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Chapitre 25

[à Woodford]


-Mona

-Archers de la division 2, détruisez la grille ! Guerriers, protégez-les de l'ennemi ! ordonne Mona en ciblant de sa main la fameuse grille que les gardes de la prison avaient refermés.

Les archers concernés mènent une avancée rapide, protégés par 5 guerriers : 2 avec une hache lourde, une fille avec deux épées, et les derniers avec une double-lame qu'ils manient avec agilité. Chacun repousse les soldats trop près d'eux dans leur parcours, les archers s'arrêtent et tirent une flèche arcanique rouge avec à la pointe un dispositif explosif, semblable à une bombe.

Les deux flèches touchent la barrière en même temps, libérant une double explosion qui fait voler en éclat la barrière, tout en produisant un souffle qui empêche les soldats de la prison et de la rébellion de bouger à cause de la force produite. Mona se dépêche de décrocher de sa ceinture un pistolet de détresse et tire dans le ciel une fusée grise.

-Lieutenant Mona, attention !

L'elfe se tourne devant elle, et un ninja arcanique jaune armé de deux dagues à énergie prêt à la tuer, mais il se fait interrompre par une dague magique rouge qui explose au contact de l'armure du ninja. Le souffle se produit d'un seul côté : celui de la cible, laissant Mona dépourvue de blessure.

Un cri d'aigle résonne sur le champ de bataille, un sourire se dessine sur ses lèvres, elle reconnaît ce cri. Un mouvement de tête derrière elle et un aigle écarlate très grand est en route.

-{Pile à l'heure}

Les soldats de la rébellion repoussent les derniers gardes, et sur ordre de James présent avec eux, ils s'enfoncent dans la prison. A bonne distance, Auréa descend de son aigle en le rappelant et se place à côté de Mona. Auréa ordonne aux trois premières divisions de rester à l'extérieur et d'entourer la base, tandis que les trois dernières seront sous les commandements d'un des lieutenants où de la cheffe.

-Auréa

La division de Auréa part vers la cour intérieure, le seul endroit dépourvu de toit, et nettoie la zone des tireurs et soldats accostés dans cet endroit. Des soldats arcaniques surgissant de la porte opposée à leur arrivée se dévoilent, tous des Ninjas avec un katana magique, mais rien de bien dérangeant pour les guerriers qui sont avec Auréa, chacun parvient à prendre l'avantage sur son ennemi.

-{Ils ne devraient pas tarder... Attends-moi, l'ordure, et je me ferai un plaisir de t'en... }

-Là-haut, des archers arcaniques !

La division lève les yeux, et une dizaine d'archers étaient présents sur les toits de la prison, visant le groupe avec une flèche arcaniques, toutes liées à un élément différent. Auréa se contente d'afficher un sourire.

-Quel timing parfait.

Dans le ciel, plusieurs boules de vent sont tirées depuis un nuage, chacune dirigée contre un archer qui se retrouve balayé et envoyé à l'extérieur de la prison. Ledit nuage commence à se métamorphoser, pour laisser apparaître Fune, portant sur son dos Lucie et Youmi. Auréa effectue un mouvement de bras à l'attention de son groupe.

-A mon signal, sautez aussi haut que le pouvez !

-Youmi

-On se retrouve en bas, Lucie ! lui dis-je en gardant une main sur son épaule pour me maintenir.

-Fais attention ! me dit-elle, manquant de confiance.

-Tu me connais !

-Justement !

Sans même hésiter, je cours sur le corps de l'oiseau et saute dans le vide, me dépêchant de placer mon corps à plat, face au sol. Mais en vérité, je rassemble mes bras et mes jambes vers mon corps et fonce en piqué vers le sol, ma veste bougeant très rapidement avec la descente.

-{J'ai toujours rêvé de faire ça, et dire qu'on fait ça pour le chef.}

Dans mon dos, mes ailes de ténèbres apparaissent et battent à intervalles réguliers relativement vite, tout ça pour accélérer ma chute. Je ferme ma main droite et place mon autre main par-dessus, pour y concentrer le reste de ma magie de ténèbres sur ce point. La chute libre accélère la charge de mon coup de par la vitesse à laquelle descend mon corps en direction du sol, je peux progressivement distinguer Auréa des autres soldats.

Au fil des dangereuses secondes où je me rapproche du moment critique, je peux sentir en moi ma force augmenter, la magie dans mon poing devenant de plus en plus lourde. Sous mes yeux, Auréa s'apprête à donner un signal, alors que le sol était presque à ma portée. Je recule mon poing pour avoir un peu plus d'élan pour donner mon coup.

-Frappe du Fauve !

J'envoie mon coup de poing contre le sol, la magie emmagasinée dedans additionnée à la vitesse de ma chute le renforce tellement fort que le sol se détruit circulairement, provoquant des fissures à très grandes vitesses pour renforcer les dégâts. Sous ça, je continue ma chute avec les décombres autour de moi, j'arrive dans un sous-sol où des gardes étaient déjà présents, tous surpris de me voir arrivée. Il restait de la magie dans mon poing, que je libère sous forme d'onde de choc repoussant les soldats. Les divisions sous les ordres de Auréa et des lieutenants sautant après moi pour me rejoindre, les troupes finissant d'achever les gardes.

L'Aigle écarlate lève sa main pour avoir l'attention de tout le monde, Lucie nous rejoint avec Fune.

-Division 1 à 5 ainsi que les lieutenants, sécurisez cette zone et empêchez quiconque d'arriver ! Division 6, venez avec moi et les capitaines, nous partons au second sous-sol !

Les soldats acquiescent et appliquent les ordres. En suivant Auréa avec la division et Lucie, nous ouvrons de force une grande porte en métal renforcé, qui donne sur un grand couloir descendant. Nous continuons à nous aventurer dedans, mais au fond de moi, une question me revient sans cesse : Où est le chef des Pléiades ?

La fin de ce long couloir débouche sur une salle vide, très grande, circulaire, à l'œil je peux même dire que comparé à la taille totale de la prison, c'est équivalent. Les murs sont vides, gris, un semblant de vide, aucune poussière nulle part, comme si quelqu'un venait chaque jour entretenir l'endroit. Aucun soldat n'est présent, pas même un insecte, cette absence totale de vie me procure en moi un malaise soudain.

D'un signe de la main, Auréa nous ordonne de nous stopper, car nous sommes au milieu de la grande salle, avec la porte de la cellule de notre chef devant nous. La cheffe se tourne vers nous pour dicter ses ordres :

-Division, vous allez rester ici, prévenez-nous au moindre ennemi et évitez au mieux l'affrontement si l'ennemi est fort. Les capitaines et moi allons libérer le chef.

On hoche tous positivement la tête, Lucie m'envoie un regard rempli de confiance, ainsi qu'un sourire. Je lui rends son sourire, mais en moi je conserve une certaine méfiance par rapport à ce plan, qui se passe étrangement bien, différent de ce qu'a prévu Auréa, car nous n'avons croisé que des impériaux normaux.

-{Je ne comprends plus rien}

Lucie, Auréa et moi courons vers la porte. La cheffe appelle son aigle qui détruit les chaînes géantes servant à la fermeture de la porte d'un coup de serre. L'oiseau finit par disparaître et nous ouvrons tous les trois la porte, suffisamment pour qu'on puisse tous passer. Je suis le dernier à passer, Auréa appelle de nouveau son oiseau pour éclairer la pièce... En hauteur, sur plusieurs mètres, enchaînés aux bras sur les côtés, en plus d'autres chaînes aux jambes vers le sol, comme crucifié, notre chef. Je ressens quelque chose avec ces chaînes, ce ne sont pas celles qui m'avaient retenu, quand j'étais en prison, elles ont autre chose...

-Lyoco... Prononce à voix basse Auréa, que j'ai entendu.

La cheffe fait apparaître trois dagues avec sa magie qu'elle concentre de magie, mais seulement un minimum.

-Youmi, prépare-toi à réceptionner cet enfoiré. Lucie, guette derrière qu'on ne se prenne pas un tir perdu.

Je fus surpris de comment elle a appelé le chef, mais je ne m'y attarde pas. Je déploie mes ailes de ténèbres et monte à la même hauteur que Lyoco, dont je peux distinguer les fameux cheveux violets que Samael m'a parlé, et son état physique est moins grave que je le pensais, bien qu'un peu blessé et fatigué. Mes mitaines ne tardent pas à m'indiquer son niveau : 8 000 , en temps normal, cela m'aurait paru étonnant, mais après avoir vu le niveau de l'empereur, tout pour moi n'est que petit.

Un premier bruit de métal, et les jambes de Lyoco bougent légèrement, mes yeux me montrent que la chaîne les retenant est brisé, je commence à placer mes bras sous ceux de Lyoco. Le visage de l'homme commence à réagir, et ses paupières s'ouvrent très lentement, ce qui me laisse afficher une surprise bien trop grande pour rester concentré. Une seconde dague détruit la chaîne tenant le bras droit de Lyoco, qui fait basculer son corps de l'autre côté à cause de l'autre chaîne, mais rapidement je parviens à le stabiliser tout en le maintenant. Il me regarde fixement, ses yeux violets dans mes yeux.

