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Chapitre 55 : Benjamin

Léo et Benjamin contemplaient le jardin à travers la vitre et la pluie.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Colin en voyant ses aînés plantés devant une fenêtre. Je veux voir.

- Il n'y a rien à voir justement, expliqua Benjamin.

La structure de jeu qui trônait sur l'herbe avait disparu. Elle laissait une étendue vide et quatre trous qui avaient été creusé bien avant la naissance du petit dernier.

- Pourquoi la balançoire n'est plus dans le jardin ?

- Parce que Papa l'a retirée, dit Léo d'un ton traduisant la déception et l'enfance envolée.

- Oh, lâcha le benjamin. C'est pas cool.

- C'était nécessaire, soupira l'aîné. De toute façon, on ne jouait plus avec et elle était cassée.

- Vous vous souvenez quand on jouait à Fort Boyard, dit Colin les yeux perdus dans le vide et ses souvenirs.

Cela fit sourire Léo et Benjamin. La fratrie avait les mêmes histoires en mémoire.

- Bien sûr qu'on s'en souvient. Et toi Colin, est-ce que tu te rappelles du musée avec les objets liés à l'Égypte ? lui demanda Benjamin.

- Vaguement.

- Tu veux parler de l'histoire qu'il avait inventée ? s'exclama Léo. Elle était drôle.

- Je ne m'en souviens pas.

- Alors on va te la raconter.

La fratrie s'installa sur le tapis en cercle et en tailleur.

- Il faut l'imaginer avec la voix d'enfant que tu avais, commença l'aîné. Sinon ce n'est pas aussi drôle.

🍃🍂🍁

- Ce musée est barbant, râla Léo. On s'ennuie.

- Regardez ces pierres, s'exclama Colin. Y'a des dessins dessus.

- Ça s'appelle des hiéroglyphes.

Benjamin tenta de lui expliquer ce que c'était mais Colin était fasciné par les gravures dans un coin du temple. Elles représentaient des hommes assis : un debout en face de cinq ou six autres assis.

- Alors celui qui est debout c'est Michel ! Il donne un objet à Jean-Paul, c'est le premier de la ligne. Il lui dit : "si tu perds ce livre, tu meurs". Jean-Paul veut pas mourir alors il donne le truc Michmich et il meurt. Michel explique la même chose à Michmich et lui il lance le machin à Claude qui est derrière. Lui aussi il meurt. Et à la fin, ils sont tous morts sauf Michel.

Colin finit son histoire et lâcha un énorme rot qui fit exploser de rire son frère et sa sœur.

- Qu'est-ce qui vous fait rire ? demanda leur père.

- C'est Colin ! répondit Léo toujours en train de rire.

- Pourquoi est-ce que ça ne me surprend pas, soupira Serge.

- Parce que nous sommes tes enfants et que tu nous connais.

- Est-ce que ça vous plaît au moins ?

- Non, pas vraiment, admit Léonie. Mais on s'amuse donc ça va.

Serge leva les yeux au ciel et leur proposa d'aller manger. La fratrie accepta sans une once d'hésitation.

🍃🍂🍁

Benjamin prit son courage à deux mains et se rendit chez Mélina. Après tout, elle lui avait fait comprendre qu'elle avait autorisé à lui donner son adresse pour cela.

Il sonna et attendit.

- Mélina ! cria une petite voix qu'il ne connaissait pas. Je peux ouvrir ?

- J'arrive. Attends que je sois là.

Une fillette se tenait fièrement derrière la porte. Elle avait quelques dents en moins et un sourire qui se dessinait sur toute la largeur de son visage.

- T'es qui ? demanda-t-elle.

- Benjamin. Et toi ?

- Moi c'est Emi. Tu es l'amoureux de Mélina ?

- Non pas à ce que je sache. Et toi tu as un amoureux ?

- Oui, j'en ai plein.

- Emi ! Je t'avais dit d'attendre, la disputa Mélina, puis elle vit Benjamin. Oh, qu'est-ce que tu fais là ?

- J'ai cru comprendre que tu voulais que je passe à l'occasion. Mais on dirait que je suis mal tombé.

- Non, non, vas-y entre. Je m'occupe juste de Maxime et j'arrive.

Dans l'ombre se tenait un garçon un peu plus âgé qu'Emi. Benjamin en déduisit qu'il s'agissait du fameux Maxime.

- Il s'est coincé les doigts dans un tiroir, expliqua la jeune fille.

Elle lui posa de la glace sur la main et l'installa devant la télé avec sa petite sœur.

- Je ne veux pas vous entendre. Je dois parler avec Benjamin.

- C'est son amoureux, chuchota Emi à Maxime en riant. Mais chut, il faut pas le dire.

Mélina leva les yeux au ciel.

- Viens dans la cuisine, on sera au calme.

- Tes parents ne sont pas là ? s'étonna Benjamin.

- Ils sont sortis au cinéma cette après-midi.

- Ok, je vois. Comment vont-ils ?

- Bien. Et toi, ton père ?

- Ça va.

- Et ton frère ? Colin c'est ça ?

- Colin va bien. Il a grandi surtout.

- C'est vrai que c'était un bout de chou quand on est partis.

- Je ne savais pas que tu avais un frère et une sœur.

- Eh bien, on n'a pas vraiment eu l'occasion de parler depuis mon retour. Tu as donc rencontré les deux petits nouveaux : Maxime et Emi.

- Ils ont l'air adorables.

- Ils sont surtout épuisants. Ils ne cessent jamais de courir partout.

- Colin était pareil, sauf que je courais avec lui à l'époque.

Mélina eut un petit rire qui se transforma en quinte de toux.

- Ça va ? s'inquiéta Benjamin.

Elle but un verre d'eau et sa toux se calma.

- Je vais bien. Tu t'inquiètes trop pour moi.

- J'ai le droit, non ? On ne s'est pas vus pendant presque dix ans et quand je te revois, tu finis à l'infirmerie et tu disparais pendant plusieurs jours.

- C'est vrai. Mais ce genre de quintes de toux est normal.

- Je ne trouve pas ça très normal moi, contra Benjamin. Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Mélina se mordit la lèvre. Elle hésitait à lui dire.

- Tu sais que tu peux tout me dire. Je n'ai pas changé, je suis toujours le même Benjamin. On était meilleurs amis alors pourquoi doutes-tu ?

- Parce que je n'ai pas envie de te faire de mal.

- Je te promets que ça ira.

- Je suis malade, avoua Mélina.

- Quoi ? s'exclama Benjamin pris par la surprise.

- Je suis malade. Enfin, j'étais malade. Aujourd'hui je vais mieux.

Elle lui expliqua ce qu'il s'était passé pendant ces dernières années, de la découverte de son problème de santé à sa guérison telle qu'on l'appelait à l'heure actuelle. Benjamin ne saisit qu'à moitié la plupart des termes médicaux mais comprit l'idée générale : Mélina avait des difficultés pour respirer parfois, d'où ses quintes de toux et son foulard.

- C'est pour cela que tu ne chantes plus.

- En effet.

- Ça te manque ?

- Oui, bien entendu. Mais j'ai trouvé mon compte dans l'écriture.

- Je suis désolé pour tout ce que tu as dû subir.

- Tu n'y es pour rien. La nature est cruelle parfois, c'est tout.

- Il n'empêche que tu ne méritais pas ça.

- Benjamin, dans un jardin, on cueille les fleurs qui sont belles. Dans la vie, ce ne sont pas toujours les mauvaises personnes qui n'ont pas de chance. C'est ce qu'il m'est arrivé, et je suis clémente d'être encore là pour te le conter. Ça me fait plaisir de renouer avec toi.

- Moi aussi, sourit Benjamin. Tu m'avais manqué.

Il la serra dans ses bras comme pour lui prouver ou pour l'empêcher de lui échapper à nouveau. Il l'avait retrouvée et il n'avait pas envie de la perdre une nouvelle fois.

Nostalgie et vérité. Ça résume bien non ?

Demain, vous aurez le dernier chapitre de ce cycle !

Bon mercredi

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