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Chapitre 1 - Quelqu'un de vivant

— Peeves ? Est-ce que quelqu'un a vu Peeves ? Est-ce qu'il y a quelqu'un dans ce château, au moins ? Peeves ? Les enfants ?

Rien. Personne. Pas moyen de voir âme qui vive. Pas moyen de croiser ne serait-ce qu'un rat.

— Eho ? Y a-t-il quelqu'un de vivant ici ?

Je flotte entre les étages, les couloirs, les pièces — en évitant soigneusement les salles de cours, loin de moi l'envie de subir les remontrances d'Albus .

— Ce n'est pourtant pas déjà les vacances, n'est-ce pas ? Et puis, même pendant les vacances, il y a toujours du monde ! Pourquoi faut-il que ce soit chaque fois que je cherche quelqu'un qu'il n'y ait personne ?

— Sir Nicholas, attendez ! Sir Nicholas !

Je relève la tête. Bien trop occupé à pester contre ce château, je n'ai pas entendu le gamin devant moi arriver.

—Sir Nicholas, attendez ! Sir Nicholas !

— Oui gamin ? Tu es bien un Gryffondor, toi, hein ?

— Oui ! Colin Crivey, sir !

Parfait. Sa petite taille ne devrait pas l'empêcher d'ouvrir une lettre. Je tâche d'être poli.

— Eh bien, que veux-tu, Colin ?

— C'est que, j'aimerais devenir journaliste plus tard. Et le meilleur moyen d'y arriver, c'est de s'entraîner, non ?

— Affirmatif.

— Je veux donc créer un article, et j'ai décidé que ce soit sur la vie des fantômes de Poudlard. Pour m'aider, vous voudriez bien me raconter votre histoire ? S'il vous plaît...

J'essaye de penser rapidement, je n'ai rien à perdre.

— Très bien. J'aurais juste un service à te demander en retour !

— Ce que vous voudrez !

Je souris intérieurement. Plus que quelques minutes à passer, et j'aurais enfin la réponse. Je flotte me placer au milieu du couloir et, bien que ce soit complètement inutile, prends une grande inspiration. Il faut bien faire vivre le spectacle, même pour un mort.

— C'est une erreur qu'aurait pu faire tout mage
     Fatigué et pris au dépourvu.
     Une ridicule erreur qui m'a valu
     De finir ma vie avant l'âge.
     Je regrette d'avoir Lady Grieve promené
     Un soir en cherchant la romance.
     Elle crut que ses dents je saurais redresser,
     L'instant d'après elle eut des défenses
     Toute la nuit, j'ai crié que j'allais réparer,
     Mais la justice n'a jamais eu d'âme.
     Hélas pour moi, le bourreau avait égaré
     La pierre servant à aiguiser sa lame.
     Le lendemain à l'aube, quand la pâle figure
     Du prêtre me dit : « Ne pleurez pas,
     Venez comme vous êtes, pas besoin de coiffure »
     J'ai su qu'approchait mon trépas.
     L'homme encagoulé chargé du labeur
     D'arracher ma tête de mon cou
     Me dit « Nick, veuillez vous mettre à genoux »
     À ces mots, je fondis en pleurs.
     « Ça piquera un peu » dit ce sombre idiot
     En levant sa hache dans les airs.
     Mais la mauvaise lame ne put rien y faire,
     Ma tête ne quitta pas le billot.
     Le bourreau se remit à cogner sur moi,
     « C'est presque fini » m'assura-t-il.
     Mais il fallut bien à ce gros débile
     S'y reprendre à quarante-cinq fois.
     Ainsi je mourus, sans que soit détachée
     Ma fidèle tête de mes épaules.
     Voici terminée cette histoire pas drôle,
     Si vous l'aimez, applaudissez !

Je termine les bras écartés, la tête relevée vers le plafond, les pieds à la hauteur du sol, l'oreille tendue en attente des applaudissements de Colin. Rien ne vient. Pris au dépourvu, je laisse retomber mes bras, et le regarde de haut en bas. 

  — Content, gamin ?

Il fronce les sourcils.  

  — Je sais déjà tout ça. J'aimerais bien avoir des détails. Beaucoup de détails, de quoi écrire un article.

  — Tu veux que je te raconte ma vie en détails ? 

  — C'est ce que j'ai dit, sir. 

Il hoche frénétiquement la tête, et ses cheveux blonds tressautent. Si les raisons de ma mort n'ont jamais été un secret, la période où j'étais vivant, bien en chair et en os, remonte à tellement longtemps que plus personne de  fringuant ne pourrait la raconter. Même les autres fantômes de Poudlard n'en ont jamais entendu parler. Je reporte mon attention sur le jeune Gryffondor qui me fait face. Il s'est mis à danser d'un pied sur l'autre, visiblement mal à l'aise. 

Mais pourquoi ne pas sortir de l'ombre ? Assumer, comme Mimi, par exemple. Je n'ai rien a perdre, même pas ma dignité. L'affection des Serpentards, peut-être. Mais peu m'importe. En 500 ans de conscience, je ne les ai jamais vraiment aimés, de toute façon. 

  — C'est d'accord.  

Le visage de Colin s'éclaire et il s'écrie :

  — Merci ! Merci beaucoup sir Nicholas, vous ne le regretterez pas ! 

 — Je l'espère. 

  — Quand est-ce qu'on commence ? 

Sa bonne humeur m'adoucit et c'est avec plaisir que je réponds : 

 — Quand tu veux, tu sais, j'ai l'éternité devant moi, alors... 

Son rire me coupe. Fluet. Aigu. Désagréable. Je me promets de ne plus le faire rire, avant de reprendre rapidement, et essayant de garder mon sang froid : 

  — Alors tu viens me chercher quand tu es libre. 

Je me retourne et flotte dans la direction opposée à lui.  J'entends vaguement ses pas qui essayent de me suivre. Une vraie sangsue. Sans plus de cérémonie, je m'enfonce dans le sol et soupir de soulagement, sans même regarder où je suis arrivé. Quand je finis par jeter un coup d'œil autour de moi, j'aperçois des portes rondes et des plantes de toutes les couleurs. Je soupire une nouvelle fois. La salle commune de Poufsouffle. Bien sûr. 

Quand je me retourne, je croise le regard du Moine Gras. 

  — Sir Nicholas ! Que nous vaut le plaisir de cette visite ? 

  — Je me suis trompé de couloir, rien de bien grave. 

Je le vois ouvrir la bouche, et avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit d'autre, je remonte en flèche vers le plafond, et fonce — à travers les couloirs, cette fois — jusqu'au dortoir. 

Une fois arrivé, je ferme les yeux et souffle une nouvelle fois, puis les rouvre, comme frappé par la foudre — bien qu'elle ne puisse pas me toucher. Personne n'est là, la lettre est, elle, toujours posée sur la table et j'ai oublié de demander à Colin de l'ouvrir pour moi. 

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