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Chapitre 4: Étoile

Petite Étoile se réveilla en sursaut. Il était déjà Haut-Soleil passé ! Et sa sœur l'appelait depuis dehors. Elle fut tentée de lui faire croire qu'elle dormait encore, mais ouvrit quand même les yeux et s'extirpa de son nid de mousse. Elle trottina dehors, où sa sœur bouillonnait d'impatience. Celle ci lui jeta à la figure :

- On va dans la forêt ?

- Hein ? Mais on a pas le droit !

- Si ! Un grand loup tout gris m'a dit que à 7 levers de soleil de notre baptême, on a le droit !

- Génial !

- Ouais ! Dis, après la balade, si tu veux, je te fais rencontrer Nuage de Mousse !

- Oh oui ! Ce serait génial !

Et ensemble, elles franchirent la barrière de ronces qui protégeait le camp.

Au bout d'un certain temps, Petite Étoile demanda à sa sœur :

- Tu sais où on est ?

- Ben non, mais je pensais que toi, tu le savais !

- Bien sûr que non, comment pourrais-je le savoir ?

- Mais j'en sais rien, moi ! Raaah, on est perdues !

Elles réfléchirent un bon moment sur la tactique à adopter quand Petite Étoile se souvint de quelque chose que sa sœur lui avait dit.

- Dit, il était comment, le loup qui t'as dit qu'on pouvait sortir ?

- Ben, gris, avec une bande noire sur le dos, et des yeux couleur ambre.

- Pelage de Suie !

- Hein ?

- Écoute, tu t'es fait avoir ! Pelage de Suie nous déteste ! Il est prêt à tout pour nous chasser de la horde !

- Oh... Je ne... Ne m'en veux pas, s'il te plaît...

Des larmes perlaient sous ses yeux. Le cœur de Petite Étoile se brisa.

- Bien sûr que non, je ne t'en veux pas., dit-elle d'une voix douce. Je ne pourrais jamais t'en vouloir. Et puis tu ne pouvais pas savoir. Bon, maintenant, le truc, ça va être de retrouver le camp...

Une atmosphère lourde régnait entre les deux louves. Elle pesait comme une pierre dans l'estomac de Petite Étoile. Des fragments de la pierre qu'elle avait apparemment avalée restait dans la gorge de la louve. Elle tenta de les avaler, mais elle avait la bouche sèche. Elle décida de dire quelque chose pour rassurer sa sœur, mais les cailloux dans sa gorge et sa bouche asséchée ne pouvait laisser s'échapper qu'un bruit rauque. Après 10 battements de cœur de bataille contre sa voix, elle réussi à articuler 12 petits mots de rien du tout, mais qui constituaient un exploit à eux tout seuls.

- Déjà, on va aller boire de l'eau, pour nous rafraîchir les idées.

- Oui, on va trouver une rivière, boire, aller mieux, réfléchir et rentrer, ajouta sa sœur.

Petite Étoile n'eut pas le cœur de lui demander ce qu'était la « maison », pour elle. Était ce le camp de la Horde du Feu, ou bien... Leur ancienne maison ? Celle dans la forêt, avec les arbres où on peur grimper, les terriers pour farfouiller, et les feuilles dans lesquelles se rouler ? Car c'était ça, sa maison, à elle. Elles repartirent en silence, cherchant un point d'eau. Dans leur ancienne forêt, il y avait une rivière à deux pas de leur tanière, où boire, se baigner, jouer, dormir au soleil ou à l'ombre sous les arbres et pêcher. Mais pas ici. Pas le moindre son glougloutant à l'horizon. Pas de « splash », pas de bruit à part le pépiement des oiseaux. Et soudain, elle regretta. Elle regretta d'avoir insisté pour que sa sœur et elle ailles vivre avec la Horde, regretta de ne pas avoir compris plus tôt. Regretta de ne pas avoir dit à sa sœur qu'elle voulait partir. Mais pas maintenant.Non, elle ne le dirait pas maintenant. Ça sonnerait mal. Elle la regarda, cette boule de poiles grises qui lui ressemblait tant. Une sœur qui avait une telle confiance en elle qu'elle regardait droit devant elle, lebesoin de la la poser.

- Dit, Petite Lune. (elle attendit que sa sœur soit tout à l'écoute) C'est quoi pour toi, la maison ?

- Ben... C'est le camp, pourquoi ? Pas toi ?

Elle ne répondit pas.

             Enfin, au bout d'une demie journée de marche, elle entendirent le bruit caractéristique d'une rivière qui coulait. Elles se mirent à courir. Leurs pattes frôlaient le sol, Petite Étoile avait la sensation de voler. La pierre lourde restait là, dans son ventre, mais elle n'était maintenant qu'un résidu, comme une pierre qu'on frappe contre une autre, et on en récupère les fragment. Elle haletait, mais peu importe, car sa queue et celle de sa sœur battaient de toutes leurs forces, à l'unisson. Elle jappe de joie en dévalant la petite pente menant à un grand lac. Pour la rivière et la pêche, c'était raté. Mais zut alors ! Si elles peuvent boire, tout va bien. Et elles pourraient rentrer. Peu importe la maison, elles pourraient rentrer.

 Toutes deux arrivèrent en dérapant sur la berge et burent goulûment. L'eau était fraîche, douce et agréable, l'eau parfaite pour boire par un jour de grand soleil. Après s'être abreuvées, les deux louves se reposèrent à l'ombre d'un chêne. Au bout d'un moment, Petite Étoile demanda :

- Bon alors. On va où, comment, pourquoi et quand.

- Ben au camp, à pied, parce que c'est là qu'on habite et dans quelques minutes le temps qu'on se lève.

Petite Étoile resta silencieuse un moment. Alors comme ça, c'était le camp, là où elle habitait ? Elle s'est vite faite au camp, alors qu'au départ elle le détestait ! Sa sœur finit par demander :

- Pourquoi ?

Ne sachant que répondre, Petite Étoile posa une autre question :

- Et si on rentrais à Bois-Paisible ?

C'était le nom qu'elles avaient donner à leur forêt d'origine, tant la vie là bas était douce et chaleureuse. L'autre resta silencieuse. Du moins jusqu'au moment où elle lâcha :

- Non.

Petite Étoile en fut soufflée. Elle qui voulait à tout prix rentrer là bas, elle refusait lorsque sa sœur lui proposait ? C'est... Petite Lune coupa court à sa réflexion.

- Hors de question. Je ne retournerais pas là-bas parce que ici, au camp, je me plaît. J'aime bien avoir d'autre compagnons.

- Mais... On pourrait reprendre nos jeux, à la maison, nous amuser, grimper aux arbres, agacer les renards et les ours, puis leur échapper...

- Ce n'est pas ma maison, Bois-Paisible. Ce n'est pas la tienne non plus.

Cette fois ci, Petite Étoile sauta sur ses pattes. Elle cria :

- Si ! Ce n'est pas à toi de me dire où est mon foyer !

Sa sœur se leva à son tour en secouant la tête.

- Libre à toi d'y aller, néanmoins tu ne risque pas de survivre très longtemps sans moi. Et puis, tu t'ennuierais à mourir.

- Alors viens !

Le visage de Petite Lune se durcit, devint de marbre. Son regard était froid, glaciale même. Il figea le sang de Petite Étoile dans ses veines.

- Je t'ai déjà dit, hors de question.

- Mais pourquoi ?

Son ton était devenu suppliant. Elle avait besoin de sa sœur pour survivre, sa présence lui manquerais à en mourir.

- Parce que. Ces raisons sont personnelles.

- Non. Dis moi. On se dit tout, tu te rappelles ?

Là, c'était le ton de Petite Étoile qui c'était durci.

- Oui. (Sa voix se radoucit.) Je me rappelle. Mais ça, c'est à moi, j'ai le droit de le garder, non ?

- Si, si tu en fait ton secret.

Quelques lunes plus tôt, les deux louves s'étaient fait le pacte de tout se dire, sauf un secret, que chacune garderais. Chacun le sien.

- Je ne peux pas en faire mon secret.

- Ah oui, à cause de l'autre, là... Le secret hyper secret...

- Oui. Je t'en prie, comprends le...

- Non. Si tu n'en fais pas ton secret, alors tu dois me le dire.

- Non !

- Si. Sinon, tu brises le pacte.

- Eh bien tant pis, je le brise, ton fichu pacte ! Il est nul, on ne peut pas avoir nos secret !

Cette fois ci, Petite Étoile s'écroula. Non... C'était leur pacte ! Elle se souvient du moment précis où elle l'a fait, sous le Grand Chêne dans leur ancienne forêt. Elle le rappela à sa sœur, qui répondit :

- Et bien justement, c'était dans notre ancienne forêt ! C'est donc un ancien pacte ! J'ai mes secret, par la Horde du Ciel !

- Je...

Elle ne trouva pas quoi répondre et s'enfuit en courant dans les broussailles. Elle courut, tête baissée, à laisser sur son chemin les larmes qui lui brouillaient la vue.

Quand enfin elle s'arrêta, elle pleura tout son soûl. Sa sœur ne voulait pas d'elle ? Eh bien tant pis ! Elle ne la dérangera plus ! Elle regarda autour d'elle. La nuit était tombée et plongeait la forêt dans un calme inquiétant. Elle frissonna. C'est qu'il ne faisait pas très chaut ! Elle chercha un chemin et n'en trouvant pas, elle s'endormit, là, sur les feuilles tombée d'un buisson vert clair.

Elle se réveilla tout doucement, puis ouvrit les yeux d'un coup : elle n'était plus près du buisson-aux-feuilles-vert-clair ! Son regard aiguisé parcouru la tanière où elle se trouvait. Manifestement, elle n'était au camp de la Horde du Feu... Les ronces avaient laissé place à des rosiers aux fleurs épanouies. Des voix lui firent tendre l'oreille. « Je lui ai donné des feuilles de lilas, mais ça ne l'apaise pas. Il va falloir attendre, sa toux finira par passer, tu sais, Cœur de Cerise. », disait la première voix. Une autre répondit : « Je sais, je sais, Patte de Miel, mais je m'inquiète tant ! Elle est si petite, si fragile, deux semaines à peine, tu te rends compte ? S'il lui arrivait quoi que ce soit, Geai de Nuit ne s'en remettrais pas... À peine père, et déjà une de ses filles tombe malade. Je fais vraiment une piètre mère. - Mais non, mais non, voyons, et puis tout ira bien. Elle survivra, et ne subir aucune séquelles. -Je sais bien, Patte de Miel, Poudre d'Étoile me l'a dit, mais tout de même, pauvre petite Boule de Neige... »

Bon. Au moins, on ne parlait pas d'elle. Et elle n'était pas dans le camp de la Horde du Feu. Elle n'en savait pas beaucoup, mais c'était déjà ça. Je devrait peut-être demander à quelqu'un ce que je fais ici... Elle entendit un bruit de pas et se dépêcha de se recoucher. Une louve brun clair entra dans la tanière et la vit réveillée. Elle s'exclama :

- Ah ! Te revoilà parmi nous ! J'ai tout essayé pour que tu te réveilles, mais rien n'a marché.

- Euh, je, oui... En fait, à ce propos...

- Oui ?

- Qu'est ce que je... Enfin, je ne veux pas être impolie, c'est très beau chez vous, mais, ...

- Oups ! Quelle cervelle d'écureuil ! J'ai oublié de me présenter ! Je suis Poudre d'Étoile. Et toi ?

- Euh, Petite Étoile, ravie de faire votre connaissance...

- Moi aussi !

- En fait, je voulais vous demander...

- N'utilise pas trop ta voix avant d'avoir bu ça !

La louve brune lui tendit un bout d'écorce rempli d'un liquide rosé.

- Jus de rose écrasée ! expliqua-t-elle devant l'incompréhension de la malade.

- Ah, d'accord... Je... Je suis où ? S'il vous plaît ?

- Oh ! Cacahuète ! J'ai oublié de te dire ça ! Tu es au camp de la Horde du Vent. J'en suis la soigneuse.

Devant une telle révélation, la jeune louve écarquilla les yeux. Au camp de la Horde du Vent ! Comment avait ils pu la trouver ?

- Et... Comment suis-je arrivé là ?

- Eh bien, une patrouille t'a trouvée, étendue par terre, en train de dormir. Ils t'ont ramenée, et je t'ai soignée. Voilà, tu connais toute l'histoire !

- Euh, et bien, merci... De m'avoir soignée, laissée dormir, et pris soin de moi je veux dire.

- Mais de rien, c'est normal, je suis soigneuse ! Et gentille, aussi ! Hi hi !

- Je... Punaise! Ça marche vachement bien votre jus de rose! J'ai plus du tout mal à la gorge... Merci beaucoup. Mais, maintenant... Je devrais peut-être rentrer chez moi,  dit-elle en commençant à se lever.

Aussitôt, Poudre d'Étoile l'arrêta.

- Minute, papillon. Tu étais très mal en point niveau humeur quand on t'as trouvée. Alors arrête de faire des cacahuètes et dors.  

- Euh... D'accord...

Elle tourna sur elle-même et se coucha. Néanmoins, le sommeil refusa de venir. Elle tourna et se retourna dans le lit de mousse pourtant très confortable, impossible de fermer les yeux. Alors elle se mit à réfléchir. Pourquoi s'était-elle énervée contre sa sœur? Elle n'aurait peut-être pas dû la presser de faire son choix... Mais elle en avait marre du camp! Par ailleurs, Petite Lune n'avait-elle pas dit "Dès que Petite Étoile en a marre, on part"? Quoi qu'il en soit, elle devait rentrer. Et si elle n'arrivait pas à dormir, peut-être que Poudre d'Étoile la laisserait partir? Elle appela la soigneuse:

- Euh... Poudre d'Étoile? Je n'arrive pas à dormir, peut-être pourrais-je...

- Hors de question, la coupa la louve brune.

- Mais... J'ai dormi longtemps avant, non? Je me sens en pleine forme. Et je ne trouve pas le sommeil.

Poudre d'Étoile se secoua.

- Non. Tu as peut-être dormi longtemps mais pendant ton sommeil j'ai surveillé ta santé. Or, j'ai rarement vu quelqu'un d'aussi triste.

- Vous pouvez voir ça?

- Non, bien sûr, mais tu gémissais dans ton sommeil. C'est un petit indice.

- Je... J'ai une épine dans le dos, peut-être que j'ai roulé dessus et ça m'a fait mal?...

- Oh, ne t'inquiètes pas, tu as dormi sous un buisson de ronces, tu peut être sûre que j'ai inspecté tout ton corps à la recherche d'épines. Et je n'en ai pas trouvé.

- Bon, j'ai compris, je tente de dormir... Sûrement en vain mais bon...

- Si tu n'y arrive vraiment pas tu peut prendre des graines de pavot, ça calme beaucoup.

- Je veux bien. Merci.

Elle accepta les petites graines brunes que lui tendait la soigneuse mais dès qu'elle eu le dos tourné, elle les cacha sous le nid de mousse. Elle ferma les paupières et fit semblant de dormir. En réalité, elle réfléchissait à un plan. Puisque Poudre d'Étoile refusait que Petite Étoile s'en aille, elle allait devoir ruser. Elle partirait ce soir, quand Poudre d'Étoile dormirait. Voyons... Elle ne connaissait pas le plan du camp, mais même dans la nuit elle y voit clair. Elle pourrait donc trouver la sortie. Oui mais... Il y aurait sûrement quelqu'un pour protéger la porte. Elle allait donc devoir passer par un des murs d'enceinte. En espérant qu'il ne soit pas fabriqué avec des ronces, comme au camp du Feu... Sans s'en rendre compte, elle glissa dans le sommeil.

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