Pdv Yuki :

Ma tête me faisait mal, tout tournait autour de moi jusqu'à ce que l'horizon bascule dangereusement et que je m'écroule au sol. J'étais consciente mais dans un état d'apathie profond proche de la léthargie. Je ne pouvais me concentrer que sur le peu de chose que j'entendais, donc les pas de Kaname. Il en fit trois puis j'entendis sa voix d'un calme déconcertant.

Kaname : Tu m'entends Yuki ?

Bien évidement je ne pouvais pas ne serait-ce que mouvoir les lèvres un simple grognement proche d'un soupire s'échappa de ma gorge, cela m'avait prit toute mon énergie.

Kaname : Je vais te ramener au manoir... ta place n'est pas ici, ne t'en fais pas pour tes enfants je les feraient n'emmener dès demain après l'école.

Je comprenais qu'à moitié ce qu'il me disait et surtout je ne pouvais rien dire et rien faire. Je sentis mon corps se lever dans les airs, Kaname me portait. Il quitta la maison et j'entendis des nuits de voitures arriver, puis deux voix d'hommes se firent entendre.

??? : Monsieur, Zéro Kiryu a été localisé dans un hôtel à 40 km d'ici. Faut il envoyer des hommes à sa rencontre ?
Kaname : Surtout pas ! Je veux être la lorsqu'il rentrera et qu'il se rendra compte qu'il a tout perdu et surtout lui faire payer l'affront qu'il a fait subir à ma douce Yuki... Je vais aller le voir personnellement à son hôtel.

Je ne le voyait pas mais je sentait que Kaname était prit d'une colère froide.

??? : Et Mlle ? Que fait on d'elle ?
??? : Il fait la ramener au manoir idiot !
??? : Ah oui haha
Kaname : Exactement, je ne plus qu'il lui arrive quoi que ce soit. Veillez à sa sécurité et à ce qu'elle ne sorte de la propriété sous aucun prétexte. La drogue que je lui ai donnée ne devrait plus faire effet d'ici une heure envieront alors, lorsqu'elle sera réveillée complètement, prenez soin d'elle comme il se doit. Est-ce clair ?
??? Et ??? : tout à fait clair monsieur !

Apres cela ce fut le trou noir.
Je me réveilla après une heure comme l'avait stipuler Kaname dans une pièce que je connaissais. C'était mon ancienne chambre lorsque j'habitais au manoir. Je me leva péniblement car une violente migraine m'oppressait le crâne. Une fois debout je cligna plusieurs fois des yeux pour ajustée ma vue. Ma bouche était pâteuse et mes pensées chamboulées. Il m'a fallu deux bonne minutes pour tout remettre en ordre.
La panique me prit, mes enfants, Zéro, où était ils ?!
Mon ventre me fis souffrir avec l'angoisse j'eu la nausée et me précipita vers les toilettes pour vomir. On toqua à la porte, je tourna lentement la tête en entendant les voix des deux hommes  de tout à l'heure.

??? : Mademoiselle, êtes vous ici ?
??? : Bien sûr qu'elle est là dans sombre idiot ! On est que trois dans le manoir...
??? : Ha Oui haha.

Je me tus espérant qu'ils s'en ailles mais cela ne servait à rien, ils savaient que j'étais là. Je ferma la porte à clef et m'adossa à celle ci avant d'inspirer profondément.

Moi : Allez vous en !
??? : Nous ne pouvons pas Mademoiselle, Sir Kaname nous ordonner de prendre soin de vous.
Moi : Je m'en fiche !! Je veux partir d'ici !
??? : Ce n'est pas possible avant l'arrivée de monsieur. Et nous ne vous voulons aucun mal.

Je me mis à hurler.

Moi : Où son mes enfants lors ?!!
??? : A l'école mademoiselle.
Moi : Et mon mari ?!!

Un blanc s'installa je me laissa glisser au sol et longea ma tête dans mes bras. Je ne savais plus quoi en penser. Zéro m'avais menti à plusieurs reprises désormais mais je l'aimais et j'étais inquiète pour lui. Il avait beau être un Hunter hors paire, face à un Kaname omnibulé par ma protection et déterminé à se vanger, je ne donnait pas chère de sa peau. Je ne voulais pas pas conflits, je ne voulais pas que le gens que j'aime s'autodétruisent. J'en venais même à me demander si j'avais fais les bons choix dans la vie... et me morfondre sur mon sort ne changerait rien, peux importe la bonne volonté que pouvait mettre Kaname à m'oublier ou le self contrôle de Zéro à ne pas le provoquer en duel, ces deux là se battraient toujours pour moi. Que je le veuille ou non.  J'étais le centre de tous ces problèmes en quelque sorte, c'était de ma faute, alors c'était à moi et moi seul de régler tout ça une bonne fois pour toute. Cette histoire de triangle amoureux de l'époque avait trop duré. Je devais trancher une bonne fois pour toute.
Je me releva et ouvrit la porte. Les deux gardes employés par Kaname pour la protection personnelle me regardèrent étonnés.
Je leurs dis les yeux doux et pris une voix douce et gênée.

Moi : Écouter les cas je suis désolé est gêné de devoir vous demander ça mais... j'ai oubliée une chose très importante à la maison.
Garde 1 : *me coupe* désolée mais nous ne pouvons pas prendre le risque que vous vous enfuyez.
Moi : *baisse la tête et fais mine d'être très déçue* Je comprends...

Le garde numéro deux était le plus stupide et le plus influençable. Je releva la tête et plonger mon regard dans le sien, mon pouvoir de séduction était redoutable. Il se gratta la tête et regarda tout autour de lui gêné pour ne pas avoir à me regarder dans les yeux. Je compris alors que je pouvais l'entourlouper facilement.
Je pris doucement sa main pour qu'il me regarde enfin et je lui fis un petit sourire triste.

