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Chapitre 25

Nous étions assis sur des sortes de banquettes suspendues, face à face. Ce café était tout simplement adorable. Un bouquet de fleurs séchées couleur sable nous séparait dans son vase translucide. Autour, s'alignaient des pierres colorées et des petits coquillages. Des bulbes lumineux pendaient au-dessus de nos têtes et de la musique douce se jouait en fond sonore.

Je sirotai une grande gorgée de thé au lait, le menton coincé dans ma main. On se regardait silencieusement, les lèvres étirées dans un grand sourire niais. On n'avait pas besoin de se parler, juste de partager un moment ensemble, d'être dans la même pièce.

— En parlant de ton père, lança-t-il soudainement. Ça fait longtemps que j'ai pas vu ta mère.

— Eh, t'es là pour moi ou pour ma mère ? m'indignai-je.

— Pour ta mère, évidemment.

Je levai les yeux au ciel.

— C'est vrai qu'elle est fan de toi, me rappelai-je. Elle me demande de tes nouvelles de temps en temps. Je pense qu'elle t'accueillerait à bras ouverts, si tu revenais.

— Je crois que je vais finir par squatter chez toi plus que chez moi si tu me tentes comme ça.

Je ris. Je me demandais s'il s'entendait bien avec son père, même si celui-ci avait l'air négligeant. L'ambiance était-elle tendue, s'ignoraient-ils, partageaient-ils des moments de complicité ? Et puis, ça devait être dur de vivre avec qu'un seul parent, sans figure maternelle...

— Dis, tu ne connais vraiment pas ta mère ? demandai-je sans préambule.

Il haussa un sourcil, pris au dépourvu.

— Non, vraiment pas, répondit-il sans plus de fioritures.

— Et ça ne t'intéresse pas de-

— Aki, me coupa-t-il, ma daronne m'a laissé tomber dès ma naissance, je ne veux rien avoir à faire avec elle.

Je baissai les yeux et hochai la tête, compréhensive. Je m'aventurais sur un terrain qui ne me concernait pas. Ça me rendait quand même triste, mais s'il s'en fichait, alors tout allait bien.

En mordant une dernière boule de tapioca, je me rendis compte que j'avais terminé ma boisson. Lui, avait englouti son café brûlant en une minute comme d'habitude. Il m'observait sans un mot, dévorant des yeux chaque partie de mon visage. Je n'arrivais toujours pas à me rentrer dans la tête que j'étais sa petite amie. Enfin, après tout ce temps. Je voulais passer mes journées avec lui, encore plus qu'avant.

— Shuji ?

— Hm ?

— Je peux venir chez toi, ce soir ?

— Pas moyen, y'a mon daron, m'arrêta-t-il.

— C'est pas grave, je pourrai le rencontrer comme ça.

— Je veux certainement pas que tu rencontres mon vieux.

J'affichai une mine boudeuse et croisai les bras.

— S'il te plaît !

— Pourquoi on irait pas chez toi, plutôt ? demanda-t-il sans plier.

— Parce que Susano va nous faire chier, et parce que je veux retourner chez toi, expliquai-je les sourcils froncés.

J'insistai encore pendant quelques échanges, mais il ne voulait vraiment pas me laisser venir. Alors, je devais sortir ma carte secrète.

— S'il te plaît mon bébou, mon choux à la crème, mon chocolat des prés ? le suppliai-je avec de grands yeux.

— Appelle-moi encore une fois comme ça et je te casse en deux, me menaça-t-il.

— Tu ferais pas ça à ta copine quand même ?

— J'en ai rien à foutre, me contredit-il.

— Après moi ça me dérange pas que tu me casses en deux...

— Quoi ?

— Hein ?

Il soupira, s'avouant vaincu, et je ris diaboliquement. Il me tint la porte et nous sortîmes.

***

L'appartement des Hanma, était, comme la dernière fois, complètement bordélique. Des vêtements et des sacs poubelles traînaient un peu partout. J'entendais la télé diffuser une émission stupide. Je me déchaussai et avançai timidement. J'étais déjà venue, mais cette fois-ci, son paternel était présent.

Quand il entra, Shuji appela son père en criant, lui annonçant qu'il avait un invité.

Je vis apparaître un homme très légèrement plus petit que lui, les cheveux grisonnants et le dos un peu courbé. Pour le reste, il ressemblait trait pour trait à son fils, pas de doute là dessus. Il me jugeait avec une expression surprise, ne s'attendant sûrement pas à voir une fille débarquer dans son appartement.

— Hanma Shinji, le père de Shuji, enchanté, fit-il en s'inclinant.

Je l'imitai en donnant mon nom complet également.

— T'es sa copine ? demanda-t-il sans prendre de pincettes.

— Lui pose pas de questions, le stoppa le bicolore, agacé. Et oui, on est ensemble, t'es content ?

Il éclata de rire.

— Je pensais pas que tu finirais par chopper une meuf p'tit con, s'amusa le quarantenaire. Et protégez vous hein je te jure que tu veux pas avoir un avortement sur le dos.

Il soupira bruyamment et m'emmena dans sa chambre tandis que Hanma Shinji retournait sur son canapé. Je pus enfin relâcher ma gêne quand il referma la porte. Son père avait l'air d'être quelque chose...

Shuji sortit quelque chose d'un tiroir, puis s'installa sur le lit deux places et balança un paquet de Uno au milieu. Je le regardai intriguée.

— Tu veux vraiment jouer au Uno ?

— Bah ouais, tu veux faire quoi d'autre ?

Je finis par accepter et je distribuai les cartes après les avoir mélangées. D'accord, ça commençait bien, j'avais un jeu de merde. Et au vu de son petit sourire en coin, c'était l'inverse pour lui.

Ce salaud était vraiment chanceux. Il me battit à plat de couture à la fin de la première partie, puis alors que je pensais pouvoir remonter pendant la deuxième, il m'écrasa avec deux plus quatre. Il se marrait comme un gosse, en voyant ma tête dépitée. Moi, je passais mon temps à crier d'indignation alors que je me faisais massacrer. J'étais à deux doigts de balancer les cartes en l'air, quand je remportai enfin la dernière manche.

— Allez dans ta mère j'ai gagné ! m'exclamai-je.

— Je savais pas que c'était possible d'être aussi nul au Uno... me taquina-t-il.

— Je suis pas nulle, t'as juste les meilleures cartes du jeu enfoiré !

— C'est pas une façon d'appeler son amoureux, me réprimanda-t-il.

— Quoi, tu préfères mon petit cœur ?

Alors il se jeta sur moi et me renversa sur le lit.

— Ça va mal finir pour toi, Crackhead, me prévint-il en me plaquant sur le matelas.

Je le narguai avec un sourire de défi tandis que la tension montait.

Puis, il se mit à me chatouiller jusqu'à ce que je ne puisse plus respirer. Je le suppliais de me laisser une seconde de répit, à court d'air. Je finis par rouler sur le côté pour lui échapper, et je me cognai en atterrissant sur le sol. Il éclata de rire.

Je le vis se lever et se diriger vers la porte.

— Tu vas où mon cœur ?

— T'en as pas eu assez ? me menaça-t-il.

— Si si ça ira.

— Je vais faire à bouffer, reste là, je reviens dans dix minutes.

— Laisse-moi deviner, on mange des nouilles instantanées ? tentai-je blasée.

— Comment tu sais ?

— Je te connais, Shuji, fis-je avec un clin d'œil malicieux.

Il finit par disparaître derrière la porte, me laissant seule dans sa petite chambre. Je m'étalai en étoile de mer sur le lit, faisant face à la lampe qui pendait au plafond dans son abat-jour. J'inspirai un grand coup, son odeur sentait si bon. Je finis par m'endormir en l'attendant.

Il me réveilla sans aucune délicatesse, et je me levai pour le suivre les sourcils froncés. J'avais encore l'esprit embué même si je ne m'étais assoupie que dix minutes.

Nous nous étions installés sur le canapé devant la télé, son père était parti faire des courses. Nous avons regardé un de ces blockbusters américains avec des explosions partout et des personnages féminins mal écrits, c'était assez drôle. J'avais la tête posée sur son épaule, et son bras s'était glissé autour de moi. Je me sentais si bien ici.

