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Chapitre 21 : Les premiers pas vers demain.

Chapitre 21 :

Dix ans d'enfer se terminaient dans un bain de sang. Dix ans de désespoir à voir tout les jours l'enfer s'ouvrir toujours un peu plus sous ses pieds. Dix ans à recevoir des coups, jamais justifié et pour lequel on l'avait à chaque fois contraint à s'excuser.

" Je suis désolé, de vous avoir provoqué. Je m'excuse pour cette correction que je vous ai obligé à me donner."

Dix ans à recevoir une éducation plus qu'étrange, qu'on l'avait contraint à voir comme normal, et dont il n'arrivait pas à se défaire. Dix ans à être dévalorisé, soumit et relégué au rang de sous humain. Même un chien avait beaucoup plus de valeur que lui.Toutes ces années avaient été semblable à des siècles pour Eren.

 Combien de raclé avait-il pris, sans comprendre d'où elles venaient, ni ce qui les justifiaient ? De toute façon au bout d'un moment, il avait fini par ne plus chercher à avoir de réponse à ce genre de questionnement. L'une des pires qu'il avait subi, avaient été sans aucun doute celle faite par ce gorille stupide, qui l'avait pris pour un esclave et un défouloir humain, pour toute leurs clique d'assassin. Elle avait été si sévère que lorsqu'il y repensait parfois, Eren s'étonnait qu'il n'ait pas eu à la suite de cela plus de dégât physique. Son crâne à lui suite de cette bastonnade avait été si enflé, et son visage si boursoufflé qu'il avait mis des semaines à s'en remettre bien évidement, mais aussi à se reconnaitre dans un miroir.

" Gustaf, je n'arrive même pas à me reconnaitre..."

Esclave. Octavia s'était sincèrement moquée de ce mot employé par son milicien stupide. Mais quand il y repensait avec le recule des mois et des années, Eren trouvait que cet homme s'était pas vraiment fourvoyé dans sa pensée. Oui à l'époque, il était certes bien habillé et avait une chambre immense, et doté de jolies meubles luxueux. Mais cela n'avait pas fait de lui pour autant un homme libre. Bien au contraire, il était prisonnier de tout. De sa tutrice, de sa maison, de ses pensées conflictuelles qui hésitait entre envie de liberté, et de soumission totale pour ne plus souffrir et subir. L'homme ne s'était pas trompé, il avait été un esclave dans une certaine mesure.

Il avait signé des tas de papier, et consentit à des tas de changements dans SA maison. Il avait accepté mille avilissements, mille humiliations. Il avait désespéré et cru parfois qu'il était extérieur à son corps, et qu'il s'était vu tomber dans un immense troue sans font. 

A présent, il avait la sensation d'avoir touché le fond de ce même trou. Et ne plus tomber ne lui laissait alors qu'une possibilité fort simple. Remonter !

Ses yeux vert voyaient là, sa tortionnaire. Souffrante et gémissante d'une douleur assez justifiée. Elle baignait dans le sang qui s'échappait de ses plaies. Des jurons, des malédictions et des insultes continuaient de passer sa bouche, dont le rouge à lèvre avait partiellement disparut à force de se mordre les lèvres. Elle souffrait...Et il aimait ça..Et il en avait honte. Cette criminelle qui lui faisait peur plus que tout au monde, était juste à quelques mètres de lui. Elle avait été capable, durant ses années d'enfer de lui faire croire que la mort était la solution à tout ses problèmes. Néanmoins, il n'était jamais passé de la simple pensé à la pratique..enfin pas tout à fait..

 Autour du cou d'Octavia, on pouvait voir les traces de doigts de Livaï, lorsqu'il l'avait saisi par la gorge...Il s'en était fallu de peu qui l'étrangle.

" Mourir alors qu'elle est inconsciente est trop doux pour elle....je veux la voir chuter."

Oui, la voir chuter tandis que lui se relèverait de son mieux de tout ce qu'il avait vécu. Cette pensée pleine de haine, de colère et de ressentiment n'était pas des plus charitable. Mais c'était plus fort que lui, Eren pensait ainsi et gérer la honte qui découlait au simple fait d'avoir des songes aussi sombre. Tandis que lui vivrait enfin au soleil et au grand jour, sans être contraint de baisser la tête et de courber l'échine. Elle serait enfermée en prison et privée de liberté.

La roue tournait.

La sonnerie des gyrophares des ambulances raisonnaient dans ses oreilles, un peu comme si il avait mis la tête directement dans une cloche de cathédrale en pleine célébration. Son regard vert était trempé de larme d'inquiétude, et ses mains restaient obstinément accrochées à celle de Livaï, qui avait perdu connaissance après ce final sanglant. Cette main devenue molle par l'évanouissement de son propriétaire, il la massait et la caressait comme pour lui redonner une certaine vigueur.

Eren voyait avec angoisse un sang écarlate se répandre sur le t-shirt de son amant. Il voyait son nez cassé et la cloison légèrement dévié, les bleues sur son beau visage, les écorchures et les nombreuses autres blessures. Et puis il y avait aussi cet hématome énorme au niveau du front qui prenait une grande place, et qui à lui seul démontrait combien Livaï avait la tête dure.

- J'ai protégé mon oméga..j'ai défendu les miens...

Sa voix ordinairement profonde et grave avait des nuances lointaine, un peu comme quand on parle dans son sommeil.

- Livaï...tu ne vas pas mourir hein ? Tu ne peux pas faire ça..tu ne peux pas me quitter...

Les urgentistes tournaient autour d'eux et s'affairaient à arrêter les deux hémorragies. Leurs voix traversaient la cour de cette belle maison de maitre, sur lequel ils avaient tous tant bossé durant ces dernières semaines. La voix de son homme ne se fit plus entendre, ne gronda pas, et ne plaisanta pas avec sérieux. Livaï était évanouie et gisait là, inconscient. Sa main était molle dans la sienne et aurait pu glisser, si il ne l'avait pas tenu avec ferveur, peur et dévotion mêlé.

- Tu peux pas mourir Livaï....on a plein de chose à vivre... Je t'en prie.

Lui si grand, se courbait sous le poids de l'inquiétude. Son homme et son tout, était au plus mal. Quelqu'un, il ne savait trop qui, parvient à lui faire lâcher prise et à le faire reculer un peu, pour laisser les professionnel de santé s'affairer autour de son sauveur et amour. Son coeur battait à un rythme lent, comme si il voulait se calquer sur la détresse physique de celui du militaire. Deux mains vinrent prendre chacune des siennes et qui étaient pleine de sang. Sans regarder, Eren savait de qui il s'agissait. L'une appartenait à Mikasa qui avait à présent reléguée sa petite rancœur enfantine au font d'une poubelle, en voyant combien ce " minus " avait su protéger son meilleur ami, mais eux aussi...Un air désolé s'affichait sur son jolie visage pale, entouré de souple cheveux noir.

L'autre appartenait à Armin, qui sentait et voyait Eren basculer dans une peine abyssal. Sa voix, calme et peiné l'encourageait à ne pas désespérer. 

- Il va s'en sortir, c'est un homme solide.

Non loin d'eux, d'autre soigneurs s'occupaient d'Octavia et de Leroy. Ils étaient entouré de policier et de Gendarme qui avaient enfin consenti à se bouger les fesses. Ils gardaient à présent un oeil sévère sur les deux malfrats. Certains marmonnaient à haute voix tout le mépris qu'ils avaient envers cette mafieuse qui était trop souvent passée dans les mailles du filet.

" Elle ne l'a pas volée..."

" C'est le karma..."

- Je vous demande juste de me laisser lui parler un peu. Je suis le médecin de ce jeune homme, il faut que...

La voix d'Hansi au timbre si particulier, parût soudainement claquer à ses oreilles. Elle aussi avait été blessée et plus que brutalisé. Son oeil gauche avait été crevé, par ils ne savaient quoi et donnait la chair de poule à tout ceux qui l'examinait. Et pourtant elle continuait de s'agiter et de râler sur le simple fait, qu'on ne la laissait pas faire ce qu'elle voulait. Vaguement Eren l'entendait faire des siennes, tandis que ses yeux observaient les soigneurs couper le t-shirt de Livaï à grand coup de ciseau. A nouveau un sanglot passa ses lèvres en voyant la marre de sang sur le buste de son alpha. Ses genoux fléchirent à cette vision, et bientôt il tomba au sol le visage enfoui dans ses mains. Ses amis se serraient contre lui, afin de le soutenir.

- Eren, s'exclama au loin Hansi, tandis que ceux qui tentaient de la soigner menaçaient de lui mettre une camisole de force, si elle ne restait pas plus sage que ça.  Ça va aller, ça va aller...ils vont bien le soigner...je sais que ça fait peur, mais Livaï va s'en sortir. Je t'en fait le serment.

Son visage trempée de larme s'éloigna de ses mains, Eren observa cette amie à la langue sacrément bien pendue, qui malgré la douleur qu'elle devait certainement ressentir, n'abandonnait pas pour autant son optimisme et son sarcasme habituel. Hansi était si solide elle aussi...

- Soyez raisonnable deux secondes, s'agaça franchement un soigneur qui dût prendre une voix rude. Et restez calme.

- Raisonnable ? Marmonna Hansi, c'est pas ce qui me caractérise le plus.

A nouveau, il y eut comme un tourbillon d'action, et de mots qui parurent l'envelopper sans qu'il n'arrive à s'y accrocher. Eren sentit tout le longs, ses deux meilleurs amis près de lui dans un soutient émotionnel et physique parfait. Il s'entendit réclamer auprès des urgentistes le droit de les suivre, quand ils jugèrent Livaï assez stable pour être transporter. Il entendit leurs " non" aussi distinctement, qu'un hurlement dans un silence parfait.

- On le transfère à l'hôpital central, vous n'avez qu'à aller là-bas plus tard..

- Mais...

- Hey ! Gronda Mikasa le regard mauvais. Eren a besoin d'être près de son alpha, vous ne pouvez pas le laisser ve..

- C'est comme ça !

Le brancard emporta le corps du caporal qui avait sû protéger leurs vies à tous. Plus tard, les corps des miliciens venu les trucider furent emporté et mené à la morgue de la capital. Ils étaient tous malhonnêtes et assassins, et pourtant ..sans doute même, des personnes pleureraient leurs disparitions.

Tout choix de vie à des conséquences..

Une autre enquête débutait pour savoir et comprendre comment les choses s'était déroulées ce jour-là. Deux policiers étaient venu les questionner dans la cuisine, où gisait encore la préparation du repas du soir. Leurs voix, leurs attitudes rigides et distancier prouvaient qu'ils se foutaient un peu du ressentit et des émotions de chacun. Ils étaient là, telle deux automates et posaient des questions à foison, allant parfois jusqu'à répéter plusieurs fois la même. Un peu comme ci ainsi ils cherchaient à démêler le mensonge de la vérité. Ils se fichaient de voir ces trois jeunes gens, encore sous le choque et l'émotion d'une mort qui aurait pu les frapper. Ils en avaient rien à faire, de voir ce grand garçon oméga...lâchait ici et là, des informations liés à ses traumatismes ainsi que ce que Octavia lui avait fait. La distance était telle, que l'empathie n'était pas l'émotion qui les caractérisaient le plus.

Ils étaient là pour faire leurs jobs et enquêter. Et c'est ce qu'ils firent avec une froideur, qui avait de quoi en faire frissonner plus d'un. 

Fort heureusement, Erwin qui avait réussi à se faufiler parmi la foule, des gendarmes, policiers et service ambulancier, avait le caractère et la maitrise qu'il faut pour les calmer. Il était là pour veiller sur les trois amis et c'est ce qu'il comptait faire.

- Ça devrait suffire pour le moment, expliqua le plus vieux des deux policiers en donnant un léger coup de coude à son collègue. Il est très tard, affirma t-il en voyant que minuit approchait. Il faudra que vous restiez à disposition de la police, dans les jours à venir.

- Non, j'ai encore une dernière question, reprit le plus jeune qui faisait un peu de zèle et les toisait de haut comme si il était sorti tout droit de la cuisse de Jupiter. Vous allez me dire pourquoi vous n'avez pas.....

- Non, il ne dira rien d'autre, sourit Erwin avec un air de dire. " N'essaies pas d'insister." Comme votre collègue l'a dis, vous avez ce qu'il faut pour le moment. Mes amis et moi même d'ailleurs, seront dispos à passer de nouveau au commissariat si cela est vraiment nécéssaire. Mais la fatigue de cette journée terrible se fait ressentir. Il est tard et j'aimerais que vous sortiez de chez moi.

- Pourquoi, insista le jeune flic, vous avez mis tant de temps à..

- Dois-je faire appel à un avocat ? Ou faire part de votre comportement auprès de Zackley ? Coupa Erwin en fronçant les sourcils. Vous avez posée cette question plus de quatre fois, la réponse ne changera pas. Merci de bien vouloir à présent sortir de ma propriété. Propriété , coupa encore une fois le major, ou vos supérieurs nous ont autorisé à rester pour le moment.

- Très bien, on vous laisse tranquille, capitula le flic avec un air plein de mépris affiché sur le visage. Bonne soirée.

- C'est ça, ça va être une charmante soirée...marmonna avec ironie Erwin quand il raccompagna jusqu'à leurs voitures, les deux policiers.

 Les volets des fenêtres brisées par les balles furent clos. Les morceaux de verres cassées nettoyés. Plus tard Erwin ferait un petit bilan des biens abimés, même si les dégâts matériel semblaient plutôt bénin.

- J'arrive pas à croire que tout est fini, murmura Armin auprès de Mikasa lorsqu'ils montèrent prendre un peu de repos. Après toutes ces semaines à être prudent...à craindre le pire....Ce dire qu'on ne risque sans doute plus rien à présent, c'est ...très étrange...

- C'est parce que c'est encore tout fraie, expliqua la jeune femme. Et encore dit toi que pour nous, cette histoire n'a durée que peu de temps. Imagine, ce que cela doit faire pour Eren...un enfer de dix ans prends fin...

Disant cela, les deux amis s'étaient retournés comme un seul homme pour voir ce dernier arriver sur le palier.  Son dos vouté, et ses épaules basses traduisait l'émotion lourde qui l'habitait. Son regard perdu et ses lèvres entrouvertes avaient quelques difficultés à parler avec eux, car tout n'était que tourbillon dans sa tête. Il avait l'air abasourdi et comme assommée par un coup de massue. Un mélange d'émotion mêlé à une certaine folie causé par la peur de perdre le plus précieux de ses trésors, torturait son coeur d'angoisse.

Que dire pour l'aider à ne pas plonger dans ses propres abysses ? Que faire pour qu'il n'ai pas ce visage plein de remord ? Pour qu'il ne se croit pas la fautif encore une fois de tout leur " malheur" ? Le silence régnait entre les trois amis d'enfance.

- On ira à l'hôpital demain matin à la première heure si tu veux ? Proposa Erwin qui avait bien évidement sa propre chambre attitrée dans le lieu. Je suis certain que Livaï sera réveillé, et gratifiera Octavia tout un tas de gentillesse fort imagé. 

- Tu me promets, qu'il ne sera pas mort par ma faute ? Bredouilla Eren en observant ses pieds nues...tu me jures qu'on ne me dira pas qu'il a succombé à ses blessures...et qu'à présent je serai à nouveau tout seul ?

- Je te le jure, fit sans aucune hésitation le major. Je connais très bien Livaï. C'est un homme au mental d'acier. Je suis sur que malgré ce qu'il vit, ses pensées ne vont que vers toi.

- C'est épuisant, bredouilla l'oméga en enfouissant son visage dans ses mains. D'être la cause de tant de malheur et d'horreur à chaque fois. C'est vraiment épuisant..je veux..je veux juste être un bon oméga pour lui, et le dorloter ..pas l'envoyer à l'hôpital par ma faute avec je ne sais combien de balles dans le corps...

- Tu devras alors, prendre soins de lui quand on ira le voir, intervient Mikasa en venant lui tapoter l'épaule. Les soins, les médicaments et tout ça seront bien évidement utile. Mais je pense que tu seras pour lui, le meilleur des remèdes. Essais de rester confiant.

- Je vais essayer....

Il y eut le silence, et puis une sorte de " bonne nuit" muet. A la suite de cela chacun alla dans sa chambre afin de dormir un peu, ou de rester en tête à tête avec ses pensées.  Pour leurs sécurités des policiers étaient restés sur place durant la nuit, afin de s'assurer qu'aucun sous fifre ou "capitaine " d'Octavia ne viennent se venger sur eux. Chacun mit du temps à dormir, et beaucoup crurent entendre en discontinue, le bruit des balles et des impactés. Les cries de ceux qui se faisaient éliminer, et les coups violents que les deux combattants se donnèrent sans ménagement. Eren ne vit que le sang s'échapper des blessures de son alpha, son visage endormi et s'étouffa parfois dans cette angoisse qui le poussait à croire qu'il ne reverrait plus jamais.

 S'en sortait-il ? Souffrait-il encore ? Était-il hors de danger et dormait-il au fond d'un lit de drap blanc ?

- Quoi ? Encore ce ponton en bois ?

Ça, c'est la réflexion que se fit Livaï dans son propre songe. Il avait perdu une telle quantité de sang, qu'il avait fait un arrêt cardiaque, et qu'il avait dû subir de toute urgence une transfusion sanguine. Son nez cassé devait supporter une atèle, tandis que son corps n'était que douleur à cause des multiples blessures. Mais là, tout de suite, il ne ressentait que discrètement tout ces désagréments.

Il profitait juste de ce rêve récurant, ou irrémédiablement il se retrouvait assis sur ce petit pont de bois. Comme toujours le bout de ses pieds étaient trempés dans une eau fraiche. Au loin la maison au toit rouge paraissait le saluer de sa haut stature, et semblait même un peu plus large. Le ciel d'un azure idéal, ne voyait aucun nuage n'y apparaitre. Être là, c'était comme se retrouver transporter dans une toile de maître.

 Cette fois-ci parviendrait-il à aller jusqu'au bout ?

