Le garçon. Je sais pas comment l'appeler. Il a cette particularité d'être sans noms, cette particularité d'être sans caractéristiques, cette particularité d'être invisible. Il passe, il marche, il court, il vole, il roule... Le garçon vit. Le garçon, je l'ai appelé Will. Will est calme, Will est silencieux, Will est là sans être là. Will est ce garçon, ce garçon est Will.
Ses lèvres rosées, cette voix suave, ce regard chaleureux et ce rire libertin, ses caresses douces, ses touché rempli d'amour. Comment pourrais je décrire l'orgie de sentiments qui me traverse au contact de son existence ? J'en perds mes mots, j'en perds ma logique, je ne suis à présent qu'amour et admiration. Le garçon ou plutôt Will a ce petit truc qui le rend différents, il a ce petit détail qui m'inspire. Je pourrais passer des jours à le décrire, des semaines à y penser, des mois à l'aimer et des années à garder mes distances de ce garçon porcelaine. Ce garçon avait également hérité du nom de Théo, puis de Chris, puis de Grey puis Lloyd mais Will le décrivais mieux. Extraverti, colérique, sensible, joueur, parfois récurrent voir grotesque mais jamais méchant. Le garçon est Will, Will est le garçon. J'imagine le garçon seul, assis sur un toit, un cahier à la main, le monde dans l'autre et des étoiles plein la tête. J'imagine Will dessiné ou écrire voir gribouillé le monde qui l'entoure dans son cahier. J'imagine Will combattre le monde de sa plume et pourtant le faire avec l'effet d'une épée. J'imagine Will seul et meurtri au fond de son petit cœur rempli le nuance de gris. J'imagine Will triste dans un monde rempli de douleur et de supplice. J'imagine Will comme un homme qui attendrai de l'aide. Une main à tenir, une épaule qui le soutiendrai, une oreille qui l'écouterai, dans des bras qui le rechaufferais. J'imagine Will fragile et volatile, calme et reposé. J'imagine plus qu'un simple garçon, j'imagine plus qu'un simple béguin, j'imagine plus qu'un simple humain, j'imagine Will comme une âme seul qui aimerait ne plus l'être.

Le garçon.