Je sursautai quand j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir. Son père venait de rentrer. J'allais me retirer des bras de Shuji, gênée, mais son géniteur partit directement dans sa chambre pour ne pas nous déranger. Une fois qu'il fut partit, le bicolore me fit un bisou sur le front et me serra un peu plus contre lui.

Nous discutâmes un moment comme ça. On parlait des événements passés et futurs, de nos vies. Il m'avait portée pour me poser sur ses genoux, et je caressais ses mèches décolorées. Son regard doré brillait à la lueur de la télévision. Mais, je ne pouvais m'empêcher de penser à ce que disait Izana. Que ce n'était pas éternel, qu'il allait se lasser.

Il y eut un blanc pendant quelques secondes, et il rapprocha soudainement sa tête pour poser ses lèvres contre les miennes. Il m'embrassa longuement, pendant plusieurs minutes, plusieurs heures, j'avais perdu le fil du temps. Sa langue fit son chemin dans ma bouche, pour jouer avec la mienne. Je ne voulais jamais m'en séparer.

Mais, malheureusement, il finit par s'éloigner, et dit :

— T'aimes les bananes ?

— Euh, oui, pourquoi ? Répondis-je interloquée.

— T'aimes le chocolat ?

— Ouais ?

— Parfait.

Sans ajouter un seul mot, il me souleva et me posa sur le canapé, déposa un plaid sur moi, et s'en alla brièvement dans la cuisine. Je le regardai disparaître, un sourire aux lèvres. Je me demandais ce qu'il fabriquait.

Alors que je commençais sérieusement à m'ennuyer, installée devant le film qui suivait —une teenage romance bien clichée, il revint avec deux assiettes dans les mains. Je crois que ce mec, ce mec là... C'était le meilleur copain du monde. Je pouvais presque sentir la bave le long de mon menton en voyant se poser devant moi une banane coupée en morceaux et recouverte d'un coulis de chocolat fondu.

— Madame est servie, fit-il en ajoutant des couverts sur la table.

Je pris l'assiette sur mes jambes, et après l'avoir remercié vivement pour le dessert, je dévorai le plat comme si je n'avais rien mangé depuis sept jours. Il me regardait avec tant de passion qu'il en oubliait de manger. Quand je finis ma part, il lança :

— T'es une dalleuse en fait crackhead.

— Mais ch'est délichieux, rétorquai-je avant d'avaler les dernières tranches de banane.

Il rit de bon cœur.

— Je pourrais te regarder manger toute ma vie.

— Weirdo.

Je reposai l'assiette sur la table basse. Il me fixait toujours, un grand sourire niais collé au visage. C'en était presque flippant de le voir comme ça. Je lui fis une grimace et il y répondit en tirant la langue. Puis, il se leva, déclarant que c'était l'heure d'aller dormir. Je ne voulais pas me lever, alors il m'attrapa comme un koala et me porta jusqu'à sa chambre.

/!\ ceci n'est PAS un lemon, je n'ai pas écrit ça dans le but de vous exciter (je rappelle que les perso sont mineurs), mais dans le but de développer leurs personnalités. Vous verrez en lisant que ce qu'il se passe est important pour l'intrigue et leur relation. Moi-même en relisant cette scène je me dis qu'elle est presque limite, mais je ne peux pas l'enlever parce que c'est une partie à part entière de l'histoire, et non un bonus lemon pour faire plaisir aux lecteurs. N'hésitez pas à me dire si la scène est dérangeante vis a vis de leur âge, dans ce cas là je trouverai un moyen de vérifier.

Shuji me balança sur son lit sans aucune délicatesse malgré mes protestations et ferma la porte. Il vint ensuite se placer sur moi, bloquant ma tête entre ses bras appuyés sur ses coudes. Il planta ses yeux avides dans les miens, m'empêchant totalement de bouger. J'essayais de détourner le regard, déconcertée.

— Qu'est-ce que t'essaies de fuir comme ça ? chuchota-t-il gentiment.

