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Chapitre 18: Des menaces, et un allié.

Chapitre 18 :

Comment Octavia en était arrivée à se mettre sur la piste de Livaï. Cette question après la visite plus que désagréable de Leroy était tout ce qu'il y a de justifier pour Hansi et Moblit. Pour répondre à cette question, il faut retourner quelque peu en arrière. Au moment même ou la grande patronne des patronne avait dû organiser dans le manoir Jeager une réunion avec ses " capitaines " pour rappeler à ces derniers qui était le chef.

Lorsqu'elle eut fini son petit coup de pression, ou un être assez méprisable s'était fait exécuté en moins temps qu'il faut pour le dire, elle avait parlée à la suite de cela de ce sujet délicat qui faisait que ses gens avaient de plus en plus envi de la virer de son trône. Elle avait parlée de la fuite d'Eren avec un mystérieux Alpha, à la description physique parfaitement représenté en portrait robot, mais à l'identité inconnu.

Là-dessus l'un des hommes qui était présent autour de la tablée durant la réunion, avait jeté un oeil plus qu'attentif au portrait que Leroy avait fait faire. Un détail lui avait alors sauté immédiatement aux yeux, le regard mauvais de l'alpha lui rappelait quelqu'un. Bien entendu ce " quelqu'un " était comme toutes ses connaissances bien peu recommandable, puisqu'il occupait le charmant poste de " tueur à gage." Où il était ? Où il se trouvait cette oiseau qui n'avait pas montré le bout de ses plumes depuis longtemps ? Là était pour le moment un grand mystère pour lui. Mais ses affaires devenant un peu chaotique de par certaines arrestation, et les yeux bleu clair et glacé de sa patronne se fixant un peu trop souvent sur lui. Il avait là une possibilité non négligeable de sauver ses miches, si il arrivait à mettre un nom sur cet alpha au regard dur.

Il avait fait alors quelques recherche de son coté, déléguant au passage ses propres trafics à des subordonnés de confiance. Il avait fouillé  ici et là, téléphoné à deux trois raclures près à vendre père et mère, pour trois sous, puis il parvient enfin à se souvenir du nom et prénom exacte de l'oiseau qu'il cherchait. La localisation de ce dernier se fit plus après, laissant à croire à l'individu, que la chance pour le moment était de son côté.

- Kenny Ackerman ! Voila ! S'exclama l'homme en se laissant tomber dans le font de son siège de bureau. Son poids plutôt conséquent fit un peu grincer son fauteuil de douleur. Ce vieux salopard de Kenny..ah ah ah, dans quel état on va le retrouver, celui là ?

 Son ventre cause des plats Gargantuesque qu'il avalait plusieurs fois par jour, vibra tel une montagne de gélatine sous ses rires puissant. Prouvant ainsi combien le crime paye bien. Sa main épongea son front  trempée de transpiration par cette chaleur, et très vite un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres épaisses. Si son flaire était toujours aussi bon, il pourrait satisfaire Octavia et détourner un peu son regard de ses mauvais chiffres et ainsi sauver sa peau. Un rire un peu irrationnel encore une fois passa sa bouche et attira l'intention de son épouse qui passait dans le couloir de l'étage de leurs maison.

- Rudy ( Rudolph ) tout va bien ? S'étonna t-elle en frappant à la porte du bureau, car cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas entendu ainsi rire.

- Oui, tout va bien ma belle. J'ai juste un bon feeling pour mes affaires....

- Aah...tant mieux...

Oui, tant mieux. Elle en l'épousant ne s'était pas attendu à épouser au passage un monde de malfrat, de mauvaise action, de meurtre et de trafic. Mais mettre le pied dedans, même en tant que simple épouse, s'était renoncer aussi au monde des honnêtes gens. Aussi s'était-elle toujours arrangée pour ne rien connaitre des activités de son époux.

Ne pas savoir,  et ne pas voir, c'était ne pas être coupable...

Le lendemain " Rudy" affublé d'homme de main pour assurer sa sécurité, avait traversé la capital pour arriver dans un quartier périphérique qui à vrai dire était loin d'être rutilant. Le quartier défavorisé avait su résister à la moindre rénovation. Et ceux qui faisaient là loi dans ce lieu de perdition n'était certainement pas la police qui était littéralement haïs et injurié et caillassait à coup de pierre voir pire.  C'était belle et bien les pires criminelles qui soit qui géré les lieux. Là, les mômes savaient à peine lire et écrire et les parents luttaient tel des Don Quichotte contre des moulins à vent, dans l'espoir de leurs éviter le pire....en vains, car tous ou presque finissaient dans des activité illégale, en prison, ou entre quatre planches...

Rudy était donc arrivé dans ce quartier ou les poubelles jonchaient le sol, et rendaient les rats grouillant gros comme des cochons. La chaleur caniculaire n'aidait en rien à assainir l'air ambiant. Des gamins de tout âges malgré cela jouaient à s'attraper, et gare à celui qui ne courait pas assez vite. Irrémédiablement une bastonnade lui tombait dessus en guise de gage.  Rudy observa ce jeu qui lui rappelait sa propre enfance, et ria en voyant une correction tomber sur un garçon pourtant costaud et grand. Ce dernier se releva peu après en riant, démontrant ainsi combien cette vie dure avait endurcie sa couenne.

- Et les petits, interpela t-il en voyant tel un volée d'oiseau le groupe d'enfant l'entourer en moins de deux.

L'un des hommes de main, pas regardant sur l'âge leurs firent vite comprendre qu'ils avaient grand intérêt à garder les mains dans leurs poche, plutôt que dans celle des autres, en montrant son flingue.  Les gamins comprirent bien vite le message, et se gardèrent bien d'avoir des gestes imprudent.

- Qu'est-ce qu'on peu faire pour vous m'sieur ? Dans tout les cas c'est pas gratuit, hein ! Ici faut payer, déclara le grand garçon en croisant les bras sur son torse. D'autres tentaient tout comme lui, d'avoir l'air un peu impressionnant.

- Hé hé hé , ouais je sais bien que c'est pas gratuit, ria le mafieux en sortant une liasse de billet de son veston léger et qui firent évidement briller de convoitise les yeux des gamins. Tout ça c'est pour vous ! Si vous me dites où et Kenny Ackerman !

- Kenny ? Répétèrent les mômes en se regardant avec un air de dire " ça vaut le coup de le balancer ou pas." Sans doute l'appât du gain fut plus important que la protection du tueur à gage.

- Faut vous dire m'sieur, que Kenny d'vient un peu Zinzin. Précisa avec prudence l'un des gamins. J'veux dire il est vraiment frappé !

- Ouais, c'est vrai, firent les autres dont la vue de cet argent les rendaient bavard et bien peu calme.

Le plus grand de la troupe après avoir gueulé un " la ferme " efficace qui fit taire ses camarades, regarda les alentours et réclama le double pour le risque qu'ils prenaient tous en leurs parlent. Rudy se mit encore une fois à rire en affirmant au môme qu'il était pareil à son âge. Bien triste flatterie que voila. Mais l'ados apprécia cela, sans doute parce que ça lui donnait l'espoir d'avoir un jour comme lui, autant d'argent dans les mains. Cet argent d'ailleurs après informations fut distribuer à la petite bande de mioche, qui l'info à peine largué s'enfuir à toutes jambes.

- Hey, gronda néanmoins Rudy en choppant le plus grand et le plus bavard par le col tout en le secouant un peu. Gare à toi si tu m'as menti. J'épargne pas les enfants !

- J'vous ment pas m'sieur ! Il habite là où que j'vous ais dit ! Promit craché. Là dessus le gamin avait largué un mollard gros comme son pouce sur le bitume crasseux. 

Après une grimace de dégouts, Rudy avait lâché l'ado qui en un claquement de doigts avait disparut de sa vue avec ses amis, en se faufilant dans les nombreuses ruelles du quartier. Après être remonté en voiture, car marcher en ce lieu à l'air libre ne lui disait rien du tout, il s'était arrêté cinq minute après devant un immeuble de brique rouge. Les fenêtres assez nombreuses étaient pour certaines cassées et rafistolé à coup de journaux et de cartons. L'entrée du lieu, voyait deux ivrognes abruties par l'alcool et qui n'étaient plus foutu de se lever tant ils étaient bourré. D'un geste de la main, les gardes du corps les avaient saisi par le col de leurs manteau miteux, puis les avaient jeté un peu plus loin, ou les deux poivrot reprirent paisiblement leurs activité. Après cela, ils avaient monté les marches où un palier sur deux était dénué de la moindre lumière. Ici et là, on entendait derrières les portes d'entrées des discussions, des disputes et d'autres choses qui auraient dû rester intime. Mais enfin, ils arrivèrent au dernier étage là, même où vivait Kenny.

Au moment où Rudy qui avait pris soin tout de même de se ranger sur le coté du mur, avait frappé avec prudence à la porte d'entrée, cette dernière s'ouvrit en grand avec une telle rapidité qu'il n'arriva pas à s'empêcher de faire un bon. Les gardes du corps avaient immédiatement réagi en sortant leurs armes, tandis qu'un grand BOUH avait raisonné à l'étage. Le tout avait été très vite suivi d'un rire, tonitruant et moqueur.

- T'es pas discret dans tes recherches Rudy. Qu'est ce qui amène ton gros cul dans mon humble demeure ? S'exclama Kenny et désignant de la main un appartement bordélique et bien peu rangé. Octavia à fait un petit caca nerveux ?

Sans rien ajouter de plus et laissant la porte ouverte, et qui au passage était criblée de balle, fait par Kenny lui-même dans des moments d'ivresse. Ce dernier alla s'assoir dans un vieux fauteuil au tissu un peu sale. Là, il reprit en main une bouteille à demi entamée, et qui était sagement posée sur table de chevet sur lequel reposé en plus d'un vieux journal, une photo de Kenny adolescent avec une jeune femme au cheveux noir, et au regard bleue nuit intense. Immédiatement Rudy tilta en voyant les yeux de la jeune femme, même si son regard paraissait beaucoup plus doux, que celui du portrait robot. Cela au moins confirmait ses doutes.

Tandis qu'il en était tout à ses réflexions, Kenny titillait la nervosité des gardes du corps en pointant son pistolet sur eux.

- Bang, bang, fit-il en les visant à tour de rôle. Hé hé hé ..

- J'ai juste besoin d'une petite information. Le coupa dans son délire Rudy. Après je te laisse à tes occupations d'ivrogne, se moqua t-il y en désignant de la main les nombreux cadavres de bouteilles au sol. Regarde ça ! Reprit-il en fouillant la poche de son manteau..

- Hep, hep, hep ! Gronda un peu l'assassin, fait pas de geste dangereux comme ça. Tu me rends un peu nerveux ! Un rire ponctua la phrase tandis qu'il agitait son arme dans sa main...Fait ça plus doucement.

 Rudy leva les yeux au ciel, ignora du mieux qu'il put l'odeur de saleté des lieux, et sorti le portrait robot de ce petit alpha, que cherchait tant Octavia. Avec prudence car l'autre s'amusait toujours avec son pistolet, il déplia le papier puis le tendis à Kenny. Aussitôt ce dernier effaça son sourire provoquant de ses lèvres, tout en crispant ses doigts sur le papier blanc.

- Qu'est-ce qu'il à fait, pour qu'il soit tant recherché par notre " sainte patronne" ? Marmonna le tueur à gage qui ne détourna plus le regard du portrait.

- Il a énervé Octavia..et pas qu'un peu.

- Et tu crois que je vais parlé avec une explication aussi brèves. Ah ah ah, c'est bien trop peu comme information, pour que ça me donne envie de dire quoi que ce soit, Marmonna Kenny qui ne lâchait pas du regard, le visage dessiné sur papier.

Ce regard ..ses yeux, il les connaissait bien. A cette réflexion, il observa le cadre photo le représentant lui et sa soeur plus jeunes. Voyant que Rudy le suivait dans sa gestuelle, il prit la cadre et le coucha sur la table.

- Tu sais qu'elle a perdue sa petite poule, qu'elle avait sous la main depuis dix ans pas vrai ? Résuma très sommairement Rudy en épongeant son front.

- Le fils Jeager ? Ouais je le sais bien. Ils en parlent partout de la disparition de ce gamin. Même ici..Et alors ?

 - Ce mec serait l'alpha avec qui cette chienne d'oméga s'est enfuit...

Un sifflement se fit entendre de la part de l'assassin professionnel, et qui peu après cela se mit à rire avec force.

- Ah ah ah, elle a pas dû la voir venir celle là. Et en quoi ça me concerne ?

- Je ne sais pas pourquoi, ironisa Rudy en relevant le cadre photo qui venait d'être couché, mais j'ai pensé à toi dès que j'ai vu le portrait de ce type, expliqua t-il en pointant son gros doigts boudiné sur l'adolescente brune de la photo. Cette femme aux yeux bleue ..ce type lui ressemble énormément..

- C'est Kushel ma soeur, gronda Kenny en repoussant la main du mafieux, quand il vit le doigts gras se poser sur le portait de sa frangine. Touche pas !!

- C'est son rejeton ?

 - Ma soeur est morte il y a trèèèès longtemps de ça, souffla Kenny le regard fixé devant lui, un peu comme si il plongeait dans son passé. Avant de mourir elle a eu le temps de se faire engrosser par un inconnu, et de me pondre cet avorton....un bébé rachitique et tout petit..un miracle qu'il est survécu ce moutard..commenta t-il avant de reprendre après voir bu un gorgée d'alcool...Les services sociaux à l'époque n'étaient pas très regardant sur mon " métier", ni même sur l'endroit où je vivais. Et ils ont voulu me larguer ce bébé dans les pattes..tss..j'ai une gueule à élevé un môme ? J'ai refusé comme tu t'en doutes, et je leurs ait interdit de lui dire que j'existais ..Ce gamin doit croire qu'il n'a pas de famille sur terre ! C'est le mieux que je pouvais faire pour lui en tant que membre de sa famille, lâcha t-il sur la fin d'un ton sarcastique.

Il y eut un silence, très vite suivi d'une autre grosse rasade d'alcool qui partie dans le gosier du tueur.

- Et durant ces dernières années, tu n'as jamais pris le temps de savoir ce que devenait le seul et unique membre de ta famille ? Jamais ? Douta Rudy en avançant sa lèvre inférieure qui marqua ainsi un très gros doute.

- Bien sûr que si, ria Kenny ça m'intriguait de voir comment ce merdeux s'en sortait. Il s'appelle Livaï Ackerman, il a 34 ans je crois. C'est un militaire ! Il a des potes, un boulot un appart...il est loin de la vie de merde qu'on a eu ma soeur et moi. A présent, que je t'ai dis ce que tu voulais savoir. File moi de quoi renouveler ça, désigna t-il en agitant sa bouteille d'alcool, ou je te troue la peau !

- Quel oncles attentif, se moqua Rudy en fouillant dans sa poche afin de sortir de quoi payer les informations que Kenny venait de lui offrir. Tiens, dit-il en lâchant un gros paquet qui tomba au sol. Même la famille ne vaut rien à tes yeux. Sale ivrogne !

- Sortez à présent ! Ordonna Kenny en pointant la porte ouverte du doigts. Sortez, mais ne croyez pas que votre petit soucie va se régler en un claquement de doigts. Ce gamin est un Ackerman...vous allez en baver.

- De là-haut ta soeur doit être si fière de toi, se moqua Rudy dans un regard de mépris. Pour de la bibine, tu as vendu son fils à la mafia ! Quand tu crèveras je suis pas sûr qu'elle t'accueillera à bras ouvert.

Les mots parurent en un sens, si tant est que le tueur à gage ait encore un coeur, blesser Kenny qui avait à nouveau à la suite de cela pris son arme à feu en main, puis s'était mis à tirer dans la plafond. Fort heureusement, il n'y avait pas de voisin au dessus de sa tête.

- Vire de là, avant que je te truffe le cul de plomb ! Et ne parle plus jamais de ma sœur, connard !

Face à ce conseil très judicieux, Rudy et ses hommes avaient quitté le lieux rapidement, avec un poche l'identité de cet alpha qu'Octavia recherchait depuis des jours et des jours. La voiture en quittant le quartier malfamé, avait jugée bon d'ignorer le code de la route. A vive allure et à une vitesse proprement scandaleuse, elle avait dévorée les kilomètres afin d'arriver au plus vite devant le manoir Jeager. Cette dernière lorsqu'elle le vit debout dans son entrée, gras et transpirant au possible, avait marquée une mine des plus dégoutée. Avec dédains elle avait refusée de lui serrer la main. Sans doute aurait-elle continuée à lui faire mauvaise accueille, si l'homme ne s'était pas mis à beugler ..

- Le petit Alpha s'appelle Livaï Ackerman. C'est un militaire de 34 ans. C'est le neveux de Kenny, vous savez le tueur à gage.

- C'est le neveux de ce vieil ivrogne ? S'exclama d'un ton sincèrement surpris la rousse, qui ne put cacher une certaine surprise de marquer son visage. Et bah ça alors, si je m'attendais à ça.

- J'ai été le voir, et il me l'a confirmé lui même. J'ai vu là-bas une photo de sa soeur quand ils étaient plus jeunes...ce type ressemble énormément à sa mère, expliqua Rudy en agitant le papier où se trouvait le portrait. Sauf qu'elle à l'air plus aimable et ..

-  Tu es bien sûr de toi ? Douta t-elle en plissant ses longs yeux bleue clair.

-  Assez sûr pour parier ma tête dessus, certifia le mafieux en secouant son chef de bas en haut, ce qui surpris un peu sa patronne au passage.

- Livaï hein...Parent avec ce bon vieux Kenny ! Répéta Octavia pensive, en enroulant autour de ses doigts une longue boucle de cheveux roux. Et lui toujours aussi imbibé d'alcool ?

- Toujours. Les mômes que j'ai interrogé là-bas, m'ont tous dit-il qu'il avait tendance à devenir barge. Enfin plus que ce qu'il n'était déjà, commenta Rudy dans un gros rire. Mais même dans cet état, il n'a pas perdu de son savoir faire..J'ai failli me faire trouer la peau avec mes hommes.

- Dans son domaine lui aussi est une exception, dût admettre Octavia dans un grand sourire satisfait.

Dans son dos Leroy paraissait se vexer de ces compliments fait à un autre que lui. Surtout à Kenny, car il ne l'aimait pas du tout. Remarquant ça la patronne reprit.

- Leroy, au lieu de bouder comme un petit garçon, plaisanta t-elle en se retournant pour lui faire face. Là, après s'être approchée de son bras droit, elle posa la main sur la joue de ce dernier qu'elle caressa...va me chercher le plus d'info possible sur ce nain..et fait ce qu'il faut, pour qu'ils me rendent au plus vite Eren.

- J'y vais de ce pas Octavia, assura Leroy en claquant des talons avant de filer à l'extérieur de la demeure, comme si le temps lui était compté.

Peu après ça, elle eut comme souvent lorsqu'elle débordait de joie, un rire de petite fille gâtée. Heureuse car elle avait l'impression de dominer à nouveau situation, elle avait tournée sur elle même dans une belle arabesque, puis s'était approchée de Rudy .

- Tu as bien travaillé et tu mérites d'être récompensé pour ça ! Je vais donc te payer ce que je te dois.

Dans un mouvement de tête elle avait invitée son "capitaine " à le suivre, tout en faisant comprendre malgré tout que les gardes du corps devaient rester dans l'entrée. De son coté Leroy, grâce au nom et prénom qu'ils avaient enfin obtenu n'avait pas manégé sa peine. Et en moins de temps qu'il faut pour le dire, il avait en plus de tout les détails de la vie de Livaï, comprit que dans les amis de ce dernier, celle qui lui était la plus proche n'était autre que son médecin personnel. Hansi Zoé.

Revenons dans le présent, et plus précisément dans le bureau médical d'Hansi. Cette dernière plutôt que de faire attention aux menaces qui pesaient sur eux, était entrain de s'assurer que la main ainsi que le poignet de Moblit n'avaient pas subi de dégât trop important.

- C'est une foulure, conclut-elle rapidement en mouvant lentement sa tête de droite à gauche. Quel brute épaisse aussi celui-là. On va te mettre un strapping et..

- On s'en fiche de tout ça, s'exclama l'assistant dont le coeur battait encore de panique face à la menace qu'ils venaient de vivre. Tu n'as rien ? Questionna t-il en voyant les lunettes un peu tordu sur le nez de la doctoresse. J'ai cru...Qu'il allait te faire du mal..bredouilla t-il le visage rouge écarlate..vraiment j'ai eu ..si peur pour toi.

- Ah ah, mais non, ria avec désinvolture Hansi, ça aurait été idiot de sa part de nous faire du mal ici. Surtout avec autant de témoins auditifs aux alentours. Il se serait fait griller en moins de deux, avant même d'avoir quitté l'immeuble. Il était uniquement là pour nous mettre la pression afin qu'on ramène Eren à cette sorcière.  Sans doute parce qu'...euh.. ? Hein ?

Moblit n'avait pas le caractère hyper détendu et optimiste d'Hansi. Moblit n'était pas capable de prendre à la rigolade, chaque événement qu'il vivait. Sans doute était-ce pour son caractère calme, qu'on l'avait justement mis comme assistant de la femme médecin. Parce que son esprit carré savait encadrer comme il le faut, l'esprit papillons d'Hansi. Mais là, il avait vraiment cru que cet horrible type au charisme assassin allait la tuer, et il n'avait pu supporter cette simple idée. A présent soulagé de la voir en un seul morceau, et sans la moindre blessure, il subissait le contre coup de cette peur terrible en venant la prendre dans ses bras.

- J'ai eu peur pour toi, murmura t-il comme un aveu.

- Je suis comme un chat, j'ai 1000 vies, ria nerveusement la binoclarde qui ne s'était pas attendue à une telle chose. D'un geste maladroit elle tapotait le dos de Moblit, comme le ferait une mère avec un enfant chagrin.

- Les chats ont sept vie pas 1000...

- Ah euh oui, c'est vrai ! B..Bon revenons à notre affaire, reprit-elle en posant les mains sur les épaules de son assistant qu'elle éloigna un peu, avant de lui sourire maladroitement. Avant que je n'arrive que t'a t-il dis ?

Pas vexé par cet éloignement, Moblit avait l'impression que son cerveau partait dans tout les sens. Toujours décidé à le soigner, sa supérieur l'avait installée sur une chaise ordinairement réservée aux patients. Après avoir fouillé dans ses fournitures médicales, elle revient s'assoir près de lui afin de lui faire un bon bandage.

- Pas plus que ce qu'il t'a dis...A l'évidence ils ne savent pas encore où Eren et les autres se cachent, ce qui est toujours ça de gagné. Mais comment on va se sortir de là et eux aussi ? Il y a tellement de vie en jeu...

- Moblit, tu sais pourquoi ce type a jugé préférable de venir directement nous voir, enfin me voir ? Questionna Hansi en fronçant des sourcils, le sourire pour une fois était absent de son visage.

- Parce que tu es amie avec Livaï ?

 - Cet homme pense comme un macho. Sans doute comme tu le dis, il a compris en fouinant que Livaï et moi nous somme de très très bon amis..Mais à ses yeux, je ne suis qu'une femme ...en gros rien de bien dangereux, par rapport à un major de l'armée entouré de militaire par exemple ? Tu vois ce que je veux dire ?

- Oui, entre mettre la pression à toi, " simple " docteur, et Erwin, major de l'armée de Paradisium. le choix était vite fait..

- N'est-ce pas ? Un rire un peu fou se fit entendre de la part de la doctoresse....ah ah ah, il m'a sous estimé entant que femme, cet idiot...il a dû croire que j'allais chialer une fois qu'il serait parti...Il a tord de me prendre à la légère!

- C'est sûr, commenta Moblit dans un sourire en coin.

-  Je ne vais pas lui vendre Livaï, Eren ou qui que ce soit, assura t-elle avec détermination. Et puis...j'ai plus d'un tour dans ma poche. Il est temps de faire tomber tout ce petit monde.

- Que veux-tu dire ? Questionna l'assistant en la voyant quitter son siège après les soins, tandis qu'une douleur un peu lancinante dans sa main malmenée le faisait grimacer.

Hansi s'était levée, avait contournée son bureau puis avait posée la main sur le sommet de l'écran plat de son ordinateur. Là, elle indiqua en pointant du doigts une sorte de lentille difficile à remarquer, présent sur l'écran. En voyant le visage plutôt interrogatif de son assistant, elle reprit..

- Écoutes, dès que cette histoire avec Livaï et Eren a débutée, et que j'ai entendu les confidences de notre jeune ami sur la dangerosité de sa tortionnaire. J'ai réalisée que les risques d'avoir des visites désagréables des hommes de main de l'autre sorcière risquaient d'être accrue pour moi. J'ai donc pris le parti, en me cachant sur le vielle écran d'ordinateur que j'avais, pour le changer et prendre celui-ci. Il a une caméra intégré et film 24 h sur 24 tout ce qui se passe, grâce à un programme..c'était justement au cas où on aurait quelques soucies....Regarde..fit-elle en l'invitant à la suivre derrière son bureau. Je n'éteint jamais mon ordinateur, pour être sûr que la caméra soit toujours opérationnelle.

Là, elle prit place sur son siège en cuire, puis leva les yeux sur son assistant qui observait l'écran avec intérêt.

" Tu ne vois vraiment rien quatre z'yeux, je plains ce pauvre Moblit."  C'est ce que lui avait dis Livaï une fois.

- Hum, bon bref ! Marmonna t-elle en allant chercher un petit programme parmi les tas de dossiers. Après quelques secondes, où elle fit certaines mauvaises manipulations qui la firent jurer. Elle put retrouver le passage de la vidéo, où le sons était assez correcte, et l'image assez nette pour qu'on reconnaisse les protagonistes présent...Là on entendait à la perfection Leroy les menacer ouvertement, et surtout nommer le nom d'Octavia en disant.....

" Eren appartient à Madame Octavia..."

Mais aussi, le passage des menaces faites sur les familles de chacun, prouvant ainsi d'ailleurs, qu'ils avaient bel et bien tenté d'enlever Armin et Mikasa. Ce qui était là de très bon arguments pour ouvrir une enquête.

- N'est-ce pas de magnifiques preuves, ricana la jeune femme en fouillant dans un tiroir, où elle put extirper une paire de lunette de rechange qu'elle gardait toujours là au cas où... Ah c'est beaucoup mieux, sans elles je ne voit rien.

- Est-ce que se serait suffisant pour la faire tomber ?

- Disons, que pour le moment ce sont des preuves irréfutables, qui démontre que Eren a bel et bien était contraint de fuir pour sa survie. Et que de son coté Octavia le prenait pour un objet, ainsi qu'une simple source financière.. Sans parler des tentatives d'enlèvement de Mikasa et Armin...Et des témoignages sur le net des connaissances d'Eren, qui en cour de musique ont assuré qu'ils l'avaient souvent vu avec des bleues et des contusions sur le visage. ..

- Mit bout à bout, se serait à présent difficile pour la justice de continuer de dire, qu'ils n'ont rien trouvé qui justifie une enquête, ou même une mise en cause d'Octavia.

- Tout à fait, reconnue Hansi le regard déterminé. Il faut que j'appelle Erwin pour lui faire part de tout ça, et lui demander comment agir comme il faut, afin que personne ne prenne de risque.

Un peu plus tard ce matin là, Erwin qui venait à peine d'arriver dans son bureau, vit sa terrible secrétaire au regard autoritaire, frapper à sa porte à peine fut-il installé dans son siège de bureau. Après avoir autorisé cette dernière à entrer, la femme au regard sévère l'avait observée en ayant de grosse difficulté à dissimuler une certaine forme d'inquiétude d'habiller son visage. Peu habitué à cela, Erwin se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir lui annoncer, pour qu'une expression autre que la sévérité, se peigne sur ses traits. Là, dans une question muette, il reçu comme réponse, une enveloppe noir qu'elle lui tendit d'une main tremblante.

- C'était au courrier ce matin, murmura t-elle en fronçant des sourcils. Vous devriez appeler la police avant de l'ouvrir, Major Erwin. On dirait...des lettres de menaces comme dans les films..

- Je verrais en fonction de ce qu'il y a écris dedans, assura Erwin en la voyant plantée debout au milieu de son bureau. A l'évidence la curiosité de sa secrétaire la poussait à cette attitude, manquant ainsi singulièrement de respect. Merci vous pouvez disposer.

- Bien, fit-elle en sortant dans son claquement de talon habituel.

- Voyons, fit Erwin dans un sourire discret, que me vaut ce charmant courrier, qui n'a pas du tout l'air menaçant ?

" A l'intention de Erwin Smith, Major de l'armée de Paradisium,

Il est de mon devoir entant que citoyen de ce pays de vous prévenir des risques que vous encourez si vous continuez de jouer avec nous, au jeu du chat et de la sourie. En effet, nous avons remarqué depuis quelques temps, que vous fouinez sur le passé d'une dame de haute qualité, qui n'apprécie guère ce genre d'intrusion dans sa vie privée. Pour votre bien, ainsi que pour votre santé, nous vous serions très reconnaissant d'arrêter immédiatement de déterrer de vieille affaire, qui ne vous concerne en rien. Nous voudrions en aucun cas, devoir vous faire comprendre notre demande autrement que par les mots. Nous comprenons nous ?"

- Oh ça oui je comprends très bien, répondit à voix haute Erwin avant de reprendre sa lecture.

" De plus. Nous vous prions aussi, de bien vouloir assurer auprès de notre ami commun : Eren Jeager, de bien vouloir cessé sa fugue ridicule. Et que son retour au plus vite chez lui, évitera bien des soucies et des disparitions inutile. A moins que le fait qu'il y ait des morts par sa faute ne le dérange en aucun cas. "

- La culpabilité à présent...ça marche peut-être chez ce gamin martyrisé mais pas sur moi, gronda Erwin, en se disant qu'il éviterait bien évidement de parler de ce passage à Eren.

" Il est dans votre intérêt de nous écouter et de suivre nos ordres avec une ferveur digne d'un croyant envers dieu. Nous avons déjà mis en garde votre très chère amie Hansi Zoé.  Dites aussi au caporal Livaï Ackerman  que si il refuse d'écouter vos précieux conseils, nous ne pourrions plus assurer l'intégrité de sa santé la prochaine fois que nous serions amené à le revoir.

Soyez aussi intelligent que votre réputation le suggère, et allez dans notre sens, sinon les morts pleuvront.

Cordialement, un ami qui ne vous veut pas que du mal.  "

- C'est si sympathique ce genre de conseil de bon matin, ironisa Erwin en repliant soigneusement le papier puis en posant la lettre devant lui sur le bureau. Dedans se trouvait un balle, qui à elle seule accentuait une certaine menace sur eux.

Sans rien ajouter de plus, il s'accouda sur le bureau, croisa ses doigts entre eux tout en appuyant son menton dessus.

- Ainsi en plus d'avoir l'identité de Livaï, ils ont pris la peine de menacer aussi Hansi. On est entrain de perdre le peu d'avance qu'on avait. Néanmoins j'ai plus d'un tour dans mon sac..je n'ai pas chômé ces dernières semaines...

Détendu car à l'évidence le stresse n'était pas des plus intense chez lui, Erwin ouvrit un tiroir de son bureau grâce à une petite clé qu'il était le seul à avoir. Là, après avoir joué avec le font de ce dernier, il retira une fine plaque de bois, et en sorti un énorme dossier, dans lequel était regroupé tout un tas d'information, de témoignage de photos et de preuves contre d'Octavia.

Erwin en avait conscience, qu'au saint de la police se trouvait quelques pommes pourries, mais aussi quelques pommes saines. Ce précieux dossier qu'il tenait entre ses mains, il en avait fait le double qu'il avait disposé dans un coffre fort à la banque. Ainsi si il lui arrivait quelque chose de regrettable, et que sa méfiance envers la police seraient beaucoup trop énorme. Ce même dossier, serait aussitôt livré en " héritage " au médias qui à coup sur ne manqueraient pas de faire les choux gras de ce qu'il avait appris.

Les choses bougeaient dans un sens et dans un autre. Telle une guerre, la ligne de front ne cessait à présent d'être en mouvement.  Quelques jours plus tard à l'heure du déjeuner, Erwin invita dans un restaurant assez bondé, tout ceux qui avaient eu le droit à des menaces directe et indirecte. En plus d'eux, il y eu un invité surprise qui n'était autre qu'un vieil ami d'Erwin, et qui était dans la police chargé des affaires " spéciale"..Nile Dawk ( ou Dok ?). Cette branche au sain de la police était une sorte de four tout où, les enquêteurs bossaient sur des vieilles histoires irrésolues, ou sur d'autres tellement complexes qu'ils en avaient parfois pour des années. Ainsi ils étaient tous éloigné des affaires courantes. C'était aussi ici, qu'on jetait les agents qu'on souhaitaient mettre un peu sur le coté.

 Nile était brun les cheveux assez court, le regard aigüe. Il portait aussi une moustache et une barbichette fort discrète. Avec Erwin ils avaient été tout deux un peu froid durant un temps pour une bêtes histoire de coeur, ou Erwin n'était pas sortie grand vainqueur. Néanmoins et ceux parce que les choses de la vie faisaient qu'il ne fallait pas rester fixé sur des rancœurs ridicule. Le major avait su mettre de coté cette vieille querelle et avait ensuite jugé son vieil ami comme incorruptible, après avoir renoué contact avec lui. Ce qui d'ailleurs était vrai, Nile ne suivait qu'un ligne de chemin et refusait de s'en éloigner pour prendre des sentiers plus sombres. Souvent il avait vu au commissariat des choses bien peu louable qu'il avait su faire échouer. Quelques flics pourrit grâce à lui avaient atterrie derrière les barreaux, et lui aux brigades spécial car sa fidélité envers la justice en dérangeait plus d'un. 

Ils étaient donc tous réunie autour d'une table privatisée à l'étage du restaurant. Erwin, Nile , Hansi Moblit, mais aussi Mike et Petra.

- Vous aussi ? S'exclama la doctoresse en pointant du doigts les deux derniers nommés.

- Cette histoire pue carrément, lâcha simplement Mike qui croisait les bras sur son torse. J'ai reçu une lettre de menace étrangement polie.

- Moi aussi, ajouta Petra..ils ont dit que si je ne leurs livrais pas...qui vous savez, dit-elle sans oser nommer qui que ce soit pour le moment devant  Nile, ils allaient s'occuper de moi...Depuis je squatte un peu chez Mike...

- C'est plus prudent en effet. Avec Moblit on a eu à faire à ..commença à déballer Hansi, avant d'être interrompu par Erwin.

- Attendez, dit-il en levant la main comme pour demander le silence, je crois qu'avant toute chose nous devons expliquer à Nile, ce dont on parle.

- J'aimerais en effet comprendre ce que je fais ici Erwin. J'ai pas mal de travail, qui m'attends et je n'ai pas le temps de trainer au restaurant.

- Je comprends tout à fait, sourit le major qui vit une serveuse arriver avec quelques boissons. Dès qu'elle eut fini de les servir elle quitta la pièce, et la discussion reprit. Nile que dirais tu de nous aider à mettre à mal, tout un réseau de mafieux qui gangrène le pays, et pourrit notre société. De rendre sa liberté et sa dignité à un jeune homme que notre pays à abandonné lâchement, il y a de cela dix ans ? Bref, que dirais tu d'appliquer la loi ?

- Ta dernière allusion donne l'impression que je suis un pourrie Erwin. Ce qui n'est pas le cas et tu le sais ! Sans moi et mes subordonnés se seraient encore plus la merde et ...

- Oh là là, faut pas se vexer ! Le coupa Hansi, c'est juste une manière de formuler les choses. En un mot. Voulez vous nous aider à faire tomber la tête d'Octavia Böherr ainsi que toutes sa clique de salopard oui ou non ?

Un sourire mauvais s'afficha sur les lèvres fines de Nile, durant trop longtemps et dans trop d'enquête le nom de cette bonne femme était apparu. Mais à chaque fois, il avait été éloigné de l'enquête, ou ensuite l'enquête avait été confiée à quelqu'un d'autre. Toujours, elle s'en sortait et lui avait jeté à la face dans un sourire arrogant, combien elle avait d'emprise au sein même de la police.