Livaï se redressa sur ses jambes, et traversa pieds nus le pont en bois. Il sentit peu après cela, l'herbe se coucher sous chacun de ses pas un peu pressés. De la maison aux portes et aux fenêtres grandes ouvertes, il entendait à nouveau des rires ainsi que le bourdonnement incompréhensible des discussions. Toutes ses voix étaient différentes, et représentaient un nombre inconnu de personne vivant là-bas. Les fleures qui encadraient les marches de pierres ainsi que le chemin menant à ce lieu de curiosité, dansaient sous le souffle du vent. Cette fois-ci il parviendrait à y entrer. C'est sûr !

" Tu es ici chez toi entre."

Encore une fois cette phrase lui fut dite par il ne sait trop qui, ou trop quoi. Mais pour une fois il osa y répondre.

- Je voudrais bien, mais je ne peux jamais aller au delà de l'entrée.

Personne. Rien ne répondit à cette vérité absolue. Il continua donc son avancée, espérant quelque part que rien ne le réveillerait pour le moment, afin qu'il puisse enfin assouvir sa curiosité. Il grimpa donc les marches de pierres chaudes, et traversa la cour qui semblait avoir un peu changée depuis son dernier rêve. Il voyait sur le sol à quelque pas de lui, un ballon coloré qui roulait un peu...Rapidement Livaï tourna la tête, et chercha quel autre changement pouvait bien se trouver dans son rêve. Il vit sur le rebord d'une fenêtre une tarte aux pommes qui refroidissait paisiblement. Des cries amusés se firent entendre...

" Entre et vois ce qui s'y passe..."

- Je veux bien....mais..

" Non, c'est encore trop chaud ! Ce n'est pas pour tout de suite."

- Eren ? Murmura t-il surpris de reconnaitre pour une fois l'une des voix présente dans cet étrange songe. C'est vraiment lui ?

Son pas se pressa, et son pied se posa sur le pas de la porte ouverte. Eren était donc dans son rêve ? Oui, puisqu'il l'entendait encore et encore dire "non, c'est trop chaud". Cette fois-ci arriverait-il au moins à entrer dans ce lieu étrange ? Il avança son pied nue puis entendit..

" Mais maman, s'il te plait !! "

- Hein ?

Un souffle surpris coupa sa gorge, tel un nœud fait avec son gosier. Un bon agita son corps réel et qui était allongé dans son lit de drap blanc. Des machines bipaient près de ses oreilles, tandis qu'une intense impression d'avoir été un sac de frappe lui faisait comprendre la réalité de son état.

Encore une fois, il n'avait pu aller jusqu'au bout.

Son nez lui faisait un mal de chien, une attelle avait été posée dessus afin de lui assurer un soin idéal, ainsi qu'un futur nez à nouveau bien droit. Si il s'était vu dans un miroir à cet instant, Livaï aurait pû voir comme un gros pansement au beau milieu de son visage. Sans doute à cause de ça, aurait il eu l'impression de ne plus du tout avoir de nez. Son front était doté d'un gros hématome bleue, presque noir et qui envahissait une grande partie de sa peau. Et pourtant malgré le deux frappes violentes qu'il avait fait avec, sur le crâne de Leroy aucune séquelle grave n'était à craindre.

Son flanc lui faisait mal, et son épaule tout autant. Mais la mollesse de ses mouvements l'agaça énormément, car ne pas avoir la maitrise de lui même était quelque chose qu'il détestait. Combien de temps avait-il dormi ainsi ? Une dizaine d'heure ? Sans doute, même si il avait l'impression d'avoir à peine quitté, la cour de la maison d'Erwin.

Lentement ses yeux nuit s'ouvrirent sur les murs d'une chambre inconnue. Doté d'un jaune canari, il resta étrangement focalisé sur cette teinte avant de réaliser que le soleil était levé depuis peu de temps, au vu de la clarté aux teintes matinal. Avec prudence Livaï tourna la tête et réalisa à ce moment seulement qu'un tuyau était dans sa bouche. Si il avait pu, il aurait claqué la langue de dégout à ce simple constat. Il observa sur une table de nuit, un bouquet de fleur énorme et coloré, et su lire malgré la difficulté lié à sa position et à son état, une carte qui disait " bon rétablissement."

- Ça fait donc plus de 24 h au moins, comprit-il en clignant des yeux...Comment vont-ils tous ? Comment va Eren ?

Après cette observation brève et ce questionnement justifié, l'alpha s'endormit à nouveau parce que la fatigue lui imposait un nouvel endormissement.

En réalité quarante-huit heure s'étaient écoulées depuis les événements, et la chute de la plus grande mafieuse que Paradisium ait connu durant ces dernières décennies. Cette histoire en si peu de temps avait fait un énorme grabuge dans tout le pays, et envahissait à toutes heure de la journée, les journaux télévisé. Chacun répétait encore et encore l'étonnant retour d'Eren Jeager, et l'explication lié à sa fuite, et non à son enlèvement comme l'avait soutenue sa tortionnaire. Des spécialistes et psychologues étaient invités sur certain plateau et expliquaient en prenant un ton grave et des airs de Monsieur et Madame je sais tout. Pourquoi le jeune homme avait agis ainsi etc etc...Alors que pourtant aucun d'entre eux n'avaient jamais parlé une seule fois à ce dernier.

" C'est l'instinct de survie, qui l'a fait agir. Du pure instinct de survie..et si on considère que c'est un oméga. Un instinct animal a dû s'ajouter au tout."

Quelques informations toutes plus vraies les unes que les autres, ce qui au moins changeaient des rumeurs, firent comprendre à la population la triste histoire d'Eren Jeager. De ce fait, des discussions riches et pleines de curiosités, et parfois même d'agressivité naissaient ici et là, à travers le Web.

" Eren Jeager avait donc bien était contraint de s'enfuir. Et Octavia Böherr était à la tête de toute la mafia du pays. C'était  carrément pire que ce qu'on imaginait en faite. Il parait qu'elle lui à piqué tout son fric, pour financer ses nombreux trafiques, et graisser la patte de tout un tas de gens. Les entreprises Jeager pharmaceutiques risquent de fermer pour un bon moment, car elle s'en servait pour faire un tas de chose pas très légale.....Des gens sont au chômage à cause d'elle. Et Eren est ruiné..quelle salope ! Qu'elle crève !"

" Elle l'a battue et réduit en esclavage durant dix ans à ce qu'il parait. C'est à peine si il pouvait respirer sans son autorisation. Truc de dingue sérieux ...On raconte, qu'elle avait payée des docteurs et des dentistes, pour qu'ils ne disent rien de son état de santé, quand il devait être soigné. Ils devraient finir en taule aussi ceux là. C'est un monstre cette bonne femme, et personne n'a jamais rien fait pour retirer Eren de ses griffes. C'est honteux !"

"  Il s'est enfui aussi par amour, je trouve ça romantique en un sens, que dans son calvaire, il rencontre l'amour.  Il parait que c'est un militaire qui ensuite est devenu son alpha qui l'à convaincue de fuir. C'est lui aussi qui l'à défendu au risque de sa vie, quand elle l'à retrouvée. Ce type est un héro vous ne pensez pas ? Il devrait avoir une médaille. "

" Grave. Il parait qu'il s'est battu seul contre une quinzaine de miliciens de cette affreuse bonne femme. Il lui à même explosé le genoux de cette conne. Ah ah ah. Rien que pour ça, le mec à tout mon respect. "

" C'est quoi le nom de son Alpha ? Quelqu'un le connait au moins ? J'aimerais trop voir à quoi il ressemble."

" La police refuse de révéler son identité par sécurité. Quelle ironie, ils jouent les bon flics, alors que certains étaient de mèche avec la mafia ...Comme Richardson Clay..parait que c'est lui qui à balancé à Octavia où était caché Eren, et ses amis. Moi qui le prenait pour un héro..ça me donne envie de vomir tout ça."

" En parlant de ses amis. J'étais sûr que l'autre les avaient fait tués et avait caché leurs corps. Ils sont en vie et j'en suis soulagé. "

Cela faisait à présent plus d'une semaine que Livaï était à l'hôpital. Lentement il se remettait de ses blessures, mais grognait tel le râleur qu'il était sur le fait de rester ainsi enfermé dans une chambre aux murs tristes. Et les repas dégueux fidèles à la réputation des lieux, ne l'aidaient pas à supporter son séjour avec tranquillité et calme. Rare était les fois où il ne disait pas..

- Je rêve de manger les bon plats d'Eren..car ça c'est vraiment de la merde !!

Les infirmières et autres soignants s'habituaient au ronchonnement de leurs patients, et luttaient chaque jour pour un détail non négligeable qui était de l'aider à faire sa toilette. Son regard moyennement aimable s'accentuait d'avantage, et des non catégorique naissaient ici et là. Mais la faiblesse de son état, car après tout il n'était pas invincible, le forçait à céder. Et lorsqu'il se sentait enfin propre et non crasseux, un petit sourire satisfait venait durant un temps assez bref, orner ses lèvres. Tout les jours Eren venait le voir. Et si au début le jeune homme avait fondu en larme de soulagement, mais aussi de remord - comme l'avait craint Livaï- il apprenait petit à petit à ne plus se croire fautif de la folie d'Octavia.

- Je t'aime tellement, murmurait d'une voix émue le violoniste. Tellement.

- Moi aussi, alors sourit moi plutôt. Je te préfère souriant. 

Alors pour lui faire plaisir, et parce que la demande n'était pas excessive et exagérée, le jeune homme souriait.

Erwin qui s'était mis en congé car d'ailleurs, il en avait des tas à prendre, restait présent et protégeait de son mieux tout ce petit monde de l'influence envahissante des journalistes. Armin et Mikasa purent enfin retrouver leurs familles, qui les accueillirent avec les larmes aux yeux, mais bien du soulagement surtout. Pour leurs sécurités, le major leurs avaient conseillé lorsque les soucies avaient débutés pour la jeune femme et son meilleur ami, de se mettre un peu au vert et de quitter la capital. Ne craignant à présent plus rien pour leurs vies, l'un et l'autre avait été heureux de pouvoir à nouveau vivre et agir comme bon leurs semble.

- Je suis content que vous soyez à nouveau hors de danger, leurs avaient assuré Livaï lors de l'une de leurs visites. Je sais qu'être enfermé avec nous n'a pas toujours été agréable mais, j'espère que vous n'en garderez pas un mauvais souvenir pour autant.

- Il y a certaine chose, que j'essaierai d'oublier, avoua Mikasa. Mais même si ...on ne s'est pas toujours bien entendu toi et moi, je suis reconnaissante de tout ce que tu as fait pour Armin et moi. Ainsi que pour le bonheur que tu apportes à Eren. J'espère que tu continueras à tout faire pour le rendre heureux.

- C'est mon but..le rendre heureux.

- Même si il y a eu quelques " soucie", intervient à son tour Armin. Ça reste malgré tout un bon souvenir. On a quand même bien rit, et on a pu s'amuser et apprendre beaucoup de chose. Et puis on a retrouvé notre meilleur ami, je préfère ne voir que le positif dans toute cette histoire.

Oui, il y avait eu un peu d'amusement, dans leurs quête de protection. Mais tant de soucie découlé de ce final terrible. Hansi par exemple avait perdue son oeil gauche. Et ça quand il l'apprit Livaï en fut profondément peiné pour sa meilleure amie. Mais cette dernière toujours apte à voir le verre à moitié plein, plutôt qu'à moitié vide, lui avait affirmée que de toute manière celui-ci avait toujours été le plus faignant des deux, et qu'il lui restait encore un oeil. Elle cachaient ses émotions et sa tristesse, mais refusait de se laisser abattre.

- J'aurai pu mourir ce jour-là, et pourtant je suis en vie, et je peux encore rêver de plein de projet d'avenir. Je ne m'en sort pas si mal que ça. Bon, par contre comme je te l'ai dis. Tu me dois une bouffe ! Je veux dire, je veux manger les bons petits plats d'Eren..la nourriture ici est dégueulasse.

- Je peux pas te contredire là-dessus.

De son côté, Moblit qui avait été gravement blessé, à cause essentiellement d'un tire en plein poumon, se remettait très lentement de ses traumatismes. Soulagé que Hansi soit en vie, car lui aussi avait craints pour la vie de cette dernière, n'avait pu cacher d'avantage ses sentiments auprès de sa supérieur, qui pour le coup ne sût quoi dire...Ainsi il arriva à clouer le bec de cette bavarde.

