Eric et moi, nous nous retrouvons seul dans ma chambre. Nous restons silencieux tout en évitant de se regarder. Nous nous sommes pas parlé depuis que j'ai découvert la vérité à mon sujet.
Je le vois dans sa gestuelle, qui n'est pas alaise. Il se passe la main dans les cheveux et toussote puis il ouvre la bouche pour ensuite la referme. J'attend quelques secondes, dans l'espoir qu'il commence à parler, comme il reste silencieux, je décide donc de couper le silence.

-Comme ça, je me suis suicidée.

Je croise les bras et je fronce les sourcils. Il pose enfin son regard sur moi, mais ne dit toujours rien.

-J'ai jamais eu d'idée suicidaire de ma vie, ma mère ne croira jamais cette version des faits.
-Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça, ma mère m'a bien avertie de raconter une histoire proche de la vérité et tu semblais tellement en détresse quand tu m'a téléphoné que l'idée d'un suicide ma sembler une bonne idée. Même si ta mère ne veut pas croire à cette hypothèse, elle est persuadée que tu es encore envie et c'est une autre personne qui était au volant de ta voiture.

Un sourire se dessine sur mes lèvres, d'une certaine façon je suis contente de savoir que ma mère n'a pas cru à l'histoire du suicide. Mais soudainement je me rappelle de mon duplicata qui se trouve à la morgue présentement. Quand, elle va voir mon double, elle n'aura pas le choix d'y croire. Je me sens très triste pour elle, il y a à peine quelques années, elle a perdu son mari et maintenant c'est sa fille unique qu'elle perd.
Eric s'approche de moi et me prends la main.

-Tu sais que tu n'es pas obligée de partir.

Je le regarde sans vraiment comprendre ce qu'il veut dire, puis il poursuit.

-Avec l'aide de mon père, on peut t'aider à te cacher de ma mère. Nous savons où se trouve ta puce, une simple incision derrière la nuque et tu n'es plus retrassable. Nous nous cachons pendant les six prochains mois et au moment qu'on est certain que ma mère et les autres sont parties, nous sortons de notre cachette et nous pourrons reprendre nos vies, ensuite tu pourras aller retrouver ta mère et reprendre tes études.

Je prends un moment pour lire dans sa tête, pour être certaine de sa démarche et je vois dans ses souvenirs qu'il a déjà trouvé le moyen de partir d'ici, sa moto se trouve cacher dans les bois pas très loin d'ici, ensuite il a l'intention d'aller voir son père à son cabinet pour m'enlever ma puce et je vois aussi qu'il a ramassé une grosse somme d'argent, j'arrive à voir son dernier retrait d'argent à la banque. Il a une sommes de 30000$ dans la poche intérieur de sa veste de jeans.
Soudainement, je sens ma main devenir brûlante. Je retire brusquement ma main de celle d'Eric et je la secoue pour atténuée la brûlure. Je regarde Eric sans comprendre comment il m'avait brûler, puis comme pour répondre à ma question muette, il ouvre sa main vers le haut et une flamme sort de sa paume pour ensuite s'éteindre au moment qu'il referme sa main.
-Ton don c'est le... Feu

Il hoche la tête en signe d'affirmation.

-J'arrive à produire du feu et à le contrôler.
-Ça doit être pratique pour un pompier d'avoir un tel don, mais c'est pas une raison de me brûler la main.
-C'est seulement un avertissement. Ne t'a vise plus de lire dans mes pensées, Kathy.
-Un simple"Peux-tu arrêter de lire dans mes pensées" aurait suffit comme avertissement.

Je regarde ma main pour voir les dégâts causés par la brûlure, mais il n'y a rien de bien grave seulement une petite rougeur sur ma paume.
-J'espère que je t'ai pas trop fait mal.

Je secoue la tête, en faites c'était comme si j'avais poser la main sur un calorifère trop chaud. Ma main de me faisait presque plus mal.

-Comment savais-tu que je lisais dans tes pensées?

Il tend la main et il passe son pouce sur ma tempe

-Tes yeux, ils deviennent d'un bleu très clair quand tu contrôles les pensées. Ma mère m'a expliqué la complexité de ton don, une simple lecture de pensé ta couleur de yeux ne change pas, mais quand tu cherches des informations dans la tête d'une personne alors ils deviennent plus clair et quand tu contrôles carrément un être-humain, il paraît qu'ils prennent une teinte de gris.
Il prend une pose puis poursuit

-Alors, promet moi de plus lire dans mes pensées, s'il te plaît, Kathy. Je te promets de toujours être honnête avec toi, si tu veux savoir quelques choses tu n'as qu'à poser la question, d'accord.
-Promis, je suis désolée de l'avoir fait.

