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Chapitre 2 - déportation

-Orianne-23 ans-

Orianne tournait en rond dans sa cellule depuis plusieurs minutes déjà. Voilà plus de trois jours environ que l'homme était passé. La femme commençait à s'impatienter et à croire qu'il ne reviendrait jamais. Peut être lui avait-il mentit. Peut être qu'il était mort. Toute sorte de raccourci assardeux se formèrent ainsi dans l'esprit de la jeune femme.

Durant ces trois jours, Orianne avait du s'occuper comme elle le pouvait. Elle n'avait pas supporter de rester assis sur son lit sans rien faire. Elle voulait avancer, elle voulait bouger et faire quelque chose d'intéressant dans sa journée. Elle avait finalemnt trouvé un moyen de passer le temps.

Elle se collait ainsi tout la journée contre le mur voisin à celui de Nadia. Et elle essayait tant bien que mal de lui parler. Elle avait ainsi appris que l'adolescente avait elle aussi perdu la majorité de ses souvenirs. Les deux femmes avaient alors parlé de ce qu'elle se rappelait, de leur rêve et de leur désir. Orianne sentait qu'une réelle amitié était entrain de naître entre elle deux.

Cependant, ce jour-là, Orianne ne parvenait pas à parler avec sa voisine car cette dernière ne lui répondait pas. Orianne ne comprenait pas ce qu'il se passait. Elle avait l'impression que tous les gens autour d'elle lui tournait au fur et à mesure le dos. Elle se sentait rejeté.

La jeune femme s'assit sur son lit. Elle souffla péniblement, elle en avait marre d'attendre. Elle s'allongea de tout son long et s'endormit.

-Orianne-13 ans-

Sa tête posé sur l'herbe fraîche, la jeune fille respirait l'air frais. Ce picotement froid qui s'introduisait dans ses narines lui faisait un bien fou. Elle se sentait dans ce champs chez elle. Cela faisait des années qu'elle venait là. Elle n'avait désormais plus peur et au contraire ce lieu était bienfaiteur. Elle avait l'impression de retrouver les sensations que sa mère lui procurait le soir quand il était trop tard pour rester dans ces champs.

Orianne se redressa et s'assit. Elle regarda le ciel qui dominait le monde par sa grandeur et sa splendeur. Elle se sentait si bien, peut même trop.

Soudain, un bruissement de vent oui fit reprendre ses esprits. Elle se redressa d'un seul coup, elle était sur qu'une tempête allait se préparer.

Elle se mit à marcher sur le chemin qui la ramènerait chez elle. Son esprit était si calme et si reposé. Elle avait hâte de se retrouver devant le feu. Sa tête posé sur les genoux de sa mère. Elle avait tellement envie d'entendre les histoires que lui racontait parfois sa mère.

Cependant, dès qu'elle arriva devant chez elle, elle savait qu'il se passait quelque chose d'étrange. Il n'y avait pas la même atmosphère dans l'air. La cheminée, d'habitude tout le temps allumé, n'émettait aucune fumée. De plus, la porte de chez elle était grande ouverte. Et sur le perron, il y avait son frère.

Il était plus jeune qu'elle. Il avait des cheveux chatins, des yeux marrons et son nez était aussi fin que celui de sa sœur.

Orianne, le voyant si triste, savait qu'il s'était passé quelque chose. Elle s'assit à côté de lui et l'entoura dans ses bras. Elle essayait de rependre la chaleur qui émanait de son corps. Elle voulait le réconforter mais elle avait si peur. Elle avait peur de lui demander ce qui s'était passé.

Orianne prit son courage à deux mains et elle força son frère à tourner son visage vers elle. Il avait l'air d'être mort. Son visage n'exprimait plus rien. C'est à peine s'il respirait. Elle lui demanda tout de même :

- Dis moi, Barthélémy ce qu'il se passait durant mon absence. Pourquoi pleurs-tu ?

Son frère lâcha une énième larme qui vient arroser son visage. Il lui répondit avec beaucoup de mal.

- Il s'est...

Il renifla bruyamment.

- Il s'est passé un évènement grave pendant ton absence.

Il marqua une pause pour tenter d'essuyer ses larmes mais il n'y arrivait pas car de nouvelles venaient remplacer celles qu'il avait déjà retirées.

