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IX - Le poison du Vampire

Un peu contrarié de voir mon Cole prendre une position dangereuse, je me rendis en compagnie de mon humaine au repaire. Il faisait encore nuit, et la soirée allait sûrement être longue. Nous entrâmes donc dans le QG et je pu voir que l'arène était en pleine utilisation avec deux petits nouveaux qui ne menaient qu'un combat peu glorieux, mais assez pour faire crier la foule. Je nous emmenai nous asseoir à une table un peu à l'écart, histoire de réfléchir à tête reposée.

- Mais ... c'est quoi cet endroit ?! Me demanda Lélé, terrifiée.

- Assis-toi, rétorquai-je.

- C'est quoi ces gens qui se battent ?! Oh ! Il saigne ! Il y en a un qui saigne ! 

- Merci pour tes remarques pertinentes, soupirai-je, maintenant assis toi.

 Elle s'assit, face à moi et dos à l'arène, fixant toujours cette dernière.

- C'est autorisé ou c'est illégal tout ça ?! Il faut appeler la police sinon ! 

- Crois moi, des policiers sont déjà venus ici ils ne sont jamais ressortis. 

- Pourquoi ça ?!

- Qu'elle est naïve ... 

Je vis par dessus son épaule certaines personnes de la foule remarquer mon humaine, tâchée de sang dans une tenue de strip-tease. Certains ne faisaient que la regarder, mais je pu apercevoir deux ou trois malins qui commençaient à discuter entre eux. Je n'aimais la façon dont ils nous épiaient. Un d'entre eux se dirigea vers nous, le regard déterminé. Je me rapprochai délicatement de Lélé, mais l'individu prit une chaise et s'assit entre elle et moi, plus du côté d'elle.

- Edward Owens ? Demanda-t-il.

- Tu ne connais pas mon visage ? Rétorquai-je froidement.

- J'avais un doute, s'excusa-t-il.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Que tu te joignes à notre cause.

Surpris, je ne compris pas.

- Quoi quelle cause ? 

- Liberté.

- Quoi ? 

- Notre groupe, Liberté.

- Pas trop vite oh, comment ça votre groupe Liberté ? C'est quoi ça ?

- Liberté est le groupe qui organise la rébellion contre Erevan ! 

- Oh non ... grognai-je, ne me dites pas que vous commencez à recruter.

- Il faut bien ! 

- Et par pur hasard, ça ne te semble pas un peu risqué de me balancer ça à moi ? 

- Non pourquoi ? S'étonna-t-il.

- Je sais pas ? Réfléchis ?

- De par ta réputation on te fait tous à peu près confiance, et on sait que tu fais les bons choix, donc bon, et puis je ne serais sûrement pas le seul à te le proposer donc autant le faire maintenant ! M'expliqua-t-il.

- Ah vous me faites confiance ? M'étonnai-je.

- Bah oui.

Je le fusillai du regard et montrai mes longues canines acérées.

- Et si par hasard je refuse ? Menaçai-je.

Il se rapprocha un peu plus de la fille et posa sa main sur l'épaule de cette dernière. Il me fixa, et je vis une langue fourchue sortir de sa bouche.

- Je crois que ce serait contrariant, et que la petite humaine que tu te trimbale n'y survivrai pas. 

Je vis l'humaine qui me regarda paniquée. Je compris directement ce à quoi je faisais face. Erevan avait transformé beaucoup de gens dans toute sa vie, en beaucoup de créatures, et s'il y en avait que je haïssais particulièrement, c'était les Reptiles. Ces choses sont de véritables condensés de bestioles venimeuses, écailleuses et sournoises. Le problème à présent, était que le Reptile face à moi n'avait qu'à sortir ses maudites griffes et à les planter ne serait-ce que d'un centième de millimètre dans la peau de Lélé pour l'empoisonner. Et très peu d'humains survivaient à ça. 

- Putain de vipère, grommelai-je. 

- Alors ?

Je me levai.

- Viens avec moi alors.

Ils se levèrent tous deux et me suivirent sans un mot. Je nous emmenai dans l'une des seules pièces privées du QG, mon repaire à moi. Une sorte de mini bureau spéciale Edward Owens. Étant l'être le plus craint, je pouvais me le permettre. J'ouvrai la porte, les fis entrer et refermai à clé.

- Lâches-là d'abord, ordonnai-je.

Il s'exécuta. Lélé s'éloigna tandis que je me rapprochai de lui.

- Voilà, dit-il, tu veux que je te donne toutes les infos ?

Sans attendre, je le saisi par le cou et le plaquai brutalement contre le mur.

- Écoutes moi bien face d'écaille, si tu connaissais vraiment ma réputation, tu devrais avoir connaissance du fait qu'on ne me menace pas et qu'on ne touche pas à ce qui m'appartient.

