Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 3 : Cohabiter

Hey 

Voilà un nouveau chapitre avec quelques petits rajouts parce que j'ai dû le couper en deux par rapport à la version originale ! J'espère que vous les apprécierez à leur juste valeur ! Bonne lecture ! 

*** 

Chapitre 3 : Cohabiter.

Ma chère petite sœur,

J'ai bien l'impression d'avoir une tête qui va exploser. Hier, un homme, Mondingus Flecher (tu te souviens, papa n'arrêtez pas de pester contre lui et ses embrouilles. Il paraît que c'est un ami d'Oncle George ...). Bref, il a trouvé ça amusant de vendre des bouilloires enchantées à des moldus. Une catastrophe, vraiment, j'ai lancé une petite dizaine d'oubliette. J'ai d'ailleurs croisé Grand-père Weasley, il te passe le bonjour.

Bref. Je n'en peux plus, et j'ai hâte que les vacances arrivent.

Mais assez parler de moi. Comment vas-tu ? Les BUSE ne te stressent pas trop ? Je me souviens avoir été tétanisée à mon entrée en cinquième année, la pression était tellement forte ... Surtout avec l'insigne sur la poitrine ! Serpentard a bien accueilli sa nouvelle préfète ? Tu ne pas savoir combien j'étais fière de toi quand papa m'a appris la nouvelle ! Nous ne sommes pas si différentes, finalement, toi et moi. Je te l'avais dit que tu arriverais à quelque chose, même à Serpentard.

Ah, et sache petite sœur que tu as fait sensation la semaine dernière. Capitaine ? Toi ? Maman a été ravie (elle te l'a dit dans sa lettre, non ?), mais papa un peu moins (Tu veux bien arrêter de le faire enrager ? Dès que je le croise au Ministère, c'est pour qu'il se plaigne de toi ...) ? En tout cas, je te souhaite bonne chance dans tes nouvelles fonctions.

J'ai su que ta première sortie à Pré-au-Lard sera pour début octobre. Je comptais y passer pour affaire, peut-être que tu accepteras de boire une bierraubeurre avec sa grande sœur aux Trois Balais.

En tout cas, bonne chance pour la suite, Lucy.

Ta sœur, Molly.

Lucy relut au moins trois fois la petite lettre, un sourire désabusé aux lèvres. Molly était presque aussi cordiale que leur père. Elle était entrée au département des Accidents et Catastrophes magiques après l'obtention (brillante, il fallait le dire) de ces ASPIC. Le boulot était épuisant, mais elle espérait obtenir une promotion rapidement grâce à ses capacités magiques (ou à son statut de fille du directeur du département des Transports Magiques et du d'une immense membre du Magenmagot ?). Leur cohabitation à Poudlard, quoique teintée d'indifférence, avait été moins froide que Lucy aurait pu le prévoir. Bien sûr, Molly avait toujours soigneusement évité de lui adresser la parole en public, mais une fois partie de l'école, elle lui avait envoyé régulièrement des lettres – plus régulièrement que ces deux parents réunis. Des lettres cordiales où elle jouait les prototypes des grandes sœurs modèles qui avait réussie, mais qui était la seule preuve d'attachement que Lucy pouvait espérer. Elle ne pouvait pas empêcher son cœur de s'emballer quand elle voyait arriver la belle chouette effraie de Molly. Sa sœur avait toujours eu le don de lui faire ravaler sa fierté.

-Encore ta sœur ? demanda Luke à côté d'elle.

Ils étaient au petit-déjeuner. Octobre venait d'arriver avec la pluie et le vent, et le plafond de la Grande Salle était froid et morne. Voilà qui n'était pas de bon augure pour les débuts de saison en Quidditch. Lucy releva lentement les yeux sur lui, et rangea précieusement la lettre dans son sac.

-Oui. Elle a passé la nuit à lancer des sorts d'oubli.

-En même temps, elle s'attendait à quoi au Département des Accidents et Catastrophes magiques ? commenta Eléonore en face d'elle.

-Aucune idée, éluda Lucy en finissant d'enduire sa tartine de confiture. Hey !

Sa tartine venait de lui sauter des mains pour voler derrière son épaule. Elle se tourna vivement, le regard flamboyant, et sentit un grondement monter dans sa gorge quand elle vit le sourire narquois de Liam Pucey, sa belle tartine à la main.

-Je prends ça en compensation de la colle que tu m'as filé, se moqua-t-il mordant allégrement dedans. Merci beaucoup Weasley !

-Et qu'est-ce que tu dirais d'en avoir une nouvelle colle ?

Luke lui donna un discret coup de pied sous la table, et Lucy lui lança un regard noir. Le sourire de Pucey s'agrandit.

-Tu peux toujours tenter. Mais ce serait ... comment on appelle ça ...

-De l'abus de pouvoir, commenta Leroy Oxlade, assis non loin avec des quatrièmes années.

-Voilà ! Merci, Leroy !