Orianne qui commençait à s'impatienter, demanda :

- Alors dis moi !

Barthélémy la regarda avec un regard que l'on avait très peu envie de voir trop longtemps. Orianne voyait que son frère venait de vivre une des plus durs épreuves de sa vie. Que peut être il ne s'en remettrai jamais ou dans trop longtemps. Cependant, elle voulait savoir ! Son frère lui offrit la réponse en disant :

- Maman a été tué !

Son cœur explosa en mille morceaux.

-Orianne-23 ans-

Orianne se réveilla en sursaut. Elle venait d'entendre un bruit sourd atterir contre une porte. Elle ne comprenait pas ce qu'il avait bien pu se passer.

Elle ne savait pas non plus quelle heure il était. Sa cellule était à quatre-vingt pourcents plongée dans la pénombre. La seule lumière qui lui parvenait étaient souvent celle des néons qui éclairer le couloir.

Elle jeta sa couverture et se décida à se lever pour aller vérifier la source du bruit. Elle avait un très mauvais pressentiment. Elle ne savait pas pourquoi mais elle sentait que quelque chose était entrain de se produire.

Tandis qu'Orianne avançait lentement vers la porte, en essayant de faire le moins de bruit possible, un léger bruit se fit entendre dans la serrure. Quelqu'un était entrain de déverrouiller la porte. Orianne se figea, elle avait peur de ce que pourrait faire cette personne. Ce qu'elle lui voulait bien.

Quand la porte se mit à pivoter, Orianne se mit en position de combat. On ne savait jamais, mieux valait être prêt au cas où.

Quand enfin elle découvrit le visage de l'inconnu, elle se sentit mourir de honte. En face d'Orianne, ce n'était autre que Philinte qui revenait la voir comme promis. La jeune femme se ressaisit bien rapidement et se mit à sourire. Elle s'exclama :

‐ Ah ! Vous êtes enfin de retour. J'ai cru que vous ne reviendrez jamais. J'ai vraiment une de ses peurs. Êtes-vous venu m'annoncer une autre nouvelle ?

Orianne se mit à tousser de plus belle, elle n'aurait jamais du parler avec tant d'enthousiasme. Elle se sentait totalement ridicule maintenant face à cet homme. Elle se surprit à le regarder fixement dans ses yeux d'une couleur, si....Ah !

Orianne dut se donner mentalement trois claques pour qu'elle reprenne ses esprits. Philinte, quant à lui, n'avait pas encore dit un mot depuis qu'il avait pénétré dans la cellule.

Il se racla bruyamment la gorge puis s'exprima :

‐ A la bonne heure mademoiselle. Je suis venu vous apporter les heureuses nouvelles que l'on m'a confié ce matin même. J'ai eu dessein que le début des épreuves ne se feraient plus attendre et que vous serez bientôt transporter vers un autre bâtiment pour vous préparer aux épreuves.

Orianne, surprise par cette nouvelle, ne put s'empêcher de lui rétorquer :

- Est-ce que ce sera un endroit plus luxueux et noble que cette minable cellule ?

‐ Oui ! Enfin, il ne faut pas non plus que vous vous attendiez à un lieu d'un luxe grandiose. Je tiens à vous rappeler qu'il est très facile de rendre à vos yeux un lieu luxueux, autre que votre cellule.

Quand Philinte eut fini de lui parler, tous les plans, pour une magnifique chambre, tombèrent à l'eau. Orianne rêvait de dormir dans un grand lit double avec deux oreillers, de se serrer contre un homme et de sentir sa chaleur. Elle rêvait de vivre une vie normal, d'une femme de son âge. Mais après tout, elle n'avait aucune idée de son âge. Elle ne se souvenait absolument plus de sa vie d'avant. Ce qui lui restait était seulement les souvenirs qui faisaient parfois à nouveau surface de sa mémoire.

Orianne se força à se sortir de ses pensées car Philinte continuait de lui parler.

- Je tenais également à vous informer que la reine souhaiterai vous rencontrer. Ne pensez pas que c'est un traitement de faveur, car la majesté souhaite rencontrer quelques femmes choisit au hasard et qui participeront aux épreuves.