- Je te demande pas de répondre à mes sentiments, mais savoir que j'ai failli mourir sans jamais rien te dire, m'a fait prendre conscience que je ne devais plus me taire. Je t'aime Hansi.

Pour une fois la doctoresse était restée bouche bée et silencieuse, le visage écarlate. Quand elle avait confiée cette histoire à Livaï, car ses blessures à l'oeil exigeait qu'elle reste à l'hôpital, ce dernier n'avait pu resté dans sa retenue habituel.

- J'aurai vraiment voulu voir ta tronche à ce moment là ! Toi qui te tait et est gêné ! Rien que pour ça Moblit a mon éternel respect. Tu vas faire quoi alors ?

- Bah euh...je sais pas.....murmura t-elle intimidé, ce qui choqua sincèrement Livaï.

D'un point de vue juridique et loi, Livaï après avoir assassinée 15 personnes risquait gros. Du moins, ça c'est ce qui était écris sur le papier. Néanmoins le fait que ce soit pour défendre sa vie, ainsi que celle de trois autres personnes, menacées par une dangereuse société criminel, prouvait par là que c'était de la légitime défense. Et ceux qui criaient au scandale à ce sujet, généralement sur internet car ainsi ils étaient caché de tout et tout le monde derrière leurs écrans, se faisaient généralement traiter de tout les noms. Au final, car la loi qui pourtant avait fermée les yeux sur bien des choses dont des tas de flics devraient se justifier à l'avenir, lui accorderait de la prison avec sursis. 

Le jour de la sortie arriva enfin pour le caporal. Ce dernier satisfait de foutre le camps hors de cet hôpital qu'il avait décidément trop vue durant l'année, se promit de ne plus y foutre les pieds avant un bon bout de temps. Ayant encore quelques lourdes blessures contraignantes, même si il se rétablissait assez vite. Il attendait tel un môme pressé de partir pour un parc d'attraction, que Erwin et Eren viennent le chercher. Il était là, assis sur le fauteuil de sa chambre avec à ses pieds une petite valise contenant des affaires que son petit ami lui avait apporté au court de ses nombreuses visites. Sur la petite table de la chambre quelques cadeaux de rétablissement offert par ses amis étaient présents. Sans doute plus tard, célébreraient-ils tous ensemble, cette liberté retrouvée, ainsi que la fin du cauchemar pour Eren.

Trois petites coups furent donnés sur la porte de la chambre, cette dernière à la suite de cela s'ouvrit et vit rapidement apparaitre la silhouette reconnaissable d'Eren. En quelque pas ce dernier impatient d'avoir à nouveau son Alpha présent dans sa vie de tout les jours, s'approcha de lui et se pencha pour lui offrir un tendre baisé, après l'avoir pris dans ses bras.

- J'ai pas dormi de la nuit, tant j'étais pressé que tu rentres, avoua le jeune homme qui vit arriver près de lui  Erwin qui serra la main du militaire. J'ai fait tout un tas de truc..pour m'occuper.

- Quand je me suis levé ce matin, expliqua le major, la table de la cuisine était envahi de tartes, de compote de fruit, de plat et de dessert. Je ne sais pas où il trouve toute cette énergie. J'ai l'impression de garder un enfant surdouée...A peine le petit déjeuné avalé, qu'il a récurer votre chambre.

- Mais...fit le jeune violoniste. Je ne suis pas un enfant, se défendit-il dans un air boudeur.

Un rire amusé passa discrètement les lèvres de Livaï, car Erwin ressemblait à une nounou géante avec son oméga. Mais savoir Eren sous sa protection, l'avait aidé à supporter son séjour à l'hôpital. Tranquillement, il se redressa sur ses jambes et prit sa valise en main, tandis que son amant prenait les présents de bon rétablissement. Il était encore un peu endoloris mais sa santé allait de mieux en mieux.

- J'aurai aimé, retrouver mon appartement à ma sorti, admit le brun lorsqu'ils furent dans le couloir. Mais je me doutais un peu que le proprio en le voyant vide, allait mettre fin à notre contrat et le relouer aussitôt. J'aimais vraiment cet appartement...

- C'est vrai qu'il était très beau en plus, commenta Eren en prenant sa main.

- Vous pouvez rester tout le temps que vous voulez à la maison vous savez, intervient Erwin. Les journalistes ont cessé de trainer autour, c'est à nouveau calme. Sans doute parce que j'ai réussi à leurs faire croire que je pouvais faire sauter leurs cartes de presse, si ils continuaient ainsi..ah ah ah.

- Sournois mais efficace, belle stratégie, fit Livaï en hochant la tête d'un air appréciateur.

Ils marchèrent quelques instants le long du couloir. Dans sa main libre Livaï sentait celle d'Eren qui souriait paisiblement à ce simple geste. Il avait l'air heureux, même si le caporal s'en doutait, des angoisses devaient encore être présentes ici et là, car tout cela ne pouvait pas partir et disparaitre en un claquement de doigts. Ils virent sur leurs passages une petite pièce à la porte grande ouverte, et où le personnel médicale prenait ses pauses. Quelques infirmières étaient présentes et semblaient déguster avec gourmandise un beau gâteau en roulant des yeux de bonheur.

- Merci encore pour le gâteau, assura une femme assez petites mais au cheveux blond cendré. C'est délicieux.

- Vous avez fait tellement pour nous et pour mon alpha, répondit Eren en s'inclinant avec un respect qui frôlait encore une fois la soumission tant il baissa la tête. C'était la moindre des choses..Merci encore.

- Oh là là, mais ce n'est rien voyons et puis c'est notre travail, répliqua l'interlocutrice. C'était un vrai défie à lui seul pour certains soins, mais après tout ces les aléas du métier. Dans tout les cas prenez bien soins de vous à présent.

Le groupe de gourmand/de leurs firent des gestes d'au revoir de la main, tandis que le trio se dirigeait en direction de l'ascenseur. Là, après quelques courtes secondes d'attentes, ils arrivèrent enfin au rez de chausser où Livaï dût signer quelques papiers à l'accueil, avant de sortir.