-Et me piquer mon petit déjeuner, tu appelles ça comment ? ragea Lucy.

-De la justice, je dirais.

-Moi j'appelle ça du vol, et c'est illégal.

-Et qu'est-ce que tu vas faire ? la nargua Pucey avec défi. M'enlever des points ? Me foutre une nouvelle retenue ?

Lucy serra les dents en le foudroyant du regard. Evidemment qu'elle ne le ferait pas. Si elle le faisait une nouvelle fois (surtout pour une chose aussi futile qu'une tartine), elle en était quitte pour avoir tous les amis de Pucey sur le dos pour le reste de l'année (Et Merlin savait qu'il en avait). Elle se désintéressa de son adversaire pour lancer un regard appuyé à Luke, demandant silencieusement du soutien. Son ami parut enfin comprendre pourquoi elle le fixait ainsi, et il se redressa, drapé de toute sa dignité de préfet.

-Bon ça suffit, laisse-nous manger maintenant. Parce que là tu m'empêches de déjeuner, et ça, ça vaut bien quelques heures de colles.

Pucey ricana avec mépris, et repartit d'où il venait, la tartine de Lucy dans la bouche. La jeune fille le regarda d'éloigner, réprimant l'envie de lui jeter un sort, et porta son attention vers Luke.

-Je vais supporter ça longtemps ?

-Non, répondit Eléonore à la place de son frère. La prochaine fois, jette-lui un sort. Pas besoin d'être préfète pour ça.

Luke leva les yeux au ciel, mais Lucy sourit à son amie.

-Tu es de meilleur conseil que ton frère.

-Tu en as douté ? s'amusa-t-elle en rejetant ses cheveux bruns derrière son épaule. Alors, la marmotte, enfin debout ?

Lucy se tourna pour voir à qui elle parlait, et vit Marcus Montague arriver vers eux, les cheveux ébouriffés, le sac encore ouvert, comme s'il n'avait pas eu le temps de le fermer. Il s'assit lourdement à côté d'Eléonore.

-Les mecs m'ont pas réveillés. Suis ... levé en retard. Bonjour.

Il se pencha pour embrasser Eléonore, et Lucy sentit une main lui couvrir les yeux.

-Hé ! Pas au petit-déjeuner, il y a encore des âmes innocentes ici !

-C'est moi l'âme innocente ? s'insurgea Lucy en se dégageant.

-Luke, la ferme ! répliqua Eléonore, les lèvres toujours contre celles de Montague.

Lucy et Luke échangèrent un regard chargé de désespoir. Ça faisait un an que Montague et Eléonore étaient ensemble, mais ils ne s'étaient toujours pas faits au spectacle. Lucy baissa le nez sur son bol et marmonna entre ses dents à l'adresse d'Eléonore :

-Et c'est le moment où tu en profites pour lui suggérer habilement de reprendre son poste de poursuiveur ...

-Weasley ! gémit Montague en se séparant de sa petite amie. Pas dès le petit-déjeuner ! Et arrête de vouloir utiliser Norie, ça ne changera rien.

-Mais je n'ai trouvé personne aux essais !

-C'est que tu as mal cherché ! Et continue de me parler de ça, et je te jure que ...

-Oui, je sais, tu me donnes à bouffer au chien de Hagrid, grommela-t-elle en rendant les armes.

Montague la gratifia d'un regard équivoque et retourna à son petit-déjeuner. Lucy le fusilla du regard tout le long du repas. C'était une réalité : les essais avaient eu lieu la semaine dernière. Si elle avait réussi à trouver un gardien et un batteur qui feraient l'affaire, trouver un poursuiveur qui serait complémentaire à Eléonore et elle avait été impossible.

Luke finit par la tirer par le bras pour laisser de l'intimité à sa sœur et son petit ami, et poussa Lucy vers la salle de Sortilège. La jeune fille fut forcée de quitter Luke. Le professeur Bones, nouvel occupant du poste, avait décidé de faire un plan de classe. C'était dommage : Lucy avait beaucoup aimé son nouveau professeur, son humour, sa finesse magique ... Puis le plan de classe était arrivé. Lucy soupira en voyant son voisin, et lui tourna résolument le dos, comme à chaque fois depuis le début de l'année.

-Pourquoi j'ai l'impression qu'à chaque fois que je m'assoie à cette table, tu vas m'assassiner ? se moqua Adam Scampers en prenant place à côté d'elle.

-Parce que j'en ai très envie ?

C'était un cours qu'ils avaient toujours eu en commun avec Gryffondor, et le hasard avait voulu que Bones la mette avec Adam. Ça n'aurait pas dû la déranger. Adam était excellent élève, et globalement ils s'étaient toujours bien entendu. Mais cette entente ne pouvait plus être de mise depuis qu'il lui avait ravi la coupe de Quidditch. Adam sortit son parchemin et sa plume en ricanant.

-Tu es la fille la plus rancunière que je connaisse. Ça fait des mois que je te répète que je suis désolé.