Je ne répondis pas, et finis par lui faire face. Je soulevai ma main pour caresser doucement sa joue avec mon pouce, et il plongea sur moi pour m'embrasser de nouveau. Je fermai les yeux pour profiter de la sensation. Je devenais totalement accroc et folle de son contact. Ça n'avait rien à voir avec la première fois, où on avait échangé un smack timide alors qu'on venait de se rencontrer. Non, cette fois-ci, il dévorait goulument mes lèvres, et je faisais de même. Je passai mes dix doigts sur ses joues pour le rapprocher encore plus.

Ses mains s'arrêtèrent à la limite de mon haut. Il s'arrêta pour me lancer un regard interrogatif, comme s'il demandait la permission. Je hochai timidement la tête, et il infiltra ses doigts le long de mes côtes. Je frissonnai sous son toucher. Alors que je passais mes mains dans ses cheveux, il baissait sa tête pour embrasser mon décolleté. Mon cœur battait à toute allure.

Ses pouces carressèrent mes flancs puis la naissance de mes seins. Il avait l'air extrêmement concentré. Je sentais son souffle chaud sur ma bouche. Voulant équilibrer le jeu, je glissai mes mains sous son t-shirt et découvris son torse. Il ne put s'empêcher de sourire. Il remonta le mien de quelques centimètres, et se stoppa aussitôt.

— Je peux ? Demanda-t-il doucement.

J'hésitai un moment.

Je n'avais aucun problème avec mon corps. Je n'étais ni particulièrement maigre, ni enrobée, et je n'avais pas une poitrine très développée mais ça faisait belles lurettes que j'avais arrêté de me comparer aux attentes masculines.

Non, ce qui me dérangeait, c'était les centaines de petites tâches, de grains de beauté qui parcouraient ma peau comme des crottes de mouche. Je ne voulais pas qu'il voit ça, je ne voulais pas le dégoûter. Je maudissais intérieurement mon épiderme.

Mais, d'un autre côté, je pensais encore et toujours aux dires d'Izana. Et je réalisai que si je ne lui donnais pas ce qu'il voulait, il allait sûrement m'abandonner, me laisser tomber sur le bord de l'autoroute. Alors il fallait que je fasse des efforts pour le satisfaire, pour rester avec lui. Il comptait bien trop pour moi pour que je le perde ainsi.

— Oui, soufflai-je avec peu d'assurance.

Je me surélevai légèrement et il retira plutôt facilement le tissu, mettant à nu ma peau pâle. Il regarda mon corps comme s'il découvrait quelque chose d'incroyable, puis embrassa mes seins. Je me laissai faire, les mains sur son crâne, et penchai la tête en arrière pour profiter. Chacun de ses baisers me procurait des chocs électriques sans pareil.

Désireuse d'en voir aussi, je l'arrêtai et remontai son haut pour le balancer à côté du lit. Putain, c'est vrai que Shuji était bien foutu. Je traçai la ligne de ses abdos du bout des doigts. Il esquissa un sourire moqueur. Puis, il colla son torse contre le mien. La collision entre nos deux enveloppes corporelles brûlantes était si agréable. Ses lèvres retrouvèrent les miennes, les mordillant par moments. Après en avoir eu assez, il lécha le lobe de mon oreille, puis déposa une myriade de baisers dans mon cou tendu.

Alors, je sentis sa main descendre dangereusement vers mon ventre. Elle caressa toute la parcelle de peau sur son passage, puis s'arrêta à deux doigts de rentrer sous mon pantalon. Je me tendis instinctivement.

— Puis-je ?

Non, non, je veux pas, répétais-je en boucle dans ma tête.

Je n'étais pas prête. Pas maintenant. Je ne m'y étais pas préparée, je ne m'y attendais pas. Je ne pouvais pas.

Mais, en même temps, il fallait que j'accepte, que je lui donne ce qu'il voulait, il fallait qu'il m'aime encore. Je ne pouvais pas lui refuser. Je ne pouvais pas prendre le risque qu'il se lasse de moi, qu'il pense que je suis une sainte nitouche.

Je me forçai donc à murmurer une réponse positive, même si ma tête voulait se secouer de gauche à droite.

