu'est ce qu'on fait ici?
-On fait comme tous le monde. On parle. Tu veux parler de ce qu'il s'est passé l'autre fois?
-Mmh, pourquoi pas. Nathalie, ma belle mère, m'a limite agressée en me criant dessus comme une tarée. J'ai aussi crié, et finalement mon père m'a donné une claque.
Il me regarde, comme si il était choqué.
-Pourquoi il t'a claqué? Il demande avec de grand yeux ronds.
-Parce que c'est un con. Parce qu'il a changé et que Nathalie est une femme qui l'a manipulé. Bref, ne parlons pas d'eux. Parlons d'autre chose. Toi, tu veux parlé de quoi.
-J'avais une copine, mais elle m'a largué. Il m'annonce d'une voix calme.
C'est à mon tour de le regarder comme il m'a regardé.
-Pourquoi?!
-Bah, selon elle je passait un peu trop de temps avec une fille comme toi, du coup ça lui faisait trop de concurrence. Il explose de rire et moi avec.
-Comme si je lui faisais de la concurrence ! Il n'y a rien entre nous! Et puis on se voit juste pour l'exposer, pour apprendre à se connaître. Elles sont folles de petites amies.
-Ouais, je confirme. J'ai appris qu'elle me trompait en discrète, elle n'a aucun respect pour elle. La pauvre.
Je rigole de plus belle avec lui.
-Pourquoi tu ne l'a pas larguée avant?
-Parce que je ne suis pas comme elle, je ne voulais pas qu'elle se fasse insulté, parce que si je la larguais, tu pouvais être sur que le lendemain tout le monde la détestais.
-Bah oui, tout le monde fait comme toi, monsieur pop.
-Ouais, il soupire.
Il avait une casquette, du coup je lui mettais sur les yeux.
-Eh, arrête ça miss racaille.
Je rigole avec lui et annonce :
-Miss racaille, sérieux.
-Bah ouais. Avoue il est trop bien ton surnom!
Il prend sa casquette et me l'a met sur la tête.
-J'avoue, j'avoue. C'est mieux que Alexou hein.
Il lève les yeux aux ciel, et après, en voyant la tête que j'avais il a explosé de rire.
-Bon, sinon, la semaine la semaine prochaine je t'emmène. Tu n'as pas le choix.
-Ah oui, et où ça?
-Ça c'est un secret.
-J'aime pas les secrets. Je dis en croisant les bras.
-Alex?! Disent un groupe de garçons en arrivant vers lui.
-Salut les gars. Ça va? Dit-il en se redressant et en s'asseyant à côté de moi.
-Ça va! Et vous les amoureux?!
-Je..Non! On est pas ensemble. Je rigole, gênée.
-Ouais, et après tu portes sa casquette, et il pose sa tête sur tes genoux?
-On apprenait à se connaître, parce qu'on a un exposé les gars. Lisa m'a largué hier j'vous rappelle.
-Parce que tu passais du temps avec cette belle jeune fille. Dit un de ses potes en se rapprochant de moi.
-On a passer deux heures et cette aprèm ensemble.
-Bah alors ça ne te dérange pas de passer une après midi avec moi, princesse? Me propose un de ses amis en prenant une de mes boucles de cheveux.
-Non, pas du tout. Dit moi quand t'es libres, je m'arrangerai.
Il place un grand sourire sur tes lèvres. Et je vois Alex rigoler, puis je me rappelle qu'il faut que je rentre.
-Alex tu veux bien me ramener?!
-Pas de soucis Miss Racaille.
Je rigole, puis le prends par le bras en disant rapidement au revoir à ses amis. Une fois assez loin il me dit :
-Ce gars est un vrai dragueur. Il veux juste que tu sortes avec lui.
-Mais tu es jaloux!! Dans tout les cas, je ne sortirai pas avec lui, même pour une après-midi. Je n'ai pas pris son numéro.
Il sourit, se trouvant bête.
-Dis, je peux la garder ta casquette, je demande quand on arrive.
Il rigole puis le souffle un oui. Je le remercie et lui fait un bisou sur la joue en sortant, puis je regrimpe à mon balcon, rentre et je trouve Nathalie qui ouvre la porte. J'arrive juste au bon moment.
-Ah, tu es rentrée de ta petite promenade.
-J'ai terminé mes devoirs. Et tu ne peux pas m'interdire de sortir éternellement.