Orianne ouvrit en grand ses yeux, elle venait de se rendre compte de quelque chose d'énorme. Elle en témoigna :

- Mais c'est horrible, cela veut dire que la "reine" va rencontrer des femmes qu'elle envoie à la mort ; et qui d'ailleurs se font malmener par des hommes sous ses yeux sans qu'elle ne sans soucie.

Philinte fut surpris par sa révélation et lui demanda :

- Que voulez-vous dire par là ?

‐ Vous n'êtes pas au courant ?

- Aucunement, vu que je ne vois pas de quoi vous parlez ?

Orianne toussa un grand coup avant d'entamer son récit.

- Depuis plusieurs nuits déjà, j'entends des bruit étranges dans la cellule voisine à la mienne. Des bruit d'effraction, comme si des individus s'introduisaient chez elle et voulait lui faire du mal. J'ai essayé de rentrer en contact avec elle et cette dernière m'a révélé l'horreur qu'elle vivait.

Orianne marqua une pause. Elle voulait réellement savoir si Philinte en savait quelques choses ou s'il était seulement ignorant de cette situation.

- Et quel est-elle ?

‐ Le viol ! Ma voisine subit cette violence depuis plusieurs nuit maintenant. Et j'ai juste peur que cela m'arrive, je ne veux pas subir ce qu'elle vit...

En disant cela, Orianne fondit en larmes et s'écroula sur le béton froid de sa cellule. Philinte parut d'abord perturbé par cette situation, ne sachant pas quoi faire, puis il décida de s'avancer vers elle et de la réconforter en l'entourent dans ses bras.

A ce contact chaud, Orianne sentit comme un pincement dans son cœur. Elle se sentait bien au creux des mains de cet homme, elle avait l'impression qu'il ne lui ferait pas de mal. Elle essayait pourtant de se dire le contraire, de se persuader que cet homme était comme tous les autres et que c'était juste un connard. Cependant, son cerveau refusait de la croire et préférait resté entre les bras de cet homme.

Après plusieurs minutes, Orianne arrêta de pleurer et ferma les yeux. Elle voulait rester comme cela toute sa vie. Elle ne voulait plus quitter cette chaleur, elle ne souhaitait plus avoir froid ; plus jamais !

Cependant, ce rêve prit fin bien trop vite au goût d'Orianne. Philinte se releva et s'exclama :

‐ Je suis désolé de toute cette violence que vous subissez. Je n'étais pas au courant d'un tel cauchemard. Malheureusement, je ne pourrai rien faire. Je vais devoir vous laisser avec la crainte de subir une de ses attaques. Je ne peux pas précipiter votre départ. Vous devriez attendre la déportation qui s'effectuera dans deux jours. Je suis navré mais je dois y aller.

Alors que Philinte se levait pour partir, Orianne lui tint le bras et lui révéla :

- Je tenais à sincèrement vous remercier pour le réconfort que vous m'avez procuré. Je ne souhaitais pas mieux.

L'homme parut toucher par la réaction d'Orianne. Mais il dut tout de même répartir. Alors qu'il franchissait la porte, Orianne laissa échapper une pensée :

‐ Restez avec moi....

La femme s'arrêta bien vite, il fallait qu'elle reste méfiante vis à vis de cette inconnu.

Philinte fit mine de ne pas avoir entendu cette déclaration et se précipita pour refermer la porte et s'éloigner le plus vite possible de la cellule d'Orianne.

Quand la présence de tous bruit aux alentours de la cellule de la femme, Orianne s'allongea au sol et se remit à penser à l'homme. Elle avait réellement apprécié ce câlin. Elle aurait souhaité qu'il dure plus longtemps, qu'il ne s'arrête jamais. Que ce moment ne fut jamais fini. Orianne aurait vraiment adoré toucher son visage et sentir sous ses doigt ses lèvres...

Orianne s'interdit de penser à une telle issue, il fallait qu'elle garde son calme et son sérieux. Elle ne pouvait pas se permettre une telle chose. Elle sentit le sommeil qui se pressentait à sa porte, et sans aucune grande résistance, elle se laissa porter par le marchand de sable sur la mer des rêves ; en espérant qu'elle ne soit pas trop agité ce soir là.

