Chapitre 7
Comment suis-je arrivé ici ?
La seule questions que je me pose en ce moment. Je me trouve dans une vieille camionnette, conduit par une personne, qui je pense, conduit pour la première fois. À côté de cette personne, se trouve mon sauveur, Alex. Il m'a sauvé la vie, je ne saurai jamais comment le remercier. Assise à l'arrière de la voiture, à mes côtés, se trouve Gaïa. Je la regarde vraiment pour la première fois. Tout est allé si vite depuis ce matin, que je n'ai pas trop fait attention à elle. Ses cheveux blonds vénitiens remontés en queue de cheval haut, lui arrive en bas de la nuque. Elle a de grands yeux d'un mélange de vert et de brun. Un détail attire mon attention. Un tatouage, encore. C'est une branche de lierre, il me semble. Je ne vois pas d'où il commence, sûrement de sa joue droite, il passe au milieu du cou pour continuer son chemin sur les omoplates, le reste est caché par ses vêtements. Le silence était oppressant dans la voiture. Personne ne parle, ou juste pour donner des conseils de conduite à Gabe. Je n'en peux plus de ce silence et je décide de le rompre.
« Vous avez tous un tatouage ? »
Ils se retournent tous d'un coup.
« Regarde la route Gabe ! S'écrit Gaïa, ce qui me fit sursauter.
- Oui, oui... C'est bon...
- Alors ? Leur redemandais-je.
- Oui, nous en avons tous un, qui représente là d'où nous venons. Me répond Alex.
- Tous les habitants d'Éléni... Élémentis, en on un ?
- Non, juste nous les gardiens. Les autres, comment dire, euh c'est assez étrange, mais tu vois moi, par exemple, j'ai un tatouage de tige de lierres, qui commence du bas de sa joue droite, qui passe au milieu du cou pour continuer son chemin sur les omoplates, puis au dessus de sa poitrine pour finir dans le dos, ben les habitants, on de véritable tige de lierre sur une partie de leur corps. Continue Gaïa.
- Sérieusement ?! M'étonnais-je. Cela veux dire que certaines personnes ont du feu sur une partie de leur corps ? En me rappelant du tatouage d'Alex.
- Exactement. Tu sais se ne sont pas des êtres humains, nous ne sommes pas des êtres humains, nous sommes différents, dotés de pouvoirs. Notre monde n'est pas comme celui des mortels. M'explique Alex. Tout est différent.
Woaw, je ne pensais pas qu'un tel monde existait, tant de choses nous sont inconnues sur Terre. Mais pourquoi connaissent-ils l'existence de cette planète bleue ? J'ai tellement de questions à poser, mais ils ont l'air tellement concentré sur quelque chose d'autre que je n'ose pas interrompre leurs pensées. Nous roulons depuis maintenant plus de quatre heures. Les routes sont plutôt calmes, mais ce que je redoute le plus depuis que nous avons pris le route est arrivé. Un policier nous arrête pour un contrôle...
« Permis et papier du véhicule, s'il vous plaît. Le policier nous regarde tous un après l'autre, d'un air étrange. Vous avez quels âges ? Nous demande-t-il au bout de quelques secondes.
Quel question bizarre, qu'est-ce que ça peux lui faire notre âge ? Mais Gaïa répond.
- Lui, il a dix-neuf ans. Commence-t-elle en montrant Gabe. Lui a dix-sept ans, elle a quinze ans et moi seize ans. Pourquoi ?
- Et vous allez où comme ça ?
Gabe était toujours en train de faire semblant de chercher son permis, vue qu'il n'en n'a pas...
- Nous allons à la gare de Nosteville. Lui répond Alex.
- Et qu'aller vous faire là-bas sans vos parents ?
Ses questions commencent à me faire douter de son identité. Je me suis déjà fait arrêter par la police avec des amis à Noah et jamais il ne pose ce genre de questions sans une bonne raison. Avant qu'Alex ou que Gaïa ne répondent, je prends la parole :
- Et qu'est-ce que cela peux vous faire de savoir pour quelle raison nous y allons ? Après ma question, assez incongrue, tous les regards se tournent vers moi, de celui du policier énervé, à ceux des autres choqués de cette dernière.
- Quand un policier vous pose une question vous devez répondre, alors répondez ! »
Je ne sais pas comment, mais je sais que ce monsieur nous ment et que ce n'est pas un policier. J'en suis sur ! Je le fixe et regarde le moindre de ses mouvements, quand je l'aperçus en train de décrocher son arme de sa ceinture. Le seul réflexe qui me vient est de crier.
« Gabe démarre la voiture !
- Quoi ? Il ne comprend rien.
- Tout de suite ! Criais-je plus fort.
Sans poser d'autres questions il démarre la camionnette et appui à fond sur l'accélérateur.
- Qu'est-ce qui se passe Azur ? Me demande Alex, inquiet, pourquoi nous devions partir, je pensais que quand un policier nous arrêtait sur terre, nous devions obéir.
- Oui, mais se n'était pas un agent de police.
- Comment le sais-tu ?
- Il ne pose pas autant de questions et pas aussi indiscrète. Je me suis assez fait arrêter pour le savoir... » Alex et Gaïa me regardent surpris. « Gale continue d'avancer, je ne sais pas s'il ne va pas nous poursuivre. Il hoche la tête pour toute réponse.
- Toi ? Te faire arrêter ? Je croyais que tu étais la petite fille modèle. Me demande Gaïa.
Moi ? Une fille modèle, loin de là... Pourquoi croit-elle ça ?
- Je sortais souvent avec des amis de Noah et, comment dire, ils se foutaient un peu de tout, roulaient comme des malades et ne respectaient le codes de la route, souvent la nuit. »
Je me souviens de ces soirées dégentées entre amis, enfin je ne sais pas vraiment si ils me considéraient vraiment comme une amie, mais je m'entendais bien avec eux. Il s'est passé tellement de choses pendant ces fêtes, des choses inoubliables, comme mon premier baiser. Je me souviens, c'était un samedi soir, nous étions à une fête organisée pour la fin de la saison de natation. Je ne fais pas de natation, mais je participe, en tant que la-plus-grande-supportrice-du-groupe, aux compétitions et aux entraînements. Je suis un peu leur petite sœur. J'y étais allée avec Noah et Lucas. Les deux meilleurs du groupe. J'étais assez proche de Lucas, nous nous étions rapprochés, mais je ne pensais pas qu'il avait des sentiments pour moi. C'était un ami, rien de plus, enfin c'est vrai que je l'aimais bien, on s'entendait bien et... Et puis nous étions, tous les deux, assis sur le hamac, dans le jardin d'un ami, un verre à la main, loin du bruit de la fête, en train de discuter de tout et de rien.
« Tu n'as plus de boisson dans ton verre, tu veux que j'aille te servir ? M'avait-il demandé.
- Oui, s'il te plaît. » Je lui avait tendu mon verre, qu'il prit en frôlant ma main.
Deux secondes plus tard, nos lèvres étaient collées l'une à l'autre. C'était la première fois, ses lèvres étaient sucrées et alcoolisées, sa main droite sur ma taille et l'autre sur ma nuque. Moi, sous le coup de la surprise j'avais lâché mon verre, qui avait taché le hamac sur lequel j'étais assise. Je répondis au baiser, bien sûr. Notre relation n'avait durée que deux mois, car nous avons du rompre d'un accord commun. Par chance, il avait été repéré par un sponsor pour une grande équipe de natation. Au début, il ne voulait pas accepter, il ne voulait pas me laisser, mais je l'ai forcé. Je lui ai sortit le petit discours de motivation digne des plus grands films d'Hollywood, puis il est partit. J'en ai pleuré, je pense que je l'aimais. Je ne m'y connais pas beaucoup dans ce genre de sentiments... Et puis il y a eu aussi ma première bière et...
« Et toi, tu les fréquentais ? Azur, tu m'écoute ?! Demande Alex avec une once de colère et d'impatience dans la voix.
- Bein, oui, pourquoi pas ?
- Ça aurait pu être dangereux, tu aurais pu avoir un accident et...
- Et, rien du tout, je fais ce que je veux... Et je connais les conséquences de traîner avec de personnes comme elles, pas besoin de me faire la leçon. Lui répondis-je froidement. Je te rappelle que, maintenant, je suis dans une voiture avec des inconnus, qui ont des pouvoirs magiques, et un conducteur qui n'a pas son permis, alors je me demande quelles situations est la plus périlleuses.
- Oui, mais si différent... Nous...
- Non, c'est... »
Je me fit interrompre par le bruit d'un choc sur l'arrière de la voiture. Je me retourne pour voir la provenance du bruit et j'aperçus deux personnes dans une voiture de police des pistolets à la main.
« C'est lui, c'est le faux policier ! Accélère Gabe. »
La voiture approche de plus en plus de nous. L'homme nous tire dessus, mais franchement, il ne sait vraiment pas visé, ou alors il ne veut pas nous toucher nous, non c'est les pneus qu'il vise. Aussi tôt que j'eus compris ses intentions que les deux roues arrières crèvent.
« On peut plus avancer, il faut sortir de la voiture. » Crie Gabe, pendant qu'il arrête la voiture.
Nous avons de la chance de ne pas être sur une autoroute. La voiture de police s'arrête juste devant à côté de la notre. Nous ne savons plus où aller, la seule chose à faire est de courir, courir sans s'arrêter. Mais je suis pétrifiée, jamais, au grand jamais, un jour en me réveillant je me suis dit que j'allais être embarqué dans ce genre de chose. Les deux hommes s'approchent de plus en plus de moi, je sais qu'ils nous veulent vivant, sinon je serais déjà morte, leur pistolet face à moi. Mes jambes ne veulent plus bouger. Mais elles y furent obligées. Je sens une pression sur mon poignet et quelqu'un me tirer.
« Azur, cours, vite ! » S'est Alex. Je me laisse guider par sa voix, jusqu'à que je trébuche sur un plus gros caillou, au milieu d'un champs de maïs. « Azur, lève toi, ils vont nous rattraper. Il se met à genou pour me soulever et me pris par les épaules. Azur, maintenant réagis, on doit partir d'ici et vite, réagis. Il me secoue les épaules.
- C'est bon, c'est bon. » Il faut que je cours, je reprends mes esprits me lève et cours.
Plus loin j'entends des coups de feu, ce qui eu l'effet de me faire courir encore plus vite. Nous courrons comme ça pendant plus de cinq minutes avant d'arriver devant une cabane au milieu de terres non cultivées. Nous n'en pouvons plus, nous ne pouvons plus courir. Les quatre, les mains sur les genoux en train de reprendre notre souffle, alors que les deux hommes allaient arriver d'une seconde à l'autre, mais nos jambes ne nous écoutent plus. Nous sommes coincés au milieu d'un champs dans une ville inconnue et déserte.
Voila un assez long chapitre. Dites-moi si sa taille vous plait ! N'hésitez pas à aimer et laisser un commentaire :)
Bonne journée
~Sarah~
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