-You... mi ?

-Du calme, chef, vous pourrez bientôt vous reposer.

La dernière chaîne de détention du chef vole en éclats par une dague passant presque à la base qui accroche le poignet de Lyoco, la chaîne elle-même se met à pendouiller au-dessus du vide. Le corps du chef subit violemment la loi de la gravité, mais grâce à mes ailes et ma force je parviens à ne pas le lâcher.

Alors qu'il s'accroche à moi, je descends progressivement en battant des ailes à intervalles réguliers, produisant le seul son qui est audible dans cette cellule désagréable. Nos pieds touchent le sol, Auréa et Lucie nous rejoignent, silencieuses. Je laisse Lyoco regarder qui est présent, et ses yeux s'attardent très peu sur Lucie, car sa véritable priorité est Auréa, qui aborde un regard fermé. L'atmosphère devient un peu plus lourde, les regards des deux chefs alourdissent l'atmosphère.

-Lyoco. déclare sèchement Auréa

-Auréa. réplique le chef.

Sans prévenir, Auréa claque une mandale sur la joue gauche du chef.

-Ne me fais plus jamais de peur pareil, j'ai cru qu'on allait te trouver mort. se confesse Auréa.

Sur l'instant, je me sens un peu plus rassuré, je pensais que le Lyoco devant nous était un faux, et on serait tombé dans un profond piège. Auréa se jette sur le chef pour le prendre dans ses bras, ne cachant plus sa satisfaction, ouvrant peu à peu son cœur au fil de l'étreinte qu'elle a sur le chef. L'homme amène ces bras autour de la taille de Auréa, ne disant presque rien.

-J'ai tenté de me libérer, mais j'ai lourdement échoué.

Les deux se libèrent, comprenant que ce n'est clairement pas le moment. Je jette un regard sur Lucie qui semble anxieuse, son regard nerveux vers la grande salle d'où on vient, je m'approche d'elle en posant ma main sur son épaule, ce qui lui provoque un léger sursaut.

-Hé, Lucie, qu'est-ce qu'il y a ?

Lucie respire étrangement, comme si au fond d'elle, quelque chose la dérangeait.

-J'ai un mauvais pressentiment, comme si quelque chose nous attendait.

-Corbeau Lucie a raison. rétorque Lyoco.

On se tourne tous les trois vers lui, et il dévoile une marque de flèche presque guéri à la poitrine.

-Quand j'ai réussi par le passé, à détruire ces chaînes, on m'a tiré dessus avec un carreau magique qui a aspiré ma magie. La précision était telle que c'est forcément un des Pléiades, mais je n'ai pas pu voir le visage du coupable, j'étais déjà inconscient. Ce que je peux affirmer, c'est que ce n'est pas Lorian, il n'a aucune maîtrise en tir.

-On doit partir. ordonne Lucie.

C'est à son tour d'avoir la totalité de nos regards, je peux voir ses mains trembler de peur.

-Ce n'est pas que je doute de nos soldats, mais ils auraient déjà dû nous avertir que la situation était vide, ou que quelqu'un est arrivé. Ne trouvez-vous pas ça bizarre qu'on ai entendu aucun bruit qui laisse penser à un affrontement ? Je pense qu'on nous tend un piège dans la grande salle. ses mots étaient prononcés avec la plus grande des angoisses, son regard fixé sur la porte de la cellule.

Le silence nous gagne, en mon for intérieur j'ai envie de la croire, car on entend aucun bruit de dehors, et avec le silence de la salle on l'aurait forcément entendu. Auréa et Lyoco acquiesce et nous courons vers la porte, je fus surpris de découvrir que le chef puisse courir malgré son enfermement.

A peine je suis le premier à poser le pied dans la grande salle, le spectacle qui se présente me laisse totalement sur place... Nos soldats, totalement couverts d'eau cristallisée, leurs corps, leurs armures, leurs armes, tout a été recouvert de glace. Le sol est totalement camouflé par une couche de verre bleu si lisse qu'on peut y glisser avec le plus petit effort possible, les murs absorbés par cette même couche transparente, avec les entrées de la salle bouchée. Des structures de glaces, comme des piliers, relient des murs au plafond, comme un glacier. Pour clôturer ce spectacle horrible qui s'est déroulé, Yvel est là, une posture totalement droite, de profil par rapport à nous, ses cheveux bleus bougeant légèrement par un vent glacial produit par sa magie. Sa tenue luisant par les reflets de la lumière dans la glace produite, lui donnant un côté magnifique, sans compter ses paupières totalement fermées.