-Orianne-13 ans-

C'est sous une pluie torrentiel que se déroula l'entrement. Orianne tenait fermement la main de son petit frère Barthélémy. Ce dernier pleurait à chaudes larmes, et n'arrivait pas à se calmer. La mort de sa mère l'avait totalement bouleversé, si bien qu'il ne mangeait plus et parlait à peine. Il avait notamment refusé de dire comment la mère d'Orianne avait perdu la vie. Dans tous les cas, elle n'avait nullement envie de le savoir. Elle voulait simplement la résumer à ce simple mot : morte !

La jeune fille n'avait pas pleuré, ce qui était bien étrange pour quelqu'un qui venait de perdre sa mère, la personne à qui elle était le plus attaché. Elle n'avait pas réussi à lâcher une seule larme ou à pleurer une seule fois depuis qu'elle avait appris la terrible nouvelle.

A la gauche d'Orianne se tenait un homme. Il était grand, ses cheveux raide bruns lui collaient au crâne à cause de la pluie et ses yeux d'un marron si foncé n'exprimait plus que le désespoir et la perte de sa femme. C'était le père d'Orianne. Il n'avait certes pas était présent tous les jours, mais cet homme adorait ses enfants et n'avait jamais abandonné sa famille.

Cependant, Orianne, âgé de treize ans, lui en voulait terriblement de ne pas avait été la pour sauver sa mère.

Dès que le maire, qui avait fait le déplacement, commença à parler, un lourd silence pesa sur l'assemblé qui n'était constitué que de quelques personnes.

Orianne n'écoutait pas cet homme parlait, son regard était focalisé sur le cerceuil en bois qui se tenait face à elle et qui renfermait le corps de celle qui avait été sa mère.

Quand le maire eut achevé son discours, quatres hommes se dirigèrent vers la boîte de bois et la posèrent au fond du trou. Puis le père d'Orianne récupèra un peu de terre dans sa main, lâcha quelques mots puis lança ce que contenait sa main dans le trou. Ce fut ensuite à Barthélémy de s'avancer, il lâcha la main d'Orianne et avec cette dernière, il exécuta le même mouvement que son père et revint près de sa sœur. Quand le tour d'Orianne fut enfin arrivé, la jeune fille fit le même mouvement que son père et son frère. Mais au moment de lâcher la terre dans le trou, elle se mit à chuchoter :

- Pouquoi a-t-on décidé de t'arracher la vie ? De nous enlever celle à qui ont tenait le plus ? A notre mère qui n'avait jamais fait de mal à personne ? Adieu maman...je t'aime ! Tu vas me manquer terriblement.

Des qu'elle lâcha les gravats sur le cercueil, une faible larme coula sur sa joue et vint rejoindre le sol déjà inondé par l'averse qui s'abattait dans la région.

La jeune fille savait que ce jour allait marqué le début de son malheur et de sa chute vers les enfers.

-Orianne-23 ans-

Elle avait besoin de parler. La femme avait une envie de gratter au mur qui délimité la cellule de sa voisine et la sienne. Orianne souhaitait parler à Nadia de ce qu'elle venait de vivre. Elle avait besoin de réconfort.

Orianne se leva donc de son lit et se posa contre le mur comme d'habitude. Puis avec les ongles de sa main droit, elle se mit à gratter le mur. Au début, elle eut l'impression qu'il n'y avait plus personne dans la cellule d'à côté ; puis elle entendit la voix de Nadia lui répondre :

- Qu'est ce que tu veux ?

Orianne se remémora les images qu'elle venait de vivre puis après une grande inspiration elle lui demanda :

- Dis moi Nadia, ça fait quoi de perdre sa mère ?

- Je ne sais pas ! Je t'avouerai que je ne me souviens plus si j'ai encore de la famille au delà de ses murs. Je te l'ai déjà dit mais je ne me souviens de rien.

- Il ne t'arrive pas parfois d'avoir quelques souvenirs qui s'échappe de ta mémoire et qui viennent de hanter lorsque tu dors ?

- Quelqu'un...mais je ne suis même pas sur que ce soit réellement les miens. Et puis, la plupart du temps je les oublies. Pouquoi tu me poses cette question ? Tu as revécu un moment difficile ?

Orianne réfléchit un instant la réponse qu'elle allait confier à Nadia. Elle ne savait pas s'il fallait réellement qu'elle fasse confiance à cette personne qu'elle connaissait à peine. Elle ne savait même pas à quoi elle ressemblait.

- Oui. J'ai rêvé de la mort de ma mère, de son enterrement. Je...je...