Nous nous restons silencieux un moment à se fixer, puis il descend son regard vers mes lèvres, ma respiration se coupe et mes battement s'accélèrent. Puis, il ferme les yeux et se retourne pour prendre son sac qu'il a laisser prêt de mon lit. Je reprends mon souffle.
Qu'est qui s'est passé? Pendant, un instant j'ai cru qu'Eric allait m'embrasser. Ça n'aurait pas été notre baisers.
Il y a trois ans, à la mort de son meilleur ami, j'étais passé cher lui pour lui offrir toute mes sympathie. À cette époque, il vivait toujours cher ses parents. Je me souvient de ce moment si c'était hier, Eric et moi étions assis sur son lit entouré de bières vident, ses yeux injectés de sang et ses cheveux ébouriffés, il me parlait depuis un moment de son ami, des bons moments qu'ils avaient vécu ensemble. Soudain, en plein milieu d'une anecdote, il s'était lever pour prendre une autre bière dans la caisse, mais pour son bien j'étais intervenu pour l'empêcher d'en ouvrir une autre.
-Eric, tu as assez bu comme ça. Donne moi cette bière, je vais aller te chercher un verre d'eau.
Il s'était moqué de moi, alors j'ai voulu lui enlever cette bouteille des mains par la force. Ce qui avait augmenté son hilarité, il avait porter à bout de bras au dessus de sa tête et malgré mon mètre soixante-dix, je n'arrivais pas à l'atteindre. Alors comme ultime tentative, j'ai décidé de sauter mais ce fut un échec et en plus j'ai mis le pied sur une bouteille ce qui m'a fait trébucher. Éric à essayer de me retenir mais à cause de son état d'ébriété, il n'a pas réussit et nous nous sommes retrouver allonger l'un sur l'autre sur son lit.
-Tu as réussis, Kathie
J'avais ouvert les yeux, que j'avais laissé fermer depuis note chute et j'ai regarder Eric qui était toujours allongé sur moi, sans comprendre pourquoi il m'avait dit ça.
Puis, il m'avait montrer ça main.
-J'ai perdu ma bière.
Il avait ensuite dégager mes cheveux de mon visage et il était devenu très sérieux, tout en me m'observant attentivement.
- Et puis qu'elle mange de la merde. avait-il murmurer avant de poser ses lèvres sur les miennes.
C'était mon premier baisé et je crois qu'il le savait car il se montrait très doux. J'avais rêvé de ce moment depuis que j'étais petite. Depuis que j'ai 10 ans que j'ai un faible pour mon beau voisin et maintenant il m'embrassait dans son lit!
De son pouce, il poussa sur mon menton pour m'ouvrir la bouche et j'ai senti sans langue s'insinuer dans ma bouche, puis timidement j'ai caressé ma langue avec la sienne qui le fit grogner de plaisir et approfondir son baisé. Une se ses mains me caressait les cheveux et l'autre remontait le long de ma jambe.
Puis, il s'était arrêter brusquement.
-Papa, je t'ai déjà dit de cogner avant d'entrer dans ma chambre.
Je m'étais retourner pour apercevoir Marc dans le cadre de porte.
-Katou, tu devrais retourner chez toi, il se fait tard.
Comme Eric n'insistait pas pour que je reste, alors je suis partie sans un regard vers les deux hommes. Au rez-de-chaussée, j'ai croisée Arana allonger sur le sofa et sans quitter la télé des yeux, elle m'avait demandé
-Alors, c'était quoi ce bruit.
J'ai tout de suite su qu'elle croyait s'adresser à Marc, comme je restait silencieuse, elle s'était retournée et quand elle m'a vue, ses lèvres s'était pincé et ses narines s'était dilater. Comme je connaissais bien Arana, je savais qu'elle était contrariée et en colère si j'en crois la façon dont elle m'avait parler.
-Bonne soirée, Kathy.
En sortant, j'avais croiser mon reflet et on pouvait deviner que j'avais été embrassé mes lèvres était encore gonflé, mes joues avait une teinte rosé et j'étais toute décoiffée.
Le lendemain, j'avais reçu un texto d'Éric, pour s'excuser de m'avoir embrasser et que ça se reproduira plus.

-Alors...

Je me secoue la tête pour me faire revenir au moment présent.

-Alors quoi?
-Veux-tu qu'on aille se cacher pour continuer notre vie sur Terre?

Comme je reste silencieuse, il s'approche de moi et pose sa main sur mon épaule.

-Si tu décides de venir avec moi, on va pouvoir choisir de notre vie, Kathie. Choisir où on veut vivre et avec qui.

Je hoche la tête en signe d'affirmation, un sourire illumine son visage. Puis, se dirige vers mon armoire, sors de son sac une sac de vidange et le déplie. Au moment qu'il commence à le remplir, je l'arrête.

-Attends. Avant, j'ai juste une question pour toi.

Il regarde sa montre

-Vas-y, je t'écoute, mais il faut se dépêcher car ma mère peut revenir d'un moment à l'autre.
-D'accord, pourquoi Arana était si en colère, quand elle a su que tu....nous nous sommes embrassés?

Il semble embarrasser, puis il s'appuie contre l'armoire.

-Tu crois que c'est le moment de parler de ça, ça fait quoi 4 ans de ça.
-3
-Je m'en souviens pas très bien pourquoi et pourquoi crois tu qu'elle était en colère.

Il détourne ma question, je le vois par ça façon d'éviter mon regard qu'il me cache quelque chose.

-Éric, tu m'as fait une promesse de toujours être honnête avec moi, alors si tu veux que je tienne ma promesse, honore la tienne.

Il pousse un long soupire et puis me regarde dans les yeux.

-Ma mère ne veut pas qu'on sois ensemble.
-Pourquoi, pas à cause de mon âge, tu es déjà sortie avec une fille de mon âge.

Il secoue la tête

-Non, parce ce que je ne suis pas ta connexion. Tu n'es pas destiné être avec moi.