J'ai un nom mais vous le dire serais trop capital. Je suis grande, des cheveux châtains et des yeux marron très foncés. Les gens disent de moi que je suis une rebelle, je ne me laisse pas faire. Il y a une chose que je déteste par-dessus tout. Les bad boys. Ils m'exaspèrent plus qu'autre chose. Je les trouve égoïstes et juste immatures. Ils croient que nous sommes des proient mais non, je ne serais jamais un de leurs petits chiens qui obéissent au doigt et à l'œil. Bad girl ou pas vous saurez qui je suis au fur et à mesure que vous lirez.

Je me levais péniblement de mon lit parce que mon réveil venait de sonner. Je m'habille d'un jean noir troué aux genoux et un top blanc. Je mets une veste en cuir noire et je pars au lycée après avoir fait mes sacs. Oui j'ai deux sacs, un pour mes cours et l'autre vous comprendrez plus tard.

Arrivé au lycée je pars directement dans un coin tranquille. Je suis nouvelle et je n'aime pas porter l'attention sur moi.

La sonnerie retentie et je me dirige vers la salle de classe. La professeur est plutôt petite, des yeux noisette, elle porte des lunettes, ses cheveux sont attachés en un chignon. C'est strict ici, elle porte un jean et un chemisier blanc avec des bottines noires ainsi qu'une belle écharpe avec des motifs de fleurs. Bon pour les vêtements ça va. Je regarde les personnes de la classe et je vois qu'il y a plusieurs "genres" de personne. Il y a les filles un peu trop concentré sur la cour à mon goût, mais elles s'habillent bien, il y a celles qui sont à la limite de ressembler à ce qu'on appelle une "pute" désoler du mot mais c'est vrai. C'est exactement un tee-shirt où on dirait clairement un soutien-gorge, un short qui ne couvre que la moitié de leurs fesses et même pas de gilet alors que nous sommes en octobre...Et pour les garçons c'est le même genre, des garçons concentrer sur les cours, les bosseurs, des garçons qui font les gros gamins en lançant des boulettes de papier et ceux que j'appelle les bad boys, je vous explique, on les reconnais facilement parce qu'ils portent un tee-shirt moulant ou par mais un truc qui fait qu'aient les croit beaux gosses, un jean mais aussi ils ont un sourire enfantin scotché sur le visage et c'est ce qui m'énerve, on dirait qu'ils veulent jouer, ils jouent mais moi je ne joue pas.

J'ai deux options soit je me concentre à nouveau sur la cour, soit je ne pense à rien. Autant ne rien faire et attendre la fin de ses cours qui paraissent interminables. Quand ils sont enfin fini, j'en profite pour aller manger, j'observe encore et toujours ce qui se passe quand un de ces bader boys qui se la pètent arrive vers moi avec son éternel sourire de charmeur.

-Salut, je m'appelle Anthony et toi ma belle c'est quoi ton petit nom?

-Je ne te permets pas de m'appeler "ma belle" et ensuite en quoi nom t'intéresse? Je me fiche bien de connaître le tien, Anthony.

Je me lève suite à ça et retourne en cours. Encore et toujours je m'ennuie, c'est vrai je n'aime pas écouter les cours. Pourquoi y allez dans ce cas? Dites-vous. Eh bien, c'est ce que mes parents auraient voulus. Ils sont mort jeunes, ma mère est morte après ma naissance car il y a eu quelques complications, mon père n'ayant pas supporté sa mort l'a rejoint.

Du coup, depuis ce jour-là, je me suis en quelque sorte débrouillé seule, même ma famille d'accueil n'a pas fait grand-chose pour moi.

Enfin! Les cours sont terminés! Je rentre à mon appartement, enfin plutôt mon studio. Ce n'est qu'une seule pièce mais c'est déjà bien, je ne vis pas à la rue. Mes voisins m'aides beaucoup et ils sont super-sympas avec moi.

Toc toc......

Ah ce sont eux je suppose, je vais ouvrir et vois la jeune femme qui me fait le plus sourire, elle est accompagnée de sa fille. Elle se nomme Catherine, elle n'est ni trop grande, ni trop petite, juste le parfait milieu, elle n'est brune avec de très beaux yeux bleus. Aujourd'hui elle porte une tenue qui lui va très bien. Un jean noir et un top blanc avec une veste en cuir, Catherine a une fille, sa fille et moi s'entendons très bien. Nous avons le même âge, et ce qui est cool c'est qu'elle est moi sommes exactement pareille. On a les mêmes avis sur tout et du coup on partage beaucoup de choses! 

-Salut les filles comment ça va?
-Ça va ça va! Et toi ma grande?
-Ouais.
-On y va?? Demande Hailey.
-Okey a toute à l'heure m'an !!!

Après cela nous sortons de la pièce et laissons la mère d'Hailey chez moi pour partir à notre endroit favori. Celui qui nous défoule.

Arrivé là-bas, je pars me changer en sa compagnie. Une fois changer d'un jogging et d'un débardeur avec les cheveux attachés en un chignon je vais dans la pièce principale et prends des gants de boxe et les mets.

Je commence à frapper contre ce sac comme s'il en dépendait de ma vie. C'est une façon de faire passer la haine, de me calmer. Le gérant, quand il me voit m'observe toujours m'entraîner. 

J'entends la porte s'ouvrir et un groupe de personnes entre. Je n'ai pas le temps de regarder, je dois continuer de m'entraîner.

J'entends juste la conversation du gérant avec un gars du groupe qui venait d'entrer.

-Salut Anthony! Ça fait longtemps que je t'ai pas vu ici! Comment ça va depuis le temps?

-Salut Caul. Je vais bien, ouais. C'est vrai ça fait longtemps.

Quand j'entends cette voix que je reconnais de suite, je frappe plus fort sur le sac.

-Doucement! Tu vas finir par m'en casser un à force!

-Tu as des nouvelles recrues je vois.

-Elle, elle est là depuis bien plus longtemps que toi Anthony!

-Ouais, bref, je peux m'entraîner je suppose?

-Bien sûre que tu peux t'entraîner! Par contre me pète pas de sac.

Il me lance un regard que j'ignore. Je vais sur le ring puisque Hailey vient d'arriver.

Nous commençons par se tourner un peu autour. Rien de bien méchant. J'essaye parfois de lui donner des coups discrets. Elle les évite pourtant. Hailey essaye aussi de me donner des coups mais comme elle, je les évite avec succès. Je sens les regards sur moi et je profite du moment où Hailey tourne la tête pour la faire tomber et la plaquer au sol. Je rigole et elle aussi puis l'aide à se relever.

-Eh ouais, c'était plus facile que je ne le pensais.

-J'étais distraite.

-Ne jamais l'être Hailey.

-Mais oui...pff...

Elle descend et moi aussi mais je sens une main d'homme sur mon bras.

-Quoi!? Dis-je en me retournant.

-Nan, rien. C'est bête, je ne pense pas que tu gagnerais.

-Tu pourrais m'expliquer?

-Je voulais juste voir si tu pouvais me battre.

-C'est un défi?

-On peut le prendre comme ça.

-Très bien alors prépares-toi?

Je monte sur le ring, la haine est tout ce qui peut me correspondre à ce moment-là. Il monte sur le rien toujours ce sourire trop enfantin collé à son visage. Bad boy ou pas tu vas souffrir.

Il essaye trop. Je suis sur la défensive. Il essaye trop de me donner des coups. Il ne s'en rend peut-être pas compte mais il se donne mal à la tête comme cela. Il transpire. Son front dégouline de sueur. Il est fatigué, il n'en peut plus et cela se voit clairement sur son visage. Il donne des coups dans le vide. Il se murmure sans cesse 'je vais y arriver...".

-Tu ne vas pas y arriver. Tu es trop fatigué. Tu donne des coups dans le vide.

-Je... Sais... Ce q -que...J'ai à f-fa-fair-e...

Après cela il me regarde un dernier instant et tombe, sous le choc je le rattrape de justesse avant qu'il ne touche le sol.

Il vient de s'écrouler dans mes bras. Je ne sais pas quoi faire, je panique.

-Caul, appel vite une ambulance ou le SAMU, vite!

Il ne dit rien mais fait rapidement ce que je lui demande. Je touche le front du blessé qui est dans mes bras. Il est brulant.

-Hailey, j'ai besoin d'un truc froid pour lui, une compresse d'eau froide tu veux bien aller m'en chercher une?

Elle hoche vivement la tête et pars presque directement faire ça.

Je suis inquiète il est brulant...

-L'ambulance arrive d'ici 20 minutes on fait quoi!?

-On doit rester calme. Tentais-je en vînt.

Comment rester calme alors qu'il vient de tomber comme ça!?

Hailey arrive avec la compresse d'eau fraiche. Elle me la donne et moi je reste assise sur au beau milieu du Ring. La compresse en main poser sur le front de mon blessé, il est allongé près de moi, sa tête poser sur mes genoux. Je le tiens fermement contre moi. Quelque part je ne veux pas qu'il lui arrive du mal. Je ne le veux pas.