Un silence s'installa tandis qu'Orianne essaya de contenir ses larmes.

- Ah merde ! Tu sais quoi, on fait comme à chaque fois. Ferme les yeux et imagine que tu poses ta tête sur mon épaule et que je te caresse les cheveux.

Orianne s'exécuta. Nadia continua :

- Imagine que je te prennes ensuite entre mes bras et que je te dises tout bas : ne t'inquiète pas. Je suis là !

Orianne resta ainsi durant de longues minutes. Elle finit par relâcher cette position et répliqua :

- Je tiens sincèrement à te remercier Nadia, ton exercice m'a fait un bien fou. J'espère que je pourrai un jour te prendre entre mes bras pour ressentir ce que c'est d'être aimé.

- Pas de panique, ce jour arrivera bien vite. Enfin...du moins, je l'espère.

Cette discussion entre le mur finit par prendre fin et Orianne se releva pour aller s'allonger dans son lit. Elle n'avait pas autre chose à faire.

Mais alors qu'elle venait tout juste de poser sa tête sur son oreiller, elle entendit du bruit dans le couloir. Ce son était différent de d'habitude, ce n'était pas une seule personne qui marchait mais sans doute des dizaines voir des centaines d'individus qui se dirigeaient vers leur cellule. Le cœur d'Orianne s'emporta.

Êtes ce le grand jour ? Allait-il enfin rejoindre ce qu'on appelait les jeux ? Ou au contraire, ces individus étaient-ils là pour leur faire du mal ?

Milles questions tournaient délibérément dans la tête de la femme, elle ne parvenait pas à se calmer. Elle était excitée à l'idée d'enfin quitter cette maudite cellule.

Quand ce fut à son tour et qu'une clef tourna dans la cerrure, Orianne se tenait debout, prête à être acheminé là où elle devait être. Mais à sa grande surprise, une étrange odeur se fit sentir autour d'elle. Comme une odeur de plante qui était resté enfermé trop longtemps. La panique monta à la tête d'Orianne, et elle essaya de se couvrir le nez. Mais cette odeur commençait à lui piquer les narines et à lui pesait sur le crâne.

Orianne ne se sentait pas bien, et elle avait besoin de dormir. Elle avait cruellement envie de s'allonger et de s'endormir.

La femme n'eut même pas le temps de s'asseoir sur son lit que son corps la lâcha ; et elle s'effondra sur le sol.

☆☆☆

Orianne se réveilla quelque heures plus tard avec un terrible mal de tête. Elle ne sentait plus son corps. Ce fut avec grande peine qu'elle parvint à soulever ses paupières et à être éblouie par la lumière vive du soleil. Une idée soudaine lui vint en tête.

Elle était dehors. Elle était libre, elle revoyait le monde extérieur.

Elle avait besoin de vérifier son hypothèse, elle se leva d'un bond et sentit soudain son sang montait à la tête et sa vue s'assombrir. Cet effet ne dura pas longtemps et Orianne se releva. Elle observa ensuite plus attentivement le monde qui l'entourait.

En fait, elle s'était trompé. Elle n'était pas du tout libre. Elle était belle et bien sortit de sa cellule mais elle était transporté dans une sorte de grande boîte en bois avec quelques barreaux en guise de fenêtre. A l'intérieur, il y avait des crochés et des chaînes pour retenir les occupants. Ce fut seulement à cet instant qu'Orianne se rendit compte qu'elle n'était pas seul ; neuf autres femmes étaient elles aussi enchaînés dans cette calèche pour être transporté ailleurs.

Une nouvelle idée érafla le cerveau de la femme. Peut-être que Nadia était parmis ces femmes et ce serait incroyable de la rencontrait pour de vrai.

Orianne se mit donc en quête de retrouver sa voisine de cellule. Elle commença à interroger une maigre femme qui paraissait ne pas avoir mangé depuis longtemps. Cette impression se confirma lorsque la femme se mit à parler. Les seuls sons inaudibles qui sortait de sa bouche étaient incompréhensible. Orianne laissa donc tomber sur cette femme et préfèra demander à haute voix dans tous le wagon :

- Il n'y aurait pas parmi vous une jeune femme du nom de Nadia ? Non ?