Si là, on lui proposait un dossier solide, et impossible à défaire pour la jeter entre les barreaux, il était près à y plonger la main le bras ainsi que toute la tête. Et l'idée de possiblement monter en grade à la suite d'un tel succès, pour nettoyer un peu plus les rangs de la police ne le dérangeait en rien. Un sourire rapidement orna ses lèvres.

- Je veux la tête d'Octavia Böherr depuis des années ! Ça fait trop longtemps qu'elle passe entre les mailles du filet. Vous pouvez compter sur moi.

Il y eut autour de lui des sourires communs , et un hochement de tête confiant de Mike quand il céda à son toc étrange de renifler les gens pour savoir si ils étaient dignes de confiance. Sans attendre, Erwin prit le fameux dossier tout en précisant qu'il avait là une copie, et commença à expliquer toutes ses découvertes, preuves et témoignages.

La loi, la vraie faisait à travers Nile un possible pas contre cette dangereuse criminelle.

*****

Dans la maison de maitre, le groupe de réfugier avait appris partiellement le possible danger qui les menaçaient. Une discussion assez brève au téléphone avec Erwin, leurs avaient juste intimé l'ordre d'être encore plus prudent, et de ne sortir du domaine qu'en cas de nécessité extrême. Livaï loin d'être idiot, avait compris que quelques choses avaient bougé de leurs côté, même si il n'avait pas su déduire dans quel sens précisément.

" Je vous rappels dès que j'ai des informations plus intéressantes à vous donner. "

C'est ce que leurs avait dit Erwin..Livaï devait donc patienter, même si ne pas prendre part au combats contre Octavia, le frustrait un peu.

Depuis lors, son attention et sa prudence s'était accrue et son sommeil était redevenu presque inexistant. La nuit, il veillait sur le sommeil de tout le monde en faisant des rondes régulières, tout en gardant une arme à feu sur lui et prête à emploie si nécéssaire. Entre deux, il prenait le temps de lire et étudier enfin, les nombreux ouvrages que Moblit lui avait apporté. Là, parfois il se rendait compte de l'étendu de son ignorance....et à ce sujet elle restait vaste.

- Mon engin peu faire un" nœud " comme ça  ? Marmonna t-il surpris en voyant un schéma assez explicite de la chose. Ça à l'air atroce à subir pour un oméga.

Mentalement, il s'imaginait entendre Hansi lui dire sottement " c'est pas le même nœud qu'on fait avec une corde hein !"  Là , il avait un peu ri de cette stupidité. Mais au final et après la terrible leçon qu'il avait pris, il continua de diminuer son ignorance sur ceux de son espèce.

Il était temps !

Quand le matin arrivait et que le calme n'avait été que sa seule compagne durant la nuit, un soulagement venait alors le saisir. Pour le moment tout allé bien pour eux. Afin de ne pas rester sur les rotules, il s'octroyait une ou deux heures de sieste qui ainsi l'aidait à tenir le coup.

Depuis qu'il y avait eu la grosse dispute, à cause de la nuit infernal qu'ils avaient fait passer au deux bêtas, ses " discussions " avec Mikasa étaient de plus en plus limitées. Lui n'avait pas apprécié la mandale qu'elle lui avait collé et surtout, surtout le reproche qu'elle avait fait auprès d'Eren en cherchant une version de lui qui malheureusement n'existait plus. Ses paroles avaient fait si mal au jeune homme, qu'il avait cru lui même ressentir cette même peine jusque dans sa chaire. Bien sûr les mots de la jeune femme avaient été poussés par la maladresse, la fatigue, la colère et il le savait bien, la jalousie aussi.

" Elle devait être amoureuse d'Eren quand ils étaient mômes." Cette conclusion lui était venu à l'esprit, et rien au monde n'aurait pu lui faire croire que ses soupçons étaient faux.

Néanmoins, il parvenait à garder pour lui, cette pointe de rancune, totalement inutile dans cette période troublé qu'ils vivaient.

Mikasa de son côté, digérée bien des faits. Tout d'abord cette jalousie enfantine qu'elle souhaitait étouffer au font d'elle une fois pour toutes, car ses sentiments réel à l'égare d'Eren n'était plus son amour de petite fille, mais une amitié profonde qu'elle ne voulait plus perdre. Et l'avoir blessé comme elle l'avait fait, en lui reprochant son attitude soumise et écrasé fasse aux autres, ainsi que la disparition de ce " Eren " qu'elle avait connue, lui provoquait d'énormes remords.

 D'ailleurs elle s'était excusée plusieurs fois pour cela, et toujours Eren avait accepté ses excuses. Mais à vrai dire, elle ne savait pas si il le faisait parce qu'il le voulait sincèrement, ou parce qu'on lui avait appris à toujours fermer sa gueule, et à ne jamais aller à l'encontre des autres. Cependant son dialogue avec lui à présent étaient parfois emprunt d'une forme de gêne, et souvent elle enviait Armin qui avait la chance d'être à l'aise avec chacun d'entre eux.

Se doutant que quelques menaces revenaient dans leurs directions, Eren avait demandé à Livaï de l'entrainer à nouveau et surtout de lui apprendre quelques techniques de combats. A ce sujet les deux Ackerman qui pourtant n'avaient aucun lien entre eux, appréciaient le fait de se remettre en forme, et de dérouiller leurs corps qu'ils jugeaient l'un comme l'autre un peu trop endormi dans cette vie calme à la campagne.

- Tu as fait d'énorme progrès en peu de temps, assura t-elle une fin d'après-midi, tandis qu'épuisé par le peu de sommeil qu'il avait, Livaï avait un peu coupé court à l'entrainement. Tu sauras à présent rendre coup pour coup.

- Je veux pouvoir faire autre chose que de subir, ou taper au hasard. Je veux leurs faire regretter tout ce qu'ils m'ont fait...Si on nous attaque, je ne veux pas être le maillon faible..ni l'oméga pleurnichard qui se cache dans son coin...

