Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 4 : Aller à l'école... dans son rêve

Il y aura fort à parier que les Maîtres qui étaient dans la "Le Répertoire des Rêves" comme aimait tant dire mon père, entendirent un bruit de boucan pas possible. Ce bruit de boucan pas possible devait ressembler à ça : un cri de panthère enragée d'abord, puis un hurlement, puis un rugissement de lion, puis un bruit de meuble qui tombe, puis un "Je n'irais pas à ton école de Rêves, c'est compris ?!", puis un "Tu vas y venir, que ça te plaise ou non !", puis un concert de vociférations entre deux bêtes vraiment, mais alors vraiment pas commode. Avec de l'intelligence, et ils auraient certainement compris que c'est la fille bizarre de tout à l'heure qui avait hurlé devant son propre animal totem et qui refusait d'aller à la majestueuse école qu'est DreamSchool. Bande de...

- Artémis ! Tu vas te calmer tout de suite et descendre de ce lustre fissa illico si tu ne veux pas que j'appelle ta mère ! vociféra Papa.

Effectivement, Papa, je suis bel et bien sur un lustre, mais plutôt rester ici que d'aller dans ton "école des Rêves" ! je pensais, très fort.

Et mieux ne vaut pas savoir comment j'étais arrivée sur ce lustre. Soudain, la porte s'ouvrit, et je découvris une femme aux cheveux bruns longs et bouclés, avec des yeux verts brillant comme l'émeraude, portant une robe bleue nuit allant jusqu'aux bas du genoux, et qui était...

- Maman ! je m'écriais.

Dans ma précipitation, j'oubliai que j'étais sur un lustre et basculai en avant. J'aurai pu me fracasser le crâne si mon lion n'avait pas amorti ma chute.

- Elle vient à peine d'avoir eu son animal qu'il la sauve déjà ! s'exclama une voix familière.

La propriétaire entra. Elle avait une robe dorée extravagante, avec des petites fleurs multicolores, si lumineuse que ça m'en éblouissait. Elle avait les cheveux détachés au lieu de sa perpétuelle queue de cheval, qui allait bien avec la robe (car dorée tous les deux), et qui tombaient sur ses épaules fraîchement dénudées. Ses yeux bleus pétillaient encore plus que d'habitude.

- Jeanne ! Alors tu fais parti de ce coup monté, toi aussi ? je lâchai.
 - Désolée, sœurette, mais j'avais interdiction de tout t'avouer. Et je te promets, il n'y a pas de caméras cachés. Ni de farces. Ni quoi que se soit d'autres.
 - Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? grogna Papa, toujours fâchés.
 - Hier, à cause de la fête que nous lui avions préparé, notre aimable Artémis a eu peur que se soit caméra caché, s'esclaffa Maman.

Étrangement, son rire dans le Monde des Rêves étaient plus... féerique. Et elle semblait tellement plus... vivante. Tellement plus elle-même. Comme si elle venait tout droit de ce monde.

- C'est vrai, Artémis. Je viens bien de ce monde. Et maintenant, est-ce que tu veux bien te calmer, s'il te plaît ? proposa Maman.

Ah, non ! En plus de me balancer ça sans précision (comment ça, tu viens de ce monde?), et tu lis aussi dans mes pensées ? Maman acquiesça en riant. Jeanne rigola aussi.

- Et malheureusement, en plus que Papa et Maman lisent tes pensées...
- Tu lis dans les miennes aussi, je compléta, effarée.

Ah, non ! Ah ça non, alors ! Papa, ça passe. Maman, ça passe. Mais Jeanne, alors jamais de la vie ! Jeanne rigola bien de mon malheur. Mais comment ? Elle n'est pas ma mère tout de même !

- Navrée, sœurette, mais en tant que ton aînée, j'ai le droit de Pensée sur toi. Na !

J'en étais bouche bée. C'était quoi, ce binz ?

- Mais... c'est trop injuste ! Tu as le droit de Pensée sur moi, juste parce que t'es la plus grande, en fait, je conclus.

Elle fit sa tête de moqueuse, comme quand elle en avait l'habitude. Je lui répondis par une grimace.

- Ouep. T'as tout compris. Mais ne crois pas qu'avoir la Pensée sur toi est sans devoir, rajouta-t-elle, rapidement, avec une espèce de moue.
 - Ha ! Comme quoi par exemple ? dis-je, une pointe d'ironie dans la voix.
 - Je dois te surveiller. Et ça, c'est déjà pas du gâteau !

