Lyana
Samedi 1 Septembre,
Comment pourrais-je commencer? Eh bien, commençons pas te saluer. Hmm, Salue.
Petite présentation rapide à mon sujet, je suis une fille, et on m'a donné le nom de Marinette. J'aime assez mon prénom, je le trouve original.
Passons, tu pourrais certainement penser que celle qui te parle est une gamine. Oui, peut-être. Mais, non. Je suis une adolescente (si je peux le dire comme ça) de 14 ans. Okay, je suis assez jeune. Je n'ai aucun vécu de la vie, ect. Oui je suis encore une enfant et blablabla.
Je n'aurais pas de jugement adulte. J'aurais mon propre jugement. Celui que je trouve bon, celui qui, à mon avis, est le plus juste. Celui des adultes peut être tellement cruel, parfois.
Je me perds un peu trop dans les détails, n'est-ce pas? Eh ouais, tu as affaire à la pipelette en chef.
Pour en revenir à la petite présentation, je me trouve unique. Pas dans le sens, eh ouais je me la pête, mais unique à un sens spécial. Je ne suis pas comme toute les filles qui se la pète, je me trouve même sans qualité physique ni quoi-que ce soit d'autre de ce côté là, pour moi, je n'ai pas été gâtée.
En bref, je me trouve unique dans ma façon de penser. Dans les qualités que je peux avoir, par exemple le dessin est une de mes qualités. Je n'en ai pas des tonnes, bien entendu, mais celle là est ma préférée.
Ensuite, j'ai un frère. Et pour évité qu'il ne tombe sur mes écrits quand je l'insulterai ou me plaindrais de ses manies débiles, je le ferme à clé et je te cache. C'est fou comme ce petit (pas si petit que ça, il est même plus grand que moi en âge) à de l'imagination. Oh et, dans ce livre, je le surnommerait mon crétin, ou je trouverai un nom plus amusant.
Pour en venir au reste de ma famille. Mon père est un homme présent dans la famille, il travail souvent dans son bureau pour des dossiers de je-ne-sais-quoi. Et il n'aime pas trop être déranger. En revanche il adore toutes les traditions que l'on a en famille.
Ma mère, quand t-a elle, madame est beaucoup plus présente que Monsieur. Et le plus génial c'est qu'elle aime nous faire des pâtisseries, c'est une maman génial. Hormis le fait qu'elle soit décoratrice d'intérieur, et qu'elle travaille aussi beaucoup dans son bureau, on a une famille assez normal.
Bon, je dois te laisser, mon crétin menace de découvrir notre secret.
À plus tard.
***
Lundi 3 Septembre.
Salut, Comment vas-tu?
Cela me fais penser que je ne t'ai même pas donner un nom. Eh bien, je vais y remédier. Plus qu'à te trouver un nom. Alors...Chloé. Ce prénom me donner trop de mauvais souvenir.
Lyana. Ton prénom est aussi original que le mien, et il me plaît.
Aujourd'hui, c'était un jour spécial. La rentrée de troisième. Pas de quoi en faire tout un plat, et pourtant chaque année c'est la même chose. Angoissés comme chaque rentrée, on y va tous la boule au ventre. Le stresse se lisant clairement sur tout nos visages.
La peur de ne pas avoir nos amis, la peur de ceci ou cela.
Au final, j'étais assez contente de ma classe. Celle que je considérais comme une meilleure amie, était avec moi. Nous partagions toutes les deux le même stresse, et cela nous avait en quelque sorte apaisées.
Le truc le plus stressant pour moi aujourd'hui était que mon frère n'arrêtait pas de me taquiner. Le fait que nous étions au même niveau, avec quelques mois de différence y serait-il pour quelque chose?
En bref, j'ai reçu la nouvelle qu'un nouveau arriverai. Dans la semaine je crois.
Avec ce genre de nouvelle, je n'ai plus espoir. Les gens d'ici...Ne sont pas des top model, tu vois? Donc je n'ai pas l'espoir que ce garçons soit beau, ou même correct.
