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⚜ XXVIII ⚜

Hyeongjun entra dans le train. Sérim avait fait préparer deux wagons pour eux. L'un était un salon salle à manger où passer la journée, l'autre était composé de quatre cabines où se trouvaient leurs chambres. Le voyage n'était que de quatre jours et trois nuits, mais ils auraient droit à tout le luxe que la famille royale pouvait offrir.
Il avança dans le grand wagon commun. Il s'étendait sur vingt mètres de longueur pour cinq de largeur. Il était séparé au milieu par un lourd rideau de velours pourpre, délimitant le côté avec les banquettes et celui avec la grande table à laquelle ils prendraient leurs repas. C'était démesuré.

Ce n'était pas la première fois qu'il prenait le train. Il l'avait emprunté avec Nami des mois au part avant pour se rendre à l'académie. Mais il ne gardait que très peu de souvenir de ce voyage. Il était encore sous le choc et physiquement très faible. Il se souvenait seulement que le trajet avait été long et éprouvant, mais il ne se rappelait pas avoir jamais été dans un wagon aussi richement décoré.
Seongmin monta après lui et aida Mariette à le rejoindre. N'étant pas dans l'enceinte de l'académie, ils étaient libres de porter ce que bon leur semblait et c'était étrange de voir Seongmin et Mariette porter des vêtements plus décontractés, mais surtout d'une autre couleur.

« Et bah dis donc ! s'exclama-t-il. Sérim ne s'est pas moqué de nous. Deux wagons pour cinq, c'est un peu extrême. »

Hyeongjun se retourna et acquiesça. Il avait raison, ils auraient pu se contenter d'un seul.
Mariette eut un petit rire et posa son cartable en cuir sur une des banquettes en velours prune. Elle ajusta sa robe vert pomme et pris le bras de son amant.
La jeune femme irradiait le bonheur, ses yeux pétillaient de joie à l'idée de rentrer chez elle et retrouver sa famille. Elle projetait sa bonne humeur autour d'elle sans s'en rendre compte ce qui fit sourire Hyeongjun. Mais le cœur de ce dernier ne pouvait la rejoindre dans son exaltation. La jalousie et la tristesse emplissant le sien en réponse.

« Nous avons beaucoup à voir ensemble avant d'arriver à Thalatopolis ! dit-elle et recoiffant quelques mèches rebelles d'une main. J'ai hâte de m'y mettre !

— Le train n'est même pas encore en route, ma chérie. »

Seongmin lui embrassa la tempe, ce qui la fit rougir. Hyeongjun s'étonnait du fait qu'elle fût parfois si timide. Il détourna les yeux pour leur laisser de l'intimité, mais aussi car les voir se câliner ne lui rappelait que trop bien à quel point Jungmo allait lui manquer. Il regrettait de n'avoir pu l'emmener avec lui. Il savait que ses recherches étaient trop importantes pour être quittées, mais une part de lui avait espéré qu'il change d'avis et décide de l'accompagner au final. Mais le jour venu, Jungmo l'avait conduit à l'entrée de l'académie et avait dû lui dire au revoir. Ils avaient certes passé la veille ensemble, rien que tous les deux. Mais ça ne serait jamais assez.
Il rougit en se rendant compte de l'ampleur des sentiments qu'il avait pour son ami. Il ne s'en était pas rendu compte jusqu'à présent, du moins pas de cette manière.
Mariette le regarda, l'air surpris, et Hyeongjun se rendit compte qu'il partageait une partie de ce qu'il ressentait avec la rouquine.
Comment avait-il pu autant baisser sa garde ?
Il pria pour qu'elle ne comprenne pas de quoi il s'agit et préféra fuir avant de ne trop en révéler.

« Je vais voir ma chambre, annonça-t-il alors que Sérim montait en compagnie d'Allen. »

Il se dépêcha dans l'autre wagon. Il ne voulait pas malencontreusement donner des informations à Sérim sur ses penchants pour son compagnon de chambre. Il savait que Mariette saurait se montrer discrète, bien que l'idée ne l'enchante guère, mais il n'avait aucune intention de partager sa vie privée avec une personne comme Sérim. Il savait qu'il l'utiliserait contre lui, qu'il s'en servirait pour asseoir sa dominance.
Il passa la porte et se trouva dans un couloir étroit. Le wagon faisait la même taille en longueur que le précédent. Cinq portes se suivaient sur sa gauche, quatre chambres et un sanitaire. Les portes des chambres arboraient leurs noms de familles en lettres dorés. Seul Hyeongjun qui n'en possédait pas pouvait lire son prénom sur la chambre voisine de celle du Prince Park.
Il grommela sur l'arrangement des chambres et poussa la porte. La pièce était étonnement grande. Quatre fenêtres laissaient passer la lumière du jour sur le mur opposé. Au fond à sa gauche un lit moelleux assez grand pour accueillir deux personnes, entouré de deux tables de nuit où se dressait une lampe à huile solidement attachée à son socle. Aux pieds du lit, il retrouva sa malle que les employés du train avaient gentiment emportée. À sa gauche, un bureau et un gros fauteuil confortable

Il ne s'attendait pas à tant de confort, mais une part de lui, une part qu'il n'aimait pas, s'était habitué à ce genre de luxe et était heureuse de ne pas se retrouver dans une chambre misérable avec un lit trop étroit et dur comme du bois. Il se demanda quand il avait changé à ce point. Lui qui avait été prêt à dormir dans la forêt à son arrivé à l'académie, lui qui avait grandi en dormant sur des lits de paille dans des abris de fortune.
Il soupira face à sa propre mollesse, mais ne pu s'empêcher d'aller s'allonger sur le lit. Il était doux et moelleux.
Il entendit les agents de gare siffler le départ du train, puis doucement il se mit en branle. Il se redressa et regarda les quais par la fenêtre. C'était si étrange de voir le monde bouger autour de soi de cette manière. Ils quittèrent la gare, puis la ville où elle se trouvait, Lyriminia, une ville ouvrière en périphérie de l'académie, puis le train fila à travers les champs et forêts.

Il regarda le paysage défiler de longues minutes, s'amusant de voir le lointain passer plus lentement que ce qui était près. Ce qui se trouvait aux pieds du train passait si vite qu'il patinait à garder les yeux dessus.
Il se perdit dans la contemplation, découvrant les paysages d'Elkia qu'il n'avait jamais vu.

On toqua à sa porte. Il sursauta et se mit debout ajustant sa chemise blanche.

« Oui ? »

La porte s'ouvrit, et Sérim apparut dans le cadre. Le prince portait une tenue des plus chic, une chemise plissée d'un brun sombre, sous une veste longue de brocard violet sur fond brun et boutons argent. Une ceinture double marquait sa taille d'où pendait une épée fine.

« Tu as vraiment besoin d'une épée dans un train ? demanda Hyeongjun. »

Sérim soupira et alla s'approcha du plus jeune.

« Je n'en ai pas besoin, mais je dois maintenir un certain aspect. Même dans un train je reste le futur hériter de mon pays, Hyeongjun. On dirait que tu ne comprends pas ce que je représente.

— Non, je ne le comprends pas, avoua-t-il. »

Sérim, étonnement, ne lui en tint pas rigueur.

« Pourquoi es-tu là ? demanda Hyeongjun.

— J'y venais, mais tu m'as interrompu avec tes questions.

— Ma question. »

Le prince soupira.

« Le voyage ne sera pas facile si nous nous emportons l'un contre l'autre à chaque discussion. Aussi, je te propose une trêve. »

Il retira le gant de sa main gauche, la main du coeur dans la tradition Elkienne, et la tendit vers Hyeongjun. Ce dernier la regarda un instant. Une trêve ?

« De quoi est-ce que tu parles ? »

Il repoussa doucement la main du prince. Puis remarqua la poussée d'éther de Sérim, signe que la colère prenait le pas sur le contrôle, mais sa magie ne le touchait pas.

« Je refuse de serrer ta main tant que tu essaieras d'entrer dans mon esprit et d'y imposer tes ordres et tes lois. Je refuse d'être manipulé et observé par ta magie. Tu es peut-être le futur roi d'Elkia, mais je suis le dernier mage de Bropis ! »

Il mentait, mais autant se servir des armes qu'il avait.
Les mâchoires du prince se serrèrent et il ramena sa main vers lui.

« Tu ne peux pas utiliser un argument auquel tu ne crois pas toi-même pour essayer de me persuader. Je ne suis pas idiot. D'autant plus, je pourrais dire de même. Arrête d'essayer d'utiliser ta magie contre moi. Je peux te sentir me repousser et essayer de me forcer à me montrer plus faible. »

Il faisait ça ? Il se rendit compte que oui. Sans même le savoir, il repoussait Sérim avec violence. Il adoucit alors sa magie et le prince parut soudain se détendre.

« Je ne suis pas venu me battre avec toi. Mais essayons d'être courtois l'un envers l'autre durant ce voyage.

— Avoue surtout que tu ne souhaites pas que je te fasse paraître comme tu es devant les nobles de Thalatin. »

Le visage de Sérim se figea puis se fit sévère.

« Tu n'es pas au-dessus de mon autorité ! Je peux te faire punir si tu continue à me manquer de respect.

— J'aimerais bien voir ça ! »

Leurs deux magies entrèrent en contact avec force, comme deux taureaux fonçant l'un sur l'autre. Ils ne bougeaient pas, mais l'air autour d'eux était empli de cette tension, de ce combat de puissances. Ils étaient égaux en force, mais Hyeongjun manquait de technique et Sérim trouva une faille. Il se glissa dans son esprit. Hyeongjun essaya de l'attraper, de l'empêcher de voir en lui, mais il était comme du sable.
Il se faufila entre les souvenirs des dernières semaines, apercevant les moments d'intimité les plus précieux de Hyeongjun. Il se glissa autour du souvenir de son premier baiser avec Jungmo et alors qu'il prenait une forme plus concrète pour le lire, Hyeongjun le repoussa avec toute sa force.

« Ce n'est pas à toi ! »

Sérim se recula d'un pas, déstabilisé par la poussé magique. Mais il n'était pas aussi faible que le pensait Hyeongjun, et il s'imposa. Il se redressa et parut tout à coup plus grand. Plus fort.

« Ne me repousse plus jamais de la sorte, ne me défie plus et je n'aurais pas à aller pousser tes limites. »

Il enfila son gant et quitta la pièce, claquant la porte derrière lui.
Hyeognjun se laissa tomber sur le lit et se recroquevilla sur lui-même. Une migraine pointait à l'arrière de son crâne. Il allait devoir supporter Sérim durant de longues semaines.
Jungmo lui manquait.


Hyeongjun passa tout le reste de la journée dans sa chambre et refusa d'aller dîner avec les autres. Il ne voulait pas revoir Sérim. Pas pour l'instant.
Allen eut la gentillesse de lui apporter son repas dans sa chambre, lui demandant comment il se sentait. Il mentit prétextant une nausée à cause du mouvement du train.

La nuit fut difficile et ponctuée de cauchemars grotesques alimentés par les bruits du train, durant lesquels ses amis mourraient entre les pattes d'affreuses créatures sans visages. Il se réveilla trempé de sueur et de mauvaise humeur.
Après une douche rapide dans un confort bancal, il enfila les vêtements que Nami lui avait fait acheter. Il commençait à en avoir marre de devoir se reposer sur la directrice, mais comment aurait-il pu faire autrement. Il se fit la promesse de trouver un moyen de se faire un peu d'argent en rentrant à l'académie. Que ce soit aider aux jardins où avec les quelques troupeaux du palais, il trouverait bien une activité qu'il pourrait faire contre quelques pièces.

Ils prirent un petit-déjeuner en silence, seuls Mariette et Seongmin discutaient entre eux de ce qu'ils allaient faire et visiter à Thalatopolis. Mariette pétillait en parlant de chez elle à son petit ami. Ce dernier l'écoutait un large sourire aux lèvres ravi de la voir dans cet état. Ils étaient adorables et Hyeongjun était content pour eux.

Plus tard dans la matinée, ils étaient tous dans le salon. Mariette et Sérim avaient sorti des livres qu'ils devaient tous impérativement lire ou relire avant d'entamer les recherches en Thalatin. Chacun avait choisi un ou deux ouvrages qu'ils échangeraient dans la journée.
S'il avait su qu'il lirait autant, il aurait sans doute fait bien plus attention quand les anciens lui apprenaient ses lettres. Il n'avait jamais été un lecteur très doué, mais depuis qu'il était à l'académie, il s'était nettement amélioré. Cependant, lire des heures et des heures avait tendance à l'ennuyer, d'autant plus quand il devait déchiffrer de l'elkien ancien.

Assis dans une des banquettes, il lisait, ou bien essayait de lire un vieux livre sur les formes de magies d'antan. Il savait que ce titre était important, mais il n'arrivait pas à se concentrer, les petites runes anciennes se ressemblaient toutes, et même s'il possédait un guide de traduction, c'était toujours difficile et long. Il leva le regard de son livre et le posa sur Mariette. Elle était assise en face de lui, les jambes repliées sous elle, sa jupe turquoise rappelant la forme d'un bouton de rose, et elle lisait. Son livre était plus ancien encore que le sien et elle le manipulait avec une délicatesse dont elle ne faisait preuve que dans sa magie.

Elle dut sentir son regard car elle leva le sien vers lui et lui accorda un petit sourire avant de lui faire signe de reprendre sa lecture. Il lui rendit son sourire, mais ne reprit pas ce qu'il avait à faire, il préféra regarder Seongmin. Il était assis à côté de sa petite amie, une main sur sa cheville, l'autre tenant un carnet de notes dont elle avait noirci les pages. Il portait de petites lunettes rondes que Hyeongjun n'avait jamais vu. Sûrement un cadeau de sa chère et tendre.

Il tourna la tête et regarda derrière lui. Sérim et Allen étaient occupés à lire eux aussi, mais parfois ils s'arrêtaient pour discuter et prendre des notes. Ils s'étaient mis à l'écart pour ne pas les déranger, mais Hyeongjun soupçonnait le prince de simplement vouloir se tenir à l'écart de lui.

« Tu ne comptes plus lire ? Demanda Mariette. »

Il se retourna brusquement et vit qu'elle était toujours en train de lire. Elle n'avait pas bougé. Ce fut alors qu'il comprit qu'elle lui avait simplement transmis ses pensées. Il fit un effort pour comprendre la structure du lien, puis répondit de la même manière.

« C'est difficile à lire. Je n'ai pas encore l'habitude de cette langue. »

Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle tourna la page.

« Je comprends. Mais il va falloir que tu t'y habitues très vite. Nous aurons beaucoup de textes à voir en Thalatin. Certains en Elkien, d'autres en ancien, d'autres en Thalatin. Je m'occuperai de ces derniers, mais les autres seront à vous.

— Je suis déjà fatigué rien que d'y penser.

— N'as-tu pas hâte d'en savoir un peu plus sur ta magie et les monstres ?

— Si.
» Mais j'aurais préféré que quelqu'un me raconte tout plutôt que d'avoir tout à extirper de vieux textes poussiéreux. »

Elle eut un rire intérieur. C'était curieux comme cela sonnait à son esprit. C'était tel une émotion, une couleur, non comme un son.
Elle lui jeta un coup d'œil.

« Hyeongjun, puisque tu ne comptes pas lire pour le moment, est-ce que je peux te poser une question ?

— Bien sûr.

— Toi et Jungmo...

— Sérim peut nous entendre ? La coupa-t-il. »

Elle leva les yeux vers le prince et Allen avant de faire non de la tête.

« Notre cher prince est bien trop occupé par son « garde du corps » pour qu'il remarque notre échange. Il n'est pas très doué pour repérer les discussions aussi subtiles. »

Il se retourna et vit qu'en effet Sérim regardait Allen avec attention, totalement focalisé sur ce qu'il lui disait.

« Alors ? Reprit-elle.

— Je ne préfère pas en parler.

— J'ai senti à quel point il te manquait. Ce n'est pas seulement amical, n'est-ce pas ? De plus Jungmo cache très mal ses pensées. Je l'ai surpris plus d'une fois penser à toi... Un peu trop fort. »

Hyeongjun se mit à rougir et baissa le regard vers son livre faisant mine de lire, mais son esprit était plein de la personne que son cœur avait choisi.

« J'imagine que je ne peux pas le cacher.

— Pas avec cette réaction. Je suis heureuse pour vous. Ça doit être dur de la savoir si loin, de plus en plus loin à chaque minute.

— Ce n'est pas pire que de voir les siens massacré par sa faute... »

Elle frissonna et se rapprocha de Seongmin, ce dernier la regarda et serra remonta sa main sur sa cuisse.

« Pardon, dit Mariette. Je ne voulais pas te rappeler cette douleur.

Non, ne t'en fais pas. Elle fait partie de moi maintenant. Sans cette douleur, je n'aurais pas pu tuer les créatures lors du bal. »

Elle se tut un long moment et il se remit à lire essayant de se changer les idées. Mais alors qu'il entrait dans la lecture, elle l'interrompit.

« Hyeongjun, n'as-tu vraiment aucun souvenir de tes parents ? »

Il prit le temps de réfléchir, de sonder son esprit.

« Non, aucun. Je me souviens de mon enfance avec les Kachkanies, mais pas avant.

— Dommage...

— Mariette ?

— Oui ?

— Il y a une chose dont je suis quasiment certain.

— Laquelle ?

— Ma magie est très similaire à celle de Lyrim et Elkiris dans sa structure. Je le sens, je le sais. Je ne suis pas un mage de Bropis

Elle se tourna vers lui et fronça les sourcils. Il sentait son esprit bouillonner sans qu'elle ne lui laisse accès à ses hypothèses et théories. Elle réfléchissait ardemment, reliant sûrement plusieurs des textes qu'elle avait lus et étudiés.

« Il va falloir que tu m'expliques en détails. »

Elle avait parlé à voix haute et tous se tournèrent vers elle. Hyeongjun se racla la gorge et fit mine de rien. Elle s'excusa les joues rouges et se leva pour prendre un de ses carnets et de quoi écrire.

« Explique-moi ce que tu entends par structure et dis moi ce qui te fait penser que tu n'es pas de Bropis. Tout ce qui te passe par la tête. Je trierai ensuite.

Pourquoi te le dire quand je peux te le montrer ? »

Il sentit le lien faiblir un instant, mais il l'enveloppa de douceur et de confiance. Ce ne serait pas aussi traumatique que la dernière fois où ils avaient partagé ses souvenirs. Il lui montrerait comment il utilisait sa magie, il lui montrerait la grille ondulante d'Elkiris, les fils d'énergie que Rani lui avait appris à maîtriser. Il lui montrerait le doudoulier et comment il l'avait soigné. Il lui montrerait comment il ressentait Lyrim. Il lui ferait ressentir le brasier en lui, l'électricité. Il lui montrerait tout. Il avait l'intime conviction qu'elle était l'une des seules à pouvoir le voir. Peut-être était-ce dû au lien qui les avait unis ? Le lien que Sérim avait brisé pour la préserver de sa douleur.

« Tu es prête ? »

Elle hésita.

« Oui. »

⚜ ⚜ ⚜

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