Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 9

Encore une fois, j'étais dans la merde. Dans la putain de merde. Et ce, à cause de Hanma Shuji. J'aurai la peau de cet enfoiré.

Quand je suis entrée dans l'enceinte du collège, tout le monde me regardait de travers. Tout le monde, sans exception. Au début, je me suis demandée si quelque chose clochait chez moi, si je n'avais pas rentrée ma jupe dans ma culotte sans faire exprès, mais quand je me suis regardée dans le miroir, il n'y avait rien à signaler.

Les gens parlaient dans mon dos et me montraient du doigt avec un air méprisant. Je n'en pouvais plus, il fallait que je sache ce qu'il se passait. Watanabe avait-il balancé ce qu'il s'était passé au rallye ? Dans ce cas là, leur réaction était plutôt abusée, qu'ils se mêlent de leurs fesses. Me bourrer la gueule et déclencher une bataille de nourriture suite à une déclaration était tout à fait dans mes droits

Et puis, j'ai croisé Taiga Shion dans un couloir. Et j'ai tout compris. Elle me regardait d'un air désolé.

— Écoute, Kanzaki, je suis sincèrement désolée mais je ne peux plus être ton amie.

— Quoi, pourquoi ? avais-je demandé incrédule et au bord des larmes.

J'avais beau détester ces gens là, ils étaient les seuls amis que j'ai jamais eu. J'étais attachée à eux et j'avais affreusement peur de me retrouver seule.

— Tu sais très bien ce que t'as fait, fais pas l'innocente ! s'emporta Shion. Maintenant laisse moi partir, je veux pas qu'on nous voit ensemble.

Et voilà, encore une histoire de réputation. Je rejoignis ma classe à deux doigts de fondre en larmes. Je ne savais toujours pas ce qui se passait et les gens chuchotaient toujours dès que je passais à côté d'eux. C'était insupportable. Plus tard, juste avant que les cours commencent, j'ai aperçu Watanabe dans ma classe. J'ai crié son nom et l'ai tiré dans le couloir.

— Toi, je sais que t'as fait quelque chose, enfoiré !

Il me regardait avec un sourire satisfait, comme s'il allait exploser de rire.

— J'ai peut-être, ou peut-être pas, fait courir la rumeur comme quoi tu avais eu des rapports sexuels avec un prof. Ce n'est qu'une possibilité.

Je me retenais de le frapper de toutes mes forces.

— Attends un peu qu'on découvre la vérité ! le menaçai-je.

— Tu crois qu'on va croire qui, Kanzaki ? Toi, la fille qui a couché avec un prof, ou moi, un des gars les plus populaires du collège ?

Là, je ne pus pas me retenir. Ma main était partie toute seule. Je lui ai décoché la plus belle baffe que je n'ai jamais fait. Il se tint la joue en me traitant de salope et en grimaçant. Puis, je lui tournai le dos en direction de la salle de classe sans demander mon reste. J'espérais qu'il ne me voyait pas trembler de tout mon être.

***

J'ai attendu que tout le monde soit parti pour pleurer toutes les larmes de mon corps, la tête dans les bras. Mon bureau était trempé. J'avais peur, terriblement peur de ce qui allait advenir de moi. Je me demandais si j'allais devoir changer de collège, ce qu'en penserait ma mère. Si j'allais me faire harceler, agresser. Si on allait me convoquer dans le bureau du proviseur et j'allais devoir affronter le regard plein de jugement des profs. Tout ça à cause d'un putain de râteau en étant bourrée. À cause de...

Hanma Shuji.

Oui, c'était de sa faute. C'était lui qui m'avait mise au défi de boire, lui qui avait placé le toast dans ma main. Cet homme était diabolique. Tout ça pour sa propre satisfaction.

Mon dos était épris de soubresauts, j'avais du mal à calmer la respiration. Mes larmes ne se tarissaient pas. J'aurais préféré rester toute ma vie avec ces pseudo amis plutôt que d'être dans cette situation de merde. Watanabe, j'allais tuer ce gars. J'allais l'éventrer.

Soudain, quelqu'un caressa le haut de mon crâne en murmurant que ça irait.

Tiens, je n'étais pas seule ?

Après que j'ai retrouvé une respiration normale, je relevai la tête, la figure pleine de morve. J'étais dans un état épouvantable. Et puis, je croisai le regard et les cheveux roux de Tachibana Hinata.

— Hina, tu devrais pas rester près de moi, ils vont se moquer de toi, dis-je en reniflant.

— Je m'en fiche, je traîne avec qui je veux ! répondit-elle fièrement. T'as plus d'amis c'est ça ? Moi, je veux bien rester avec toi. Je sais que tu es une super fille.

— Mais pourquoi, alors que je...

— Les rumeurs ? Je sais que c'est faux. J'ai le sentiment que tu n'aurais jamais fait ça, et je sais que Watanabe est un menteur. Et puis même si tu l'avais vraiment fait, je m'en ficherais. Alors arrête de pleurer, d'accord ? On est amies maintenant.

— Hina...

Je me levai en faisant grincer ma chaise et me jetai dans ses bras maternels. Elle me frotta doucement le dos.

Pour le reste de la journée, nous restâmes ensemble. Elle m'expliqua qu'elle n'avait plus jamais parlé au groupe des populaires après la fameuse soirée où nous nous sommes rencontrées, et qu'elle avait décidé de ne pas s'intéresser aux gens qui n'en valaient pas la peine. Hina était vraiment une belle personne. Elle respirait la force, le courage et la gentillesse.

Nous nous sommes racontées nos vies et sommes devenues très amies. Je regrettais de ne pas l'avoir eue plus tôt dans ma vie. Je me disais que tout serait plus facile avec un tel rayon de soleil à mes côtés.