Tout s'est passé si vite. L'ambulance est arrivé, elle a très vite pris en charge Anthony qui était toujours brulante malgré la compresse. Un pote d'Anthony qui venait aussi à la boxe nous avait dit qu'Anthony avait eu quelques problèmes et que depuis il ne fallait pas qu'il fasse trop d'efforts, le fait qu'il est fait tout ça était de trop pour lui.

C'est pour ça qu'il est tombé. Les ambulanciers nous ont dit qu'Anthony allait être pris en charge et qu'ils allaient certainement le garder une nuit en observation pour voir s'il y a d'autres complication.

Je me changeais rapidement et repartais aussi vite que je me pouvais chez moi avec Hailey. Le chemin était rapide et silencieux, très silencieux. Je suis choqué, il me lance ce défit mais il en connaît les risques! Il est vraiment bête ou quoi? Qu'est-ce qui lui est passé par la tête pour vouloir gagner à un stupide match de boxe?

Le lendemain.

J'ai mal dormi. Enfin je ne sais pas si on peut dire que j'ai dormi puisque je n'ai pas fermé l'œil une seule fois. Non, je m'inquiétais pour lui. Je sais, vous devez vous dire pourquoi s'inquiète-t-elle puisqu'elle le déteste. Eh bien il faut croire que je ne le déteste plus autant.

Je n'ai pas arrêté de penser et réfléchir à pourquoi faire ce match.

Je me lève péniblement, m'habille rapidement et par direction l'hôpital.

Je n'ai pas le temps de manger que je pars déjà.

J'arrive devant l'hôpital, je demande le numéro de sa chambre. N° 215...215...215!

J'entre lentement dans sa chambre...il est allongé, sur ce lit blanc. La peau pâle, il est branché à une seule machine qui lui prend sa tension. Je regarde son visage, je vois que maintenant ses yeux sont dirigés vers moi. Il me regarde péniblement. Comme s'il y avait quelque chose qui le déranger.

-Tu m'en..Veux?? 

Je regarde un peu la pièce quand je vois des papiers. Seuls deux papiers. Je m'approche un peu pour voir. Ce sont des papiers de naissances.

Il y en a un à mon nom, un au sien. Je regarde le mien et vois que mon vrai père porte le nom de celui d'Anthony. Comment c'est possible? Mais, oui...j'ai été adopté, lui aussi puisque mes parents sont mort mais comme lui et moi on ne se ressemble pas...j'ai été séparé de mon frère...

-Anthony... Tu le savais?

-Quoi?

-Regarde.

-Oui... dit-il après quelques secondes.

-Tu aurais dû m'en parler! Je ne savais même pas que j'avais un frère! On a été séparé!.. Tu... tu as été au courant quand.

-Depuis...ton arrivée...

Il a été au courant depuis mon arrivée, il est venue me voir version Bad boy... Le défi, il voulait peut-être se rapprocher de moi et pouvoir me le dire... Tout devient plus clair maintenant. Une chose est sûre c'est mon frère donc c'est à moi de prendre soin de lui maintenant.

-Non, je ne peux pas t'en vouloir, tu n'étais pas certain que ce soit moi ta sœur mais maintenant qu'on en est sûre c'est à moi de m'occuper de toi.

Il sourit et on commence à parler pour "rattraper le temps". Enfin, non. Profitez de passer du temps l'un avec l'autre.

Le lendemain.

Je me levais joyeuse. Oui je suis joyeuse. Finie la fille rebelle. Enfin non pas totalement. Mais je me suis rendu compte, comme je croyais ne plus avoir de famille je m'étais renfermé sur moi-même. La boxe m'a énormément aidé, je ne faisais plus confiance à personne et me débrouillais seule.

Mais maintenant que j'ai Anthony c'est un peu comme si un poids se libérait de mes épaules. J'ai une famille, je suis joyeuse, la haine a disparu. Je fais toujours de la boxe mais je suis comme "sereine". J'ai ma famille, mon frère je l'aime plus que tout et je suis contente de l'avoir. Moi qui croyais qu'un bad boy comme lui ne pourrait pas changer ma vie. En réalité il ne faut pas juger. Je le croyais Bad boy, quelqu'un qui cherche juste à draguer les filles sans se soucier d'elles. Mais non, je n'avais pas vu ses problèmes de santé ni qui ils étaient vraiment. Je l'avais jugé et je m'en voulais.

On ne devrait pas juger quelqu'un sans connaître ce qu'il vit ni ce qu'il est vraiment.

Maintenant, je continue mon chemin avec lui..On verra ensuite.

#E