Bon, je dois te laisser, si je ne descend pas manger, mon frère viendra me chercher par la peau des fesses.
À plus tard, Lyana.
***
Vendredi 7 Septembre.
Bonjour Lyana, belle journée aujourd'hui, n'est-ce pas?
La semaine est passée tellement vite que je n'ai même pas pu trouver un petit moment pour te dire quelque mots.
Les professeurs n'y vont pas de mains morte avec les devoirs, on voit bien que nous ne sommes plus en vacances. C'est regrettable mais c'est comme cela que c'est.
Oh, je ne t'ai pas raconté! Le nouveau, il est arrivé! Hier matin.
Il a impressionné tout le monde. Personne ne s'attendait a ce qu'il soit aussi beau. J'avoue qu'il n'est pas si mal. J'ai appris par ci, par là qu'il s'appelait Adrien, qu'il était de Paris. Je me demande, pourquoi est-il venu de Paris, pour venir ici, dans cette ville si...Banale?
Quand on y repense, certe perche qu'est Adrien est pas mal, blond, des yeux vert. Habillé comme les jeunes de maintenant. A la mode quoi.
Devine avec qui Adrien s'entend bien?
Je suppose que tu as deviné que c'était mon frangin. Cet idiot l'a invité une après midi, et c'est à ce moment là que j'ai aimé ma chambre oh plus haut point. Il m'a averti qu'ils ne joueraient qu'au jeux vidéos. Addict à ces choses que moi-mêle je hais.
Bon, je te laisse, à bientôt Lyana.
***
Mercredi 12 Septembre.
Salut Lyana! Ça va?
Moi, on peut dire ça comme cela. Enfin, ça va, mais sans trop aller. Les journées grises ne me plaisent pas beaucoup, elles me démoralisent.
Les nuages gris, la pluie qui tombe, sans arrêt, on ne voit plus la différence entre les gouttes et le reste, le fait que tout ce décors soit aussi sombre, triste, gris me rend triste.
Adrien, lui se fait à n'importe quel temps. Je suis dégoûté. Dans certain cours il est à côté de moi. Ce garçon ne me parle pas, ou alors, il essaie quelque peu de se faire des amis. Évidemment, avec moi, c'est comme si c'était le mur à côté. Je suis muette comme je-ne-sais-quoi.
Il me taquine dans ces cours, ou me dis des blagues. J'essaie de rester impassible. Mais il a une bouille de bébé. C'est tellement drôle.
En bref, je suis à côté de lui dans trois cours, à non, quatre. L'Espagnol, l'Histoire, les Mathématiques et le Français. Je ne suis pas sûre qu'en français cela est été une bonne idée, mais les professeurs savent ce qu'ils font, qu'en penses-tu?
Mon frère m'a dit que Adrien viendrait Samedi après midi, j'ai eu deux choix qui s'offraient à moi.
Le premier : rester cachée sous ma couette en pyjama toute la journée.
Le deuxième : Sortir pour éviter de voir mon idiot de frère et l'autre.
Donc, j'ai pris la première option. Même si je ne vais pas totalement être en pyjama.
Adrien aura certainement beaucoup de surprise en découvrant que je suis la sœur d'un, et je cite «un garçon aussi populaire que mon frère». L'habitude, crois moi.
Bon, je te laisse. Prends soin de toi, Lyana, à bientôt.
***
Dimanche 16 Septembre.
Bonjour, Lyana! Pas le temps de discuter si on va bien ou non, il faut que je te raconte à tout pris la journée d'hier. Je te raconterai les moindres détails et les dialogues.
J'étais rester sur mon idée de base, mais je m'étais habillée et j'avais décidé de dessiné. Regarder des films devient lassant ou bout d'un certain moment.
Chantonnant une certaine musique, mon frère arriva non, sans même prendre la peine de toquer.
-Il va arriver.
-Et alors?