-Ce n'est pas très poli de faire attendre une jeune fille, vous savez. J'ai gelé de l'intérieur vos petits minions en pensant que vous arriverez très vite, mais vous avez mis tellement de temps que j'ai fait un petit relooking de cette salle. ses mots étaient étranges, et sa posture n'a pas bougé d'un millimètre.

-Tu es Yvel, la Pléiade et membre du duo des jumelles arctiques ? se demande Lyoco.

-Négatif, Lyoco Revaid, Griffon Dévoreur, membre des 4 Bêtes, ainsi que chef masculin des Enfants Sombres. Je ne fais plus partie des Pléiades, depuis que j'ai été muté ici. J'étais un peu inquiète quand vous vous êtes réveillé, quelques jours plus tôt, utiliser un carreau de ma création était totalement vulgaire, je m'en excuse.

Pendant que Yvel discute avec le prisonnier libéré, Lucie, Auréa et moi restons silencieux, guettant une opportunité de quitter cet endroit... Du moins, excepté pour moi, dont mes pensées sont concentrées sur autre chose.

-{Elle n'est pas naturelle. Ce n'est pas elle. Utiliser autant de magie est contre ces principes...}

-Tu es celle qui m'a fait dormir en me privant de toute ma force ? Oh oh, Un tel geste de gratitude me donne envie de t'accorder une danse, très chère. réplique Lyoco, prenant ça pour de l'amusement.

-Si vous voulez, je peux vous l'offrir, la salle a été modifiée pour. un sourire apparaît sur les lèvres de la jeune fille, alors que ses cheveux se relèvent par un vent glacé arrivant de sous ses pieds. Il est temps de vous faire connaître la Danse Arctique, qui mettra fin au parcours des Enfants Sombres, ainsi qu'à cette guerre qui perdure.

Un vent glacial souffle dans la zone, tout le monde se tient prêt au combat, mais je m'avance sereinement vers Yvel, tirant mon épée que je braque vers les autres.

-Navré, Yvel, mais ton compagnon de danse, ce sera moi.

Ma réplique ne réjouit pas les autres, et encore moins Auréa, cette dernière rétorque :

-Tigre du jugement, ne dîtes pas n'importe quoi !

-Je suis l'ennemi de Yvel, moi seul est en droit de contester une proposition de duel pour me mesurer à elle. Partez tous d'ici, je vous rejoins si je sors victorieux de cet affrontement.

Mes mots provoquent un choc à Auréa, mais Lucie leur fait comprendre de me faire confiance. Yvel lève sa main gauche et claque des doigts en direction de la sortie, libérant l'accès par une explosion de la glace qui empêchait l'échappatoire.

-La sortie est là, je ne garde que le prétendant.

Je garde ma vue sur Yvel, les autres effectuant le tour pour rejoindre la sortie sans rencontrer le moindre problème. Après que Lyoco passe la sortie, l'accès se referme par une couche de glace se renforçant en quelques secondes, me laissant seul avec mon ennemie.

-Si on m'a dit que j'attendrai 10 ans, après un match interrompu, pour que l'on dispute notre ultime affrontement pour déterminer qui est meilleur que l'autre, je n'y aurai certainement pas cru. Avoue Yvel

Dans mon esprit, tout se mélangeait... Cette personne devant moi, que ce soit ses habits, sa magie, ses cheveux, tout laisse penser que c'est Yvel... Mais elle ne fait jamais de discours aussi long, et n'osera jamais commettre de tels meurtres, encore moins utiliser sa magie aussi loin. Je range mon épée dans mon fourreau, sous l'étonnement de Yvel, qui a encore les yeux fermés.

-Pourquoi la ranges-tu ?

-Car je veux voir la vraie Yvel devant moi, pas une imitation.

Le sourire qu'elle a gardé jusque-là s'efface, et quitte sa posture immobile de profil pour me faire totalement face, les paupières fermées.

-Pourtant, tu vois bien que c'est moi.

-Tu as son corps, sa magie... Mais la vraie Yvel n'ira jamais jusqu'à provoquer la mort de soldat, elle déteste ôter des vies, et encore moins attendre patiemment en gelant toute la pièce où elle se trouve.

La respiration de Yvel est si forte qu'une vapeur gelée s'échappe de sa bouche, pour se dissiper dans l'air, elle pousse un bruit d'agacement.

-Toi, tu m'énerves.

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