Depuis ce qui s'était passé, il n'avait pas mis le pieds en dehors de l'hosto, et ne connaissait de ce qui se passait depuis lors, qu'à travers les paroles rapportées par Hansi, Erwin Eren, et même tous ceux qui étaient venu lui rendre visite. Le soleil part aussitôt venir lui frapper le visage en guise de bienvenu, et pourtant cela ne lui déplu pas vraiment. L'envi d'être à nouveau tranquillement en pleine air, lui donnais de sévère envie de buller et de ne rien faire.

Pourtant à peine eurent-ils le temps de faire quelques pas en direction de la voiture du major, qu'il entendit Eren se lamenter un peu sur l'approche de personnes aux pas pressées.

- C'est vous l'alpha de Monsieur Jeager ? Vous pouvez nous dire votre nom ? Le publique meurt d'envie de le connaître.

- Non ! Répondit simplement d'un ton ferme Livaï, qui n'aimait pas être interpelé ainsi. Et vous êtes ?

- Journalise de la chaine PPM1. Vous avez deux minutes, je voudrais savoir si ..

- Nous somme assez pressé, intervient Erwin. Et puis vous savez qu'on ne peut pas parler d'une enquête en court donc.....

- Hey par ici ! S'exclama une voix dans la foule des curieux. Vous êtes un alpha et pourtant doté d'une taille plutôt petite ? Comme ça se fait ? C'est plutôt rare ça.

-  Je ne crois pas que ça vous regarde ça..répondit d'un calme assez froid Livaï, toujours aussi chatouilleux dès qu'il y avait une allusion faite sur sa taille.

- Eren, Eren, demanda une autre journaliste tandis que l'interpelé à être toujours sollicité ainsi dès qu'il mettait les pieds en dehors de la maison, de tendait d'angoisse. Sa main libre d'ailleurs qui tenait celle de son homme, lâcha cette dernière pour se crisper involontairement au bras de Livaï qui toisa les opportuns avec encore plus de rudesse. Vous êtes heureux de retrouver votre Alpha ? Il parait que vous avez une certaine différence d'âge ? Peut on savoir de combien ?

- Évidement que je suis heureux. Je veux le bonheur de mon alpha, je veux bien m'occuper de lui. Je veux être un bon oméga. Et la différence d'âge ne regarde que nous...hum..pardon si..je suis grossier...

Il y eut à la suite des paroles du jeune homme, une sorte de réaction étonnante de la part des journalistes et qui traduisait même une sorte de moquerie. Cela était certainement dû à la manière particulière avec lequel parlait Eren, ainsi qu'à son ton ultra dévoué et soumit. Il avait l'air de suivre une sorte de règle moral qu'il s'imposait. Et les traduire et les comprendre était une sorte de jeu auquel s'adonnaient les journalistes. Ce qui était horriblement malvenu de leurs part, et méchant à la fois.  Remarquant cela, Livaï prit une attitude moins aimable, et fronça ses sourcils fin avant d'entendre.

" Je te l'avais dis, il dit toujours des trucs comme ça."

" Franchement bizarre.."

" C'est dingue..plus soumis que ça tu meurs."

" C'est peut-être son truc la soumission ? Enfin tu vois....."

" C'est touchant..et triste à la fois. "

C'était affreux à entendre, et désagréable à subir sans doute. Ils étaient là, pressants et envahissants et se moquaient en un sens de ces habitudes et de ces ordres que Octavia lui avait gravé dans le crâne. Ils parlaient comme si Eren était trop bêtes pour comprendre, ou même réagir à leurs propos.

- Oh ! S'agaça Livaï en prenant un ton vraiment pas aimable pour pas dire gelé. Vous vous croyez où là ? Vous croyez que je suis sourd ou quoi ? Ne parlez plus de mon oméga sur ce ton là, si vous ne voulez pas que je me fâche. Lui manquer de respect, c'est me manquer de respect. Et j'aime pas ça ! Laissez nous tranquille à présent. Merci !

Là-dessus le caporal avait repoussé d'un revers de bras la masse imposante et oppressante qui s'agglutinait autour d'eux. Son regard furieux parût tous les clouer sur place. Et lorsqu'ils purent enfin entrer dans la voiture du major, aucun d'eux ne purent entendre ceci.

" Ça c'est de l'alpha ou je ne m'y connait pas.."

" Très charismatique en tout cas."

La voiture démarra, et le sourire jusqu'ici aussi doux qu'un soleil de printemps disparut pour laisser place à une mine songeuse. Assis à l'arrière de la voiture car à vrai dire cela ne le dérangeait nullement, le jeune homme observait le paysage citadin défiler devant ses yeux. Qui d'autre que ces journalistes se moquaient aussi de cette façon qu'il avait d'agir et de parler ? Était-il donc si ridicule que cela ? Si grotesque au point qu'il en devienne comique ?

Un souffle passa ses lèvres et ses yeux vert se fermèrent un instant. Sur la place passager, son alpha qui ne voyait rien de ses changements d'expressions, mais savaient parfaitement combien devait-être son trouble, après ce genre d'événement, passa l'une de ses mains vers l'arrière. Voyant cela le musicien attrapa le bout des doigts un peu frais de son compagnon, puis se mit à sourire à nouveau. Ses joues prirent une couleur rosée.

Peu importe le regard extérieur, tant que lui était là à ses cotés.

La route se fit dans une discussion que malheureusement son instinct lui fit voir comme celle concernant " les hommes." Ainsi Livaï put-il apprendre que l'armée qui n'aimant que très peu être exposée dans ce genre d'affaire compliquée, ne comptait pas le rétablir de sitôt dans ses fonctions. Sachant que l'épine qu'il était devenu, commençait à les déranger quelques peu. Et prenant en compte du simple fait qu'ils ne pouvaient s'en débarrasser comme un moins que rien. Les hautes autorités jugèrent plus pratique de s'appuyer sur une mise à la retraite un peu précoce. Afin que les journaux qu'ils soient papiers ou télévisuels leurs foutent la paix avec cet homme qui ne travaillait plus pour eux.

Lorsqu'il entendit cela, Livaï ne se fâcha pas vraiment de cette décision qui cherchait à l'évidence à le foutre dehors. Déjà qu'avec ses problèmes de santé, ils avaient hésité à le renvoyer. Comme tous ceux travaillant dans le même métier que lui, Livaï arrivait à l'âge typique - presque 35 ans- où il devait faire le choix entre rempiler pour quelques années de plus, ou partir à la " retraite " même si l'âge était trop jeune pour s'adapter à ce mot. Au moins le choix était fait d'avance pour lui, et il n'aurait aucun dilemme à ce sujet à l'avenir.

