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Chapitre 14 : Damnation Suprême

Mes poumons étaient en feu, ma transpiration se mélangeait avec mon sang, mes jambes étaient meurtris, et, miracle des miracles, je courais. Bon, en même temps, je suis assez sportive... et en même temps, il y avait un lion qui courait après moi. Et non, ce n'était pas Pascal. Je restais persuadée que si Marc n'était toujours pas en colère contre moi, il se demanderait : 

- Mais qu'est-ce que tu as fichu pour te faire poursuivre par un lion ? Ton Animal Totem, en plus !

Mais là, ce n'était, vraiment, vraiment, pas ma faute. En fait, c'était celle de Morphée. Pour un simple résumé, les Maîtres avaient eux aussi à subir des rêves. Cependant, ces rêves n'étaient pas fait pas des Écrivains mais par le phénomène Morphée. En gros, les rêves étaient censés expliquer certaines choses aux Dormisseurs, parfois même, leur montrer  leur avenir. Cependant, et quel dommage ! on ne pouvait pas connaître le futur d'un Maître. Enfin, les Maîtres ne pouvaient pas connaître leur avenir... ce serait de la triche ! Mais si, techniquement, nos pouvoirs de créer des rêves pouvaient être considérés comme de la triche. Enfin ! Assez souvent, Morphée nous envoyait des rêves nous montrant l'avenir, ou uniquement pour nous remercier de travailler à sa solde. Donc, ça, c'était ce que l'on appelait communément des rêves.

Ensuite, il y avait quand il essayait de nous prévenir sous forme... hum, un peu... effrayant. Là, on appelait ça un cauchemar. Et maintenant, ce que j'étais en train de vivre... c'était un cauchemar. Le même que je vivais depuis 3 jours. Soit depuis mon échange avec Mme. Bryll. C'est sûr, Morphée me détestait !

Enfin bref, mon rêve, c'était que je suis poursuivie par un énorme lion, ayant à peu près le double de la taille de Pascal. C'était drôle, parce que au début, le lion était blanc. Le deuxième jour, un gris. Le troisième, ou aujourd'hui, un noir. Je n'avais pas spécialement envie de savoir à quoi il ressemblera le quatrième... Bon, ce lion effrayant courait après moi dans une forêt. Avant d'arriver jusque dans un immense champs avec du blé à perte de vue. Là, épuisée,  je m'affala au sol. Le lion sauta sur moi, me plaquant les deux épaules sur la terre. Approcha son visage près de moi.

- Artémis Soleidor..., commença-t-il, d'une grosse voix.

N'y tenant plus, sachant pertinemment que ce n'est qu'un rêve, et connaissant parfaitement la suite des paroles, je continua, prenant à mon tour une grosse voix :

- Un grand danger approche. Fie-toi aux bons amis. N'oublie jamais que la limite entre le bien et le mal est floue.

Cette fois, et pour la première fois, le lion sembla... sourire.

- Vous êtes insolente, Mademoiselle Soleidor. Mais ce ne sera pas ça qui vous sauvera.

J'écarquillais des yeux, étonnée par la façon dont il me parlait. Plutôt... comme un humain qu'un simple messager de la part de Morphée qui semblait déterminé à me trucider par des rêves.

- Morphée ne souhaite pas vous tuer. Pas maintenant, du moins..., dit le lion, avant de se fissurer de l'intérieur par de la lumière.

Oui, c'était toujours comme ça que finissait mon rêve. Le lion se craquelait après m'avoir dit ces paroles pour enfin exploser en une multitude de morceaux glacés et... coupant.

Les tranchants brûlants me tranchèrent chaque partie de mon corps désagréablement. Je hurlais... et me réveillai, en sueur, mon père et ma sœur accourant.

À mon plus grand étonnement, ma mère était déjà postée, un grand verre d'eau froid à la main, assise les jambes croisées sur la chaise de mon bureau. Je m'emparais d'un seul coup du gobelet, assimilant à grandes gorgées la boisson reposante. Lorsqu'il ne resta plus une seule goutte, je vis mon père, debout, appuyé sur le cadre de la porte. Ma mère était agenouillée à mon chevet, caressant tendrement mes cheveux. Ma sœur assise à tailleur à mes pieds, m'observant avec inquiétude.

- Pour l'amour du ciel, Artémis, c'est la énième fois que tu te réveilles la nuit, marmonnait Jeanne. Je te rappelle que nous entendons aussi tes hurlements même lorsque nous rêvons encore. Et certains préfèrent continuer de dormir avant que le réveil ne...

Au même moment, on entendit, une sonnerie se déclencha. Jeanne soupira et se leva.

- Bon, ben, moi, faut que j'y aille...

Elle ne devait pas aller à l'école - de toute façon, elle débuterait dans une semaine. Elle devait passer un entretien pour devenir stagiaire dans une entreprise de mode, qui était à 1 heure et demi d'ici.

- Bonne chance, lui souffla Maman avant de reporter son attention sur moi.

Papa s'approcha lui aussi de mon lit et s'agenouilla à côté de Maman. Ils semblaient tous les deux agités. Je soupirais, devinant à l'avance leur question.

- C'est juste un banal cauchemar, je stresse un peu trop avec l'affaire des grenouilles que je dois faire seule... déjà deux semaines qu'Alex est blessé !

Papa lança un regard désorienté à Maman avant de m'annoncer, d'une voix forte et grave :

- Ce n'est pas ça. Tu... tu es en train de subir la Damnation Suprême.
- Que... quoi ?
- La Damnation Suprême est un châtiment de Morphée réservé à ceux qui ont trahi le Monde des Rêves. Les Traîtres, leur famille... et ceux qui passent trop de temps avec eux.

Mes parents me lancèrent un regard suspect.

- Aurais-tu passé du temps avec une personne dont on voit un nuage sur la tête ?

Je savais que j'aurais dû immédiatement porté pour le "Hein ? Mais qu'est-ce que c'est que ce binz ? Depuis quand il y a des nuages sur la tête des gens ? " mais j'ai trop réfléchi et je l'ai fait trop tard. Papa haussa un sourcil, tandis que Maman prenait ma main.

- Ma chérie... tu sais parfaitement qui sont ces gens-là. Ta Professeure, Mme. Bryll, nous a contacté, ainsi que plusieurs autres... et disons, qu'ils ne sont pas particulièrement content.

J'essayais tant bien que mal de me retenir de rire, peine perdue. Je ne pûs m'empêcher de laisser échapper un gloussement mal contenu. En trois jours, Cassandre et moi avions fait bien plus de devenir amies ! Nous sommes devenues chacune complice de l'autre. Et disons que je n'avais pas une très bonne influence sur elle...

- Artémis, tu es une très bonne élève, dans le Monde Réveillé, commença Papa. En revanche, dans le Monde des Rêves...
- Nous avons déjà reçu des lettres d'avertissement, Artémis, me souffla doucement ma mère. Or, tes Professeurs te voient souvent en présence d'une certaine... Cassandre.

Ma mère, si gentille pourtant, avait recraché ce prénom de la même manière que Mme. Bryll. Ils la détestaient vraiment, alors qu'elle n'avait rien fait. Cependant, je croisais mes bras, attendant la suite :

- Et... ?
- Est-ce que tu la vois réellement ? me demanda Papa, se levant enfin.

Il me dominait sur toute sa hauteur, et gardait les bras croisés, le regard sérieux.

- Oui, je lui répondis, car je ne voyais pas la peine de mentir. Oui, et elle est très sympa. Tu devrais la connaître.
- Son père a aidé des Chasseurs à voler le Rubis de Sésame. Tu dois le savoir, maintenant, me coupa-t-il.

Oups, j'aurais mieux fait de nier...

- Peut-être, mais des Enquêteurs ont réussi à le reprendre dans le Monde Réveillé, non ? Sinon, ça ferait un bail qu'il y aurait plus d'électricité dans DreamSchool, répliquais-je. Et le père de Cassandre a été dupé par les Chasseurs !
- Basile Arcanum n'est qu'un sal...
- Georges ! protesta Maman, se mettant à son tour debout. Pas de langage incorrect dans ma maison, je te prie !

Papa se calma peu à peu, serrant les poings pour se détendre. Avant de me grogner :

- Est-ce que tu sais pour quelle raison au moins Basile avait aidé les Chasseurs à s'emparer du Rubis de Sésame ?

Je secouais la tête négativement. Certes, j'avais entendu quelques rumeurs à son sujet, et Marc m'avait appris que les Traîtres aidaient les Chasseurs en échange de services... malsains. Papa soupira, prenant sa tête à deux mains. Maman posa une main sur son épaule, signe d'encouragement.

- Basile... Basile travaillait comme Maître Comptable au lieu où je travaille. Les Comptables sont indispensables, surtout pour une entreprise comme la nôtre... Je crois qu'on en a plusieurs, de Comptables, d'ailleurs. Mais Basile... était mon ami. Il avait reçu de très importantes informations, et il cachait une bonne partie de renseignements top secret du Monde des Rêves.

Il détourna la tête, semblant trop brisé pour parler. Cependant, il trouva la force de continuer :

- Cependant, son poste ne lui suffisait pas, apparemment. Il voulait être plus important. Reconnu. Les Chasseurs lui avaient affirmés qu'ils feraient tomber le système Morphée, et que de ces ruines, se formeraient un nouveau, plus équitable, plus juste, plus... supérieur. Hélas, Basile les a cru... comme si les Chasseurs pouvaient faire quoi que se soit !

Papa secoua la tête, manifestement dévasté par la trahison de son ami.

- Les Chasseurs ont commencé par lui demander de voler le Rubis de Sésame. Basile l'a fait. Des Policiers ont réussi à l'intercepter avant qu'il ne vole le Rubis. À présent, il est en...
- Hum en prison, l'interceptionna Maman. Je ne crois vraiment pas qu'elle est besoin de savoir ceci, Georges.

Ce dernier écarquilla ses yeux avant de les frotter.

- Hmm... oh, oui, tu as raison, ma chérie... je crois que j'étais fatigué...
- Mais, Papa ? j'intervins. Je croyais qu'on avait pris le Rubis de Sésame. Et qu'on avait fini par le récupérer.
- On a propagé la rumeur. Afin de faire croire aux Chasseurs que peu importe s'ils le revolent, nous le reprendrons toujours.
- Ce n'est pas le cas ? m'enquis-je.

Papa m'adressa un regard étonné.

- Bien sûr que non. Nous ne possédons pas les caméras du Monde Réveillé; en partie, du moins. C'est pour cette raison que le vol de... (Papa plissa fortement ses yeux) Basile était aussi grave.
- Papa... pour les Traîtres, que se passent-ils ?
- On les met dans une sorte de prison. Pour les empêcher de commettre un autre crime de ce genre. Et on ne fait rien à leur famille... du moins, ceux qui n'ont rien fait. Morphée leur place uniquement le signe de l'Hydre.
- De l'Hydre ? Mais c'est un nuage !
- Autrefois, il représentait un serpent à multiples têtes, que l'on appelait l'Hydre. C'était pour nous prévenir que, même si nous avons éradiqué un Traître, rien ne nous dit que le restant de sa famille ne nous trahira.

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Une semaine plus tard. La rentrée

- Artémis ! Comment ça va ? me demanda Paloma, dans la cour de récréation. Tu as passé de bonnes vacances ?

Très bien, merci. Je viens juste d'apprendre que je peux modifier tes rêves si ça me chantait, et en ce moment, je suis en train de résoudre une enquête à propos de grenouilles qui se font kidnappées dans une école, et bien sûr, je ne te parle même pas du fait que des fous furieux me poursuivent pour me torturer parce qu'ils veulent que je leur dise un secret. Oh, et sinon , c'était comment, tes vacances ?

Bien sûr, je me contentais de lui marmonner une réponse vague. Elle, en revanche, semblait avoir passé des vacances... d'enfer.

- Tu aurais dû être là. Je t'assure, tu aurais dû...

Mais je me perdais dans mes pensées. J'étais maudite, après tout.

- Eh, Artémis, c'est la Terre qui t'appelle, me lança Paloma. Dis, tu es sûre de t'être bien reposée pendant les vacances ? Non parce que là, ton visage fait peur...
- Hein ? Oh, hum, oui, désolée... tu disais ?

Et pendant toute la sainte journée, mon esprit s'embrouillait. Apparemment, la malédiction me faisait perdre l'esprit. Ma professeure principale m'interpellait constamment, manifestement embarrassée. Et dire que l'on était que la rentrée ! Je me demandais comment ça serait demain. Il fallait absolument que je fasse quelque chose. N'importe quoi pour que Morphée me pardonne. Je sentais qu'un tour chez ma sœur s'impose...

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Bon, je sais, on n'est pas dimanche. Et en plus, je suis sûre que vous êtes tranquille, en vacances, et ouvrir votre portable doit certainement prendre toute votre énergie, alors lire ce chapitre ! Je n'ose pas imaginer quel effort ça doit être pour vous. Bon, ben, je ne m'excuse pas.

J'ai moi-même la Damnation Suprême, alors... de quoi je parlais déjà ?

Bon, ben, bonnes vacances !

Cordialement,
La_Lune_Rose.

P.S. : Et faites de beaux rêves, mes chers et tendres Dormisseurs ! En espérant que lire ce livre ne déclenchera pas sur vous les haines de Morphée ;) !


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