« Bougez et vous êtes morts ! Crie le plus grand des deux hommes.

- Que voulez-vous ! Crie Gaïa aux deux criminels.

- La rouquine, si vous nous la livrer, nous vous laisserons en vie tous les trois. »

Moi, il me veulent moi, encore des hommes qui veulent ma peau. Pourquoi ? Qu'ai-je fais pour qu'ils s'en prennent à moi ?

« Jamais ! Leur hurle Alex, en se plaçant devant moi.

- Alors vous l'aurez voulus ! » Crie le deuxième homme, en pointant son arme devant nous.

Sans même attendre le coup de feu, Alex m'attrape par les épaules et nous jette au sol.

« Gaïa, Gabe nous devons les utiliser. Dit Alex.

- Mais tu sais bien qu'on ne les contrôle pas bien sur Terre. » Rappelle Gaïa.

Un coup de feu retentis et me frôle l'épaule, après avoir touché l'épaule de mon protecteur. La peau me brûle et je sens du liquide coulé le long de mon bras. L'épaule d'Alex est, elle, aussi en sang et beaucoup plus que moi, mais son expression du visage ne change pas.

« Si vous voulez faire quelque chose, faites le maintenant. » Leur criais-je.

Aussi tôt dit, aussi tôt fait. Gaïa pose son genou gauche au sol et effleure du bout des doigts le sol terreux. Elle ferme les yeux et je vois ses lèvres bouger sans que je puisse entendre ce qu'elle dit. Quelques secondes plus tard les deux hommes étaient immobilisés grâce à de grosses racines qui étaient sortis du sol. Juste incroyable ! Les deux criminels se débattent, ce qui affaiblit la pauvre Gaïa, qui de toutes ses forces, essaye de maintenir le sort pour les retenir.

« Sauvez vous ! Nous crie-t-elle.

- Ça ne sert à rien, ils nous rattraperont. Lui répond Gabe.

- Je ne tiendrais plus longtemps... » Réussit-elle à dire avant de tomber les deux genoux à terre.

Les deux hommes en profitèrent pour se défèrent de leurs chênes et s'avancer vers nous. Je me précipite pour aller voir l'état de ma nouvelle amie. La pauvre n'a plus aucune énergie, elle n'arrive même plus à tenir debout. J'essaie de la motiver pour que l'on puisse partir mais elle ne peut plus bouger. Les deux garçons la prirent pars les bras pour l'aider à marcher et nous commençons à courir, mais au moment où nous pensions prendre de la distance, je sentis une pression derrière ma tête.

« Tu bouges et je te fais exploser la cervelle. M'avertit une voix grave. Alors maintenant tu vas nous suivre tranquillement, sinon tes amis et toi êtes morts. »

Les trois magiciens devant moi se sont retournés quand l'homme avait pointer son pistolet sur mon crâne.

« Ne pensez même pas à venir la sauver. » Leur crie le deuxième homme, qui se trouve à ma droite.

Le criminel derrière moi, m'agrippe avec brutalité le bras pour nous faire reculer. Je commençais à trembler, j'avais peur et je comprenais à peine ce qui m'arrivait. Mais à ma grande surprise une énergie qui m'était inconnue parcourut mon corps, en commençant par mon cœur pour traverser mes jambes, mes bras, ma tête pour enfin s'en échapper... Soudain je ne sentis plus la pression sur mon crâne et sur mon bras, tout devient noir....

*

Tous mes muscles me faisaient mal quand j'essayais de me relever. Où suis-je ?

« Eh, comment ça va ?»

J'ouvre doucement les yeux. Petit à petit je peux distinguer deux magnifiques yeux noirs et un sourire à faire fondre le plus dure des cœurs. Alex me regardait avec soulagement.

« Où sommes-nous ? Lui demandais-je.

- Dans la cabane que nous avons vus tout à l'heure. Me répond-il.

- Et où sont les deux hommes ?

- Quand vous avez reculez pour partir, je ne sais pas comment te l'expliquer... Euh, ton corps à dégager un force magique. Tellement forte qu'elle a envoyé valser les deux chasseurs.

- Chasseurs ? 

- Oui, nous pensons que c'était des chasseurs de magiciens sur Terre.

- Oh... Et comment va Gaïa ? Et ton bras ?

- Très bien, elle c'est vite remise. Et pour mon bras, c'est bon, tout va bien. Tiens, tu as sûrement soif.

- Oui, merci. Je prends le verre d'eau qu'il me tend et le bus d'un coup. On va faire comment maintenant pour nous rendre à la gare ?

- On a pas trop le choix, nous allons marcher.

- Marcher ? T'es pas sérieux ?

- Oh que si.

- Mais non... Et on part quand ?

- Maintenant, Gaïa et Gabe ont chercher les sacs dans la voiture et ont vérifié si il étaient pleins, on est tous près à partir.

- Je n'ai pas trop le choix, que de vous suivre.

- Tu as toujours le choix. » Rétorque-t-il. Je pince des lèvres, il a peut-être raison. Et puis je ne veux surtout pas rester ici, si les deux « chasseur » revenaient, ça serait vraiment la fin de nos vies. Je me redresse donc, pour me lever, quand ma tête commence à tourner. Alex me pris par les épaules.

« C'est bon, je peux me lever tout de seule. » Fis-je froidement.

Mais il ne m'écoute pas et me pris par les hanches pour me faire tenir debout. Une drôlede sensation me parcours le corps. Son regard sur moi, me trouble. La façon dont il me tient me trouble. Tout chez lui me trouble.

« Tu peux me lâcher, maintenant, je tiens debout.

Il recule et me regarde de haut en bas.

- Qu'est-ce qui ne va pas encore ?

Il parut surpris de ma question et me regarde en souriant. Ah, ce magnifique sourire.

- Non, non rien... Aller viens les autres nous attendent. »