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Chapitre 21

— Kidd poussa la porte avec précaution (note de Hina : j'aime beaucoup son prénom). Quand on est espion, on ne sait jamais ce qui peut se cacher derrière une porte. À tout moment, un danger peut nous tomber dessus. Alors, on est sur nos gardes, prêt à bondir. C'est dans cet état d'esprit qu'il pénétra dans la pièce du sous-sol, son corps surentraîné réagissant au moindre petit mouvement d'air. Il laissa s'échapper un soupire rassuré en découvrant que personne ne l'attendait dans la salle. L'agent fit un inventaire de toute la pièce en une demi seconde.

On n'y voyait pas grand-chose, même une fois qu'il eut allumé la lumière qui pendait au plafond. Il s'agissait d'une cave on ne peut plus banale, où l'on range des aliments et des vieux objets obsolètes (note de Yori : ça veut dire quoi ?).

Kidd fonça vers le fond de la pièce, zigzaguant à travers le bazar. Il savait ce qu'il cherchait et où l'objet de ses désirs se trouvait. Soudain, il aperçut quelque chose bouger du coin de l'œil. Le jeune espion se tendit, avant de se rendre compte qu'il ne s'agissait que de son reflet dans un miroir poussiéreux. Ses mèches brunes retombaient sur son front bronzé, à quelques centimètres de ses yeux sombres. (note de Emma : grr) Il fit abstraction des saletés sur ses vêtements dûes à la façon dont il était rentré dans la maison, et ouvrit une boîte à chaussure.

Si ses informations étaient correctes, alors l'objet se cachait ici. Enfin, il restait des chances que ses informateurs soient des salauds et qu'ils l'aient trompé. Mais Kidd devait en assumer les conséquences. Après tout, il avait décidé de mener cette opération sans en informer la CIA. Cette mission était tout à fait illégale.

Kidd était un espion, un vrai, alors il savait entendre des bruits de pas à l'autre bout de la maison et à qui ils appartenaient. Une femme, chaussures plates, en pleine forme, peut-être même joyeuse vu qu'elle sautillait légèrement. Elle se rapprochait dangereusement des escaliers de la cave. L'agent trouva rapidement une cachette dans l'ombre. Les pas se rapprochaient, ils dévalaient les marches. Il pouvait presque entendre sa main se poser sur la poignée de la porte. Il vit cette dernière s'abaisser lentement et... putain Emma tu t'es vraiment endormie ?!

— Hein quoi ?!

Emma sursauta, se rendant sûrement compte qu'elle venait de s'assoupir, un filet de bave sur le menton. Elle se confondit en excuses, montrant ses mains, une expression affolée sur le visage. Hina, Yori et moi éclatâmes de rire à l'unisson devant la pauvre Sano. Yori éteignit son téléphone sur lequel elle défilait un incipit que j'avais écrit récemment pour le lire à voix haute.

Je jetai un coup d'œil au mien, vérifiant l'heure. J'allais bientôt devoir rincer mes cheveux. Au passage, je vis sur l'écran noir mon reflet sorti tout droit d'un film de science fiction. Mes cheveux du haut étaient attachés en un chignon mal fait et ceux du bas étaient couverts de papier aluminium. Cela ferait dans quelques instants trente minutes que nous avions posé la coloration grise sur mes cheveux décolorés au préalable.

— J'ai beaucoup aimé, Kanzaki ! me gratifia Hina, des étoiles dans les yeux.

Yori ne partageait pas son enthousiasme.

— L'espion ça aurait dû être une jolie fille, se plaignit-elle.

— Moi, je pense surtout que Lisa va te tuer, intervint Emma.

Je lui lançai un regard interrogateur.

— Tu t'es fait un piercing et tu te teins les cheveux, ta mère va te renier c'est sûr, continua-t-elle.

— Me porte pas malheur ! répondis-je en commençant à me lever.

Mes doigts vinrent naturellement effleurer ma narine gauche, qu'on avait percée chez un bijoutier il y a quelques heures afin d'y apposer un petit strass. J'étais très contente du résultat.

— Je dis juste les faits, viens pas me voir en pleurant quand elle t'aura mis à la porte. C'est très cool hein, mais je comprends pas pourquoi t'as fait ça.

— Je suis une femme nouvelle, Emma ! C'est mon renouveau !

Ou alors, c'était juste un coup de tête parmi tant d'autres que j'avais décidé de réaliser. Comme la fois où j'ai fumé pour la première fois avec Emma quand on avait douze ans, ou qu'on a coupé une mèche de cheveux de Mikey dans son sommeil (il ne s'en est jamais rendu compte).

Je me dirigeai vers la salle de bain, retirant un à un les bouts d'aluminium. Nous faisions tout ça chez les Sano, puisque leur grand-père était absent.

— Ça pue, qu'est-ce que-

Mikey se stoppa dans sa phrase, et s'arrêta sur le pallier. Il me regarda de haut en bas, avec ses yeux endormis. Il était encore en pyjama et tenait sa vieille serviette qui lui faisait office de doudou d'une main, les cheveux en bataille. Puis, il éclata de rire en me pointant du doigt, avant de repartir comme si de rien n'était.

Je levai les yeux au ciel avant de plonger ma tête dans le lavabo et d'actionner l'eau. Le liquide, au début froid, me gela la tête. Il glissa le long de mon crâne et j'appliquai un peu de shampoing puis frottai. Une fois mon rinçage terminé, j'engloutis mes cheveux sous une serviette pour les essuyer et allumai mon téléphone. Zut, il ne me restait plus beaucoup de temps. Je fonçai sur le sèche-cheveux. Tant pis, Hanma allait devoir m'attendre.

***

— C'est un truc de fille, me faire poireauter une demi heure ? me demanda Hanma, les bras croisés.

— J'avais les cheveux mouillés ! rétorquai-je.

Aujourd'hui, le jeune homme s'était vêtu d'un col roulé noir dont il avait remonté les manches aux coudes et d'un pantalon en toile beige. Je souris, il avait pris le temps de s'habiller un peu mieux que d'habitude.

Le bicolore s'approcha sans crier gare, lorgna mon piercing au nez avec attention, et souleva une mèche, découvrant mes cheveux gris cachés. Il avait l'air... sceptique ?

— Tu ressembles à une délinquante, lâcha-t-il en rangeant ses mains dans ses poches.

— Et alors, ça te dérange ?

— Non, finit-il par avouer en haussant les épaules. Ça fait bad girl.

Je rie, et nous nous mettâmes en marche vers la fête foraine. Oui, en plein hiver.

Je regardai émerveillée tout autour de moi, comme un enfant qui se rendait pour la première fois dans ce genre de lieux. Je voulais absolument tout essayer, tout goûter. Les barbapapa et les pommes d'amour me faisaient baver d'envie. Nous avancions sans trop savoir où aller, portés par le flot de gens. Mon regard se posait sur les différentes attractions, les unes après les autres, ne pouvait décider ce que je voulais faire en premier. Mon choix finit par s'arrêter sur la maison hantée. Ça avait l'air kitsch et mal fait... je crois.

Je ne dirais pas que je suis quelqu'un de particulièrement trouillarde en temps normal. Je suis juste bon public, et cette attraction était tout simplement terrifiante. Nous marchions dans le noir, éclairés par une lumière blanche qui clignotait. Parfois, j'entendais des rires diaboliques au loin ou des bruits de tronçonneuse. Des personnes grimées en mort vivant ou portant une camisole de force surgissaient de la pénombre, me faisant décrocher mes notes les plus aigus. Pendant que je criais à tout va, le cœur battant à cent à l'heure, Hanma avançait nonchalamment, comme une promenade de santé.

— Si tu continues tu vas m'arracher le bras, dit-il en ignorant totalement le clown qui nous suivait avec un couteau ensanglanté.

— Bien fait pour toi, répondis-je en me serrant un peu plus à lui.

Ok, je profitais aussi de ce moment de proximité, il fallait bien l'avouer. J'avais bien le droit, puisque celui-ci m'aimait en retour, pas vrai ?

Ça faisait plusieurs jours que je me torturais les méninges pour me convaincre que je n'avais pas rêvé, qu'il avait bien prononcé ces mots. Ça n'avait aucun sens. Je ne pouvais juste pas y croire. La scène où il disait qu'il m'aimait jouait en boucle dans ma tête. Peut-être qu'il y avait un autre sens derrière ces mots, peut-être voulait-il simplement me faire réagir... Je ne le saurai jamais, puisque je n'osais pas demander.

— C'est le moment, non ? avait-il dit.

