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Chapitre 27 : Benjamin

Benjamin n'avait pas revu Mélina depuis sa crise de toux. Certes, il ne la connaissait plus et elle avait énormément changé ; pourtant il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter.

Lorsqu'il la vit au détour d'un couloir, son cœur se déserra et un soulagement intense l'envahit. Cependant, son teint blanchâtre ne le rassurait pas plus que cela.

"Tu joues au voyeur maintenant, s'étonna Adrien en cherchant ce que son ami suivait du regard. Tu pourrais me faire profiter."

Benjamin lui donna un coup dans les côtes et Adrien répliqua que ce n'était que de l'humour. Ce à quoi Benjamin répondit par un second coup de coude.

"Ok, ok, j'ai compris. Mais c'est qui ?

-De quoi ? demanda-t-il en se retournant vers son meilleur ami.

-La personne que tu suis du regard, dit Adrien sur un ton traduisant l'évidence de sa question.

-Mélina.

-Ton amourette de primaire."

Benjamin lui asséna un nouveau coup avant de lui dire de se taire.

"Elle ne va pas t'entendre, elle est partie apparamment.

-Si ce n'est pas elle, cela pourrait être quelqu'un d'autre.

-Ok, je vois, monsieur veut garder ses petits secrets.

-Tout le monde n'est pas comme toi, se moqua Benjamin. On ne veut pas tous que notre vie soit exposée au milieu du couloir.

-Et alors ? commença à crier son meilleur ami. Les gens sont ravis de savoir que je trouve les filles dans le couloir ravissantes."

Il lança des clins d'œil à des secondes passant par là qui se mirent à rougir. Benjamin leva les yeux au ciel tandis que leur prof remit Adrien à sa place.

"Monsieur Rassian, je pense que vos camarades seront ravis de connaître votre dernière note dans ma matière et croyez-moi il n'y a pas de quoi être fier. Alors maintenant rentrez en cours et taisez-vous."

Benjamin étouffa son fou rire naissant pendant qu'Adrien baissait la tête. Son ami ne fit plus une seule remarque sur Mélina l'heure qui suivit, bien trop gêné par le cinq et demi que leur prof venait de lui rendre.

À la fin du cours, la fille à lunettes du club d'écriture l'aborda.

"On peut parler ? 

-Oui, dit Benjamin sans réellement comprendre ce qu'elle voulait. Tu peux juste me rappeler ton prénom.

-Je m'appelle Kenza. J'ai cru comprendre que tu connaissais Mélina.

-C'est qui cette fille ? intervint Adrien en sortant de la classe.

-Et toi tu es qui ?"

Kenza le dévisagea tandis qu'il essayait de lui faire un clin d'œil pour la draguer.

"Adrien ! Pour te servir, Mademoiselle...

-Va te faire voir, le cassa-t-elle.

-Adrien, s'il te plaît, le supplia Benjamin qui commençait à s'impatienter. Laisse-nous parler.

-Kein Problem. On se retrouve dans la cour."

Son meilleur ami lui donna un coup d'épaule et soufflant un "chope son num pour moi" dans son oreille. Kenza le fusilla du regard tandis qu'il s'éloignait puis elle remonta ses lunettes d'un geste sec et précis.

"Tu disais ? demanda Benjamin qui avait perdu le fil de la discussion.

-Mélina, tu la connais ?

-On était à l'école primaire ensemble.

-Et aujourd'hui, tu sais où elle habite ?

-Je n'en ai aucune idée. Pourquoi me poses-tu cette question ?

-Elle a dû partir en plein milieu du cours et elle a raté pas mal d'heures cette semaine. Je veux juste lui donner mes notes.

-Vous êtes amies ?

-Non, je suis juste le genre de personnes qui aide les autres quand elles en ont besoin."

Kenza se retourna pour partir.

"Attends ! Elle habite peut-être au même endroit que lorsque nous étions enfants. Je peux t'y emmener si tu veux.

-Ok. Mais débarrasse-toi de ton pote Adrien, il est vraiment chiant. On se retrouve devant le lycée."

Elle planta Benjamin en plein milieu du couloir. Celui-ci descendit dans la cour où l'attendait Adrien.

"Alors ? Tu l'as ?

-Parfois tu me désespères, éluda Benjamin.

-Benji ! Me dit pas que tu n'as pas réussi à me rendre service.

-Adrien, tu devrais réfléchir autrement qu'avec ta bite des fois. Tu verras, ça laisse passer l'air dans les méninges.

-Dis le mec qui court après une fille qu'il a connu en primaire. Pas très pertinent.

-Je ne cours pas après Mélina.

-Benji, je te connais comme le fond de ma poche. Tu as encore des sentiments pour elle.

-De quels sentiments tu parles ? On était en primaire, des gosses en somme. Ce n'est pas de l'amour à cet âge-là.

-Alors dans ce cas, tu es en train de tomber amoureux.

-Depuis quand tu t'y connais en amour toi.

-Depuis quelques minutes. Je te jure, cette nana qui m'a remballé, c'est la femme de ma vie.

-Désolé de briser tes rêves Adrien mais elle te trouve chiant.

-Oh mais c'est parce qu'elle ne me connaît pas encore.

-Cherche pas trop loin, elle s'en fout. Genre littéralement.

-Quel rabat-joie tu fais aujourd'hui, que t'arrive-t-il ?

-Rien, dit Benjamin en apercevant Kenza qui l'attendait. Je dois y aller d'ailleurs. La femme de ta vie m'attend.

-Me la vole pas hein.

-Même pas en rêve."

Benjamin décoiffa Adrien avant de rejoindre Kenza qui semblait impatiente.

"Quel pot de colle, soupira-t-elle tandis qu'Adrien lui faisait de grands gestes de la main.

-Tu as quelque chose contre lui ?

-En dehors du fait qu'il a l'air d'être relativement lourd et pénible, non aucun.

-Adrien est quelqu'un de bien et si tu continues de le dénigrer en face de moi tu devras te démerder pour trouver Mélina."

Kenza le dévisagea les mains sur les hanches persuadée qu'elle réussirait à faire plier la volonté de son opposant.

"Pas la peine de jouer à ce petit jeu avec moi, expliqua Benjamin. Ma sœur m'a vacciné.

-Très bien, se résigna-t-elle. Je ne dirais pas de mal de ton ami."

Elle grogna quelques mots incompréhensibles ensuite puis retrouva un semblant de sourire.

Benjamin l'emmena là où il avait passé de nombreux après-midis pendant son enfance. Dans le jardin se trouvait toujours la structure en bois supportant le vis-à-vis et la balançoire. Il espérait trouver un signe de la présence de Mélina ici mais il n'y en avait aucune.
Il perdit espoir d'autant plus qu'un couple de jeunes parents sortait de la maison en tenant leur fille par la main.

"Apparemment, elle n'habite plus ici, constata Kenza sur un ton à la limite de l'ironie et de la moquerie.

-En effet. Elle n'est pas là."

Cette constatation lui serra le cœur sans qu'il ne sache bien pourquoi.

Hello

Voici le chapitre du jour
Comme d'habitude j'espère qu'il vous a plu

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