Prise dans ce terrible dilemme, je me rendis compte que je tremblais. J'étais effrayée. Je ne voulais pas que ça arrive, je ne m'étais pas mentalement préparée. J'aimais Shuji de tout mon coeur, vraiment, j'étais folle de lui, mais je ne me sentais juste pas prête, pas assez en confiance avec mon corps.

Il retira aussitôt sa main et se laissa tomber à mes côtés. Je lui jetai un regard intrigué.

— J'ai dit oui, hein, affirmai-je.

— Pas la peine de mentir, je vois que tu veux pas, Aki, dit-il en s'étirant. Je veux pas te forcer à faire des choses et que tu sois mal à l'aise. C'est vraiment pas mon but.

— Mais, si tu veux le faire, tu peux, ça me dérange pas, bredouillai-je.

— J'attends pas que ça te dérange pas mais que t'en ai envie, ok ? Ça marche dans les deux sens, sinon on passera pas un bon moment. Je veux te forcer à rien, je te dis.

Je me recroquevillai sur moi-même, la tête basse. Je ne voulais pas le décevoir.

— Désolée, dis-je à voix basse.

— Mais t'excuse pas imbécile, y'a pas à s'excuser pour ça, soupira-t-il.

Il fit passer la couette sur nous, et glissa un bras sous moi et le deuxième par-dessus. Shuji me serra fort contre lui, son visage collé au mien. J'entourai son cou pour répondre à son étreinte et m'y accrochai du plus fort que je pouvais. En manque de ses lèvres, je posai ma bouche contre la sienne et démarrai un tendre baiser. Il y répondit très délicatement, me plaquant de plus en plus contre son torse. Enfin, je laissai retomber ma tête sur l'oreiller, face à lui.

— Dis, Shuji, lançai-je.

— Ouais ?

— Y'a eu combien de filles, avant moi ?

Il me regarda bizarrement.

— Mais t'es débile ma parole, je t'ai déjà dit que t'étais la première, grogna-t-il.

— Je parle pas forcément en termes de copine, mais tu sais...

Je n'osai pas finir ma phrase et regrettai aussitôt d'avoir posé cette question. Pourquoi est-ce que je me mettais dans l'embarras comme ça ?

— Tu crois que je tripote régulièrement des meufs à mes heures perdues ?

Je me retins de rire en entendant cette formulation.

— Bon écoute moi bien crackhead, tu es la seule femme que j'ai jamais aimée, la seule que j'ai jamais désirée, l'objet de tous mes rêves et mes espoirs, alors ferme la et arrête de vouloir remplir mes attentes, déballa-t-il.

Plus il parlait, plus le sourire sur mon faciès s'étirait.

— Et puis tu sais quoi ? Les grains de beauté sur ton corps me font penser à des millions de galaxies.

Je me sentis rougir de la tête au pied. Mon cœur allait littéralement exploser. J'allais faire un AVC sous peu. J'allais éclater comme un ballon de baudruche.

— Alors comme ça on est poète ? le taquinai-je pour camoufler ma gêne.

— Ouais, depuis que j'ai lu ton bouquin. Il est déprimant mais j'ai bien aimé.

— T'as fini Les Fleurs du Mal ?!

— Faudrait que je te le rende.

Je déposai un petit bisou sur sa joue. Ce livre comptait énormément pour moi, Baudelaire était mon auteur préféré. Petite, je passais mes journées à lire, et même si ce recueil paraissait trop mature pour mon âge, je l'ai lu un nombre incalculable de fois. Je le parcourais encore et encore il y a quelques années dès que j'allais mal, j'avais l'impression que le poète décrivait mes émotions pour moi. Et puis je m'évadais dans son exotisme, dans ses femmes venues d'ailleurs et ses paradis artificiels.

Perdue dans mes pensées, ma respiration se faisait de plus en plus lente et mes yeux se fermaient.

— Bonne nuit, Aki, susurra-t-il. Je t'aime.

— Moi aussi, réussis-je à articuler avant de plonger dans un sommeil agréable.

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Je vous ai fait peur hein vous avez cru que ce serait du drama ?

J'ai changé l'avant propos :) Je voulais mettre de la déco sur tous les chapitres mais j'ai vite abandonné

Par contre le dernier chapitre de TKR fjdofbsofkdodld ceux qui ont lu vous me comprenez

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