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Prologue

La vie était sans aucun doute paisible dans la petite ville de Adamsville dans l'Ohio. Passible c'est le mot, les jours passaient sans que rien ne menace cet équilibre. Équilibre gagner au fils des années et des siècles. Adamsville est le territoire des loups. Les humains qui y passent ne sont là que de passage, pour quelques jours histoire de profiter du paysage. Venir profiter de l'air de la campagne, visiter les exploitations agricoles de la région.

Jesien adoré sa vie dans ce village, il avait connu quelque peu la ville pour se rendre en cours ou pour aller faire les boutiques. Mais il déteste la foule, le bruit et l'odeur de la ville. Peut-être trop habitué depuis son plus jeune âge à l'odeur de sa meute, habitué à pouvoir laisser son loup courir lorsqu'il en ressent le besoin. Il est loin de s'imaginer que son quotidien est sur le point de changer.

Les jours s'écoulent lentement mais calmement à Adamsville.

Jesien va continuer à prendre son vieux pick-up qu'il sait conduire depuis ses 13 ans pour parcourir la vingtaine de minutes qui le sépare de son lycée situé à New Concord. A pieds un humain prendrait quatre heures pour faire la distance qui sépare les deux municipalités. Pourtant le jeune homme de 17 ans est fier de pouvoir dire qu'il peut couvrir les douze miles en 15 minutes montre en main.

Si la nudité n'était pas un problème, il irait bien au lycée sur ses quatre pattes. L'aller n'est pas possible, mais les jours où sa fourrure le démange sous la peau des ses avants bras, il ne se gène pas pour faire le retour en courant la gueule ouverte.

Finalement avec une vitesse de course de 80 km/h, il serait plus écologique que Jesien face chaque trajets sur ses quatre pattes. Mais maman ne sera pas très contente de ça. Elle lui dirait qu'il s'expose encore à un risque inutile.

On pourrait le voir et le suivre à travers les bois, ou pire il pourrait être pris en chasse. Il n'y a plus de loup sauvage dans le coin depuis une cinquantaine d'années. Non pas parce que les hommes les ont chassés, mais parce que le territoire appartenait à des loups plus grands, plus rapides, plus forts, et capables de se déplacer sur deux jambes. Mais les vieux de la ville continuent à croire que c'est eux, dans leur jeunesse, qui ont réussi à éloigner les monstres assoiffés de sang. Ces monstres qui se déplacent en bande, et qui seraient capables d'aller manger les nourrissons dans leur berceau disaient-ils. Mais le monstre n'a jamais été les loups mais les humains.

Les humains, qui par leur peur, et leur volonté de ne pas vouloir apprendre, ont sans le savoir créé des loups solitaires, mal avec leur identité, et qui sont par la suite tombé dans la folie. Folie qui les a poussé à s'en prendre à leur tortionnaire.

Voilà comment les monstres sont nés, des humains qui encouragé par les massacres qu'ils avaient engendré, poussé par une foi mensongère ont décidé de devenir à leur tour des prédateurs, des Chasseurs.

C'est d'eux que maman a peur. Elle qui n'est pas originaire de ce petit village et qui a vu la mort en face. Ces hommes et ces femmes à l'odeur d'argent, munie de fusil et d'eau bénite. Ils ont ravagé son village natal, tué des enfants, fait couler le sang. Seuls quelques-uns ont survécu. Elle a dû quitter son pays, traverser un océan, changer de nationalité, apprendre une nouvelle langue.

Finalement cette deuxième vie n'a pas apporté que du bonheur. Les monstres existent peu importe où l'on se trouve, ils changent seulement de visages.

La vie fait quand même de sacré surprise, un petit garçon est né, dans cette course pour la survie, Jeisen a vu le jour un matin d'automne. Elle n'a plus de connaissance du père, fruit de l'ivresse lunaire. Mais ce petit bout d'homme est devenu la chose qu'elle chérit le plus.

Mère célibataire, mais avec une meute dérière elle. Elle n'a jamais cherché de compagnon, pour cause, la perte de celui-ci aurait pu la détruire. Mais la nouvelle de cette grossesse la rendue tellement heureuse qu'elle a gardé ce cadeau. Elle était loin de se douter que ce petit louveteau allait lui causer tant de soucis.

Pourtant elle est bien décidée à ce qu'il vive comme il l'entend, en totale adéquation avec son loup et qui il est. Elle ne veut pas qu'il soit comme beaucoup d'autres en dehors de ce petit village à choisir entre l'humain et le loup. Alors oui elle râle un peu, elle est inquiète, mais au fond d'elle rien ne la rend plus heureuse que de le voir courir dans les bois.

Ce jour-là aussi, quand les monstres l'ont rattrapé, quand le malheur est arrivé, quand le sang à coulé et que des enfants sont morts. Elle fut heureuse que Jesein soit elle ne sait où dans la forêt, peut-être à courir après un lièvre.

Elle laissa son dernier souffle en priant pour que personne ne rattrape son petit, pour que toujours il court plus loin, le plus longtemps possible sans regarder en arrière. Qu'il vive tout simplement.

Elle n'a pas pu empêcher son retour, ni le mal que la vision des gens qu'il aime tuer et intoxiquer par l'argent. Ces corps blêmes, aux veines noirs. Cette odeur de mort. Le sang souiller. Jesein aurait préféré que ce soit un mauvais rêve que rien de tout ça n'ait eu lieu. Il aurait pu être parmi eux, il aurait dû l'être. Si pour une fois, toute petite fois, il avait écouté sa mère. Il aurait pu la sauver ou du moins essayer. Il serait auprès d'elle.

Il l'a trouvé dans leur salon allongé sur le tapis. Il se revoyait petit, quand ils jouaient couché sur ce même tapis. On aurait dit qu'elle dormait. Mais le trou béant au milieu de sa poitrine, ses yeux ternes, et cette mare de sang, sont les touches finales à ce tableau macabre.

Jesein ne pouvait pas la laisser là. Il ne pouvait pas les laisser comme ça. Froids, rigides, éparpillés dans les lieux qui l'avaient vu grandir. Alors il lui fallait creuser. Offrir à ces gens, à sa meute, un dernier lieu de repos.

C'est lorsqu'il a mis ses premiers coups de pelle dans le sol froid de novembre qu'ils ont surgit de derrière les arbres, essoufflé à moitié transformé. Après eux sont arrivées des voitures des de grosses voitures, au vitres épaisses, des modèles bien plus neufs et plus modernes que son pick-up.

– Nous arrivons trop tard... a soufflé lui d'eux, désolé.

Plus loin, une louve s'est effondrée, il semblerait qu'elle pleurait.

Un homme, grand, à une aura proche de celle d'un alpha, s'est approché. Venant vers Jesein lentement, les mains paumes vers le sol. Prenant délicatement la pelle qu'il brandissait comme une arme.

– Je me nomme Alec, je suis un Traqueur, nous allons t'aider petit.



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Hello, merci d'avoir lu ce prologue, n'hésitez pas à mettre un petit commentaire sur ce que vous en pensez et se que vous avez ressentis. Ça me ferai très plaisir - extrêmement rire- de lire ce que vous imaginez pour la suite.


Des bisous, à Bientôt !

Nuah 

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