Dans ses mains elle tenait un gros baque dans lequel Eren rangeait le linge sec qui pendait à l'extérieur. Efficace et rapide, il pliait le tout et le rangeait parfaitement, tandis que Mikasa le suivait dans sa corvée. Armin de son coté, bidouillait dieu sait quoi sur internet à la recherche d'informations " croustillantes " avait-il dis. Là dessus, personne n'en su d'avantage, mais chacun savait qu'avec un petit génie comme lui, le résulta promettait d'être intéressant. D'ailleurs l'expression volontaire qu'il avait pris en disant cela donnait l'impression qu'une sorte de détermination l'animait. Lui aussi sans doute voulait apporter sa pierre à l'édifice.

- T'es tu au moins remis de tout ça ? Murmura t-elle en le voyant s'interrompre dans son geste, pour la regarder d'un air surpris.

- Tout ça ....répéta le jeune homme qui tendit le bras ou il
restait encore ici te là, quelques marques de morsures. Sans rien dire d'autre, il tira sur le col puis observa son buste...ça cicatrise...mais tout les couples Alpha oméga font ça dans de telles circonstances...il n'est pas " pire " que les autres comme tu sembles le croire .."on" est comme ça dans ces moments là, nous les omégas et alpha...

- Il aurait dû se contrô..

- Non, stop arrête ! la coupa aussitôt Eren en mouvant sa tête de droite à gauche. Ne parle pas d'une situation que tu ne comprends pas, s'il te plait. Tu ne peux pas exiger de quelqu'un une maitrise totale sur quelque chose qu'il n'a jamais vécu, et qu'il ne pensait pas vivre d'ailleurs....aucun Alpha en ce monde n'a eu ses premières rutes à son âge..

- Tu le défendras toujours quoi qu'il fasse ?

- Je ne le défend pas ..enfin, reprit-il hésitant car il doutait de lui même. Pas vraiment. Mais c'est de la logique aussi. Et si t'es un peu honnête, tu sais que j'ai raison. Tu crois quoi ? Qu'on a aimé être ainsi entendu...et vu ..à ça non alors ! Et lui non plus n'a pas aimer ça...Il se sent assez fautif comme ça, n'en rajoute pas s'il te plait..

- Il est plus vieux que toi, il aurait dû savoir toutes ces choses depuis longtemps !

- Ça il le sait, il le sait mieux que quiconque ! râla un peu Eren en reprenant sa corvée. C'est pour ça, qu'il lit tout les bouquins que Moblit lui a apporté....il a vécu comme un bêta jusqu'à ce qu'il me rencontre. Il était vu comme un Alpha de surface. Hansi qui est médecin et spécialiste, était elle même surprise de tout ça..

- C'est vrai, consentit la jeune femme.

- C'est comme si toi...tu étais là entant que bêta et que demain, on découvrait que tu étais une Alpha. Tu dirais quoi si je te disais, tu sais donc absolument tout puisque tu es une alpha ! Tu me dirais " oui bien sûr je sais tout, je maitrise tout !"  Tu oserais dire ça ?

- Non....admit encore une fois du bout des lèvres la jeune femme brune...non je ne connais rien à tout ça. Enfin trop peu de chose...pour me permettre de répondre aux exigences que je veux de ce type..

-Livaï...il s'appelle Livaï...pas" ce type, lui, ce gars..ou le nain". récita Eren. Sous l'avalanche de surnom ridicule la jeune femme s'était mise à rougir un peu de honte. Je sais, essaya de la taquiner Eren afin d'alléger l'ambiance tendu entre eux...que tu en as d'autres en réserve.

- N..non, mentit la jeune femme en recevant le dernier linge dans la banette. Pas du tout ! répéta t-elle tandis qu'elle filait à vive allure en direction de la maison.

- Ton nez s'allonge Pinocchio, ria le jeune homme qui le devança avant de lui faire face devant le perron de l'entrée. Là, il posa ses deux mains sur les épaules de cette dernière et sourit. Je tiens à Livaï comme à la prunelle de mes yeux. Mais à vous aussi mes amis ..vous êtes ma famille. Je tiens vraiment, vraiment à vous. Je m'estimes chanceux de vous avoir tous près de moi. Je ..je te promet d'essayer de ..hum ne plus baisser la tête..et de ne plus vous décevoir. Je..vous doit bien ça.

Là-dessus, il avait tapoté les épaules, essayé de prendre un air sûr de lui , puis entra dans le couloir de l'entrée, avant de grimper à l'étage ou devait se trouver un Livaï un peu épuisé par le peu de repos de ces derniers jours.

- Mais...dix ans de sacrifice pour nous sauver du pire Armin et moi...tu ne nous dois rien....souffla Mikasa en le suivant peu après dans l'entrée.

Peut-être était-ce ce qu'elle et Armin pensaient. Mais lui qui se voyait toujours comme un boulet à trainer, avait la sensation de devoir à chaque instant mérité d'être là, en vie près d'eux. De prouver que les risques qu'avaient pris chacun d'entre eux en s'opposant à Octavia n'avait pas été fait en vains, et qu'il sortirait de cette pièce sombre où parfois il avait l'impression d'être enfermé à double tour. Si il n'avait pas été lié à son alpha, sans aucun doute aurait-il trouvé l'idée de disparaitre à tout jamais, préférable pour tout le monde. Mais il était entant qu'oméga à présent lié, responsable d'une autre vie que la sienne, celle de son amant. Aussi se devait-il de le préserver en se préservant lui même.

- Tu es ma vie Livaï, Murmura t-il à l'oreille de ce dernier qui s'était assoupie dans leurs lit.

Oui, il était sa vie.

*****

Bon voila pour le chapitre 18 ou Octavia et sa clique passe un peu à l'offensive. Mais c'est sans compter sur Erwin qui pense toujours avec un coup d'avance, et commence à mettre en avant toutes les petites trouvaille qu'il a eu ici et là. Enfin il se décide à parler de cette affaire a son vieil ami Nile. Quel sera le poids de ce dernier dans cette histoire ? Mystère.

Hansi commence à comprendre certaine chose sur Moblit ( elle est longue à la détente là dessus xD). Et Kenny fait une petite apparition.

Dans tout les cas j'espère que ce chapitre vous à plu.  


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