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Chapitre 60 : Lucie/Héloïse

Lucie

Elle se tenait devant chez Yannis. Il pleuvait des cordes alors elle se cachait sous son parapluie. Elle voulait faire une surprise au jeune homme et ne pas le prévenir de son arrivée. Elle lui avait seulement dit qu'elle passerait dans la journée sans préciser l'horaire.

Lucie souriait et c'était l'idée de revoir Yannis qui lui faisait cet effet. Elle avait accepté ses sentiments et son cœur affolé en sa présence. Ils s'étaient vus en cours mais n'avaient jamais reparlé de ses aveux.

Aujourd'hui elle se sentait prête. La dernière de ses règles ne serait bientôt plus qu'un vague souvenir. Après tout, elle avait brisé les sept premières alors pourquoi ne pas enfreindre la dernière avant de mettre un terme à ses commandements.

D'un pas décidé, elle traversa l'allée et sonna à la porte. Yannis lui ouvrit et lui offrit un sourire resplendissant.

"Je ne pensais pas que tu viendrais aussi tôt, admit le jeune homme.

- C'était le but."

Il se mit à rire.

"Vas-y, entre !"

La maison était nettement plus calme que la dernière fois qu'elle était venue. Pas de musique assourdissante ni de personnes aux visages colorés pour Halloween. Le silence d'une maison en l'absence de ses propriétaires : le ronronnement du congélateur dans le fond et les bestioles volantes pour toute mélodie.

Yannis guida Lucie jusqu'à sa chambre. Elle la découvrit avec un œil nouveau. Dans un coin était déposée une paire de patins à glace sur un sachet plastique. Sur la chaise de bureau s'accumulaient des vêtements et sur le sol à côté s'empilaient les livres de cours. Les murs bleu ciel apportait une luminosité délicate en reflétant la lumière du jour.

"Je suis content que tu sois venue.

- Tu m'as promis une danse, sourit Lucie. Et ça ne se refuse pas."

Yannis rit puis sortit son téléphone.

"Qu'est-ce que tu fais ?

- Je te fais danser."

La mélodie envahit l'espace et Lucie se laissa porter. Yannis la faisait valser dans la pièce en évitant les meubles et les objets traînant sur le sol. Elle ferma les yeux pour se débarrasser du tournis qui menaçait de lui faire tourner la tête.

La musique s'arrêta sans pour autant que la magie s'en aille. Lucie garda les paupières closes pendant un instant.

- Je peux ?

Sans les rouvrir, elle sourit et acquiesça. Les mains chaudes du jeune homme vinrent entourer le visage de l'écrivaine. Il cueillit les lèvres de Lucie sans un mot et dans la délicatesse la plus belle qu'il pouvait exister.

Il relâcha l'étreinte et elle le regarda. Mentalement, elle déchira sa liste de règles. Elle venait de briser la dernière et elle en était fière.

- Qu'est-ce qui te fait sourire comme ça ? demanda Yannis.

Lucie souffla en riant.

- Rien, si ce n'est le bonheur.

Le prenant par surprise, elle l'embrassa une nouvelle fois.


Héloïse

La petite fête de Victoria bâtait son plein comme les pensées d'Héloïse le faisait dans sa tête. Son père l'avait presque obligée à venir ici pour qu'elle se vide l'esprit. Sa mère était toujours hospitalisée, mais son état ne s'était pas aggravé. C'était déjà ça.

- Tout va bien, vint lui demander Victoria.

- Oui, oui, ne t'en fais pas.

- Tu es sûre ? Tu as l'air absente.

Héloïse poussa un soupir et tenta de sourire.

- Tu as raison, j'ai l'esprit ailleurs.

- Qu'est-ce qu'il te tracasse ? Est-ce que ça a un rapport avec l'ambulance qui était devant chez toi l'autre soir ?

La jeune fille fut surprise sur le coup, puis comprit qu'il était inutile de lui mentir : Victoria avait vu. Elle méritait de connaître la vérité.

- Oui, ça a un rapport.

- Tu veux en parler ?

- C'est ton anniversaire, je n'ai pas envie de gâcher ta fête.

- Si c'est pour ton bien, alors je me sacrifierai. J'ai l'impression qu'il y a plus qu'une simple histoire d'ambulance.

Victoria lui prit la main et lui sourit. Alors Héloïse décida de tout lui raconter depuis le début.

- Ça a commencé au printemps dernier. Ma mère a eu un accident de voiture en rentrant du travail, elle était fatiguée et faisait tout ce qu'elle pouvait pour lutter contre la fatigue. Elle a fermé les yeux une poignée de secondes apparemment et cela a suffi pour qu'elle sorte de la route. Elle a eu de la chance, elle aurait pu en mourir. A la place, la zone de la mémoire dans son cerveau a été endommagée.

- Elle ne souvient plus de rien ?

- Rien du tout. Elle a oublié ses enfants, son mari et sa vie. Elle essaie de se souvenir mais c'est très souvent éphémère. Aujourd'hui, elle a à peu près intégré nos prénoms mais elle ne voit toujours pas qui nous sommes pour elle. Louise et Nine pensent que ce n'est qu'un jeu et personne n'a le courage de casser leur histoire.

- Quel est le rapport avec l'ambulance ?

- Maman est tombée dans les escaliers l'autre soir pendant que je couchais Louise. Elle ne s'est pas relevée alors j'ai appelé les secours.

- Ton père n'était pas là ?

- Non, il rentrait tard.

- Tu gérais tes sœurs toute seule ? demanda Victoria, incrédule.

- Oui, comme d'habitude.

- Attends une seconde, tu t'occupes de tout chez toi ?

- En quelque sorte. Ethan travaille un peu et Papa aussi. C'est le moins que je puisse faire.

- Je comprends mieux ton épuisement. Tu ne devrais pas avoir à tout faire toute seule.

- Tu n'y peux rien, je n'ai pas le choix.

- Dans ce cas, je vais demander à mes parents de t'aider. Et moi aussi. Vous ne pouvez pas continuer comme ça, c'est trop difficile. Tu vas finir par te tuer à la tâche.

- N'embête pas tes parents avec ça, ils ont d'autres choses à régler.

- Tu parles de leur divorce à la noix ? Ils s'en sortiront. On parle de l'équilibre de ta famille et de ta santé mentale là. Leurs disputes sont bien moins essentielles.

- On dirait que tu as accepté la séparation de tes parents.

- Je n'ai pas trop eu le choix. Je devais m'y faire. Enfin bref, tu es d'accord ?

Héloïse hésita. Elle n'avait pas envie d'imposer cela à la famille Florentin, mais d'un autre côté, Victoria était convaincue que ça ne dérangerait pas ses parents. Et puis, elle avait raison, Héloïse était dépassée et épuisée : elle avait besoin d'aide.

- Ok, tu peux en parler à tes parents.


Je sens les cris de fangirl arriver. Amour et amitié, c'est une belle fin non ?

J'espère que ces 4 chapitres vous ont plu.

On se retrouve pour l'épilogue un peu plus tard.

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