-Eh bien, soit tu viens et profite de la journée avec nous, soit je me vengerai sur...Sur Baloa.
-Hors de question que tu te venges, elle dort et si tu touches un seul de ses poils je te fais un épilation capillaire que tu vas très vite regretter. Soit, pourquoi je viendrai avec deux abrutis?
-On t'aurais quand même énervé, et puis comme ça tu ne toucheras pas à mon épilation capillaire."
J'avais accepté. Je savais que même en refusant, il trouverait un moyen de m'énervé. Et en sachant de quoi ce gamin est capable, je ne voulais pas refuser.
Nous sommes donc descendu en attendant Monsieur Adrien.
Il est arrivé, a été particulièrement étonné de savoir que «j'étais la sœur d'un gars comme lui»
Puis mon idiot de frangin a proposer de faire un tour au marcher de Noël. Il a un fête foraine à côté, je pourrais rester à l'écart.
Nous y sommes allés, toute l'après midi était inoubliable. Tout te raconter serait impossible. Mais je m'en souviendrai toute ma vie, les décorations, la lumières des guirlandes, le bruit de fons des attractions, la musique à fond, l'odeur des crêpes, gaufres et autres gourmandises que l'on adore tous.
Jamais je n'oublierai cette après-midi là.
Je te laisse, bye Lyana.
***
Dimanche 7 Octobre.
Hey Lyana, ça va? Bon, je sais, un mois est passé depuis la dernière fois. Et moi, je reviens comme une petite fleur, comme si c'était bien normal. Vois-tu, je pense que toi, et toi seule comprenne vraiment. Je ne pense pas que tu puisse m'en vouloir. J'avoue quand même que je te dois plusieurs explications.
J'ai été bien occupée ces temps là, les devoirs et les cours me prennes la plus part de mon temps libre. Aussi, Adrien me demande parfois de sortir avec lui, ces sorties sont bien amusantes mais je n'ai même pas le temps de te les raconter. C'est dommage, pourtant. Il a été un vrai ange avec moi, il était adorable.
Puis, le soir, crevée j'étais, je n'avais pas la force de me relever pour t'écrire, c'est peut-être de la feignassitude, mais j'assume.
Mais aussi, je dois te dire quelque chose que je n'ai dis à personne.
Ces temps si, quoique soit l'effort que je fasse, j'ai beaucoup de mal à respirer. Même a reprendre ma respiration. Il y a même eu plusieurs malaises de ma part, mais on ne s'est pas plus inquiété que ça, à mon sujet.
Ils disent tous que je ne dors pas assez, que je ne mange pas assez le matin et plein d'autre chose, alors, puisque mon état n'est pas si inquiétant que cela. Je pense que ce n'est que de passage, d'ailleurs toi, qu'en penses-tu de cela?
Prends soin de toi, Lyana.
***
Lundi 16 octobre.
Bonjour, Lyana.
Encore un bon moment est passé depuis la dernière fois, c'est vrai.
Il se trouve qu'Adrien à une copine, je suis un peu triste parce que je l'aimais bien. Mais bon, ça n'aurait pas été plus loin qu'une amitié, ce n'est pas ce qu'il me faut comme garçon, puis ce n'est même pas le moment d'y penser.
Oh, et je t'avais parler brièvement de mes petit problèmes, je croyais que cela n'était rien de grave. Mais j'ai l'impression que cela se dégrade de jour en jour. À vrai dire, personne ne s'en inquiété, mais moi cela m'inquiète. Il s'agit quand même de moi, de mon état...Ils n'en ont rien à faire de toute façon.
Je te laisse Lyana! À bientôt.
***
Vendredi 20 octobre.
Lyana! Ce matin je ne pouvais même pas bouger mon petit corps du lit. Selon ma mère «j'ai une vilaine grippe».
J'ai réfléchie à quelque chose, et je pense que les symptômes que j'ai sont bien correspondant. Tu sais «mon état» se dégradaient. Et bien s'en est une preuve.