En ce qui concernait Hanma, je ne savais pas si j'allais le pardonner. Cette enflure s'était servi de moi pour s'amuser, et voilà où je me retrouvais. En plus, il avait disparu comme un voleur sans même un au revoir et ne m'avait pas recontactée depuis.

Alors que j'étais en pleine réflexion dans la classe aux côtés de Hina qui tressait mes cheveux, j'entendis des cris provenant de l'extérieur. Je levai la tête et vis à travers les fenêtres un énorme attroupement dans la cour. Ma curiosité était piquée alors je pris Hina avec moi et nous sortîmes en courant de l'établissement.

Dehors, je me rendis compte qu'il devait y avoir la moitié du collège réunie. Qu'est-ce qu'il pouvait bien se passer ?

Je tentai de me frayer un chemin en jouant des coudes et en agrippant la main de Hina. Je marchai sur plusieurs pieds et me pris un nombre incalculable d'insultes avant d'arriver au milieu du cercle et de pouvoir enfin observer la scène de mes propres yeux.

Je n'en revenais pas.

Il y avait Watanabe au sol, le visage couvert de sang et le nez probablement pété. Et agenouillé par-dessus lui, Hanma qui le frappait encore et encore, inlassablement, avec la même expression ennuyée sur le visage et les phalanges rouges.

— Hanma ! criai-je sans m'en rendre compte.

Il s'arrêta et se tourna vers moi. Des centaines d'yeux se dirigèrent dans ma direction.

— Aki ?

— Qu'est-ce que tu fais ?!

— Je te venge, ça se voit pas ? répondit-il l'air blasé.

Puis il reprit sa besogne.

— Arrête, tu vas le tuer ! m'exclamai-je aussitôt.

— T'inquiète pas pour ça, j'en ai vu d'autres avant lui, c'est plus résistant que ça en a l'air un humain.

Ce type était tout bonnement terrifiant.

— Je m'en fous, arrête !

— D'accord, d'accord, si tu le demandes, princesse.

Il se leva et tira Watanabe à moitié inconscient pour le forcer à se mettre à genoux.

— Allez debout, du con. Maintenant, avoue la vérité. Ouvrez bien vos oreilles bande de connards !

Tout le monde se tut quand Hanma haussa la voix. Watanabe renifla avant de déclarer en hurlant :

— D'accord, j'avoue ! Kanzaki n'a jamais rien fait avec un prof, c'est moi qui ai tout inventé pour me venger parce que j'me suis pris un râteau ! Maintenant laissez-moi partir !

— C'est bien, le félicita Hanma en lui ébouriffant les cheveux comme un chien.

Puis Watanabe détala et fut aussitôt rejoint par un groupe de gens inquiets qui accourut dans sa direction.

Je ne savais plus quoi dire, j'étais totalement sous le choc. Hanma avait fait ça pour moi ?

— Dispersez vous les teubés le spectacle est fini ! cria ce dernier à l'attention de la foule avant de continuer plus bas. Écoute, Aki, je suis désolé pour ce que j'ai fait la nuit dernière. Je pensais que ce serait marrant et que ça t'aiderait à te détendre, à profiter, je savais pas que ça allait dégénérer à ce point.

Tout le monde avait commencé à reprendre ses activités dans un bordel monstre.
J'avais envie de me jeter dans ses bras en pleurant et de le remercier mais je ne bougeai pas d'un pouce et aucun mot ne me vint. A la place, je dis simplement :

— Comment... Comment t'es au courant ?

— C'est elle, répondit-il en pointant du doigt quelqu'un derrière moi.

Je me retournai.

La personne qu'il montrait était une fille aux longs cheveux roses en bataille avec un air désinvolte. Elle avait les bras croisés et me fuyait du regard. Il s'agissait de Yori, Matsui Yori.

Je m'approchai d'elle, Hina sur les talons.

— Pourquoi... ?

Elle soupira.

— Je savais qu'il y avait un truc entre toi et ce mec, Hanma, je vous ai vus à la soirée. Je savais aussi que c'était un délinquant de renommée. Alors j'ai demandé son numéro à Shion et je lui ai tout expliqué pour qu'il aille défoncer la gueule à Kaze.

— Mais, je croyais que vous étiez amis ? réagissai-je.

— Tu plaisantes ? C'est vraiment un connard. J'ai jamais saqué ce type. Comme tous tes potes, en fait. Tu devrais changer de fréquentations.

— Je te rappelle qu'on a les mêmes potes, Yori.

— Merde, c'est vrai.

Hina s'avança soudainement, toute souriante. Hanma nous observait de sa grande taille les mains dans les poches.

— J'ai une idée ! déclara-t-elle alors que nous étions toutes ouïes. Et si nous devenions amies, toutes les trois ?

Je la regardai étonnée avant de reconsidérer la question.

— Ça me paraît pas mal, répondit Yori avant que je puisse dire quoi que ce soit.

— Pourquoi pas, ajoutai-je.

— C'est décidé, nous sommes maintenant le trio de la mort ! annonça Hina en levant le poing.

Une grande main se posa sur ma tête.

— C'est très émouvant tout ça, mais je vais devoir y aller, déclara Hanma. Prends soin de toi, Kanzaki.

Je rougis et cachai mon visage sous mes mains. Il m'avait dit de prendre soin de moi. Mais, autre chose me revint aussitôt en mémoire.

"Je tiens réellement à personne et je cherche pas à le faire."

Oui, tout ça n'était qu'une illusion et il fallait que je me réveille à grands coups de baffes.

_______________

Je sais pas pourquoi en ce moment je suis trop fière de ce que j'écris, le déroulement de l'histoire me plaît trop ! Vous en pensez quoi ?

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro