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Chapitre 11

— Tu connais pas les White Stripes ? Sérieusement Kanzaki ? se désespérait Yori en portant négligemment son sac de cours par dessus son épaule. Ses cheveux rose pâle flottaient derrière son dos.

— Non, c'est quoi ? Un nouveau groupe de musique ? répondis-je perdue.

— Je suis sûre que même Hina connaît !

Nous regardâmes la fille aux cheveux roses avec insistance. Elle hocha joyeusement la tête.

— Putain Hina tu pourrais faire semblant de pas connaître pour me soutenir !

— Désolée Kanzaki, répondit-elle avec un sourire gêné.

— Je vais devoir refaire toute ta culture musicale, m'annonça Yori en soupirant. Tu vas voir c'que c'est le vrai rock !

— On devrait se faire un concert un jour, avec Emma, proposai-je.

Aujourd'hui, je portais mon uniforme d'hiver. Nous étions en novembre et j'étais quelque peu frileuse. Le ciel se couvrait d'une épaisse couche de nuages blancs, mais le soleil perçait timidement par endroits. Une légère brise fit voleter mes cheveux noirs, je frissonnai.

Cela faisait deux semaines qu'Halloween était passé, deux semaines que j'avais vu Hanma pour la dernière fois. Son passage chez moi à quatre heures du matin était resté gravé dans ma mémoire. Je m'étais même endormie dans la salle de bain... À mon réveil, il avait disparu.

Ensuite, je ne l'ai pas revu une seule fois mettre les pieds chez moi. Il devait être occupé avec ce fameux Kisaki. Je lui ai bien envoyé quelques messages pour prendre de ses nouvelles mais je n'ai jamais osé proposer que l'on se voit.

Repenser à sa main dans mes cheveux me donnait des papillons dans le ventre. Je souris bêtement sous le regard intrigué de mes amies.

En tournant la tête plusieurs fois, je me rendis compte qu'un type plus que louche nous suivait. C'était bien trop pour être une coïncidence, ce gars nous collait aux baskets depuis la sortie du collège. Il transpirait la suspicion avec sa casquette rabaissée et son baggy. Je fis volte face et le fusillai du regard.

— Je rêve ou tu nous suis depuis tout à l'heure ? lançai-je bien trop confiante au vu de mes capacités moindres.

— Ta gueule, j'en ai rien à battre de toi, répliqua-t-il sans même me lancer un regard. Je cherche Tachibana Hinata.

Hina ? Qu'est-ce qu'un voyou comme lui avait à faire avec mon amie ?

— C'est moi, qu'est-ce que tu me veux ? dit l'intéressée qui venait de se retourner avec Yori pour suivre la scène.

Quelle fille naïve, pourquoi est-ce qu'elle avait répondu... c'était du Hina tout craché. Elle le menaçait d'un regard plein de détermination, celui d'un chaton qui s'attaquait à un tigre. Avec le temps, j'avais fini par comprendre que mon amie était un peu trop téméraire pour son gabarit. Je la voyais trembler presque imperceptiblement.

— Te latter la gueule, tout simplement.

Nous le regardâmes toutes les trois avec des yeux ronds. Yori s'avança et se plaça devant Hina.

— Et qu'est-ce qu'elle t'a fait, tête de con ?

— Ça elle le demandera à son petit copain Hanagaki Takemichi, répondit-il en crachant.

— Tu t'attaques à une fille pour te venger d'un mec ?! C'est quel genre de lâche ça ? dit Yori le regard enflammé.

— Petite salope... marmonna-t-il en s'approchant dangereusement.

Il leva la main pour frapper la collégienne aux cheveux roses, mais mon corps bougea tout seul et j'attrapai son poignet. Il se défit aisément d'un coup sec.

J'inspectai les environs, nous étions seuls dans une ruelle isolée.

En clair, on était dans la merde. Et aucune de nous trois n'était en mesure de se défendre.

— Touche pas à mes potes, dis-je en me plaçant devant Hina et Yori.

— Et tu vas faire quoi, hein ? Me taper avec tes petits bras ? répondit-il avec dédain.

— Exactement.

Yori fit signe à Hina de reculer. Elle tenta de me dissuader de me battre, mais je n'avais pas d'autre solution. Je n'allais pas le laisser s'en prendre à mon amie. J'allais devoir ressortir mes années de judo, et ce même si je n'appréciais pas la violence.

Il s'approcha en ricanant, je tremblais d'effroi. Je vis Yori sortir discrètement son téléphone. Je devais juste tenir jusqu'à l'arrivée des flics, pas vrai ?

— Tu vas voir c'que ça fait de se frotter à la cousine de Mikey l'invincible !

Sur ces mots, je m'élançai dans sa direction, poing en avant et dents serrées.

***

Ok, je m'étais peut-être légèrement surestimée. Hina me regardait horrifiée et me hurlait d'arrêter tandis que Yori la retenait de toutes ses forces pour ne pas qu'elle se mêle au combat. Moi, j'avais le nez en sang, les genoux flageolants, et sûrement des bleus sur tout le corps. Des larmes coulaient sur mes joues sans que je puisse les retenir. J'avais putain de mal et je voulais que cela cesse, que quelqu'un vole à ma rescousse.

Mais personne ne vint.

Alors je continuai vaillamment de me battre, ou plutôt d'encaisser les coups sans pouvoir riposter. Il fallait absolument que je l'empêche d'atteindre Hina. Hina était bien trop fragile, gentille, adorable pour subir un tel traitement. J'usai de toutes les techniques de self défense que je connaissais et j'échouai misérablement les prises de judo que papy Sano m'avait enseignées.

L'homme m'attrapa les cheveux et me tira contre lui pour me frapper. J'étais morte de peur. Il devait avoir quelques années de plus que nous.

Je réussis à me défaire de son emprise, haletante. Il s'étonnait de ma persévérance, mais en réalité, j'étais à deux doigts de m'effondrer.

— Kanzaki ! m'appela Yori.

Je me retournai seulement pour recevoir un autre coup dans le ventre. J'en crachai ma salive. Mais, bien vite, j'entendis la sirène de police se rapprocher. Un large sourire se dessina sur mon visage.

Il lâcha quelques jurons avant de prendre ses jambes à son cou dans la direction opposée. Malheureusement pour lui, j'avais pris le temps de retenir un maximum ses traits et je pus le décrire à la perfection aux officiers de police qui avaient été dépêchés.

Hina et Yori me raccompagnèrent chez moi, je m'appuyais sur leurs bras en boitant. La première était au bord des larmes et la deuxième s'inquiétait constamment de si je ne devais pas faire un tour à l'hôpital, mais je les rassurai en disant que quelques pansements suffiront.

Susano m'accueillit l'air terrifié.

— Qu'est-ce qu'il t'est arrivée ?!

— Je suis tombée des escaliers.

— Je sais très bien que c'est faux, dis-moi la vérité.

— Ça, c'est la version que tu diras à maman d'accord ? ordonnai-je.

Il s'approcha et m'attrapa par les épaules.

— Kanzaki.

Il me regarda sévèrement.

— Dis-moi qui t'a fait ça.

— La police s'en charge déjà, t'en fais pas, dis-je en me défaisant de son emprise.

— Kanzaki, tu sais très bien qu'ils ne feront rien. Si Hanma ou moi ne pète pas la gueule du responsable, alors on est pas des vrais hommes.

Je ne l'écoutais déjà plus et j'étais rentrée dans ma chambre avec la trousse de secours qui était encore sortie de la dernière fois. Une fois la porte refermée, je pus m'effondrer en larmes sur mon lit.

Cette journée avait été éprouvante.

***

Hanma se faisait clairement chier. Il enchaînait les verres, bien que l'alcool n'ait que très peu d'effet sur lui à cause de sa taille de géant. Le lycéen se trouvait dans un petit bar de Shibuya, en compagnie de quelques hauts gradés du Toman. La question était de savoir ce qu'il adviendrait du Valhalla. Kisaki tenait absolument à ce que ce gang rejoigne les rangs du Tokyo Manjikai, et faisait passer cette décision pour celle de Mikey, grâce à ses techniques de manipulation.

Tout ceci amusait vaguement le bicolore. Cependant, ces derniers temps, ce qui le faisait vibrer, c'était ses échanges avec Matoi Kanzaki. Pour que de simples paroles l'atteignent autant, il se disait qu'il devait ne pas se battre assez souvent, alors il consacra les deux dernières semaines à casser des dents pour Kisaki. Mais elle revenait toujours à la charge dans sa tête, jamais son image ne le quittait. Une vraie sorcière.

— J'vais pisser, déclara Manjiro Sano qui semblait s'ennuyer également.

Peu de temps après son départ, un téléphone abandonné sur la banquette à côté de Hanma sonna. Il devinait que c'était celui de Mikey. L'adolescent n'en avait au premier abord rien à faire, jusqu'à ce qu'il voit le nom de contact de Kanzaki s'afficher. Il vérifia discrètement que personne ne regardait et s'empara de l'appareil pour décrocher.

— Salut, beauté.

***

Je savais que j'avais merdé quelque part. Je le savais, parce que lorsque j'ouvris les yeux, je n'étais absolument pas chez moi. Et je n'avais aucune idée d'où je me trouvais.

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