-Tu ne l'étais pas quand tu soulevais la coupe, fulmina Lucy.

Adam eut un petit sourire gêné en passant une main dans ses cheveux. Lucy leva les yeux au ciel. Sa camarade Alexandra ne cessait de lui demander comment elle faisait pour rester durablement fâchée contre Adam alors qu'il avait un minois d'ange. Mais le Quidditch avait ses lois que le cœur et la raison ignoraient tout deux. Elle s'apprêtait à enfoncer le clou quand leur professeur entra dans la pièce. Il avait une prestance impressionnante compte tenu de sa stature modeste : pas très grand et filiforme, les cheveux blonds jamais coiffés, il dégageait pourtant une aura de sérénité et de puissance indéniable. Directeur de Poufsouffle, il ne pouvait jamais s'empêcher de garder sa cravate d'étudiant jaune et noire qui marquait la fierté liée à sa Maison. Son regard vert se promena sur la classe et il sourit d'un air appréciateur.

-Tout le monde est là ... C'est parfait, parce que le cours d'aujourd'hui sera un peu technique ! Et comme je détestais ce genre de cours quand j'étais élève, je vais évidemment profiter d'être tranquillement assis à mon bureau à vous dicter de brillantes phrase et à vous contempler gratter comme je détestais gratter. (Il eut un sourire machiavélique). Bon sang ! être professeur est vraiment une revanche sur la vie ...

La salle partit d'un petit rire mêlé de regards noirs mais sortit docilement encre et parchemin. Bones n'avait pas menti : le cours était théorique et technique. Et comme il l'avait promis, il resta assis en tailleurs sur son bureau à les contempler avec un grand sourire tout en multipliant les phrases aux tournures alambiquées et aux termes difficiles. Mais au moins, contrairement à son prédécesseur, il expliquait chacun de ces mots et chacune des subtilités des sortilèges avec une passion qui était communicative. Lucy passa toute son heure le nez collé à son parchemin pour être sûre ne pas perdre la moindre petite information. Bones leur accorda une pause, et elle soupira de soulagement. Adam se massait le poignet avec une grimace.

-Ouah, c'était complexe ! Mais au moins il va au bout des choses, ça change ... C'est fascinant ...

Il n'obtient pas de réponse du côté de Lucy, qui fixait le tableau vierge avec obstination. Cela ne découragea pas Adam qui poursuivit :

-Il me semble qu'il a une fille à Gryffondor en première année ...

Là encore, Lucy s'abstient de répondre.

-Je ne me ferais jamais aux plumes, grommela-t-il en regardant la sienne comme si c'était un objet particulièrement dangereux de magie Noire. Vous ne connaissez pas les stylos-billes, je suppose ?

-Les quoi ? se troubla Lucy en fronçant les sourcils.

-Tu écoutes en cours de Culture du monde moldu ?

Lucy grimaça. Elle admettait que ce n'était pas l'enseignement qui la passionnait, malgré un certain intérêt. Ils n'avaient qu'une heure par semaine rendue obligatoire après la Guerre, pour sensibiliser le sorcier au monde moldu mais même un livre écrit par la Gardienne de l'équipe d'Angleterre n'avait pas suffi à accrocher Lucy. De manière générale, elle décrochait à chaque matière qui ne nécessitait pas de magie – comme la Botanique ou l'Astronomie. Alors elle admettait que parler d'objet moldu avec elle, c'était comme parler une langue étrangère. Adam haussa un sourcil.

-Sérieux ? Tu n'écoutes vraiment pas ?

-Je ne trouve pas que ce soit une matière très intéressante ...

Adam ricana amèrement et Lucy se sentit obligée de lui jeter un regard oblique. Son visage s'était fermé et il reformait vaguement une lettre avec une moue.

-Quoi ? Je t'ai vexé ?

-Moi ? Non. Je suis habitué à ce qu'on en ait que faire de mon monde.

Il avait dit cela d'un ton débordant d'ironie, sans même regarder Lucy qui se sentit brusquement embarrassée. Elle caressa la cravate verte et argent sur sa poitrine et la serra, tiraillée.

-Ce n'est pas que j'ai quelque chose contre les moldus, tu sais ...

-Non, c'est juste que tu trouves que c'est indigne de ton rang de sorcière de t'y intéresser, la coupa Adam avec l'ombre d'un sourire.

-Mais non ! Je trouve juste ... en quoi ça me serait utile ?

Adam la contempla longuement, incrédule, avec assez d'insistance pour que Lucy se sente rougir. Il finit par secouer la tête l'air dépité et sortit un livre de son sac. Lucy reconnut leur livre de référence en Culture du Monde moldu, Des deux côtés du Chaudron Baveur. Sur la couverture, la célèbre enseigne était découpée par deux lumières, l'une verte et l'une violette, symbolisant les deux mondes dont elle constituait la frontière. Ils avaient eu une analyse sur ça en début d'année puisqu'ils travaillaient justement sur ces points de passage du monde magique. Adam le retourna pour dévoiler la quatrième de couverture et suivit les lignes du doigt.

-Ah, voilà ... « Il est important pour tout sorcier d'avoir une vague notion de ce qui se passe de l'autre côté du Chaudron Baveur. Ignorer l'autre monde, c'est le dédaigner – le dédaigner, c'est ouvrir la voie aux événements qui nous ont déchiré pendant deux guerres consécutives ». Alors Lucy, tu trouves ça toujours inutile ?

-Mais je ne vous dédaigne pas !

Adam releva un sourcil et posa le livre devant lui.

-Ah parce que je suis « vous » contre « nous » ? (Il ouvrit le livre à la table des matières et pointa une ligne) « Chapitre 4 : Eux contre nous, le péché originel du monde magique ». Il va falloir revoir le vocabulaire miss Weasley.

Lucy n'en revenait pas qu'il se permette de lui faire la leçon, tel un professeur, à cause d'une simple maladresse de langage. Et ce, avec un petit sourire satisfait qui lui était tout simplement insupportable. Un véritable air diabolique sur un visage angélique.

-J'ai compris. Cet ouvrage, c'est ta Bible ?

Elle avait sciemment utilisé l'une des rares notions moldues qu'elle connaissait. Mais il fallait admettre que l'expression était passée dans le langage sorcier – ils étaient justement en train d'étudier comment leurs sémantiques s'influençaient, le mot était justement l'un des points de passages d'un monde à l'autre. Mais Adam sourit d'un air appréciateur.

-Au moins tu connais. Et je dis simplement que l'ouvrage est brillant et que la Culture du Monde moldu est peut-être ma matière préférée et je trouve ça scandaleux qu'on ait qu'une heure par semaine.

-Et tu voudrais qu'on grignote sur quoi ? Les sortilèges ?

-Encore l'arrogance du sorcier ...

Lucy roula des yeux, passablement excédée d'être renvoyée au rôle de la sorcière intolérante et complètement imperméable à ce qui était non-magique. Après toutes les fois où elle avait défendu les nés-moldus – dont le petit frère de son accusateur – la remarque était inacceptable. Elle soupira en se penchant sur son sac :

-Et bien qu'on me mette au bûcher, Scampers.

-Les sorciers brûlaient peu sur le bûcher, ils évitaient la crémation grâce à des sorts et des potions. C'était les moldus accusés à tort qui mourraient. Ça s'est dit en Histoire de la magie.

Mais quel intello ..., songea-t-elle sans pouvoir s'empêcher d'être impressionnée par sa savante répartie. Elle fouilla son sac pour sortir un nouveau rouleau de parchemin, mais la lanière de son sac glissa, et l'ensemble de ses affaires valsèrent à terre.

-Par les bottes de Merlin, pesta-t-elle.

Adam se pencha pour l'aider à ramasser, mais elle lui lança un nouveau regard courroucé qui le fit battre en retraite. Elle regroupa ses affaires, les joues d'un rose soutenu. Elle détestait ça, alors quand tout eut retrouvé sa place, elle détacha ses cheveux et les ramena devant son visage pour cacher ses joues colorées. Elle entendit un vague ricanement à côté d'elle, et serra les dents.

-Tu ne serais pas en train de te moquer, Scampers ?

-Loin de moi c ette idée. Ah, tiens, tu as oublié quelque chose !

Il lui fit glisser sur la table une petite feuille, et Lucy lança un regard hautain à la main qui avançait prudemment sur son bureau. Elle eut un sourire narquois.

-Tu as peur que je te morde ?

-Normal quand on côtoie un serpent rancunier qu'on vient juste de titiller, non ? plaisanta Adam en se penchant sur le papier. C'est quoi, ça ?

Les yeux de Lucy tombèrent sur la feuille, et son sang se figea dans ses veines. Elle l'avait complétement oublié. Adam se rapprocha en fronça les sourcils.

-« Ennemis de l'Héritier ... », lut-t-il, mais Lucy retira précipitamment la photo pour la ranger dans son sac.

-La ferme, crétin !

-On reprend le cours ! annonça Bones en revenant dans la salle, un café à la main. Lucy, pourquoi je vous ai entendu insulter Adam ?

La classe partit dans un éclat de rire, et Lucy piqua un véritable fard devant les yeux pétillants de son professeur. Il s'approcha d'un pas nonchalent de leur table et ses doigts trouvèrent avec automatisme le livre Des deux côtés du Chaudron Baveur. Il s'en saisit avec un inexplicable sourire.

-Ah ... Malgré la justesse incroyable et l'analyse particulièrement fine de cet ouvrage, je vais devoir vous demander de le ranger, Adam.

Il retourna néanmoins le livre pour en lire la quatrième de couverture, toujours cet étrange sourire aux lèvres, avant de le rendre à Adam. Le professeur retourna à son estrade et son sourire se teinta peu à peu d'une ironie que Lucy lui connaissait mieux.

