Chapitre 1 : Les risques d'une âme affamée.
Chapitre 1 :
L'écriture était un passe temps, un simple défouloir ou sur des pages, il vomissait des mots et des pensées qui lui traversaient l'esprit. Le fait que toutes ces phrases écrite sur son ordinateur s'accordent entre elles ou pas, était au final le cadet de ses soucies. Il n'avait pas besoin de penser à ce que le lectorat allait penser de ce qu'il avait écris, car en rien ses récits étaient voués à être lu.
Du moins pour ceux là.
Ceux là, n'étaient juste qu'un défouloir, un besoin viscérale et salutaire de vider le trop plein de sa tête. Ceci parfois pouvait prendre quelques minutes, ou à peine une heure. Et à d'autre occasion cela devenait presque obsessionnel. Il écrivait, écrivait en entendant dans un rythme régulier et rapide ses doigts frapper les touches de son clavier, lorsque le crayons et le papier ne lui suffisait plus. Son cerveau parfois lui faisait penser à une sorte de ballon de baudruche. Tout comme ce derniers se gonflait d'air, lui se gonflait de pensées, de songe d'idée et de tout un tas d'autres choses qui s'y accumulait sans prendre la peine parfois de faire le silence. L'écriture était la poubelle de son esprit, ou dedans il ouvrait les vannes de ses pensées, pour pouvoir à nouveau sentir sa tête s'alléger un peu.
Mais tout ceci n'était pas grave. Ce n'était pas un cas clinique qui aurait pu l'emmener tout droit à l'asile. Ce n'était pas non plus une maladie incurable qui bientôt le plongerait dans le sommeil éternel. C'était juste un besoin, un simple et unique besoin de classer, vider et décharger ses pensées, car lorsqu'elles étaient trop nombreuses l'insomnie le frappait.
Et elle frappait souvent..
Dormir. Beaucoup affirmait que s'était merveilleux et agréable de dormir. De plonger dans ses draps, d'éteindre la lumière et de tout débrancher durant quelques heures, pour ainsi laisser à son corps le temps nécéssaire pour reprendre ses forces. Lui n'avait pas la capacité physique d'avoir un tel loisir, dormir était compliqué, et parfois relevait de la corvée. Fermer les yeux et se laisser aller dans le sommeil, n'était pas une chose dans lequel il excellait. Depuis des mois pour pas dire des années, il avait un traitement qui contraignait son corps à prendre le repos dont tout humain avait besoin. Mais sa machine interne parfois paraissait se rebeller contre toutes cette médication, qui courait le long de ses veines et lui imposait des nuit sans rêve, sans repos et sans la moindre minute d'endormissement.
Dormir était difficile, et cela se voyait bien lorsqu'on l'observait. Ses yeux d'un bleue nuit avaient de légère cernes noir, qui étrangement accentuaient la puissance de son regard. L'illusion étrange que cela faisait, donnait l'impression que l'individu avait mi du khôl noir à ses yeux. Et plutôt que lui mettre là, une certaine disgrâce physique cela au contraire ajoutait à son charme puissant.
Sa taille n'était pas bien haute ce qui pour un alpha de sa trempe, était à elle seul une source de questionnement. Mais tout le monde ne né pas avec une cuillère en ors dans la bouche. Et quand ceux qui grandissent en étant choyer et gâter des leurs premières âge, d'autre naissent dans la difficulté et le manque de tout, même de parent. L'avantage de survivre à une telle épreuve de la vie, avait fait de lui un être doté d'un esprit d'acier, qui ne recule devant aucune tâche difficile et complexe. A l'inverse de cela, le malheur, et la faim avait malheureusement perturbé sa croissance au moment même où les enfants grandissent le plus. Et là, ou d'autre Alpha atteignait de hautes tailles allant du mètre quatre vingt à plus, lui n'avait jamais été au delà, de un mètre soixante.
Oui, il était un Alpha d'un mètre soixante. Et en rien il ne fallait rire de cela, sinon il s'occupait rapidement de vous défaire de votre sourire. Beaucoup avait fait l'erreur de le juger sur sa petite taille, et beaucoup avait essayé de le tourner en ridicule, en tentant de lui donner divers surnom bien peu flatteur. Minus, nabot, raz bitume, le nain et bien d'autre tout aussi peu charitable, qui froissèrent bien des fois son orgueil et sa fierté naturel. Tous avaient payés leurs provocations bien chèrement. Et c'est en se roulant de douleur, avec parfois le nez en sang et une dent en moins qu'ils s'excusaient tous platement.
En dehors de ses insomnies répétitive, et de ses besoins de vider son esprit encombré. Il travaillait dans l'armée royal de Paradisium. Le pays ou il avait vu le jour. Son grade était caporal et tout ceux qui était sous son commandement savait qu'il fallait lui obéir à la seconde. Ses entrainements étaient connu pour être les plus difficile qui soit. Mais ils avaient aussi l'avantage à la suite de cela de classer ses soldats comme les meilleurs de toute l'armée. Pas un soldat ne valait les siens, enfin c'est ainsi que lui voyait les choses.
