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Chapitre 3

[Quelques minutes plus tard]

La porte de la cellule s'ouvre, et un seul garde en sort, équipé de deux épées, du bâton lumineux éteint, de la radio du garde et de l'évaluateur de niveau. Il utilise les deux clés spéciales pour verrouiller la cellule, respirant bruyamment à travers la visière de son casque.

-{Ça pue trop là-dedans, ils se lavent jamais ?... Bon, je dois sauver les autres, et j'ai très peu de temps, j'en ai déjà perdu assez à enfiler son armure, au grand}

Le plus compliqué en ce moment, n'est pas d'aller libérer la seconde capitaine, mais de retrouver le chemin en direction de l'ascenseur. Les constructeurs des prisons de sécurité ont eu l'intelligence de faire des modèles différents, en fonction des pays et de la technologie disponible sous leurs mains. Malheureusement, je ne peux pas demander aux deux gardes comment est construite la prison, vu qu'ils n'ont plus que leur corps sans vie dans ce monde.

Aussi loin que mes souvenirs peuvent me le rappeler, chaque prison possède un ascenseur et des escaliers menant aux étages. Je pars vers la gauche en faisant résonner le bruit des bottes en métal de l'armure sur mon chemin, je passe devant un total de 6 cellules avant d'arriver au détour d'un couloir. L'éclairage mural de lampes montre un total de 9 portes, mais une lumière se différencie : Une verte, en avançant je devine le symbole des escaliers, avec une flèche vers le haut.

J'entrouvre la porte dans un silence de mort, et la referme avec autant de délicatesse, les escaliers sont incrustés dans les murs de la prison, empêchant tout grincement quand on marche dessus. Je gravis les 25 marches séparant le troisième sous-sol et le deuxième, où se trouve la seconde capitaine de la rébellion, d'après le garde.

Arrivée en haut, je m'apprête à ouvrir la porte mais un autre garde arrive de l'autre côté, lui aussi équipé de deux épées, on se croise le regard dans un sursaut, puis on se fixe mutuellement.

-Quel est ton nom ? me demande le garde.

-Le garde 1 de l'équipe 3-1. c'est le nom que j'ai entendu de la bouche du plus grand des gardes.

-Où est ton compagnon ? Et pourquoi as-tu deux armes ? Seuls les officiers supérieurs peuvent en avoir.

-Mon compagnon a été appelé par le quartier général, il m'a confié son épée car je dois aller inspecter les cellules de hautes sécurité des sous-sols.

-Je te conseille de garder un fourreau dans ta main, pour qu'on te différencie de mon grade.

-Entendu.

Il passe à côté de moi et descend les escaliers. Pendant le dialogue, j'avais remarqué que le casque étouffe tellement les bruits qu'on a presque tous la même voix, c'est curieux que personne n'ai fait cette remarque.

Comme il me le demande, je décroche un des deux fourreaux que je garde dans ma main gauche, je passe la porte et me retrouve au deuxième sous-sol, qui semble fait à l'identique du précédent... La vraie problématique maintenant, est de trouver la cellule de mon amie.

Je raccroche le fourreau à gauche de ma ceinture, cela me permet d'avoir mes deux mains libres si je dois me battre, même si c'est la dernière chose que je veux actuellement, surtout dans cette prison.

Je décide de partir vers la gauche, je ne perçois aucun son de pas ni même de voix, à croire que les gardes sont tous absents dans les sous-sols, en vérité il s'agit des endroits les plus dangereux des prisons...

Alors que je réfléchis à un plan pour après avoir libéré mon amie, je tombe sur deux gardes armés de lances au détour du couloir, ils posent un genou au sol et mettent leur main au niveau du cœur, l'un deux déclare :

-Bonjour, caporal, quel est le motif de votre venue ?

-Mon supérieur m'envoie, la prisonnière de la cellule numéro 8 doit être déplacée à l'étage en dessous.

Les gardes relèvent la tête, pas confiant, le même me demande :

-En êtes-vous sûr ?

-Tu doutes de moi ? Cela fera un bon rapport au directeur. disais-je en étant sérieux.

Le garde eut un instant de panique et s'excuse en baissant de nouveau la tête, je viens déclarer juste après :

-Je ferme les yeux sur cet incident si vous m'aidez à amener la prisonnière au troisième sous-sol.

-Compris, caporal ! crient-ils tous les deux.