-Et malgré vos excellents goûts en matière de lecture, je ne suis pas adouci pour deux noises concernant le cours théorique. Ça me rappelle même que j'ai en partie participé à cet ouvrage en faisant remarquer que le retard technologique sorcier était davantage un retard culturel, une volonté de ne pas utiliser les technologie moldue parce qu'elles sont moldues ...

Il reprit le cours de son étude avec des termes techniques mais juste qui captivèrent Adam et une bonne partie des élèves. Lucy, elle, fut heureuse que le cours reprenne pour se replonger dans ses notes. Mais elle remarqua que, contrairement à ce à quoi elle avait pu s'attendre, Adam n'avait pas que d'yeux pour son professeur. Elle captait les regards furtifs qu'il jetait au sac dans lequel Lucy avait rangé la photo. Aussi s'empressa-t-elle de partir dès que la cloche sonna, pour ne pas être obligé de répondre à ses questions.

***

La journée se passa sans encombre, à ceci près qu'elle fut ravie d'avoir la discrète occasion de lancer un sort à Pucey pour se venger du matin. A présent allongée dans son lit de dortoir, elle regardait fixement la photo que Gethin avait trouvée au deuxième étage. Elle lui était complétement sortie de la tête, ses dernières semaines. Elle ne comprenait pas ce qu'elle faisait là. Qui avait bien pu la prendre ? Pire, pourquoi l'afficher de la sorte ?

-« Ennemis de l'héritier, prenez garde », souffla-t-elle avec une étrange sensation de malaise.

Les nés-moldus. C'était eux que le message évoquait. Pourquoi rappeler ce triste épisode de l'histoire de Poudlard ? Car l'épisode de la Chambre des Secrets était de ceux dont on ne parlait pas, une page sombre qui était décidemment tombée dans un oubli volontaire et collectif. Alors pourquoi cette photo ? Lucy y réfléchissait depuis des heures, penchée sur le papier, bercée par les doux clapotis du lac contre les fenêtres. La pièce était sombre, baignée dans la lueur verdâtre du Lac, mais Lucy avait fini par trouver cette lumière atténuée apaisante. Elle fixait toujours la photo quand elle entendit deux filles de son dortoir entrer, secouée toutes deux par un fou rire qu'elle ne cherchait pas à dissimuler. Lucy rangea sa photo sous son oreiller et passa sa tête par les rideaux de son lit à baldaquin. Alexandra Fellandry et Dorothy Bletchley pleuraient toute deux de larmes de rire en se tenant les côtes.

-Je peux savoir quelle est la blague ? plaisanta la préfète en sortant de son lit.

Le rire de Dorothy redoubla alors qu'Alexandra tentait de se calmer pour expliquer à Lucy :

-C'est ... Pas gentil de se moquer, mais là franchement ...

-Oh si, il faut se moquer ! gloussa Dorothy, pas charitable pour deux noises.

-Un coup de tes cousins, je crois, fit finalement Alexandra avec un grand sourire. Sur Alexandre Wallace.

-Il était temps, murmura Lucy, trop bas pour que ses deux camarades ne l'entendent.

Des semaines étaient passées sans que Wallace ne subisse le moindre revers. Lucy avait trouvé ça relativement frustrant.

-Il vient d'arriver dans la Salle Commune ... tu aurais vu son état !

-Nez comme une pastèque, cheveux d'une vague couleur verte ...

-Et l'éruption de bouton ! Déjà qu'il ne ressemblait pas à grand-chose avant ...

Lucy ne put empêcher un sourire de naitre sur ses lèvres, mais réprima la satisfaction qui venait en elle. Ses cousins avaient mis le temps, mais ils avaient fini par venger Gethin. Les deux amies continuèrent de rire, et se désintéressèrent vite de Lucy. Elle retourna donc à l'abri de ses rideaux pour examiner la photo. Les mots la frappèrent une nouvelle fois, et son cœur se serra.

« Ennemis de l'Héritier, prenez garde ».

Il fallait qu'elle en sache plus. Elle se glissa hors de son lit pour chercher son Histoire de Poudlard, que sa tante Hermione lui avait offert pour ses onze ans, et chercha la légende dans le Chapitre consacré à Salazar Serpentard. Tout y était succinctement résumé : la dispute entre Gryffondor et Serpentard sur les nés-moldus, la création de la chambre suite au départ de Serpentard, le monstre enfermé. L'ouvrage avait même été réédité après la Bataille de Poudlard pour le mettre à jour et ainsi, Lucy pouvait lire comment Voldemort avait ouvert la chambre pour tuer une jeune fille et surtout, comment Oncle Harry avait débarrassé l'école du monstre. Lucy chercha dans le chapitre de quel « monstre » il pouvait bien s'agir, mais aucune mention n'en était faite.

-Monstre, grommela tout haut Lucy en feuilletant les pages. Secret. Impurs. Que quelqu'un me rappelle pourquoi je suis ici ?