Il sortit ses griffes et me griffa au visage sans hésitation. Je grognai de douleur sur le coup.

- Tu as mal choisis ton adversaire pour sortir tes petits piques, m'énervai-je, tu veux voir quelque chose qui coupe réellement ? 

Je sortis mes canines et les plantai sans regrets dans le cou du Reptile. Je les enfonçai tellement profondément qu'un jet de sang m'obligea à me retirer pour éviter de me faire asperger les yeux. Ce scélérat à présent à l'agonie, me regarda avec pitié et tomba au sol sans un mot. Je savais exactement comment utiliser mes crocs, je savais comment faire en sorte que certaines de mes morsures soient mortelles, d'autres graves ou encore minimes, mais alors celui-là, je devais absolument lui faire regretter son geste. 

Juste à côté, mon humaine de compagnie ne lâchait pas le cadavre du regard, puis elle me vit moi, la bouche entrouverte, imbibée de sang, le regard satisfait.

- Qu'a ... qu'avez-vous fait ?! 

- J'ai réglé un problème, souriais-je en m'essuyant la bouche.

- Ré-réglé un ... un problème ?!!! En tuant quelqu'un ?!!! Mais vous êtes taré !!!

- Crois-moi si ce n'est pas moi qu'il embête, ce serait un autre.

- Mais vous l'avez tué !!! Cria-t-elle.

- Oui merci je le sais ça ! J'en ai encore le goût en bouche !

- Mais pourquoi vous faites ça ?!!!

- Parce que si je ne le faisais pas il t'aurait rendue toute pâle en moins de deux heures ! 

- Quoi ?

- Il t'aurait tuée ! 

- ... il faut vraiment que vous arrêtiez de vous prendre pour un vampire !

Je fermai les yeux et respirai un grand coup.

- Et votre visage ? Il ne vous a pas loupé ! 

Je passai ma main sur mon visage, il ne m'avait griffé que la joue.

- Ça guérira vite, rassurai-je.

- Comment ça ? Il faut soigner ça ! Comment voulez-vous guérir tout seul ?

- Parce que c'est un des avantages à être un vampire. 

- Mais ... 

- Cesses tes idioties.

Je me dirige vers la sortie du bureau.

- Eh ?! S'écria-t-elle.

- Quoi ?

- Vous laissez ce pauvre malheureux ici ?! 

- Il ne va pas aller bien loin, grommelai-je.

- Mais ici ?! Dans cette pièce ?!

Je soupirai. Je marchai vers le cadavre, le pris sur mon épaule et sortis de mon petit coin privé pour le déposer dans un coin du repaire. Bien sûr, le cadavre d'un membre de la communauté allait sûrement causer des réactions, mais quand tous allaient savoir que c'était mon oeuvre, l'affaire allait se taire. 

Je voulu sortir dehors avec mon humaine, mais deux autres individus, certainement les deux Reptiles, compagnons de celui qui à présent, était à l'état de cadavre, m'interpellèrent moi et Lélé.

- Il est où ? Demanda l'un des deux.

- Qui ça ? Rétorquai-je.

- Celui qui était avec vous, il est où ? 

- Ah ! Vous parlez de celui qui est venu me menacer, tout en me faisant une proposition pour entrer dans un groupe de résistants à peine qualifiés pour la tâche qu'ils veulent accomplir ?

Je souris.

- Et bien il est mort !

Ils se regardèrent tous deux, choqués.

- Ne faites pas cette tête, vous saviez très bien qu'en venant me menacer il avait de grandes chances de ne plus jamais montrer sa vilaine langue à qui que ce soit. Donc maintenant, je vous conseille de bien choisir les mots que vous allez m'adresser dans quelques secondes, parce que repaire ou pas, vous n'êtes actuellement pas en sécurité.

À nouveau ils s'échangèrent un regard puis me fixèrent.

- Suis nous, me proposa l'un.

Lélé et moi les suivîmes donc jusqu'en dehors du repaire, à l'extérieur du bar qui se tenait juste au dessus. Une fois dehors, j'écartai mon humaine afin de lui éviter d'éventuels coups. Ma décision n'était pas vaine car il ne fallu pas plus de temps que ça pour que les deux Reptiles se transforment. L'un d'eux me poussa, et je vis des écailles apparaître sur leur peau, leurs visages se métamorphosèrent, de véritables griffes grandirent à vue d'œil sur leurs doigts et leurs orteils, leurs vêtements se déchirèrent face à leurs musculatures qui changèrent également, ainsi qu'avec la queue verte et repoussante qu'ils obtinrent juste au dessus de leurs derrières. Puis ils braquèrent leurs regards sur moi. Leurs yeux particuliers, à la fois si menaçant et si naïf, ne me lâchaient pas. À la fin de leur petit spectacle, ils avaient le dos courbé, un peu à la quasimodo, assez ridicule selon moi.

