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XVIII - L'hôpital

Nous nous rendîmes le plus rapidement possible à l'hôpital, toujours dans la sombre nuit. La pluie avait cessée de puis un bon moment. J'avais dépassé la limite, Erevan connaissais sûrement l'existence d'Éléanore et il voulait me faire savoir une bonne fois pour toute qu'il voulait ses maudites âmes. Nous arrivâmes à l'entrée du bâtiment. Il n'avait rien fait à moitié. Le hall d'entrée était en ruine, l'intérieur semblait ravagé. 

- C'est risqué pour toi, dis-je à mon meilleur ami, on ne sait pas s'il est encore dedans.

- Mieux vaut quelqu'un pour couvrir tes arrières, contesta-t-il.

Je ne perdis pas plus de temps. Nous entrâmes à l'intérieur, une ambiance de guerre régnait, les lumières fonctionnaient mal, des lits étaient au sol, des médecins aussi, des stagiaires, des patients, des femmes, quelques enfants, tous morts. Si je n'aimais pas la scène qui était en face de moi, je n'imaginais même pas la suite. Nous marchâmes dans les couloirs dévastés où quelques médecins rampaient encore au sol, on pouvait entendre des cris provenant de certaines salles ou d'humains au sol, gémissant, à l'agonie. 

Arrivés à l'angle d'un couloir, je vis au fond de celui-ci un individu debout, en train d'étrangler un humain, patient ou médecin je m'en contrefoutais, c'était un homme en tout cas. Je laissai Cole derrière moi et m'avançai vers ce qui semblait être un membre de la communauté. De par ses griffes et ses yeux, je compris que c'était un Loup-Garou, manque de bol pour lui, les rayons de la lune n'étaient pas là pour le sauver. Je fonçai sur lui, l'attrapai par le col, le faisant lâcher sa proie, et le balançai contre le mur qu'il traversa d'une grande violence. J'entrai dans la pièce qu'il venait d'atteindre, allongé sur le sol, et sans un mot je posai mon pied sur lui, l'écrasant de tout mon poids, puis je plantai ma main dans son torse retirant ainsi son cœur sans même goûter une seule goutte de son sang. Je le laissai là, il n'était pas ma priorité, je revins dans le couloir où Cole m'attendait. Il me vit arriver la main ensanglantée.

- Elle est où ? Me demanda-t-il.

- Deux étages au dessus.

Nous continuâmes jusqu'à atteindre les escaliers, l'ascenseur ne me paraissait pas sûr à ce moment. Sauf que dedans, ce fut deux Reptiles qui nous attendaient. Par chance ils ne s'attaquèrent pas à Cole, donc je pu m'occuper des deux sans me soucier que ce dernier soit touché par leurs griffes. Deux têtes en moins, ils n'avaient même pas eu le temps de se transformer. Nous atteignîmes le deuxième étage, nous pénétrâmes dans le couloir de celui-ci. C'était celui où les murs étaient les plus dévastés, des trous à gauche à droite, encore des patients à terre. Mais pourquoi avait-il fait tout ça ?! La réponse ne m'intéressait pas, je me dirigeai vers la chambre d'Éléanore. Devant la porte de celle-ci, un individu au sol, sur le cadavre d'une jeune fille. Je m'arrêtai, la bouche béante, scrutant chaque millimètre de la scène. Je vis sur la bouche de cette chose, du sang, beaucoup de sang. Je reconnu à travers son visage, presque instinctivement, le genre de créature que j'avais en face de moi. Ses rangées de dents immondes et ses yeux noirs criant de solitude ... un Wendigo.

- Il y en a d'autres ? Demandai-je fasciné à Cole.

Lui qui regardait également la scène me répondit rapidement.

- Il faut croire que oui. Beaucoup se cachent.

Cette créature remarqua ma présence et se leva presque terrifié. Je pu voir de larges filets de sang couler de sa bouche, provenant du cadavre au sol de la jeune femme, dont la poitrine était ouverte. Sur le moment, je fus pris de rage.

- Ne me dis pas que c'est elle, grognai-je.

Le Wendigo ne lâcha aucun mot, il me regardait juste, coupable, immobile. Je fonçai sur lui à toute allure, il tenta de m'esquiver mais je le choppai pas le cou d'une main, plantai mes crocs le plus profondément possible dans sa chair, une des plus immondes par ailleurs, puis j'arrachai sa tête avec mon autre main, le jetant au sol comme un malpropre. Je me retournai, et vis au sol sa victime. Une simple patiente, qui m'était inconnue, j'étais rassuré. Cole me rejoignis devant la chambre de mon humaine, et nous entrâmes tous les deux, moi avec ma bouche en sang et lui cigarette aux lèvres, et nous ne vîmes qu'une pièce vide. 

- Où elle est ? M'énervai-je.

Je cherchai à gauche, à droite, derrière le lit, en dessous, je regardai la fenêtre mais celle-ci était fermée, je bougeai, paniqué, en colère. Cole me regardait, il restait muet, immobile, comprenant la situation.

- Où elle est ?!!! Hurlai-je.

Il me regardait presque avec stupéfaction, avec admiration ou que sais-je encore. Moi je ne pouvais pas garder mon calme. Je retournai dans le couloir, me dirigeai vers le cadavre du Wendigo, le souleva d'une main et le frappai violemment.

- Où elle est ?!!! Dis-moi où elle est ?!!!! Tu sais pas ??!!! Créature de merde ! 

Je trouvai sa tête et donnai un coup de pied dedans. 

- Edward ! S'inquiéta Cole.

Je jetai de nouveau le cadavre sur le mur.

- Edward arrêtes ! J'aurais pu en savoir plus si tu me l'avais pas transformé en poupée chiffon ! 

- Il faut savoir où elle est, ordonnai-je.

- On trouvera, mais calmes-toi !

Je cherchai encore aux alentours.

- Il n'a laissé aucun message ! Rien ! Pas un mot ! 

Cole sortit son portable et le regarda avec attention.

- Aucun avertissement ! Me lamentai-je.

- Le cimetière, marmonna Cole.

- Quoi ? 

- Il est au cimetière.

- Comment tu sais ça ?

- On m'a prévenu, il faut y aller ! 

- Et Éléanore ?!

- Edward ! Règles le problème d'Erevan et en réglant ce problème, tu régleras ton propre problème ! C'est pas le moment de se laisser s'affaiblir merde ! 

- Je vais le faire disparaître de la surface de la terre, grognai-je.

Je vis sur le visage de mon ami, un sourire. Toute cette histoire allait bientôt se finir. 

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