Avec un serrement au cœur, elle se rappela sa conversation avec Adam le matin même. Avait-elle réellement un comportement anti-moldu parce qu'elle refusait de s'intéresser à leur monde ? L'idée la plongeait dans un profond malaise.

-A qui tu parles ? cria Alexandra depuis son lit.

Lucy lança un regard mauvais à ses rideaux d'émeraude. C'était bien quelque chose qu'elle détestait dans le système des chambres de Poudlard : un manque cruel d'intimité.

-Moi-même.

-Il faudrait appeler Ste-Mangouste, commenta Dorothy. J'ai toujours su qu'elle était schizo.

-Une personnalité Serpentard, une personnalité Weasley ? suggéra Alexandra.

-J'entends, tout, les prévint Lucy en levant les yeux au ciel. Et merci de vous inquiéter, mais mon esprit est un et entier.

Les deux filles pouffèrent gentiment de l'autre côté du rideau, et Lucy laissa échapper un sourire qu'elles ne purent voir. Elles étaient six dans ce dortoir, six avec une Lucy qui malgré ses efforts restait intégrée, mais isolée. Alexandra et Dorothy formaient un duo soudé depuis leur première année, malgré leurs grandes différences de caractère. Athénaïs Stones s'était elle liée à Samatha Harper et Corina Flint – sans doute le groupe que Lucy appréciait le moins en raison de leur ascendance aristocratique et de leur arrogance. Dorothy et Alexandra, au contraire, étaient simples à vivre et très ouvertes d'esprit. Soudainement, la porte claqua à nouveau, annonçant l'arrivée de l'une de leurs camarades. Des pas d'hippogriffe furieux.

-Je vous jure que si je chope celui qui a fait ça à ce pauvre Alexandre, persiffla-t-elle.

C'était Athénaïs. Lucy mit quelque seconde à se rappeler qu'Alexandre était le nom du tortionnaire de Gethin et eut un sourire suffisant. Si l'attaque de ses cousins pouvait faire enrager cette peste d'Athénaïs ...

-Oh, arrête, on sait très bien qui a fait le coup, annonça Dorothy avec flegme.

-Pas faux, admit Athénaïs.

Lucy trouva sa voix beaucoup trop proche d'elle – son lit était à l'autre bout du dortoir. Elle comprit pourquoi la seconde suivante : son rideau s'ouvrit brusquement sur les yeux gris et froid d'Athénaïs. La préfète referma son Histoire de Poudlard avec un sursaut.

-Tu connais le mot « intimité » ?

-Et tes cousins connaissent celui de « dignité » ? répliqua-t-elle. Tu as vu comment est rentré Alexandre ? Tu ne vas pas les punir, Weasley ?

-Je ne punis que si j'ai des preuves, rétorqua la préfète en se redressant. Tu en as ?

Les lèvres d'Athénaïs se pincèrent en une mince ligne, et Lucy eut un sourire suffisant. Elle bascula ses jambes hors du lit et se leva pour toiser sa camarade de sa modeste hauteur.

-Autre chose, Stones ?

-La pire chose qui soit arrivé à Serpentard est de te compter dans ses rangs, siffla-t-elle, mauvaise.

Elle rejeta alors son opulente chevelure blonde en arrière, gratifia sa préfète d'un énième regard méprisant, et repartit dans son lit avec dignité. Ses rideaux se refermèrent sèchement, et Lucy foudroya ceux-ci du regard. Alexandra soupira.

-C'est usant vos disputes, les filles.

-J'ai signé nulle part pour m'entendre avec elle ! cria Athénaïs depuis son lit.

Lucy se contenta d'un regard d'avertissement pour la jeune fille, et Alexandra leva les bras en signe de paix, l'air de dire « je n'ai rien dit, je n'ai rien dit ... ». Les deux acolytes d'Athénaïs, Samantha et Corina, descendirent à leur tour en conspirant et en jetant des regards noirs à Lucy. La jeune fille allait retourner dans son lit pour se couper de leur mauvaise aura quand elle entendit des cris en haut, dans la Salle Commune. Des cris de garçon. Elle échangea un bref regard avec Dorothy et Alexandra, et le bruit devint tel que même Athénaïs passa sa tête par son rideau, ronchonne.

-Tu ne peux aller leur dire de se la fermer, préfète ?

Lucy ravala le commentaire acerbe qui lui venait spontanément aux lèvres. Elle se répugnait à « obéir » à Athénaïs, mais le fait était qu'elle se devait parfaitement de monter voir. Ce fut pourquoi elle s'engagea dans l'escalier, Alexandra et Dorothy à sa suite. La particularité de la Salles Commune de Serpentard était que les Chambres étaient situées à un niveau encore en dessous de celle de la Salle. Quand elle remonta, elle constata rapidement que la pièce était pleine de garçons de toutes les années, qui parlaient vivement, paniquant presque. Certains étaient encore en pyjama, d'autres (fait un peu plus gênant) étaient torse nu, mais tous avaient la particularité d'être ... complétement trempés. Lucy et Alexandra échangèrent un regard perplexe, et la préfète bondit sur un bureau pour s'élever. Elle sortit sa baguette et la pointa sur sa gorge.

-Sonorus, murmura-t-elle avant de prendre sa plus belle voix pour hurler : SILENCE !

L'ensemble de la Salle Commune sursauta, et tous les yeux se levèrent vers elle. Lucy soupira de soulagement en remarquant qu'elle avait enfin leur attention.

-Quelqu'un peut m'expliquer ?

-Le lac déborde dans nos chambres, Cap'taine ! fit Will McColley en désignant les escaliers.

Lucy écarquilla les yeux, et Oxlade prit le relai :

-On ne sait pas comment, mais de l'eau a fuité dans un dortoir et là ça inonde toutes les chambres ...

-On sait comment ! intervint Pucey avec véhémence. Encore un coup des Mousquetaires !

-C'est vrai ! enchérit un garçon de septième année. Regardez déjà ce qu'ils ont fait à Alexandre...

-Mais vous dites n'importe quoi ! s'agaça Albus.

Il était tranquillement assis dans un canapé avec Scorpius et ils étaient les seuls à ne pas être trempés – sans doute car ils révisaient encore dans la Salle Commune. C'était rare d'entendre son cousin prendre la parole de façon si virulente et l'assemblée, prise de court, fut réduite au silence par son regard vert.

-Vous n'avez aucune preuve, et pourquoi ils auraient fait ça ? poursuivit-t-il d'un ton sec. Je suis le premier à le dire : ils sont bêtes. Sincèrement, mon frère est stupide. Stupide mais pas dangereux.

-Albus a raison, approuva Eléonore avec sagesse. Ça, c'est dangereux.

Tout le monde se mit alors à parler en même temps, débattant de l'implication ou non des Mousquetaires dans l'incident, et Lucy crut que son cerveau allait exploser.

-SILENCE ! répéta-t-elle. Le premier qui continue, je vous jure ...

-...Que tu le jettes dans le Lac Noir ? Mais il est déjà dans nos chambres, là !

-Will, fais-moi plaisir, et ferme-la. Où est Luke ?

Son attrapeur ne lui répondit pas, se balançant sur ses pieds avec un petit sourire aux lèvres. Lucy le foudroya du regard.

-William McColley ..., gronda-t-elle sourdement.

-Quoi ? Je pensais que je devais la fermer, j'obéis à mon Capitaine !

-Par Merlin ce que tu es usant ! Où-est-Luke ?

Will eut un petit rire sans joie, et désigna l'escalier.

-En bas, ils essaient de voir ce qu'ils peuvent faire pour combler la brèche, avec des septièmes années.

-Merci. Maintenant tu vas me chercher Greengrass, s'il te plait, et plus vite que ça !

-Oui Capitaine !

Will partit au quart de tour, accompagné d'une de ses camarades, et Lucy se tourna vers les autres.

-Je vais voir ce qui se passe, je ne veux rien entendre, je ne pas de gémissement, de dispute, de « c'est la faute des Mousquetaire », rien du tout, sinon je vous colle tous. Compris ?

Lucy les toisa tous, et vit Pucey ouvrir la bouche pour faire un commentaire, mais il reçut un coussin venu de nulle part, le coupant dans son élan.

-On a compris ma petite Lucy, promit Eléonore avec un grand sourire. Je maintiens l'ordre en ton absence. A grand renfort de coussin.

La préfète lui servit un sourire reconnaissant. Eléonore Zabini était décidemment une fille parfaite. Mais que diable faisait-elle avec Marcus Montague ? Lucy garda la question dans un coin de sa tête et descendit aider Luke en bas. Au passage, elle tapota l'épaule d'Albus qui demeurait tendu après son intervention, à défier l'ensemble de ses camarades comme pour les remettre au défi de se lever contre son frère.

-Merci de ton aide, chaton.

-Oh Lucy, non, gémit-il pendant que Scorpius s'esclaffait.

Elle leur adressa un petit sourire. Elle ignorait quand elle s'était mise à appeler son cousin comme ça. Quand elle s'était rendu compte qu'il tentait de rugir mais qu'il ressemblait davantage à un bébé chat ? Elle laissa Scorpius calmer son cousin et descendit dans les dortoirs des garçons. Elle venait à peine d'arriver à la fin de l'escalier que l'eau vint lui lécher les pieds, lui arrachant un sursaut et un long frisson.

-Par Merlin ce que c'est froid !

-Weasley ?

La voix de Luke lui parvenait du dortoir des premières années. Lucy réprima ses frémissements de froid pour achever de descendre les escaliers, avec force de grimace. L'eau lui arrivait aux genoux, et elle se félicita d'avoir laissé ses chaussures dans sa chambre.

-La seule et unique.

-Unique ? Avec la tribu que t'as, tu vas me faire croire que tu es unique ?