Si l'un de ses troufions avaient le malheur de le provoquer, de remettre en cause son autorité ou encore de chercher à prendre le dessus sur lui, il en était pour ses frais. Des corvées parfois atroces, souvent énervante et interminable leurs étaient attribué, et faisait vite regretter, à la personne concerné d'avoir était assez stupide pour mettre de travers le caporal Livaï Ackerman.
Les exigences de ce dernier était énorme, et son obsession de la propreté et de l'hygiène lui donnait un petit coté maniaque, qui en amusaient beaucoup, mais à couvert quand même. Malgré son ton rude, son regard froid, ses entrainements infernaux, et son acuité à tout remarquer, Livaï était pour la plupart respecter et même apprécié par ses subordonnés. Il était dure, il était exigeant mais tous ressortaient de son commandement avec de bonne base, et une force physique et une solidité exemplaire. Et malgré ses rebuffades et autre comportement froid, il cachait en vérité une capacité à s'inquiéter pour ceux qui l'entourait. Pourtant il ne savait le montrer ouvertement et passait toujours par divers subterfuge pour aider quelqu'un dans le besoin.
Aussi était-ce pour ça que malgré son caractère compliqué il était aimé de tous.
Beaucoup s'étonnait de le voir à son âge qu'au simple rang de caporal, mais cela lui suffisait amplement. Monter les échelons et s'ennuyer avec la paperasse n'était pas son objectif de vie. D'ailleurs qu'était-il cette objectif ? C'était là, une questions assez mystérieuse pour lequel il n'avait pas de réponse.
Sa vie était simple en un sens. Son boulot lui plaisait, il formait les membres de l'armée de demain. Il avait un bon salaire, un bel appartement situé dans une tour moderne du centre ville. Des amis fidèles, et des qualités que beaucoup lui enviaient. Des défauts il en avait aussi, son orgueil n'allait pas jusqu'à les effacer de sa mémoire. Il se savait être trop dure, et trop sévère dans ses propos. Sans parler d'une certaine grossièreté qui parfois ponctuait ses phrases. Il savait combien il pouvait faire peur, et surtout combien ses coups étaient douloureux et dangereux. Sa taille était sans doute la source la plus récurant de moquerie, et même si il prétendait n'en avoir rien à foutre. Quelques centimètre en plus aurait largement fait plaisir à sa fierté d'Alpha.
- Tu es l'alpha le plus petit que je connaisse.
Ça, c'était son amie et docteur Hansi Zoé, qui lui avait dit cela non pas une fois, mais plutôt un nombre incalculable de fois. S'amuser à le titiller, était l'un des passe temps favori de la doctoresse. Ce qui quelques part n'était pas très professionnel. Le trouvant sans doute trop sérieux et trop rigide. Elle le poussait sans arrêt à bout, pour qu'il affirme un peu plus ses pensées à haute voix, et surtout qu'il songe un peu plus à son avenir. Les journées de Livaï était tellement réglé comme du papier à musique, qu'à cette simple pensée Hansi s'ennuyait d'avance.
L'assistant et secrétaire de la jeune femme s'appelait Moblit, il avait la charge de la soutenir dans son activité professionnel. La tâche n'était pas simple et plus d'une fois Livaï pourtant réputé son sa dureté, l'avait plaint.
- S'occuper d'une souillons dans son genre doit être épuisant, avait-il déclaré un jour en le fixant de son regard de chat furieux. Sans parler des conneries à la pelle qu'elle doit faire à longueur de journée ! Rien que pour ça, tu mérites une médaille.
- Oh euh, mais non ce n'est pas aussi difficile que ça, avait assuré le jeune homme un peu gêné de voir le sévère caporal le plaindre. Au moins je ne m'ennuie pas.
Mais Livaï avait beau la critiquer, lui faire tout un tas de reproche sur son désordre, ou son hygiène pas aussi impeccable que la sienne, Hansi était malgré tout sa meilleure amie. C'était elle d'ailleurs, qui s'occupait de sa santé depuis de nombreuses années. Et lorsqu'il avait commencé à se plaindre de ses sévères difficultés de sommeil, mais aussi du besoin d'alléger son esprit de ses pensées trop envahissantes. C'était elle qui lui avait donnée l'idée d'écrire ce qui l'encombrait. C'était assez simple en soit, mais cela avait beaucoup aidé Livaï.
C'était un de ces soirs ou il se réunissait avec quelques amis pour boire un bon coup au bar. Assis autour d'une longue table en métal d'un gris argenté, les canapés en cuire d'un rouge flashy donnait un coté assez rétro à l'ensemble. Les boissons étaient diverses et nombreuses, et allait de la plus sage agrémentée de fruit, à la plus sévère et la plus alcoolisé qui soit. Livaï fort heureusement n'était qu'un buveur occasionnel, et de toute sa vie il n'avait été que de très rare fois saoul. Sa boisson préféré était le thé noir, pour qui il vouait une vrai passion. Sans lait ni sucre, il savourait à chaque fois, chaque gorgée tel un rituel parfaitement organisé, et que rien ne devait interrompre.