Il s'était arrêté brusquement et je l'ai lâché à cause de la surprise. Nous étions à présent face à face même si on se voyait à peine. Sans crier gare, il posa sa main gauche sur ma hanche, et glissa deux doigts sur ma joue. Je me raidis. Il était très proche de moi, et se penchait pour mieux voir mon visage dans la pénombre. J'avais déjà vécu cette scène, où ses lèvres se rapprochaient inexorablement. Sous le choc, j'en oubliais de fermer les yeux. Mon cœur battait à cent à l'heure.

— AAAARGHHH !

— AAAAAAHH !!

Le premier cri, c'était un zombie particulièrement réaliste qui avait surgi de derrière Hanma.

Le deuxième, c'était mon propre cri d'effroi, alors que je bondissais en arrière.

Je n'ai même pas eu le temps d'être dégoûtée du fait qu'on nous interrompe dans un moment pareil —je suspectais le zombie d'être un célibataire jaloux, que je pris littéralement mes jambes à mon cou. Je fonçai vers la sortie, Hanma sur les talons, qui me criait de m'arrêter. Je passais mon temps à sursauter et hurler, les larmes aux yeux, et lui, se marrait. Cet imbécile riait comme s'il voyait le one man show le plus hilarant qu'on ait pu créé.

Je pensais que ça ne se finirait jamais, mais j'atteignis enfin la lumière, soulagée. Je ne m'arrêtai qu'une fois complètement sortie et repris mon souffle. Hanma, lui, se tenait le ventre à force de rire.

— Tu sais que t'es la fille la plus drôle que j'ai jamais rencontré ? me disait-il avec un grand sourire.

— Ta gueule, répondis-je sèchement en essuyant une petite larme.

Mon rythme cardiaque redevint lentement correct. Oui, j'avais flippé, et je ne comptais pas revenir dans une maison hantée de si tôt. Vexée, je pris les devants et me mis à avancer à travers la fête foraine sans trop savoir où aller.

— Allez, je t'achète une glace, tu mérites bien, dit-il en se mettant à mon niveau —ce qui était facile pour lui vu la taille de ses jambes.

J'acquiesçai en reniflant, les sourcils froncés. Il attrapa ma main et m'entraîna dans la foule à la recherche d'un stand de nourriture. A cause de sa taille de géant, j'étais obligée de plier le bras. On avait l'air d'un vrai petit couple comme ça. Je devais avouer également que j'étais plutôt jolie, aujourd'hui. Je portais une petite robe noire à volants bordés de dentelle, sous un gilet crème tout fin à demi ouvert, et une sacoche qui pendait sur le côté. Aux pieds, je m'étais munie de mes fidèles bottes sombres.

Le stand trouvé, il demanda pour lui une glace au chocolat et pour moi une au cassis. Cette fois-ci, il ne me fit pas de cinéma et paya pour nous deux. Je le remerciai et attrapai le cornet, de la bave coulait déjà au coin de ma bouche. Enfin, je pus déguster mon délicieux met glacé.

— J'ai l'impression que t'as jamais rien mangé d'aussi bon de ta vie, remarqua-t-il.

— T'as un problème ? Répondis-je, gênée.

— Non, continue, c'est mignon.

Je finis lentement ma glace, il l'avait déjà engloutie depuis plusieurs minutes et me regardait manger. Puis, je me souvins que j'avais quelque chose pour lui. Je fouillai au fond de mon sac et en sortis une feuille pliée en 4, puis lui tendis. Il arqua un sourcil.

— Tu liras ça chez toi. Tu te souviens, je devais envoyer un nouveau texte à l'éditeur, après celui où j'étais défoncée. Et ben il l'avait bien aimé, et c'est grâce à toi.

— Grâce à moi ?

— Bon, on fait la grande roue ? Dis-je pour changer de sujet.

Le truc, c'est que le texte parlait d'un bel inconnu et moi, et ce bel inconnu c'était lui. Je sentais que j'avais besoin de le lui montrer, je voulais être sincère avec lui.

Je me levai du banc où l'on s'était installés, et partis en direction de la prochaine attraction. J'avais dit la grande roue car c'était la première chose qui était passée sous mes yeux, mais je réalisais maintenant qu'on ne pouvait pas faire plus cliché. Oui, c'était bien un truc d'amoureux.

Nous payâmes chacun un billet —il savait que s'il me payait trop de choses je ferai une scène, et prîmes place dans une cabine, côte à côte. Il était tard, le soleil rougi s'infiltrait timidement à travers la fenêtre. La roue tournait et nous montions petit à petit, surplombant la fête foraine, puis la ville. Les nuages jouaient à cache cache derrière les immeubles, teints d'une jolie couleur orangée. Subjuguée, je ne remarquai pas qu'il n'avait pas regardé une seule seconde le spectacle qui s'offrait à nous et qu'il me fixait avec insistance.

Enfin, je tournai la tête vers lui, et fus frappée par son expression intense. Ses yeux étaient de la même couleur que le ciel. Ils semblaient dire tant de choses indescriptibles à la fois. Je savais qu'il n'attendait qu'une seule chose de moi, son regard brûlait mes lèvres avec ardeur. Nous étions si proches que nos épaules se touchaient. Je ne pus m'empêcher de sourire. Ma bouche s'étirait jusqu'à mes oreilles et je me sentais vraiment idiote, ne pouvant contrôler mon expression.

— Bah alors, qu'est-ce qui te fait sourire comme ça ? Je suis si beau que ça ?

— Ferme la, répondis-je en refermant subitement la distance qui nous éloignait.

Je plaquai mes lèvres contre les siennes, et avant de fermer les yeux, je vis qu'il avait légèrement écarquillé les siens, surpris par mon impulsivité. Il passa sa grande main tatouée sur ma joue, et l'autre dans mon dos pour me rapprocher encore plus de lui. Le baiser s'intensifia. J'attendais ça depuis si longtemps. Mon cœur était en fête, c'était comme le plus beau jour de ma vie. Nos lèvres remuaient en rythme, je me collais de plus en plus à son torse, mes bras tendus autour de son cou.

Ce moment sembla durer une journée entière. Je ne voulais pas me séparer de lui, pas maintenant que je l'avais enfin rejoint. Hanma Shuji, Shuji... Je l'aimais tellement et tellement fort. Nous dûmes nous séparer par manque d'air, mais après seulement quelques secondes il repartit à l'assaut de ma bouche. Et ce petit cirque dura encore une éternité. Son pouce caressait doucement ma joue, et son autre main aux doigts ouverts semblait vouloir contenir mon corps entier. Moi, je repliai les bras, et refermai mes doigts croisés derrière sa nuque.

Finalement, nous dûmes nous quitter de nouveau. A quelques centimètres de lui, je fixais ses yeux comme un nouveau né qui découvre le monde. Il me regardait avec tant de douceur et de tendresse. J'avais vu passer le sarcasme, l'indifférence, la colère, l'amusement, l'euphorie, mais jamais une expression aussi affectueuse.

— Shuji ? L'appelai-je.

— Hm ?

— Est-ce qu'on est ensemble ?

Mon coeur battait. Je veux dire, il battait bien trop vite pour un cœur humain. Je sentais le bout de mes doigts trembler. J'avais posé la question fatidique. Je voulais fermer les yeux très forts pour passer ce moment, mais j'étais happée par ses pupilles dorées en pleine réflexion. Oui, il semblait... pensif ? Quelque chose le tracassait. Son regard s'assombrit. Les sourcils tombants, il caressa de nouveau ma joue, l'air désolé.

— Aki, il faut que je t'avoue quelque chose, susurra-t-il.

— Qu'est-ce qu'il y a ? Demandai-je, soudainement anxieuse.

— Emma... C'est moi, qui ai tenté de la tuer.

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Hello j'ai plusieurs choses à vous dire !

Déjà, encore une fois, j'espère que vous avez bien crié devant cette fin de chapitre >:)

Ensuite, j'ai aussi posté une galerie avec les dessins que j'ai faits de Kanzaki ! Vous pouvez aussi en faire si ça vous tente ;) J'attendais qu'elle ait son changement physique parce que je la dessine toujours avec les cheveux gris et le piercing

Et pour finir, bon, comment dire...

Je vais sonner désespérée, ou comme un auteur qui n'en a qu'après les vues

Mais comprenez que c'est super démotivant quand je fais le TRIPLE des vues de Les Fleurs Banales sur une fanfic troll (avec moins de chapitres), et 50k sur un livre où je partage juste des screens drôles d'histoires

Je sais que Hanma est pas un personnage si populaire que ça, donc c'est normal que je fasse pas 10k, mais ce serait super sympa si vous pouviez parler de cette fic autour de vous 👉👈

Mon but final c'est pas le chiffre, mais bien les personnes derrière qui commentent et me soutiennent

Voilà c'est tout, ça me gêne un peu de dire ça j'espère que vous comprendrez, à dans deux jours pour le prochain chapitre !

PS : Je pense que la fin arrive dans une dizaine de chapitres hehe

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