Ils se relèvent et font demi-tour avec moi derrière eux, et c'est après 5 cellules lambdas que nous arrivons devant une double porte semblable à celle de ma cellule...

-Ouvrez-là.

En disant ces mots, je donne moi-même les clés spéciales aux deux gardes, chacun en prend une et déverrouille la porte. Le système de chaînes empêchant l'ouverture de la porte produit le seul bruit capable de briser le silence de mort autour de nous, puis les gardes ouvrent la double porte en utilisant tout leur corps.

Alors que la lumière de la lanterne murale derrière nous éclaire progressivement l'intérieur de la cellule, elle va suffisamment loin pour atteindre le bout... Une peau autrefois douce aujourd'hui salie par les années d'enfermement, des cheveux grisants semblable à de la fumée, une armure lui recouvrant tout le buste ainsi que les jambes, ajouté à un gantelet à son bras droit, son bras gauche dénudée. un tatouage à l'épaule qui est celui de l'alliance... Une étoile, dans le signe Oméga, avec une pointe allant vers le bas. Ses poignets bloqués par des anneaux en métal à serrure incrustés dans le mur....

Nous pénétrons tous les trois dans la cellule de la jeune femme, je ferme moi-même les portes et ordonne aux gardes d'allumer leurs bâtons lumineux. Désormais, toute la pièce est éclairée, ayant chassée les ombres à l'intérieur, mais cela eut pour effet quelque chose que j'avais anticipé... Elle s'est réveillée, et nous regarde avec des yeux gris autant épuisés que menaçants. Les deux gardes sursautent de peur et recule d'un pas, brandissant leurs armes, j'avance sereinement vers la prisonnière, évidemment elle ne me reconnaît pas avec l'armure.

-Qu'est-ce que tu veux, tête d'épingle ? Tu as du cran de t'approcher de moi. déclare-t-elle avec un ton d'énervement.

-Caporal, faites attention ! me dit l'un des gardes.

Je me retrouve dans une situation délicate, si j'adopte un caractère trop calme envers elle, les gardes avec moi vont alerter leurs potes... Tant pis, je vais devoir jouer le jeu.

-Nous connaissons ta réputation et ta force, prisonnière, mais tu restes faible dans ton état. Si tu engages un combat contre nous, il se peut que tu y laisses ta vie.

-Libère mes mains et tu vas comprendre qui je suis.

-Très bien.

Ma réponse fait pousser une respiration choquée des gardes, et un regard de surprise envers la prisonnière. Je tire mes deux épées que je fais glisser l'une sur l'autre, pour les envoyer vers les côtés, et avec ma magie des ténèbres, je les envoie tuer les deux gardes en leur tranchant le cou via une fente dans leur casque assez grande pour que les lames passent.

Je ramène les épées dans mes mains, sous le silence de la jeune femme qui montre un sourire admiratif mais que je devine malsain.

-Un garde utilisant la télékinésie, c'est original. Tu comptais m'impressionner pour que je ne tente pas de résister ?

-Loin de là, je suis venu te libérer.

Elle est choquée, prenant ma phrase pour un piège, je le devine à son regard.

-Tu veux vraiment me faire avaler ces paroles ?

D'un mouvement de lames, je détruis simultanément les anneaux la retenant, cette dernière tombe au sol de surprise, réagissant trop tard. Elle parvient à se rattraper sur ses mains, elle respire assez fort, ce que je n'ai pas l'habitude de voir chez elle.

-Mais... Qui es-tu ? me demande-t-elle en relevant la tête.

Je ne réponds pas de vive voix, j'utilise mes ténèbres pour lentement dissocier l'armure qui recouvre mon corps, alors qu'elle est muette... Je fais tout tomber derrière moi, armes comprises, et quand la jeune femme me reconnaît, elle explose de joie et de soulagement, se relevant subitement pour me prendre dans ses bras.

-Mon dieu, Youmi...

Je peux l'entendre sangloter alors qu'elle serre son étreinte au niveau de ma taille, j'amène mes mains vers son dos pour la réconforter.

-Je perdais espoir, en pensant qu'ils t'avaient tué... me dit-elle entre deux sanglots

-Moi aussi, je pensais être le dernier en vie... Savoir que tu étais encore vivante m'a donné envie de te retrouver.

Les bâtons lumineux des gardes continuent de nous éclairer, on libère chacun l'autre dans un grand sourire, j'avais oublié qu'on faisait tous les deux 1m75. Cependant, je viens reprendre mon sérieux et prendre une des épées que je tends à Lucie.

-Écoute, on fêtera les retrouvailles plus tard. Ils ne vont pas tarder à demander un rapport de chaque escouade, et j'ai tué l'une d'elle pour m'échapper. Un autre membre de la rébellion est enfermé ici, dès qu'on le libère, on se tire d'ici.

Le visage de mon amie devient aussi sérieux que le mien, elle prend l'épée que je lui tends, mais à peine après, la porte de sa cellule est enfoncée. Le même garde aux deux épées est là, accompagné de 7 autres gardes à l'épée.

-Tu t'es bien joué de moi, Tigre du jugement, dans l'escalier, mais jamais vous n'arriverez jusqu'à l'Aigle écarlate !

Une minute... L'Aigle écarlate ? La chef féminine de notre alliance ? Je pensais que ce serait la louve lunaire qui serait enfermée ici... Mon amie avance sereinement vers les gardes, une brume s'échappant de ses pieds et de ses mains, un grand sourire aux lèvres, les gardes se tiennent prêts à riposter.

-Rends-toi, Corbeau funèbre, tu ne peux pas nous vaincre, même si je reconnais ta force à toi et au Tigre. déclare le plus haut gradé des chevaliers

Elle eut un petit rire amusé, alors que la brume qu'elle émane envahit toute la cellule, formant même un mur au niveau de la porte empêchant une fuite ou l'arrivée de renforts.

-Alors tu sauras que mon vrai nom provient de l'animal apparu quand j'ai dû faire les adieux déchirants à mes frères d'armes morts au combat.

Sous l'incompréhension de tous les gardes, elle se met soudainement à flotter au-dessus du sol... Mais la vérité est bien plus terrifiante : sous ses pieds, la brume crée quelque chose, une forme très grande, plus imposante qu'un humain ou un animal... Des ailes dignes d'une tornade, des yeux noirs comme la nuit, une fumée épaisse comme un corps... Un corbeau de fumée, dont le cou est entouré d'une chaîne noire avec pour base le bras droit de mon amie, sans compter un casque au niveau de la tête.

-Content de te revoir, Fune. dit la cavalière à son oiseau de brume.

Après un mouvement de chaîne, le corbeau pousse un cri assez fort pour étourdir les gardes, avant de foncer vers eux, bec ouvert, griffes ouvertes et ailes battantes, les percutant tout comme si un vrai corbeau les avait chargées. La plupart sont soufflés sur les côtés, alors que les autres subissent les coups de serres de l'oiseau.

Ils volent aux limites de la cellule, avant de faire une nouvelle offensive par le côté, mais ce coup-ci en utilisant les ailes comme armes, repoussant les gardes encore debout dans un rugissement de vent que je sens même depuis ma position.

Elle finit par s'arrêter au-dessus de moi, regardant les gardes tous couchés, excepté celui aux doubles lames tenant le coup, ne montrant aucun signe de fatigue.

-Ce n'est pas un piaf de vent qui va me tuer, dresseuse de fumée !

Le corbeau pousse un cri de réponse envers le garde.

-Tu viens d'insulter Fune, mon brave...  Maintenant tu vas payer ! exclama-t-elle ses derniers mots.

Dans la bouche du corbeau, de la fumée se rassemble pour être tiré comme une tornade droit vers le garde, mais la vérité est que cette attaque est différente mais identique à comme la magie de l'air, ce sont de vrais lames destructrices, et le garde le comprit qu'au dernier moment, hurlant de douleur en se mangeant l'attaque de plein fouet.

Je décide de courir vers le garde encore debout, profitant de la distraction pour lui claquer un violent coup de pied qui dégage le garde droit dans le mur à ma gauche, provoquant un bruit de choc ainsi qu'une zone d'impact là où le type a atterri. La cavalière descend de son corbeau tout en le tenant en chaîne, venant caresser ce dernier. Un des premiers gardes à être tombée se relève face à moi et mon amie, demandant d'une voix étouffée :

-Mais enfin... Comment... ?

La brume s'épaissit, mon amie fusille du regard le garde qui s'est remis debout, et déclare d'une voix aussi douce que glaçante :

-Je suis le Corbeau funèbre des Enfants Sombres, appelée principalement, Lucie la funèbre.

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