- Tu ne t'es jamais dit que t'es petit soucie de santé et d'humeur et de fatigue, était lié au simple fait que tu n'avais pas encore trouvé l'oméga de ta vie ? Le questionna Mike tandis que la soirée était déjà très avancée.
Mike était un homme dotée d'une sacrée haute taille, et qui avait la mauvaise habitude de renifler les gens autour de lui, lorsqu'il les rencontrait pour la première fois. Lorsqu'il était debout, Livaï avait toujours la désagréable sensation de se dévisser la tête, à force de lever les yeux si haut.
- Un oméga dans ma vie ? Il avait dit ça d'un ton si étonné, qu'il donnait l'impression de trouver l'idée parfaitement grotesque. Je ne vois pas en quoi ça changerait quoi ce soit d'avoir un oméga à gérer. Ajouta simplement d'un ton lapidaire le caporal en buvant une longue gorgée de vodka. Ils sont si émotif, si exigeant, et si en besoin constant d'avoir de l'attention que, je ne pense pas avoir la patience nécéssaire pour en avoir un dans ma vie. Et puis de toute façon ils sont si rare...qu'il y a de forte chance qu'aucun ne me correspond.
- Tu dois êtes le seul Alpha à penser ainsi, était intervenu Petra l'une de ses collègues de travail qu'il avait formé, et qui avait su prendre du grade dans une autre section de l'armée. Et puis c'est un peu caricatural ta façon de décrire les omégas. Avec des si on refait le monde. Alors Si , ça se trouve, il y en a un ou une qui te corresponds..et qui t'attends..
- Tss..non..
Gentille et douce, Petra vouait un amitié sincère et forte pour Livaï que certain jugeait à tord comme étant de l'amour. A chaque fois la jolie jeune femme avait froncée des sourcils, en reprochant à ceux qui lui faisaient la réflexion d'un air malicieux, qu'ils étaient sacrément bête pour ne pas comprendre que l'amitié pouvait exister entre un homme et une femme.
- Chaque Alpha à besoin d'un oméga, intervient d'une voix un peu trop forte Hansi en se relevant puis en agitant son verre comme si elle voulait trinquer pour une occasion particulière. Et t'es dans le même bateau que tout le monde là-dessus. Les petits soucie que tu as, viennent d'un déséquilibre dans ta vie. Tu vois c'est comme un balance et...
- Je ne suis pas venu passer une consultation fichu quarte z'yeux. La coupa Livaï au milieu de son discourt. Alors débranche le coté médecin qui est en toi. Et vous lâchez moi avec tous avec ça. C'est pas parce que je suis le seul Alpha du groupe que je dois devenir un sujet de conversation à chaque fois. Mêlez vous de vos fesses.
- Hansi vous devriez arrêter de boire autant, vous n'allez pas tarder à être totalement ivre. conseilla Moblit d'un air navré en entendant un rire tonitruant passer la bouche de sa supérieure, qui s'effondra sur son siège. Ce n'est pas très sérieux.
- Ooh allez, allez arrête d'être aussi sérieux Moblit. Ria t-elle en faisant de grande claque dans le dos de son assistant. Ou sinon tu ne vas pas tarder à ressembler à grincheux là-bas. Disant cela la jeune femme avait pointé du doigts Livaï dont les sourcils fins s'étaient d'avantage froncés. Oh là là quel vilain..hic...regard méchant..
- Elle est beurré comme un p'tit lu, commenta Mike en voyant la doctoresse profiter allégrement de son ivresse fort heureusement joyeuse.
Un serveur approcha d'eux. De toute évidence s'était un étudiant qui travaillait la pour payer ses études. A peine devait-il être âgé de 19 ou même 20 ans. Son regard bleue ciel était d'une extrême clarté, et ses cheveux d'un azure pétant laissait à soupçonner une pointe d'originalité dans son tempérament.
- Voulez vous, une autre boisson ? Proposa donc le serveur dont un plateau vide tenait un parfait équilibre sur le plat de sa main.
- Pas pour moi, répondit immédiatement Livaï en levant la main devant lui. Et surtout plus rien pour elle non plus, ajouta t-il en pointant du doigts Hansi, qui était hilare dans le fond de son siège. La raison à cela était un vrai mystère.
- Ah ah a ha ha, continua t-elle de rire en se tenant le ventre. Grincheux..hic...je devrais dire ...Ah ah ah Schtroumpf grincheux..je vais t'appeler comme ça..hic...Ah ah ah ..
- Essais voir...
La nuit était tombée depuis longtemps. La joyeuse bande d'ami avait discuté durant des heures et des heures en oscillant souvent entre sérieux, amusement et franche hilarité. Sur son visage aux expressions discrètes, il était assez difficile de savoir si le caporal passait un bon moment. Pourtant jamais il n'avait refusé de venir boire un coup avec ses camarades. Mais exprimer ses émotions était aussi un domaine, où il ne brillait pas beaucoup. Et les raisons à cela étaient sans doute dû au moment difficile qui avait jusqu'ici jalonné sa vie
Lorsqu'il rentra au beau milieu de la nuit dans son appartement situé en haut d'une tour à l'architecture hyper moderne. Le sommeil comme toujours paraissait ne pas vouloir lui faire la grâce d'une visite. Ses yeux pourtant le piquaient un peu, et démontraient clairement que se fermer un instant leurs feraient le plus grand bien. Mais Morphée comme toujours l'avait abandonné, et le laissait faire face à ce qui menaçait d'être encore une nuit compliquée. Il essaya pourtant de forcer un peu les choses. De se glisser dans son lit, et d'éteindre tout pour que le calme l'aide à se reposer. Mais à nouveau des tas de pensées , des tas de souvenirs liés à la journée, et qui d'ailleurs avaient zéro importance, encombrèrent à nouveau son crâne.
Il se tourna dans son immense lit, se retourna et alla même jusqu'à frapper ses tempes de la paume de ses mains. Mais rien n'y faisait. Tout continuait de grouiller en boucle dans son crâne et l'empêchait de faire une pause salvatrice. Un souffle puissant et las passa ses lèvres, tandis qu'allongé sur le dos, il observait l'obscurité totale de sa chambre.
Est-ce qu'en effet tout ceci n'était dû qu'à un déséquilibre dans sa vie ? Lui qui avait un emploi du temps parfaitement réglé à la seconde près ? Cela lui paraissait peu probable car à vrai dire, jamais il n'avait senti le besoin de trouver sa " moitié ". Sans doute était-ce parce qu'il avait réussi à se convaincre rapidement qu'avec le taux faible d'oméga, les chances pour que cette même moitié n'existe pas, soit énorme. D'ailleurs, il n'était pas non plus un homme pure n'ayant jamais eu personne dans sa vie. Mais ses relations en général avaient vite capoter, et rien de long et de sérieux ne s'était jamais installé entre lui et qui que ce soit.
Alors à quoi bon chercher quelqu'un, quand on est pas doué dans le relationnel ?
Cette vision qu'il avait de lui même, était dure. Aussi dure que ses poings. Son caractère et parfois même sa manière de voir la vie en général, était assez froide pour pas dire glacé. Mais la dureté était quelque chose qui l'avait accompagné depuis l'enfance. La chance n'avait pas toujours été de son coté, et plutôt que d'évoluer et de grandir dans un univers familiale doux rassurant et cotonneux , tout l'inverse s'était produit. Mais c'était ainsi, et de contrôle qu'on a sur notre vie, le pourcentage en réalité est assez faible.
Il laissa donc de coté, toutes ces histoires d'oméga et d'équilibre qui viendrait potentiellement donner du sens à son existence, et sui résoudrait sois disant ses problèmes. A nouveau, il reprit son quotidien avec son travail, ses collègues, parfois des sorties avec son groupe d'ami, bref un quotidien somme toute assez normal.
Parfois le marchant de sable lui faisait la charité d'une nuit de repos. Dans ces cas là, il se réveillait le matin avec un petit air ahuri et perdu, qui aurait pu l'amuser si il en avait été le témoin. Et d'autre fois, l'insomnie frappait à nouveau et son cerveau encombré devenait telle une armoire trop remplie prête à éclater. Des migraines avaient même commencée à s'ajouter à son inconfort. A présent très inquiète Hansi l'avait contrainte à faire plus d'analyse médicale, en le menaçant même de le plonger dans un sommeil artificiel qui aiderait son corps à récupérer un maximum d'énergie. La menace en toute franchise était passée de travers et une prise de bec entre les deux amis avaient débuté.
- Bon sang, s'écria Hansi en frappant de ses deux mains la bois de son bureau. Tu ne veux donc pas comprendre, à quel point cela est vraiment nuisible pour ta santé ! T'es donc aussi fière que ça ? C'est totalement ridicule ..Cesse donc de jouer les durs et accepte cette cure de sommeil !
- J'ai trop de chose à faire ! Persista d'un ton butté, Livaï les bras croisés sur son torse. Les recrut...
- Peuvent apprendre à respirer sans toi ! Écoute t'as deux choix ! Soit tu m'écoutes et tu obtempères. Soit j'en réfère directement au Major Erwin. Et je suis certaine qu'il sera de mon cotée.
- Ok, donc tu passes carrément aux menaces là ? S'indigna l'alpha en fronçant des sourcils. Que veux tu que je répondes à ça ?
- Même si tu m'en veux, même si tu es en colères contre moi, j'en ai rien à foutre. Avoua en toute honnêteté Hansi. Ta santé est en jeu, le manque de sommeil accentue les risques de maladie grave...Tu es un cas extrême.
- Bon, d'accord va pour le sommeil artificiel, mais je ne veux que 48 h. Si tu oses m'imposer plus, je te promet que ça bardera entre toi et moi, dès mon réveil.
Son regard avait été dure et sévère, et la menace était réelle. Mais heureuse et même soulagée de voir son si sévère ami capituler, Hansi ne s'était par formalisée pour cela, et avait aussitôt mit en place le protocole médicale lié à la séance de sommeil artificiel.
Cela en réalité consistait à plonger et à maintenir le patient dans un repos parfait. Allongé dans ce qui ressemblait à un caisson à oxygène aux courbes arrondit, qu'on utilisait jadis pour aider les grands brûler. Le patient était immédiatement plongé dans un sommeil profond, ou seul le personnel médicale pouvait l'en sortir. Durant ce laps de temps un traitement était mis en route afin d'améliorer sa santé, ainsi que son organisme un peu épuisé.
Dormir 48 h avec tout un tas de branchement qui remplaçaient ses actes du quotidien, n'était pas quelque chose qu'il affectionnait le plus. Mais ses migraines persistantes, ses yeux qui paraissaient brûler au quotidien, son manque d'énergie, tout ça commençait à peser lourd en lui. Et compliquait même un peu sa vie. Livaï fut donc plongé durant deux jours dans un sommeil qui fit le plus grand bien à son corps épuisé. Petit à petit au file des heures passées, les séquelles dû aux insomnies s'amenuir, jusqu'à se résorber voir même disparaitre totalement.
Pourtant durant ce sommeil imposé il fit un rêve étrange. Il était assis sur le ponton au bord d'un lac aux eaux turquoises. Des poissons sautés hors de l'eau, en faisant de jolie plongeons. Une grande étendue verdoyante entourait ce même lac, ou parfois des roseaux et des hautes herbes diffusaient un parfum d'été et d'herbe coupées. Le plus étonnant était qu'il arrivait à percevoir ses odeurs malgré son sommeil. C'était si réaliste, qu'il avait cru durant un instant que tout ce qu'il voyait était réel.
Il resta donc durant un temps impossible à jauger, assis sur ce ponton à laisser le bout de ses pieds plonger dans l'eau d'un beau bleue. Il observait avec un sourire discret sur le visage la surface se brouiller à chaque fois qu'il agitaient ses pieds. De cela il en ressentit un bonheur presque surréaliste pour lui. Mais tellement simple aussi. Les bienfaits de ce calme et de cette tranquillité qui l'envahissait à cet instant, arriva à soulager son crâne trop remplie et devenu douloureux.
Un profond soupir se fit entendre de sa bouche. Ses poumons durant une bref seconde s'étaient remplie d'air fraie et étrangement doté d'un gout sucrée. Sans doute était-ce dû aux traitement qui le maintenant endormi ?
" Tu n'essaies même pas de le chercher."
Une voix étrange avait dit ça, en perturbant ainsi son paisible repos. Sa tête à cheveux noir avait alors tournée dans un sens, puis dans l'autre à la recherche de la personne qui avait dit ça. Mais pourtant il ne vit rien, pas même l'ombre d'une silhouette.
- J'ai du rêvé...se fit alors comme réflexion le caporale, en se disant que parfois dans les rêves tout et n'importe quoi pouvait se dérouler.
" Tu ne veux donc pas le connaitre ? "
- Putain, qui à dis ça ? S'impatienta t-il en fronçant des sourcils, puis en se redressant sur le ponton.
Une fois debout, le militaire fit quelques pas et laissa sur les lattes de bois des traces humides de ses pas. Personne n'était à l'horizon, et pas un bruit ne semblait trahir la présence de quelqu'un. A qui donc était cette fichu voix difficile à décrire ? C'était comme si elle n'avait été ni masculine, et ni féminine. C'était un tout et un rien à la fois, ce qui intrigua d'avantage Livaï.
" Tu sauras qui il est, seulement si tu le cherches."
- Pourquoi je chercherais une personne que je ne connais pas ! Vous êtes qui vous, d'abord ? Questionna le brun en avançant dans les herbes hautes. Pourquoi je peux vous entendre ici ?
" Je suis moi. Je suis un peu de toi. Je suis un tout qui uni deux êtres. Je suis aussi l'équilibre qui t'es nécéssaire pour avancer."
- Qu'est-ce que s'est que ce charabia, se questionna dans un grimace un peu agacé Livaï en croisant les bras. Bordel, mais qu'est-ce que Hansi a mis dans mes perfusions pour que j'ai de telles hallucinations ?
A peine eut-il le temps de se faire cette réflexion, qu'une silhouette brumeuse aux formes indécises, apparut devant lui. Encore une fois elle était impossible à décrire. Elle n'était ni femme , ni homme. Mais on percevait juste une vague ressemblance à une forme humanoïde. Un bras se tendit dans sa direction, puis une main apparut en se posant au niveau du coeur du brun. Un sourire apparut sur la surface enfumée. Il n'était pas franchement ce qu'il y a de plus agréable à regarder, car sa largueur était disproportionnée. Mais les paroles que dirent cette bouche se grava en lui...
" Je suis le tout, qui est en chacun de soit. Trouve la partie qui manque à ton coeur, pour que tu sois complet. Pour qu'on soit complet. Tu as besoin d'être un tout."
- Être un tout ? Mais je suis bien comme je suis. Je n'ai pas besoin de..
" Tu préfères donc persister, dans tes certitudes grotesques ? Ta fierté va jusque là ? Et bien soit fais le ! Et un avenir merveilleusement sombre t'ouvrira les bras. La dépression prendra le dessus de ton esprit de fer. Petit à petit les ténèbres envahira ton coeur, tu deviendras léthargique ...et tu seras comme ces pauvres âmes qui air dans les asiles....allongé le regard vide, bavant sur eux même sans en avoir conscience."
- Ça fait rêver tout ça, ironisa le brun d'un ton toujours aussi neutre. Qui me dis que vous n'êtes pas une hallucination dû au produit qui me maintienne endormi, hein ?
" Je suis peut-être issu de ça. C'est vrai." Ricana la voix. "Mais si tu avais un gramme d'intelligence, tu saurais pertinemment que je suis aussi la raison de ton esprit. Et que trop souvent tu m'as ignoré. Tu t'obstines à voir ta vérité. A ne pas évoluer...tu fais partie de ces êtres vivants qui ne peuvent vivre seul. Trouve ta moitié et tout ira beaucoup mieux pour toi. Ta balance interne sera de nouveau dans un équilibre parfait."
- Quel mauvais tripes, continua de se moquer Livaï en tournant le dos à la silhouette brumeuse, puis en retournant en direction du ponton, ou il était confortablement installé quelques minutes auparavant.
Cela de toute évidence déplut fort à l'entité qui lui faisait la moral. La forme sombre parut alors se gonfler et grossir pendant quelques secondes avant de foncer sur Livaï à toute allure. Un cri raisonna dans cette espace fait de rêves et d'illusion. Le caporal pourtant réputé pour son agilité hors du commun, n'arriva pas à éviter ce qui ressemblait à une attaque, et vit bientôt la sombre substance tourbillonner autour de lui, tel une tornade.
" Il nous faut être un tout." hurla t-elle avec force dans une sorte de lamentation. " Tu veux donc nous contraindre aux vides éternel ? Tu ne veux donc pas nous combler ? Le bonheur t'importe si peu que ça ? "
La voix qui jusqu'ici avait paru étrange et difficile à décrire, sembla à ce moment là se teinter d'une certain fureur, face à son obstination. Petit à petit, elle prit du volume et de l'ampleur. Un peu comme si elle cherchait à envahir tout l'espace illusoire de son rêve. Chaque mot prononçait qui se faisait entendre de son effrayante bouche...donnait l'impression qu'un éclaire frappait directement dans la poitrine du caporal. C'était comme un coup de fouet qu'on reçoit, et qui lacère les chaires. Sauf que là, l'alpha avait la sensation que c'était son âme elle même qui était fouettée.
Et en rien cela était agréable. Même pour quelqu'un de sa trempe.
La peur: Oui il l'avait déjà ressenti à l'occasion. La surprise aussi, comme lorsqu'une personne par taquinerie cherche à vous surprendre. Mais cette fois-ci les choses étaient bien au delà de ça. Chaque fibre de son corps paraissaient trembler de manière incontrôlable. Ses os lui donnaient même l'étrange sensation de s'entre choquer entre-eux. Entendre ce cri, ces pleures ainsi que les lamentations de cette voix bizarre, parut lui faire comprendre enfin, combien au final il courrait vers sa perte.
Être un alpha n'était pas un don en soit, enfin tel était sa vision des choses. Bien sûr ceux qui comme lui étaient nés sous cette bonne étoile, voyaient des qualités plutôt extraordinaire leurs être offerts par rapport aux simples bêtas.
Lui par exemple était, intelligent, fort et puissant.
Mais être un alpha ,malgré tout ses efforts pour ne pas l'admettre, c'était aussi avoir besoin de trouver sa moitié, pour vivre plus sereinement. C'était aussi faire parti d'un tout, comme le lui avait si judicieusement dit la voix. Mais lui était un solitaire de nature. Un homme qui se jugeait lui même trop maladroit dans les relations amoureuses - en dehors des jeux du lits- Il n'était pas doué dans une vie de couple, et cette simple vision des choses, le poussait à s'obstiner à croire que sa vie serait mieux si il restait célibataire.
Sans doute parce qu'ainsi il pensait vivre librement ?
Son coeur qui était tout simplement entrain de crever d'une faim d'amour, criait et pleurait sur ce triste choix de vie. Des larmes coupantes comme des lames de rasoir faisaient saigner son âme trop asséché par le manque de tendresse et de bien être.
Tout, ces dernier temps avait été un signale d'alarme. Les insomnies répétitives, les migraines violente, la fatigue toujours plus présente, toujours plus pesante. Tout avait été un parfais signal d'alarme, pour lui faire comprendre qu'il devait si ce n'est trouver sa moitié, tenter au moins de le faire, et remédier à la sécheresse de son coeur.