Mais trêve de bavardages, l'un sauta sur moi sans attendre, je lui donnai une gifle sans précédent qui le fit valser quelques mètres plus loin. L'autre se jeta sur ma personne, mais je ne le vis pas arriver et il réussi à me mettre à terre avant de m'asséner un torrent de griffes, contre lequel je tentai de me protéger à l'aide de mes bras. Une cinquantaine de griffures plus tard, je repoussai ce vil lézard d'un coup de pied dans le bas-ventre et me relevai aussitôt pour l'attraper, et peut-être lui planter mes crocs dans son immonde peau. Mais je manquai ma cible et il me griffa sévèrement au visage. Je passai ma main sur mon visage et découvris une bonne dose de sang qui coulait sur ma joue. Les deux Reptiles en profitèrent pour m'attraper et me griffer le plus possible, au visage, aux bras, aux jambes et au torse, l'un me tenait par les deux bras et l'autre se défoulait sur moi.

Plus les secondes passèrent et plus la douleur devenait de plus en plus forte, et ça commençait à m'énerver. Je voulais la jouer gentil au début, mais là, c'était les coups de trop. Je poussai un profond grognement, sortis mes canines acérées et gonflai le plus possible ma musculature, car oui, je ne l'ai peut-être jamais dit mais comme toutes les créatures d'Erevan, j'ai mes petits secrets corporels. 

Je ramenai donc mes bras en avant, fit passer le Reptile qui me tenait fermement au dessus de moi, l'envoyant ainsi sur son congénère, les mettant tous deux au sol. Enfin libre, je me dirigeai vers l'un des deux, et après avoir hésité de le chopper par la queue, je décidai par précaution de le prendre par le cou afin de m'éviter de me retrouver avec un morceau reptilien entre les doigts. Je pris donc cette hideuse bestiole comme un vulgaire déchet et le regardai droit dans les yeux.

- Tu m'excuseras hein, mais planter mes crocs dans cette chose verte que vous appelez peau, ça ne me donne pas confiance, confiai-je.

Je plantai sans attendre ma main dans le torse de la bête et en extirpai le cœur, bien moins appétissant que celui d'un humain. Une fois après m'être assuré que cette chose était sans vie, je le jetai sur le côté et me dirigeai à présent vers son compagnon qui s'apprêtait à me sauter dessus, mais quand il bondit enfin sur moi, d'un geste délicat, je plaçai ma main de sorte à ce que son cou arrive en plein sur la tranche et lui coupai ainsi la tête net. 

Observant son cadavre tombé lourdement au sol, j'étais un peu déçu de lui avoir épargné toute la douleur que je lui avais réservé ; un coupage de tête aussi rapide ne procurait sûrement que très peu de douleur. Mais je n'eus pas le temps de penser plus que ça, les griffures qu'ils m'avaient infligés commençaient à se réveiller et mon visage piquait petit à petit. 

- Argh bordel ... grognai-je, foutu poison.

Je regardai autour de moi, plissai les yeux. J'arrêtai de bouger un instant. Elle n'était plus là. Éléanore n'était plus là. J'inspectai à nouveau les alentours, rien. Ça n'était pas normal, il ne fallait pas qu'elle soit seule, il ne fallait pas qu'elle soit seule en ville ! 

- Lélé ?! Léa ?! Léa ?!!! Criai-je.

J'avais chaud, je commençais à suer et je ne tenais plus tout à fait en équilibre ... le poison avait pénétré mon sang. Mes mains tremblèrent. J'avançais, quelques pas, de plus en plus petits.

- Léa ?!!! Où es-tu ?!!! 

Ma vision devenait floue. Je ne voyais plus grand chose. Il fallait que je la retrouve. Je n'avais jamais été aussi atteint par du poison de Reptile, et il me fallait absolument la retrouver au plus vite ; les membres de la communauté m'ayant vu avec elle, s'ils voulaient m'atteindre d'une quelconque façon, elle faisait une cible de choix. Je titubais, ma tête tournait et ma voix portait de moins en moins loin.

- Lé .. Léa .... Lé-lé ... l ....

Je tombais au sol, sur les genoux, levant la tête et observant ce qui semblait être la lune, ce gros point blanc dans le ciel ... peu sûr avec ma vision peu nette. Je sombrais. Je finis par m'allonger sur le dos, et me rendis compte que mes membres étaient peu à peu paralysés ... je fermai les yeux, et cessai de respirer. 




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