-Tu n'as que 17 ans. Et tu vis sous notre toit. Tu nous dois le respect et l'obéissance. Alors, voilà tu n'as pas le droit de sortir jusqu'à nouvelle ordre.
-Eh bien, là tu vois, t'es dans ma chambre, dans mon espace personnel, tu sais. Donc, comme tu m'interdis de sortis, eh bah sort de cette chambre.
Je la pousse dehors et reste seule dans chambre. J'en ai marre d'eux, ils ne me laisse jamais tranquille. Mais sérieux, quoi j'ai 17 ans!
Mon père vient dans ma chambre, je le dévisageant profondément.
Après un moment d'hésitation, il me dit d'une voix étrangement calme et posé :
-Il faut qu'on parle.
-Tu te décides enfin à mettre les choses au clair?
-Arrête de m'en vouloir Mélissa. C'est pas aussi simple que tu le prétends, c'est même loin d'être simple avec toi. Tu me pourris la vie depuis que je suis avec Nathalie.
-Elle a pris une place qui n'était pas à prendre, papa. Je dis froidement, le regard furieux.
-Non, c'est moi qui ait décidé de fermé le livre et en recommencer un. C'est moi qui ait fait tout ces choix. T'as le droit de m'en vouloir, mais tu ne peux pas m'en vouloir éternellement. Ça fait déjà 7 mois que Nathalie et moi avons emménagé ensemble. Tu dois t'y habituer.
-Tu crois que c'est facile de voir son père avec quelqu'un d'autre que sa propre mère? Tu crois vraiment que c'est facile de te voir avec quelqu'un d'autre que maman? Alors je suis contente, tu as réussi à tourner la page. Mais moi je peux pas, désolé. Mais j'ai besoin de temps, et vous m'en donner pas.
-Si, Nathalie fait tout ce qu'elle peut et...
-Quoi?! Mais tu rigoles là? Tout ce qu'elle peut? Cette femme me pourris la vie! Je n'ai plus le droit de sortir!! Eh oh, papa! Il faut te réveiller, j'ai 17 ans, et j'ai plus de 18 de moyennes, alors que je suis au lycée. Alors au bout d'un moment, laisse moi de la liberté!!
-Très bien, tu n'es plus privée de sortie. Tu es libre de tes choix, après tout. Par contre, dès que tu fais une sortie, je veux savoir quand tu rentres, et avec qui tu es. Compris?
Je hôche la tête.
-Bon, on est réconcilié? Il demande.
Il me prend dans ses bras, et je suis un peu rassurée. Je lui en vœux encore un peu, mais au moins je n'aurais plus Nathalie sur le dos. Un poids en moins, c'est déjà ça.
***
La semaine s'est passé, et le fameux week-end est arrivé. Celui que je vais passer chez Alex, lui et moi nous sommes allés à la bibliothèque : il n'a pas beaucoup aimé et a plus fait le singe qu'autre chose, mais c'était drôle. Notre exposé à quand même bien avancé. Et je vais passer un week-end entier avec lui, et rien qu'avec lui.
Étonnamment mes parents ont bien voulus que je sois avec lui pour tout le week-end. Donc j'avais préparé mon sac, et Alex allait bientôt arriver.
Je m'étais habillée de façon très simple, et comme on était vendredi après-midi, j'ai mis un jean bleu clair éffilé, un tee-shirt avec un Mikey dessus, et un bonnet qu'Alex m'avait offert : il était rouge et noir, avec un petit Mickey, juste trop mignon!
Je sortis de la maison, et il était là, debout en s'appuyant contre sa voiture. J'arrive à sa hauteur et il me serre deux petites secondes contre lui en me faisant un bisou sur la joue.
-Prête pour un week-end avec Alexou?
Je souris en hochant la tête puis il m'ouvre la portière pour que je rentre.
Attaché et prêt à partir, il démarre et la musique nous entraîne. On se mets à chanter, on rigole et c'est génial.
La trajet n'est pas long, il n'y a que 7 minutes de toutes exactement, ce qui est bien c'est qu'il a un appartement à lui tout seul. Okay, il a 18 ans aussi, du coup c'est cool. De plus, mon père aime bien Alex, il s'imagine qu'il y a quelque chose entre lui et moi, c'est plutôt marrant.
***
Je coupe parce que c'est long donc donc de Eva #E
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