Lorsque les 48h furent passées, Livaï émergea de son sommeil artificiel dans un bon violent. Surprise Hansi avait vue durant de bref secondes qui avaient été semblables à des minutes, une expression d'intense détresse se dessiner sur les traits ordinairement impassible de son ami. La poitrine de ce dernier se soulevait à un rythme rapide, et un peu anarchique. Avec colère, il arracha les files ainsi que les perfusions qui étaient dans son corps et ses bras. Le regard agar, Livaï était sorti en dehors du caisson de sommeil artificiel, pour se diriger dans un pas un peu chancelant vers la porte d'entrer.
Pour aller où ? Vaste mystère.
- Qu'est-ce que tu fais, s'écria Hansi en le poursuivant avant de l'attraper par les épaules, puis de le retourner pour qu'il lui fasse face. Livaï...?
Ses lèvres minces et bien dessinées se mouvaient. Toute fois aucun son ne se faisait entendre, aucun murmure, pas même la moindre syllabe n'arriva à franchir cette barrière naturel. Le réveil s'était mal passé de toute évidence. Et pourtant cela n'était jusqu'ici jamais arrivée. Pas un seul patient n'avait réagi aussi mal. Que c'était-il donc passé, pour qu'un homme aussi solide qui lui, réagisse de façon aussi anarchique.
Cette réponse ne vient que plus tard. Après quelques soins adéquates à une remise au calme de son patient, Hansi parvient de nouveau à stabiliser comme il faut Livaï. Assis dans le fauteuil du bureau médicale de sa meilleur amie. La caporal paraissait être encore sous le choque de ce qu'il avait vécu. Parfois son regard bleue nuit voyait ses sourcils se froncer, non pas de colère mais d'intense réflexion. Comme si il était entrain de lutter avec sa nature même, qui le poussait à vite mettre cette expérience de coté, pour ne plus y faire attention.
Cependant, ce ne fut pas ce qu'il fit pour une fois. Plutôt que de jeter tout cela dans la poubelle de l'oublie, il garda son esprit focalisé dessus. Ce signal d'alarme qui avait raisonné, était encore en alerte en lui, et donnait aux battements de son coeur, des pulsations désordonnées, qui faisaient qu'il ne sentait pas très bien.
- C'est bien la première fois, depuis que le sommeil artificiel existe qu'un patient réagit, comme tu l'as fais. Murmura avec inquiétude Hansi après l'avoir examinée. Les battements de ton coeur ont un rythme qui ne me plait pas du tout..Il va falloir surveiller ça de prêt.
- J'ai vu un truc bizarre pendant que je dormais ....souffla d'une voix lointaine Livaï qui l'écoutait d'un oreille distraite.
- Un truc bizarre, répéta Hansi avec une pointe de curiosité. C'est à dire ?
Près d'elle se trouvait Moblit à qui elle donna quelques ordres. Obtempérant, le jeune homme disparut quelques instant avant de revenir avec un plateau en métal sur lequel se trouvait un petit flacon de liquide transparent et une seringue. D'un air indifférent, alors qu'en temps ordinaire Livaï aurait été instantanément méfiant, il laissa Hansi lui faire une piqure. D'une voix monocorde, il expliqua durant la procédure ce qu'il avait vu dans ses songes..
- " Les lamentations de l'âme." S'étonna la doctoresse d'une voix blanche. Certain Alpha et oméga, lorsqu'ils n'ont pas trouvé leurs moitiés, subissent cette " maladie". Enfin si on peut nommer ça ainsi, car ce n'est pas à proprement parlé une infection. Commença à expliquer Hansi le visage peint d'une intense surprise. C'est quelque chose d'extrêmement rare, tu sais...vraiment, vraiment, très rare. Le dernier cas remonte à au moins plusieurs décennies, ajouta t-elle avant de se retourner en direction de Moblit qui faisait quelques recherches sur l'ordinateur de son bureau.
- Ça remonte à plus de cinquante ans. N'étant pas apparu depuis tout ce temps, on pensait cette " maladie" comme ayant parfaitement disparue. Expliqua t-il en faisant glisser les pages d'informations devant ses yeux.
- Et c'est quoi en gros cette maladie ? Questionna le brun en reprenant un peu de contenance.
- Hmm, c'est assez difficile à expliquer clairement, avoua Hansi. Elle n'est pas apparu depuis un demi siècle, et même quand elle était présente, les cas étaient très rare. Son nom vient du fait que ceux qui en sont affecté, ressentent une profonde tristesse lorsqu'ils n'arrivent pas à trouver leurs moitié...et cela peut-être très grave...
- Tu veux dire, supposa Livaï, que c'est la même tristesse que lorsque deux liés sont éloigné trop longtemps l'un de l'autre ?
- C'est un peu ça. Mais tu le sais aussi bien que moi. Tout les Alpha n'ont pas forcément un besoin vitale d'avoir un oméga dans la vie. Certain vivent même de belle histoire d'amour avec de simple bêta. Mais d'autre ....ces cas là particulièrement...ne peuvent avoir aucun autre type de personne dans leurs vie qu'un oméga..et plus l'attente et longues, et plus le sujet Alpha s'attriste, voir pire car ils développent à la suite de cela parfois de gros soucies de santé. La dépression qui le touche a été nommé "les lamentations de l'âme", car c'est d'après ce qu'on en dit, une douleur aussi horrible qu'une âme qui se déchire...
- J'imagine que ce terme est utilisé parce qu'il est plus poétique que "dépression" ? Présuma d'un ton parfaitement sarcastique Livaï dans une grimace de mépris, avant de reprendre. Pourquoi ça se déclare que maintenant chez moi ? Et surtout pourquoi moi ?
- Pourquoi toi ? Pour le moment je ne saurais pas te le dire, admit Hansi en mouvement légèrement la tête de droite à gauche. Mais à mon avis, cette maladie ne s'est pas déclarée là, pendant ton sommeil artificiel. Mais plutôt dès les débuts de tes grosses insomnies....je pensais juste que tu avais des problèmes de sommeil comme cela arrive à beaucoup de personne, avoua t-elle d'un air un peu navrée. Un peu comme si elle se sentait coupable de ne pas avoir pu desceller cette maladie plutôt...Au final ce n'était pas seulement ça. C'était ton corps ou " ton âme " qui tentait de te faire comprendre que tu devais trouver ta moitié...Ton oméga....
Un silence suivit la tirade de la jeune femme. A l'extérieur on pouvait entendre les patients, ainsi que le personnel circuler dans les couloirs de l'institue médicale. Les bruits des touches du clavier sur lequel tapait Moblit, donnait l'impression d'entendre un métronome. Doucement la tête brune du caporal se courba sous le poids de ce qu'il venait d'apprendre. Ses cheveux fin pendirent un peu devant son visage pensif, tandis qu'une de ses mains venait se presser au niveau de son coeur...Ce dernier cognait comme une sale brute contre son torse, et faillit même peindre une grimace d'inconfort sur le visage ordinairement neutre du militaire.
- C'est totalement dingue cette histoire, murmura de sa voix profonde le caporal. Hansi ..
- Oui ?
- Je risque quoi, si par hasard je ne trouve pas d'oméga me correspondant ? Soit honnête et ne me cache rien.
Lentement son regard nuit qui s'était fixé un instant sur ses genoux remonta lentement sur le visage de sa meilleure amie. Sa main pour le moment restait toujours sur son buste au niveau même de son coeur.
- Je ne sais pas encore tout ce qu'il faut savoir à ce sujet.....Je vais réunir plus d'information possible pour t'aider au maximum. Mais ce que je peux te dire pour le moment, c'est que les symptômes que tu ressens déjà...à savoir la fatigue chroniques, les insomnies...les légers problèmes cardiaque que je viens de desceller ...sans parler de ta déprime risque de s'intensifier....encore...et encore...
- Tsss...dépressif et malade ...quel bel avenir, ironisa Livaï en s'adossant sur son siège en cuire. Je peux donc en mourir ?
- Je ne sais pas, avoua Hansi avant de reprendre d'un ton plus ferme. Enfin je préfère pas y penser. Je vais te donner un traitement adéquate pour tout tes soucies de santé. Je vais m'occuper personnellement de ton cas..
-...on dirait une menace..
- Rien n'est perdu, il y a des tas de façons de trouver sa moitié de nos jours.. Je suis sûr et certaine, que dès que tu trouveras ton, ou ta liés, tout ira beaucoup mieux pour toi. Soit heureux du fait que nous vivions une époque aussi moderne...tu vas la trouver très vite ta moitié...
- Mais je suis...heureux...tu l'vois pas ? J'implose de joie..... intérieurement..
A ses paroles chargées d'ironie, Moblit qui continuait ses recherches eut bien du mal à retenir un petit rire de franchir ses lèvres. Hansi elle laissa la chose glisser sur elle, sans même y prêter attention, puis commença à mettre en place un protocole de soin.
Sa vie avait toujours été réglé comme du papier à musique. Chaque chose, chaque activité, chaque rendez-vous..., tout était parfaitement organisé, prévue et programmé. Et à présent, cette étrange maladie venu des tréfonds du passer venait mettre le bazar dans son quotidien. Lui qui jusqu'ici en avait jamais eu rien à foutre d'être un Alpha sans oméga, et qui même n'avait que peu envie de s'encombrer d'une " moitié", allez devoir en faire la recherche. Comment ? Il ne le savait pas encore ? Y arriverait-il ? Ça aussi c'était un vrai mystère.
Mais pour sa survie et sa santé, cela devenait nécéssaire.
*****
Et voilà pour ce tout premier chapitre, de cette toute nouvelle histoire. J'adore écrire les omégaverse, et j'avais envie depuis quelques temps d'en faire un sur Livaï et Eren.
J'espère sincèrement que ce tout premier chapitre vous à plus. Comme toujours n'hésitez pas à laisser un commentaire, ça encourage et surtout ça fait toujours plaisir.
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