Je ne sais pourquoi mais j'ai une once d'espoir de m'être trompé, que j'ai vraiment une vilaine grippe comme le disent les adultes et que tout ailles pour le mieux bientôt.
Bye bye Lyana.
Mardi 01 novembre.
Aujourd'hui, ma cher Lyana, je ne pourrais t'écrire que quelques mots.
Je dois t'ennuyer avec mon charabia de mots, sur mon état. Mais je pense que tu comprends.
Plus les jours passent, plus je m' affaiblie. D'une part, je ne mange pratiquement plus, d'autre part, je n'ai plus la force de rien. Mon sommeil se réduit à quatre heures par nuits.
Et à cause de ce que j'ai, je ne peux plus aller au lycée, c'est Adrien qui me les apportent.
Je pense que je lui fais peur, enfin, ce que je suis devenue. Je ressemble à moitié à un zombie. Les cheveux attaché en chignon, en pyjama presque tout le temps, des cernes horribles, de joues creuses. La peau presque sur les os. Oui, mon état m'a changé.
Et puis, hier j'ai eu encore du mal à respirer, mes parents m'ont emmené à l'hôpital, là-bas, on m'a donné l'oxygène.
Quand j'ai vu le médecin, je savais que son sourire le trahissait. Je savais que même si il faisait des plaisanteries, ça le trahissait. Je savais ce qu'il allait m'arriver.
Bien à toi, Lyana.
Vendredi 04 Novembre.
Lyana, j'avais raison. Le verdict à finit par tomber. Le medecin avait beau sourire et plaisanter, je le savais. C'était certain, la maladie n'aurait pas pu aussi vite évolué si mes parents m'avait écouté.
Je ne serai pas sur le seuil de la mort, si il m'avait écouté.
Il faut dire que j'avale la nouvelle plus facilement qu'eux.
Ma mère à appris ça, elle s'est d'abord arrêter de faire toute chose pendant un instant. Pendant un moment, ce n'était pas seulement elle qui s'arrêtait, c'était tout son univers. Son petit monde. Elle a repris ses esprit. Lui a demandé la voix tremblante :
-Il..Il n'y a plus rien à..Faire, n'est-ce pas..?
-Non, on a fait le maximum pour retenir la maladie, mais c'est bien trop tard. Il était déjà presque trop tard, sa maladie a évolué à une vitesse impressionnante.
Ce qu'avait dit le médecin l'a, si on peut le dire, achevée. Elle s'est effondrée en larme, ce n'était pas un beau spectacle en sachant que son maquillage avait couler. Pas qu'un peu.
J'essaye de prendre les choses avec humour, c'est les derniers jours de ma vie, autant rigoler et profiter. Je ne veux pas mourir en ayant le regret d'avoir pleurer comme une pauvre gamine toute les larmes de mon corp. Non, je veux rire, profiter de l'air et montrer aux autres que même en étant sur le seuil de la mort, il faut prendre les choses biens, ou essayer.
Je n'aurais vécu que 17 ans, mais ces 17 années auront été belles. Rigolotes. Amusantes. Et pleine de joie.
Mon père lui, a ouvert grand la bouche. Puis il a dégluti. Il ne versa aucune larme : cette fierté qu'ils ont tous.
Pourtant il resté comme bloqué par ce qu'il venait d'apprendre. Ce n'est pas tout les jours que l'on apprend ceci, mais j'aurais voulu que cela se passe mieux.
Il a regardé le médecin, puis il a fermé les yeux. Prenant sa femme contre lui pour calmer ses sanglots.
Moi j'ai regardé le medecin. Sans ne rien dire, je lui ai fait passé un message.
"Je le savais."
Adieux Lyana. Tu auras été pour moi un certain soutien, le meilleure. Je n'ai jamais eu d'amie comme toi, et tu es bien mieux que toute les autres. Faire ma vie ces derniers mois avec toi aura été le plus génial que je puisse espérer. Adieux, ma très chère amie, Lyana.
#E
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