Orianne récolta quelques insultes mais aucune réponse positive. Apparemment ces femmes ne voulaient pas qu'on les dérange dans leur moment de solitude et de retrouvaille avec leur astre du jour.

Elle laissa donc tomber également cette tentative là. Il fallait qu'elle s'y fasse : Nadia n'était tous simplement pas dans le même convoi qu'elle.

Leur voyage dura ainsi dans le silence le plus totale pendant deux jours. Ils avaient traversé plusieurs plaines verdoyantes avant de continuer leur route à travers les déserts avant de finalement s'arrêter au milieu de ces plaines de sables. Leur convoi s'était arrêté devant un grand bâtiment en béton. L'homme qui conduisait la voiture tapa fortement contre la porte avant de crier :

- Nous allons vous retirer vos fers et vous allez calmement descendre. Le bâtiment que vous verrez en descendant est le lieu où vous allez passer vos nuits jusqu'à la fin.

L'homme ouvrit ensuite la porte et pénétra dans la pièce qui pestait l'urine et les excréments.

- Oulà, vous vous êtes bien relâché durant le voyage ! lâcha-t-il en se mettant à ricaner.

Il défit un à un les fers des femmes dont ceux d'Orianne puis les fit descendre en les poussant un peu.

Orianne se retrouva donc debout, le sable sous ses pieds nus, devant ce grand bâtiment gris. Elle n'avait nullement envie d'y pénètrer pour y passer le reste de ses jours à attendre le début de chaque épreuve, en espérant qu'elle survive aux premières.

Le destin du avoir entendu sa prière car un autre homme, habillé d'une robe noire, s'avança vers elle et lui demanda :

- Vous êtes bien Orianne Janistere ?

Orianne fut surprise d'entendre son nom de famille dans la bouche de cet homme. Même elle n'était pas au courant de l'existence d'un tel nom. Elle répliqua :

- Oui, oui. C'est bien moi. Vous avez besoin de moi.

- Oui mademoiselle. Madame la Reine Evleyn IV a souhaité vous rencontrer et m'envoie vous chercher. Je vous demande de bien vouloir me suivre jusqu'à un autre convois. Vous allez être transporté jusqu'à sa majesté.

Il est bien bavard lui, pensa-t-elle.

Orianne accepta la demande de l'homme et se mit à le suivre.

Une fois qu'elle et l'homme eurent traverser la foule des prisonniers, ils s'arrêterent devant un carrosse en piètre état. A côté, il y avait déjà dix-neuf autres filles qui étaient réunis à attendre la suite. Un homme les attendait. Il était vêtu lui aussi d'une robe noir.

- Très bien, vous allons donc être transporté vers sa majesté, commença-t-il. Nous vous passerons une pair de fers autour de vos bras par mesure de prévention. Nous souhaitons également que vous vous comporterez bien. Enfin une dernière chose, le voyage ne sera pas très longs mais nous vous équiperont de cache yeux.

Une fois que l'homme eut achevé son discours, les femmes furent placé dans le carrosse, collés les unes aux autres. Une paire de menottes leur furent passer entre les mains et un bandeau leur empêchait de voir quelques choses.

Orianne ne voyait donc plus rien. Elle n'avait même pas eut le temps de voir et de détailler le visage de chaque fille qui l'accompagnait avec elle voir la reine. Elle espérait y retrouver là-bas Nadia et enfin pouvoir discuter avec elle.

La femme sentit tous d'un coup le carrosse se mettre en mouvement et les conduire vers leur maudite destination.

Après ce qui parut plusieurs heures de voyages pour Orianne, le carrosse s'arrêta enfin et son masque et ses menottes leur fut retiré.

En descendant du carrosse, Orianne fut stupéfaite de découvrir des jardins verdoyants ainsi qu'un immense château de marbre s'élevait face à elle.

Une fois que toutes les femmes furent sortie du carrosse, un homme habillé en majordome s'approcha d'elle. Il devait avoir plus d'un demi-siècle, vu qu'il avait des rides et des cheveux blancs. Ce dernier se tint bien droit avant de s'exclamer :

- Bienvenu devant le château de monsieur et madame leur majesté. Nous allons vous conduire à vos chambres et une domestiques viendra vous aider à vous préparer pour rencontrer demain madame, sa majesté, EVLEYN IV !

Merci d'avoir lu...

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