Moi : Vous vous avez l'air plus gentil que votre collègue, voudrais savoir qu'une femme a des besoins donc si vous me traiter avec la délicatesse que vous me devez je saurais en tenir deux mot à mon grand frère lors de son retour.
Garde 2 : Heu... mademoiselle... c'est que...

Je posa une main devant ma bouche et regarda timidement sur le coter pour accentuer mon coter mignon.

Moi : bien évidemment je ne dis pas là que je veux y aller seul, j'ai besoin d'un homme fort comme vous pour me protéger d'un éventuel danger.
Garde 1 : Heu je suis bien plus fort que lui !
Garde 2 : La ferme toi t'es un sans cœur t'allais la laisser dans l'embarras sans rien faire ! Moi je l'accompagne, si elle demander à aller chez elle gens que cette chose qu'elle veut doit être importante. Moi je connais les femmes.

Le garde 1 leva les yeux au ciels et soupira lourdement.

Garde 1 : Tu ne les connais pas justement pauvre imbécile... Mais tu sais quoi ? On va l'accompagner ! Par contre Si elle s'échappe, Tu t'expliquera  avec monsieur Kuran compris ?
Garde 2 : Pas de problème.

Je leurs fis un grand sourire.

Moi : Merci les gars.
Garde 1 : *froid* Ne vous réjouissez pas trop vite au premier geste suspect on vous ramène.

J'acquiesça sans hésiter et on se mit en route aussitôt. Les deux gardes du corps étaient à l'avant et moi à l'arrière de la voiture, j'avais donc le temps d'élaborer un plan d'évasion. J'avais le droit qu'à une seuls chance.
On arriva à la maison après envieront 15 Minutes de trajet, on descendit de la voiture puis in entra dans la maison.
Ces deux Cerbères ne me quittait pas d'une semelle. Je pris le temps de bien regarder autour de moi. Par chance, Azure avait encore oubliée de fermée la fenêtre de la cuisine comme à chaque fois qu'elle était la dernière à quitter la maison. Le garde numéro 2 resta à la porte d'entrée tandis que le premier l'accompagna jusque dans ma chambre. Je fis mine de prendre des affaires dans mon sac en le regardant succion de l'œil. Il se doutait de quelque chose c'était certain.

Garde 1 : On à pas toute la journée dépêchez vous.
Moi : Oui Oui !

Je saisit un bout de la couette et m'accroupi. Je resta ainsi plus d'une minute dans cette position étrange ce qui alarma le garde. Il s'avança en grommelant.

Garde 1 : Qu'est ce que vous faites encore...?

À peine il eu pose un pied à côté de moi que je tira la couette et lui balança à la figure. Je me précipita alors hors de la chambre et descendis les marches deux à deux. Il me collait au baskets mais j'avais une très légère avance sur lui.

Garde 2 : Vous faites quoi ?
Garde 1 : Putain bloque la du con !!!

Le deuxième garde n'es pas le temps de réagir que je me rua dans la cuisine et sauta par la fenêtre. La voiture  était qu'à une trentaines de mètres, je couru le plus vite possible avec les deux gardes à mes trousse. Plus que dix mètres.

Garde 1 : Vous n'avez pas les clés Mademoiselle !! C'est inutile !
Garde 2 : Heuu ...

Je tâta mes poche dans la précipitation et en sorti la clef de la voiture. Elle s'ouvrit lorsque j'appuya sur l'ouverture automatique et j'eu juste le temps de rentrer dedans et de la verrouiller.

Garde 1 : Comment à elle eu les clefs ?!!
Garde 2 : Désolé elle me les a volées...
Garde 1 : Sombre idiot !!!!!

Le garde numéro tapa sur la voiture mais je démarra aussitôt en leur tirant la langue. Ils coururent derrière moi une bonne trentaine de minutes derrière moi, les vampires avaient de l'endurance mais n'étaient pas infatigables.
Je soupira d'aise en ne les voyant plus dans mon rétroviseur.
Bon j'avais reussi à les semer mais le plus gros restait à faire.
En tournant à gauche dans une rue, j'apprerçu un modeste hôtel. Je gara la voiture et pris une profonde inspiration. Je savais pertinemment que Zéro se trouvait ici, je connaissais déjà les lieux. Peu de temps avant qu'on ai les enfants, et pendant que Maria au semait la pagaille dans notre couple Zéro se réfugiait souvent dans cet hôtel après nos disputes, et il trainait dans le bar d'en face. Je rentra.

Hôtesse d'accueil : Mademoiselle.... vous ne pouvez pas monter il y a des coups de feu en haut, c'est trop dangereux ! La police arrive dans un instant.

Je ne l'écouta pas et pris directement l'ascenseur.

Hôtesse d'accueil : Hey revenez !

J'étais au premier étage, je tenta d'ouvrir toute les portes mais j'entendis du raffut juste au dessus de moi j'appella de nouveau l'ascenseur mais il était aux sous sol je n'avais pas le temps. Je gravi les marches à toute allure et me dirigea devant la chambre ou il y avait du bruit. J'entendis des bruit de verres briser. Je tenta d'ouvrir la porte qui par chance n'était pas fermée. Je découvris avec horreur les yeux rouges de colère de Kaname et sa main transperçant l'épaule de Zéro.
Je plaqua mes mains sur ma bouche choquée, et il retira violemment sa main en se tournant lentement vers moi. Zéro s'écroula au sol. Je vis alors que le manteau de Kaname était percé de plusieurs impacts de balles. Et du sang coulait des plaies. Où...? À partir d'où les choses avaient elles autant dégénérées...?