Me surveiller ? J'ai déjà Papa et Maman sur mon dos, comment ça, tu dois me surveiller ?

- Les droits de Pensée sont sur un enfant par sa famille, soit ses parents et ses aînés. Cela donne un privilège, mais... comme les familles du Monde Réveillé, on doit te surveiller, m'expliqua Papa. Bon, peut-on aller à DreamSchool, s'il vous plaît ?

Et avant que je n'ai eu le temps de réagir, mon père siffla entre ses doigts et la panthère rebondit sur moi. En deux temps trois mouvements, j'étais sur son dos, attaché à... des sangles ? J'écarquilla plusieurs fois les yeux. Non, mais c'est quoi ce binz ?

- Artémis, calme-toi, voyons ! Oh, je ne me rappelle vraiment pas que tu étais comme ça quand tu es allée pour la première fois à l'école.
 - Parce que je ne savais pas comment c'était ! je ripostais.

Pour toute réponse, ils soupirèrent à l'unisson. Finalement, Jeanne posa sa main sur mon épaule et me chuchota à l'oreille :

- Écoute, je sais que ce n'est pas terrible, l'école, mais DreamSchool, c'est totalement différent. Là-bas, c'est que des trucs pour développer ton imagination, et quelques autres trucs pour avoir une connaissance générale du monde des Rêves, essentiel pour ta surv... ici.
- Mmh..., je grognais, pas toujours persuadée que ce sera si bien que ça.
- Pff... si tu ne me crois pas..., déclara Jeanne, en se relevant péniblement.
 - Bien sûr que je ne te crois pas ! Tu penses vraiment que je vais avaler ces sornettes ridicules ?! je m'exclamais, essayant de me redresser.
 - De toute façon, que ça te plaise ou non, on ira à DreamSchool ! dit Papa.
 - À l'école ! je rectifiais.

Ce qui me gratifia d'un soupir oppressant venant de la part de tous. Maman tenta une ultime fois. 

- Écoute... veux-tu devenir une déesse, oui ou non ?

Le rapport ?

- Oui ou non ? persista-t-elle, en se baissant doucement.
 - Bah... oui... hum, et c'est quoi le rapport ?
 - Le rapport, c'est que Commenceur n'est pas un Maître, car c'est de niveau 8, et Commenceur, de niveau 1. Tu comprends, jusque là ?
 - Plus ou moins... et après ?
 - Un Maître est, dans ce Monde, un dieu. Mais j'imagine que ton père te l'a déjà expliqué, non ? Si tu veux être une Maîtresse, soit une déesse, il faut que tu atteignes le niveau 8, et pour aller au niveau 8, il faut commencer par aller au niveau 2. Donc, si tu veux être une déesse, il va bien falloir que tu ailles à DreamSchool !

Ce qui m'acheva.

- Aller à l'école dans mon rêve. Vous êtes horrible.

Ce qui eut le mérite de les faire éclater de rire. Au moins. Je soupira, et songeant en mon for intérieur que je venais de commettre l'ultime bêtise.

- Enfin, Artémis ! s'exclama Papa. Aller à l'école, c'est pas si compliqué !
 - Enfin, Papa ! je répondis sur le même ton. Ne pas lire dans mes pensée, c'est pas si compliqué !
- Et ben dis donc ! railla Jeanne. Quelle politesse !
 - Bon, ça suffit de discuter de n'importe quoi ! intervint Maman. George, dépêche-toi qu'on en finisse.

Papa claqua dans ses doigts et le paysage tourna sur nous. Le bureau devint flou avant de s'effacer puis de faire apparaître un nouveau paysage. Mais je n'y prêtais pas trop attention, puisque c'est surtout le décor qui bougeait qui me donnait une nausée. J'allais presque vomir quand le tableau s'arrêta enfin de tourner. Quand j'essaya de me redresser, les cordes qui m'attachaient à la panthère s'étaient enlevées sans que je m'en aperçoive. Frottant mes bras, je perçus peu à peu l'endroit où on était. En quelques mots : c'est quoi ce binz ?

- Ce "binz", comme tu le dis, déclara fièrement Papa, c'est DreamSchool. 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro