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Chapitre 49

-Lyoco

Le chef place son bras devant Lucie, lui faisant signe d'attendre, accompagné d'un regard de prudence à l'égard de la jeune femme. Notre homme avance vers les barreaux, s'y approchant relativement près, en agrippant un des barreaux avec sa main droite, Youmi se lève du banc mais reste à deux mètres de Lyoco.

-Tu ne t'approches pas plus de moi ? demande-t-il au détenu.

-Peu importe la distance, cela ne changera rien pour moi, ces murs m'empêchent de t'attaquer. Dans ces circonstances, cet écart entre nous est amplement suffisant, car on n'a pas besoin d'élever la voix.

Le regard de Lyoco montre de l'intrigue, le caractère de Youmi semble un peu différent

-{Non seulement ce matin il a refusé mon challenge, après il a accepté de se faire enfermer sans résister... Tout ça pour ne pas avouer la vérité.}

-Sois bref et concis, je préfère le calme en étant seul qu'être face à toi.

-{Il a définitivement quelque chose...} As-tu réfléchi à ce que je t'ai dit ?

-Cela ne te regarde pas.

-Je prends ça pour un oui... Mais vois-tu, mes yeux sont toujours ciblés vers le futur... Te sens-tu prêt à la confrontation qui aura lieu dans 5 jours ?

-Va te faire voir. répond Youmi sans sourciller.

-Très bien, mais sache une chose : Prêt ou pas, ton rôle restera le même, si tu décides de n'en faire qu'à ta tête, c'est tout le continent que tu feras tomber.

A ses mots, Lyoco se retourne et commence à s'éloigner de la cellule, mais il adresse une dernière phrase au prisonnier :

-Sans toi, on n'aurait jamais su pour Moone. Samael serait chez l'ennemi, et je serai soit mort soit encore enchaîné... Aujourd'hui, on y est grâce à toi, et te voir derrière ces barreaux me déprime.

-C'est un aveu ? demande Youmi

-Considère ça comme tu veux. répond Lyoco, sur le même ton sec que Youmi

Lyoco passe à côté de Lucie, et lui chuchote à l'oreille : s'il y a le moindre souci, je suis à côté, appelle-moi par mon prénom. Puis il se dirige vers la porte de sortie.

-Lucie

Aussi profondément qu'elle peut le sentir, la jeune femme ressent une angoisse, ou plutôt une peur du passé qui pourrait revenir dans le présent. Elle s'avance pour être totalement visible pour Youmi, qui reste toujours à la même distance qu'avec Lyoco.

-J'ai l'impression que cela fait une semaine qu'on ne s'est pas vu... avoue la jeune femme.

-Alors que pourtant cela ne fait que 4 heures ?

Lucie, dans cette situation, aurait lâché un rire... Mais non, c'était impossible, pas après ce qu'il a fait. Cependant, la naïveté de la jeune femme veut laisser croire que son ami peut redevenir ce qu'il a toujours été. La capitaine amène sa main gauche vers son épaule opposée, passant son bras devant elle.

-Youmi... Est-ce le fait d'être honnête qui te dérange ?

-Plus précisément, le fait d'être honnête sur le plan sentimental avec ceux que je connais depuis longtemps. répond-t-il en s'asseyant sur le banc, une main devant ses yeux.

Un silence gênant se pose entre eux... Du côté de Lucie, elle refuse de demander à son ami d'avouer ses sentiments, car c'est contre ses valeurs. Chez Youmi, il ne veut pas briser le cœur de son amie plus qu'il ne l'a fait pas plus tard que ce matin...

-Dis-moi, Lucie... demande Youmi

-Oui ?

-Est-ce que tes sentiments pour moi sont toujours les mêmes ?

-Ils le sont... Jamais ils n'ont changé, car j'ai toujours cru en toi, et que je te connais mieux que n'importe qui. Lucie s'adosse contre le mur faisant face à la cellule de Youmi, s'asseyant tout en restant collé au mur. Mais depuis que tu as vaincu Yvel, j'ai l'impression de découvrir cet autre visage de toi... Un visage de quelqu'un refusant de s'attacher à quelqu'un, pour ne plus revivre une situation insupportable.

-...

-Je te l'ai dit, ce matin. Je veux que tu sois honnête avec moi comme je l'ai été avec toi... Peu importe la vérité, je l'accepterai.

-...


-Youmi

Si, aujourd'hui, il y a bien une chose que j'ai comprise, c'est que j'aurai dû tout avouer quand elle m'a dévoilé son amour. J'ai débilement laissé attendre, et voilà où cela m'a mené... Je suis allé voir la prêtresse pour retarder ce jour où je devrais tout avouer, et au lieu de ça il y a un ange venu de nul part qui m'observe constamment.

Ces chaînes, qui m'empêchent d'exprimer ce que je dois dévoiler... Sur l'instant, tout le monde se dit qu'on ne peut pas les briser. Pourtant, quelques mots peuvent le faire, et c'est dans cette situation que je me trouve.

La déprime gagne mes mouvements, le courage envahit mon âme, l'inquiétude baigne mes yeux, alors que j'enlève ma main de mon visage.

-Je n'ai jamais voulu qu'on soit dans cette situation...

Lucie commence à se relever, marchant lentement vers les barreaux de la cellule de son ami.

-Je t'ai toujours considéré comme une amie d'enfance, voire même comme ma sœur... Je voulais que toi et moi soyons seulement amis, et rien d'autre.

En prononçant ses mots, je m'avançais vers elle, la regardant dans les yeux, posant ma main contre la sienne entourant un des barreaux.

-Désolé de t'avouer cela.

-...

Je peux distinguer une larme s'échapper de l'œil droit de Lucie, mais elle l'enlève avec son autre main. Après un silence, Lucie demande :

-Et Yvel ?

-D'une simple étrangère, elle est devenue une rivale que je voyais comme un mentor, car la maîtrise de son arme comparé à la mienne m'avait intriguée. Nos affrontements étaient une preuve pour savoir qui était le meilleur, mais aussi pour m'entraîner au maniement de l'épée. Sans que je m'en rende compte, ce n'était plus une rivale, ni une ennemie, mais une amie très proche, du même niveau que toi. A sa mort, j'ai compris que maintenant que mes sentiments pour elle était bien plus fort, mais que j'étais trop aveugle pour le voir...

Un silence se pose entre nous deux, ce n'était ni gênant, ni stressant, aucune émotion ne peut décrire cet instant. Lucie enlève sa main du barreau de la grille pour détacher le bracelet en œil de tigre que je lui ai rendu.

-Sache qu'une fille préfère les hommes honnêtes que ceux qui cachent la vérité.

Elle dépose le bracelet dans son autre main, qu'elle me tend.

-Reprend ce bracelet, ne me cache plus rien, et finissons ce qu'on a commencé... S'il te plaît...

Ma main tremble, et je sais pourquoi : C'est ce type de moment, où si tu fais un pas de plus, tu ne pourras plus reculer et devra assumer... Cependant, au point où j'en suis, je n'ai qu'une seule chose à perdre, et je ferai tout pour ne pas la perdre. Je prends le bracelet avec ma main droite et l'entoure sur mon poignet gauche.

J'aperçois Lyoco arriver, commençant à tapoter des mains en ma faveur, suivi d'un garde.

-Garde, vous pouvez le libérer.

-Bien, chef.

Le garde utilise une clé magnétique sur la serrure, la grille s'ouvrant de bas en haut. Je sors de ma cellule avec un profond sentiment de liberté, comme si je découvrais les environs, cependant Lyoco me fixe d'un regard très pesant.

-Maintenant que je connais les raisons de ton caractère d'animal, je n'ai plus à me soucier de toi... Mais sache que si on survit tous les deux à cette guerre, on règlera nos comptes, j'ai encore au travers de la gorge cette menace que tu m'as faite.

En entendant ça, je lâche un sourire assez fière, avançant vers mon chef et lui tend ma main.

-Ça me va.

On se serre la main, les lèvres de Lyoco souriant également.


-Lucie

Face à cette scène, la jeune femme hoche la tête de droite à gauche en souriant, abasourdi par ce qu'ont décidé ces deux-là.

-{Ces hommes, tous les mêmes... M'enfin, c'est ce qui les rend attachants, je ne vais pas m'en plaindre.}

Youmi et Lyoco vont vers la sortie, mais Lucie reste légèrement perturbée par un conflit intérieur : Son âme lui dit que Youmi est redevenu celui que la jeune fille a toujours connu, mais son cœur lui fait rappeler le moment où son enfance a volé en éclat... Sans un mot, et avec un sourire mensonger, elle suit les deux hommes.

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