- D'après Nile, et après quelques enquêtes menait sur les comptes d'Octavia mais aussi d'Eren, puisqu'ils sont indirectement lié. Eren n'aura d'héritage que le nom. Elle lui a tout pris, jusqu'au manoir, qui continu d'être fouillé de font en comble. Que ce soit...l'intérieur comme l'extérieur où des corps, et des ossements ont été retrouvé. Expliqua peu après cela Erwin.

- Quelle sale bonne femme....se retient de jurer plus salement le brun.

- Je leurs avaient bien dit, qu'elle avait fait assassinée plein de monde devant mes yeux, lors de mes témoignages. Et que souvent j'avais vu ses hommes les enterrer dans certaines parties du parc du manoir. Elle voulait que je lui file tout, pour ne pas avoir de problème et attirer l'attention de la police sur une fraude financière...

- Je suis désolé Eren, j'espérais naïvement qu'elle ne t'aurai pas tout pris mais..

- Ce n'est rien, assura le jeune homme. Ce n'est pas grave, tant que je t'ai toi. Et puis...cette maison...je n'arrivais plus à la voir comme la mienne alors...

Un feu qui menait tout droit sur une route allant à l'extérieur de la capital, passa au rouge et les contraignirent à ralentir. Quelques passantes sortant visiblement d'un lycée pour fille, traversèrent le passage piéton, tandis que quelques unes à l'oeil affutée reconnaissaient ce jeune homme que tout le monde avait tant recherché. Les vitres de la voiture étant baissées, chacun put entendre les commentaires fait ici et là, et qui pour une fois n'étaient pas humiliant pour le jeune oméga.

- Oh mon dieu, il est trop mimi. Coucou Eren, dit l'une d'entre elles en agitant la main tout en traversant le passage piéton. Profite de la vie, tu le mérites grave...Et vous, l'alpha vous êtes un héro.

- Certainement pas...marmonna Livaï qui ne fut pas vraiment attendu. Je ne suis pas un héro.

- Ah euh, merci pour vos compliments ! Répondit le violoniste dans une salutation de la main assez mimétique.

- Quel popularité, ria Erwin. Elles n'en ont que pour toi Eren.

- Hm ? S'étonna le caporal, en voyant un autre groupe de jeune fille passer. Quoi ? Pourquoi elles s'arrêtent comme ça devant la voiture celles là ? Allez oust traversez, le feu va passer au vert..oust..

- Tu devrais faire mannequin t'es trop beau, trop sexy Eren.

- Hein...Mais..euh non, bredouilla le jeune homme rougissant.

- Tu veux pas m'épouser ? T'es trop hot, je veux un homme comme toi dans ma vie.

-  Hey ! s'exclama Livaï avec agacement en frappant de son poing le tableau de bord, avant de sortir la tête par la fenêtre ouverte. Tu veux vraiment marcher sur mes platebandes gamine ? T'es sûr que tu veux avoir à faire à SON alpha hein  ? On t'a jamais dis que foutre un alpha en rogne c'est dangereux ?!

La jeune fille un peu provocatrice se moqua de Livaï dans un rire qui en disait long, mais pris soins tout de même de déguerpir au plus vite de sa vision. Lorsque le feu passa au vert, Erwin redémarra en riant sur la pointe fulgurante de jalousie qui venait de traverser son ami. Eren restait plutôt interdit, mais intérieurement, il se retenait de rire en écoutant la parfaire indignation de son alpha.

- Non mais vous l'avez entendu hein ? Hein ? Erwin arrête de rire ça me gonfle vraiment là. " Épouse moi" ! Devant ma gueule elle dis ça, cette idiote. Devant MA gueule !

- C'est que des gamines Livaï, c'est rien, le tempéra le major en agitant mollement une main.

-  Sale petite merdeuse ! Jura pourtant le caporal. Tsh....

- Allons allons, calme toi. Il est jeune, c'est un beau garçon, forcément il plait un peu et...

- Je m'en fou totalement ! C'est mon oméga, mon compagnon, ma moité. On marche pas sur mes putains de plates-bandes. Je suis un alpha bordel.. c'est insupportable pour moi ce genre de chose..Eren !

- Hein ? Quoi ? Fit celui ci en bondissant de surprise sur son siège. Pardon..

- Ne t'excuse pas voyons. Mais soit gentil, et ne soit beau qu'avec moi ! OK ?

- Euh...ce que tu dis n'as aucun sens, bredouilla le jeune homme en haussant les épaules. Mais tu te fâches pour rien, même si c'est gentil ce qu'elles disent, seul ton regard compte pour moi Livaï, parce tu es tout pour moi.

Ce dernier en entendant cela, se retourna un peu sur son siège, grimaça sous la douleurs de quelques courbatures, puis vit son compagnon l'observer en rougissant. Immédiatement il passa la main sur ses yeux puis dis..

- Putain, t'es vraiment trop adorable  ...trop mignon..elles ont raison..

Ce que leurs réservait l'avenir ? Personne n'aurait su le dire. Seraient-ils capable de l'affronter ? Très certainement, car après ce qu'ils avaient vécu surtout pour l'un des deux, rien ne leurs paraissaient impossible. Pourraient-ils vivre leurs rêves, cela restait un mystère que seul le futur leurs dévoilerait.

*****

Et voila pour le chapitre 21  dans lequel on peut voir les répercussions physique sur chacun des protagoniste, mais psychologique aussi. A présent tout le monde connait plus ou moins l'histoire d'Eren et de ses dix années de calvaire. Les jours à venir promettent d'être encore chamboulé, car sans finance et sans bien, le futur parait plutôt brouillons. Mais qui c'est de quoi demain sera fait ? ( moi je sais puisque je suis l'auteure XD)

J'espère que ce chapitre vous à plu. Si voulez me soutenir, laisser un vote un petit com, ça fait plaisir et sa encourage.

( Si vous avez des questions sur l'histoire  je vous écoute.)

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