-La ferme, Luke, le tacla-t-elle en toquant à la porte des premières années. Vous êtes visibles ?

Avec la proportion de garçon torse nu à l'étage, elle préférait être prudente. Luke pouffa dans la pièce.

-On va dire que oui ! Allez viens, Weasley, j'ai besoin de tes talents !

-On se débrouillait sans elle, grommela Montague alors que la jeune fille entrait.

Elle se figea à la porte, tétanisée. Pas par l'eau glaciale qui lui ankylosait les jambes, ni par la vision des fissures en toiles d'araignée sur les fenêtres des premières années qui laissaient écoulés d'épais filet d'eau troubles, et qui semblaient à toute instant prêtes à complétement exploser. Mais par Montague et Luke qui étaient toute deux torses nus, en short et les cheveux ébouriffés, comme si l'incident les avait sortis de leur lit.

-Arrête de mater, Weasley, et viens aider, se moqua Luke.

-Quand j'ai demandé si vous étiez « visible », c'était précisément ce à quoi je faisais référence.

-Nos tee-shirts sont trempés, on sort du lit, et on a besoin de toi, alors prends sur toi, et ramène tes jolies fesses ici. Ne m'oblige pas à te supplier.

Lucy observa les deux garçons, et se donna mentalement une bonne gifle pour avancer vers eux, pataugeant dans l'eau entre les valises et autres affaires flottantes des premières années. Elle effleura prudemment les fenêtres, d'où l'eau s'échappait de plus en plus vivement.

-On a lancé plusieurs sortilèges de réparation, mais c'est trop fragile, et les fissures reviennent automatiquement, expliqua Montague avec un vague geste d'impuissance.

-Vous avez essayé en même temps ? Je veux dire, deux sortilèges simultanés ?

-Tu nous prends pour des imbéciles, Weasley ?

-Oui, on a essayé, intervint Luke avec un haussement d'épaule. Pas convaincant. Peut-être qu'à trois, avec toi, ça marchera mieux.

Lucy hocha la tête, et recula d'un pas pour s'aligner aux garçons. Ils levèrent leurs baguettes, et Montague compta jusque « trois » avant qu'ils ne crient d'une même voix « reparo ! ». Les fissures s'effacèrent intensément, et Lucy attendit une minute avec angoisse qu'elles ne resurgissent. Mais il n'en fut rien. Elle s'autorisa un soupir de soulagement.

-On ne sait pas combien de temps ça tiendra, grommela Montague.

-Non, admit Lucy en passant une main dans ses cheveux roux gonflant sous l'humidité ambiante. On a qu'à attendre Greengrass et réparer progressivement.

Montague haussa les épaules, et Lucy comprit qu'il approuvait silencieusement. Marcus Montague n'était pas des plus loquaces. Ils réparèrent rapidement les autres fenêtres, et rapidement, l'eau cessa de couler. Mais il y en avait beaucoup trop pour qu'ils fassent disparaître celle qui inondait la chambre d'un simple coup de baguette. Lucy se hissa en grelottant sur un bureau pour extraire ses jambes de l'eau glacée et Montague fit de même.

-Qu'est-ce qui a bien pu faire ça ... ? Nos fenêtres sont censées être protégées, non ?

-C'est clairement du sabotage, évalua Luke, toujours immergé jusqu'aux genoux. On enquêtera là-dessus, Weasley.

Il se frotta les mains, l'air impatient et Montague lui jeta un regard torve.

-C'est tout ce que ça t'inspire ? Le goût de l'aventure ?

-Et bien je trouvais le début d'année fort ennuyeux. A part le drama que ton départ a causé dans l'équipe de Quidditch (Montague le fusilla du regard), rien de croustillant. Au moins là, on a de l'évènement ! Le lac entre dans nos chambres !

-Et ce sont les filles les commères, marmonna Lucy.

Mais Luke avait toujours eu ce côté aventureux et curieux qui semblait presque indécent car il avait tendance à se réjouir des malheurs. C'était une distraction pour lui d'enquêter pour chaque mystère et c'était précisément ce qu'il commençait à faire en vagabondant dans l'eau stagnante quelque temps, entre les débris des affaires des premières années qui flottaient joyeusement autour de lui. Lucy se demanda vaguement comment il arrivait à ne pas avoir froid dans cette tenue... Finalement, avec un cri de triomphe, il fondit sur quelque chose qui flottait devant lui, et le brandit devant ses camarades. Lucy se redressa, persuadée qu'il avait trouvé un indice significatif, mais il se contenta juste de sourire largement en lançant :

-En attendant, ça vous tente une bataille Explosive ? 


***

OK, si j'ai posté si vite c'est juste parce que je voulais vous montrer Simon en prof. La réécriture aurait été sans saveur sans ce passage. 

Pour les nouveaux qui ne comprendraient pas, Simon Bones est l'un des personnages principaux de mon autre histoire, Ombres et poussières

Du coup, validé? 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro